Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, sur l'attaque subie par la compagnie : «À travers la SNCF, c'est un bout de la France et les Français qu'on attaque»
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00:00Oui, je voudrais dire, bien sûr, qu'on est absolument désolés de ne pas être capables de faire circuler les trains attendus par les Français.
00:05Aujourd'hui, c'est les grands départs qui sont attaqués à travers la SNCF. C'est un bout de la France qu'on attaque et c'est les Français qu'on attaque.
00:11Moi, comme le ministre, j'ai une pensée, bien sûr, pour ces familles qui ne pourront pas partir aujourd'hui ou qui partiront dans de mauvaises conditions.
00:17Ça va durer certainement tout le week-end parce que ça prend beaucoup de temps à réparer. Donc c'est un jour de tristesse aujourd'hui.
00:24Nous, notre métier, c'est le service public, c'est de transporter les gens quand ils en ont besoin. Et aujourd'hui, on ne peut pas le faire
00:29à cause d'une bande d'illuminés, d'irresponsables qui a cru intelligent de venir nous empêcher de faire notre métier.
00:35Notre devoir, c'est la mobilisation. On va le faire. On sera là, comme on est toujours là quand on tient un coup dur.
00:40Donc des milliers de cheminots de réseau vont se mobiliser pour réparer. Des milliers de cheminots vont se mettre dans les gares pour accueillir les clients
00:47et les guider du mieux qu'on peut. Des milliers de cheminots sont en train de réfléchir en disant quel plan de transport on va faire compte tenu des dégradations
00:53enregistrées, puisque l'idée, c'est quand même de faire circuler quelques trains, comme l'a dit le ministre, et bien sûr de faire en sorte que tout ça aille le plus vite possible.
01:00Voilà. Donc ça aurait dû être une fête. C'était aujourd'hui les grands départs, les départs en vacances. C'était aussi, bien sûr, l'inauguration,
01:07l'ouverture des Jeux olympiques, avec aussi beaucoup de Français qui allaient monter à Paris, qui allaient se faire plaisir, qui avaient pris un jour, deux jours, trois jours
01:13pour partager la joie des Jeux olympiques. Tout ça, c'est gâché.