«J’étais fier d’être français» lors de la cérémonie d’ouverture des JO témoigne Fabrice Haccoun
«J’étais fier d’être français» lors de la cérémonie d’ouverture des JO témoigne Fabrice Haccoun. Cet entrepreneur affrirme qu'il «faut savoir parfois se fédérer».
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00:00Mais c'est un peu le rôle de l'art en fait. Qu'est-ce que l'art sinon une forme de subversion financée par les bourgeois ?
00:06Donc je crois qu'à un moment donné il faut peut-être
00:08se réjouir. Moi j'ai eu des frissons pendant toute la cérémonie. J'ai versé une larme à la fin, je dois l'avouer.
00:13C'était une prouesse extraordinaire sur le plan technique, sur le plan artistique.
00:18Ça a reflété aussi ce qu'est la France dans toute sa diversité.
00:22Je voudrais juste rappeler, on a beaucoup souligné qu'il y avait un certain nombre de drag queens et qu'on faisait un peu
00:28un hommage
00:30au LGBT etc. Rappelons quand même que la dépénalisation de l'homosexualité en France c'est
00:361982. Vous imaginez, 82 c'était hier. Et donc que peut-être les gens qui ont pendant très longtemps été
00:41invisibilisés qu'aujourd'hui soient un peu plus visibles, ce n'est pas en soi extrêmement choquant. Donc je crois qu'à un moment donné il faut
00:47revenir, il faut savoir raison garder, il faut savoir se fédérer. Je me souviens au moment de la coupe du monde de rugby,
00:53on avait eu une réaction qui avait été, oh là là quel spectacle mièvre parce que vous aviez Jean Dujardin qui chantait sur...
00:59Parce que c'était le béret à la baguette.
01:01Alors soit c'est trop mièvre parce que ça rappelle la France d'antan, soit ça ne l'est pas assez et puis c'est trop subversif parce que
01:07on fait hommage à la France d'aujourd'hui. Je crois qu'à un moment donné il faut savoir arrêter avec ces
01:12comment dire, ces discussions infinies, puis se fédérer autour d'un moment fantastique, une prouesse extraordinaire. Moi j'étais fier d'être français hier.
01:22Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org