Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports démissionnaire, était l'invitée de BFMTV-RMC ce vendredi.
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00:00Cette séquence vous a valu beaucoup de moqueries, est-ce que vous la regrettez cette séquence ?
00:05Elle m'a valu sur certains réseaux sociaux, auprès de certains journalistes,
00:11mais j'ai surtout reçu plein de messages sur le thème, c'est chouette, bravo de l'avoir fait, c'est bien de montrer l'exemple.
00:19Ça ne vous a pas blessé franchement ?
00:21Ça aurait blessé n'importe qui au milieu de la catégorie.
00:23Mais moi, avoir plongé comme ça, avec ce kiff, avec l'athlète Alexis Anquinquant qui m'avait embarquée dans son aventure, dans son Paris,
00:31et ressentir ce bonheur de pouvoir se nager dans la Seine avec un plan d'action de plusieurs années mené à bien,
00:38dans lequel l'État a tenu la part très pondérante, 50% des financements,
00:43une orchestration sous la houlette du préfet de la région Île-de-France exceptionnelle par l'État,
00:47ça se fête, ça se célèbre.
00:49Et moi, mon plongeon, je ne l'oublierai jamais, c'était un grand moment d'intensité.
00:53Ça ne vous blesse jamais les messages, j'imagine, de moquerie, parfois de haine ?
00:57Moi, j'avance, ça fait partie de la vie politique, je m'habitue à tout ça, je le disais tout à l'heure,
01:03je n'ai pas des années de politique derrière moi, je suis spontanée, je suis moi-même.
01:07Cette séquence, je n'ai pas des heures de repérage, je n'envoie pas des équipes sur place pour vérifier que je m'en fous, je vis, je profite,
01:16je me bats, je m'engage, je bosse, je fais en sorte qu'il y ait un travail d'équipe extraordinaire,
01:22je ne suis jamais moi dans les petites mesquineries.