Revue de Presse du 30 Juillet 2024 avec Mouhamed Alimou Ba

  • il y a 3 mois
Revue de Presse du 30 Juillet 2024 avec Mouhamed Alimou Ba

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00:00Tout de suite, Mohamed Alimouba rebonjour à la une.
00:03Bassi Orojo Maïfaye, un patrimoine et des questions.
00:07En effet, comme le constate la plupart des publications de ce matin,
00:13le président de la République s'est acquitté, comme le stipule la loi, de sa déclaration de patrimoine.
00:20Il passe à l'acte Bichon-le-Soleil qui semble minimiser ses biens, salaire mensuel 5 millions,
00:25épargner 2600 francs CFA, une maison, trois terrains, un véhicule, un endettement de 25 millions de francs CFA et c'est tout.
00:33Le confrère évacue la question sans autre forme de procès.
00:38Enquête lui aussi se place sur cette ligne indiquant que Bassirou ne pèse pas lourd, réuni par de petites fortunes.
00:44Mais certains confrères ne sont pas contentés de regarder en surface.
00:50Ils ont voulu analyser ce patrimoine.
00:52C'est le cas du journal l'Info.
00:54Mon confrère note que Bassirou Yomaï se présente un homme pauvre, pauvre en argent, mais riche en patrimoine immobilier.
01:03Oui, Yomaï a une riche propriété terrien.
01:06Une maison à Mermoz de 200 mètres carrés, d'une valeur de 134 millions, dit-il, un terrain de 4 hectares à Sanyara, dans son village natal aussi, à Kermassar.
01:17Mon confrère relève aussi des incongruités.
01:20Le confrère relève des incongruités aussi.
01:24Un président pauvre, mais très endetté.
01:2630 millions de Fonsefa dans les banques, soit six fois son salaire.
01:30Le journal rappelle que le chef de l'État est payé, mais il y a moins de 5 millions de Fonsefa par mois, soit 4,489,300 de Fonsefa.
01:39L'île quotidienne de Sainte-Rochée, sur la fortune d'un fonctionnaire, après seulement 15 ans de service, ses biens cumulés sont estimés à plus de 400 millions de Fonsefa.
01:49Le journal se demande comment il a pu acquérir ce patrimoine en seulement 15 ans de carrière.
01:54Les privilèges des inspecteurs des impôts et des domaines interpellent.
01:58L'observateur s'interroge lui aussi sur l'origine licite, l'origine en tout cas ayant permis de bâtir sa maison à Mermoz.
02:07C'est Silence Radio à ce sujet.
02:09Le quotidien note que toutes ses richesses ont été acquises grâce aux avantages de sa fonction, enrichies par le système de privilèges.
02:17Les biétistes du journal ne le cachent pas ce matin.
02:20Le confrère écrit que la déclaration de patrimoine du président Bassirou Yomaï faillit souligne à quel point il est urgent de réformer la grille des salaires dans ce pays.
02:29Un petit fonctionnaire qui a eu la chance de devenir inspecteur des impôts peut se permettre en moins de 5 ans de service de payer ses anciens camarades de classe devenus professeurs agrégés, médecins ou ingénieurs.
02:42Cela selon le confrère, cela du fait d'un système unique et maintenant que ces employés, comme les appellent certains, ont l'argent, ils veulent accaparer les pouvoirs politiques.
02:53Peut-on les croire quand ils prétendent vouloir en finir avec ce système qui les a créés, s'interroge la publication.
03:01Le confrère relève en tout cas que beaucoup de fonctionnaires de l'état du Sénégal n'ont pas de tels revenus.
03:07Cela n'empêche pas que ces revenus gonflent chaque trimestre.
03:11On sait en effet que grâce à ce que l'on appelle fonds communs, dans le jargon des spécialistes quelconques, du même grade que Bassirou, peut se retrouver à percevoir en plus de son salaire environ 10 millions de francs CFA auquel il faut ajouter plus ou moins régulièrement 500 000 francs CFA de primes de recouvrement.
03:28Au total, indique le journal, chaque année, avec ses revenus légaux, l'inspecteur des impôts et domaines peut se retrouver avec un impôt, avant impôt plutôt, avec un pactole d'environ 50 millions de francs CFA.
03:41Mais cela lui donne-t-il les moyens d'acquérir son patrimoine foncier ? S'interroge la publication.
03:47Déjà, son domicile de Mermoz à Dakar, acquis sur attribution syndicale des impôts dit-on, donc au même titre que la maison de son compère, le Premier ministre Ousmane Sonko, à la cité de Kirgourgi, le dit domicile est estimé par son propriétaire à 274 millions, après estimation d'experts avec ses constructions.
04:05Il ne s'agit pas que de cela, le chef de l'Etat déclarait également qu'un terrain non bâti dans les régions de Thiesse de Fatigue, acquis aussi par délibération ou par bail, tout simplement.
04:17On peut prendre cette déclaration pour ce qu'elle vaut, indique le journal, en ne manquant pas de rappeler que dans sa première déclaration de campagne, il avait fait état de certaines acquisitions qui ont été mises ici.
04:28Il y a, entre autres, le terrain qu'il avait vendu à son collègue Cheikh Dibab, devenu depuis le ministre des Finances et du Budget pour plus de 25 millions de francs CFA, sans oublier un autre terrain vendu à Al Mahdi II, cédé à un autre fonctionnaire qui l'a payé, cache, note toujours la publication.
04:48En première page des autres journaux, les accidents de la circulation qui replaignent de plus belles, onze individus qui tombent sur la route de Kebemer, il s'agit d'une collision entre un minicar et un camion, informe l'AS qui parle, dès qu'elle tombe, tribune rapporte qu'en l'espace de quatre jours, vingt-et-un morts sur la route, hier, douze personnes mortes dans une collision, un camion tue trois enfants de moins de cinq ans à Saraya, c'est dans le Quai de Gouges,
05:15deux morts enregistrées à dans l'axe nord, l'axe enregistre plusieurs dizaines de chocs mortels chaque année, qui comptabilise pour la seule année deux-mille-vingt-trois, pas moins de quarante-cinq morts par accident, la perte du contrôle du véhicule, l'excès de vitesse parmi les causes, note la publication, le ministre des Transports, promet de sévir, nous allons être plus durs dans les sanctions, a-t-il promis,
05:45on pense nos plaies, on enterre nos morts, on reprend le volant, sur ça, euh, nous parle de merci après la mort, à chaque fois qu'un accident de la circulation nous coûte des vies humaines à l'appel, les autorités sont très inclines à annoncer des mesures, hein, après un deuil, on arrange toutes nos promesses dans les tiroirs de l'oubli et on va vaquer à autre chose, du régime de maître Abdelayouada, celui de passant par celui de on est très fort, hein, déclaration d'intention, relève la publication
06:15en première page du journal Sud Quotidien, le concours général deux-mille-vingt-quatre, les cracks de l'école sénégalaise primée aujourd'hui, l'école oui,
06:23c'est mardi, trente juillet, après l'organisation des différents examens scolaires, euh, pour l'année deux-mille-vingt-quatre, cent candidats se partagent
06:31soixante-quatre prix, quarante-huit accessites, soixante-douze distinctions, euh, dont les quatre-vingt-quatre pour cent sont remportés par l'enseignement public qui domine le privé, une
06:41première pour le nouveau chef de l'état appelé à faire face au grand euh, faire face au grand théâtre national à l'élite de l'école sénégalaise, c'est tout à
06:50l'heure, on termine par du sport, un final du canoë, l'erreur fatale de Yves Bouriche qui n'a pas réussi à décrocher le bronze hier, c'était euh,
07:00tiers aux Jeux Olympiques, vous le savez, une erreur, une pénalité qui prive Yves Bourice de la médaille d'argent, on est désolé. Et c'est quel journal
07:10qui en parle là? Journal euh, qui parle de pénalité euh, voilà, qui prive donc euh, Bourice de cette médaille d'argent.

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