• il y a 4 mois
Transcription
00:00Je vous le disais au sommaire, le gouvernement Guinea en plus que déterminé à mettre fin aux interprétations erronées sur certaines actualités,
00:09ce jeudi les porte-parole de la présidence de la République et du gouvernement ont animé une conférence de presse conjointe.
00:17Le général Ammara Kamara et Ousmane Gawal Diallo ont abordé des questions relatives à l'actualité sociopolitique,
00:23notamment le chronogramme de la transition et la disparition des deux activistes de la société civile.
00:29Les temps forts de la rencontre avec Mamadi Ternak et Moussoko.
00:34Le jeu en vaut la chandelle.
00:37Introduit par le ministre de la Culture, le général Kamara et Ousmane Gawal Diallo respectivement
00:42portent parole de la présidence et celui du gouvernement à cœur joie devant la presse nationale et internationale.
00:48Côte à côte, les deux hommes d'État passent en révue les sujets en lien avec l'actualité sociopolitique du pays.
00:55Deux grandes thématiques sont abordées, d'abord le retrait des agréments de trois médias audiovisuels.
01:01Hier en France, moi j'ai vu que C8 et NRJ12 ont perdu leur agrément aussi en France hier.
01:09Retiré, pourquoi ? Parce qu'un des journalistes tient des propos que le gouvernement et les autorités françaises ont jugés inacceptables
01:18et d'ailleurs une des chaînes, je crois que c'est NRJ12 ou C8, qui a été frappée avec 7,5 millions d'euros d'amende.
01:25Mais on ne parlera pas de crise majeure entre la France et la presse, entre le gouvernement et tout ça.
01:30Parce que chaque État finalement régit le fonctionnement des organes de presse dans son pays.
01:36Il n'y a que trois organes de presse qui sont sous cette sanction.
01:39Pourquoi ? Vous tous vous êtes là, vous exercez, j'estime, librement.
01:44Je n'ai pas le sentiment qu'on vous contraine de faire ce que vous faites.
01:47Certains d'entre nous sont très critiques vis-à-vis de ce que nous faisons.
01:51Mais cela reste dans le cadre de la critique légitime et normale.
01:56C'est pas faire un visage caché.
01:59Ça veut dire que l'État assume pleinement son rôle de bien-être et de stabilité de tous les fils du pays.
02:05Maintenant, il existe le processus d'avoir absolument l'égo, de faire des recours, pour dire qu'on n'est pas d'accord pour telle ou telle mesure.
02:13Et la justice viendra dire, bon voilà, il y a eu abus ou il n'y a pas eu abus.
02:17Mais ça ne pourrait pas être utilisé.
02:19Contre un pays, un pays ne s'élimine pas à trois organes de presse.
02:23Sur la disparition de deux activistes de la société civile, les deux hommes d'État regrettent une campagne de discrédit contre le pays.
02:31Les autorités guénaiennes relèvent par ailleurs certaines contre-vérités.
02:34Dans la sortie médiatique de l'avocat français du FNDC, mouvement dissous par les autorités.
02:40Le fait de porter plainte pour le compte de qui il veut, parce qu'il ne voit pas une personne, c'est légitime.
02:49Mais le fait d'assimiler ça, qu'ils soient arrêtés, mis dans un camp de concentration, torturés, ça c'est des allégations mensongères qui ne reposent sur rien.
02:58Également, il faudrait retenir qu'il y a d'autres enjeux.
03:03Un avocat, globalement, il est payé pour ce qu'il fait, il est payé pour ce qu'il dit.
03:08Et dans les procès que tu gagnes ou que tu perds, tu payes quand même un avocat.
03:11Donc c'est le seul qui gagne dans un procès globalement.
03:14Et tu viens nous dire ce que moi j'appelle, avec tout le respect que je dois à chacun de vous ici, de grossir à l'encontre de notre pays.
03:25Et quand c'est dirigé contre le chef de l'État, ça s'assimile un peu à la grosse bêtise.
03:31Parce que des droits, on sait comment on articule, on fait des plaintes, on fait des procédures.
03:36En abordant la question du chronogramme de la transition, le porte-parole de la présidence et du gouvernement ont exprimé l'attachement du pays au respect du compromis dynamique trouvé avec la SAU.
03:47Un accord qui définit quelque préalable avant l'organisation des élections prévues.
03:52Dans le calendrier connu actuellement et officiel, nous travaillons pour que le référendum se tienne en fin d'année.
03:59Le retour à l'ordre constitutionnel est enclenché.
04:02Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que nous, nous travaillons pour doter notre pays de constitution.
04:07Nous avons des importeurs, nous avons des objectifs qui sont assignés, que j'ai déclinés tout à l'heure sous trois rubriques.
04:12Du social, l'économique et du politique qui sont en train de structurer tous les autres éléments, y compris le calendrier qui va être fait.
04:20Il y a des objectifs qui sont assignés à tout ça.
04:22Je ne suis pas sûr que beaucoup d'entre vous aient peut-être vu le courrier qui a été échangé entre la SAU et les autorités de la transition par rapport au chronogramme de la transition.
04:35Je vous demande vivement de chercher à vous en approprier.
04:39Si vous n'avez pas encore trouvé le mot, effectivement de mettre à votre disposition.
04:42La date du 31 décembre 2024 est effectivement mentionnée dans ce courrier-là.
04:49Mais la phrase qui, avant d'annoncer cette date, s'est dit avec la SEDEAO dans un compromis dynamique.
04:56Cette phrase-là n'intéresse personne.
04:58Ça veut dire qu'à chaque étape, à chaque phase, avec la SEDEAO, on va s'asseoir pour faire des réévaluations, pour réinvestir les curseurs.
05:06Mais cette phrase n'intéresse personne.
05:08Et des préalables vont passer également.
05:10Jusqu'à arriver à cette date-là sont également dans le même courrier.
05:15Mais ça n'intéresse personne.
05:16Ça n'intéresse personne.
05:17Il y a quelqu'un qui a vu une date du 31 décembre.
05:19Et puis voilà, il dit, bon, il faut que ça soit le 31 décembre.
05:22Mais en même temps, il va falloir peut-être que tout le monde soit sensibilisé au fait qu'une élection, c'est dans la création, la créature et dans la concurrence.
05:31Et nous, on va concourir à ce que cette créature-là soit garantie.
05:36Le processus que la transition vit aujourd'hui ne soit pas interrompu.
05:40Cette sortie médiatique de deux ministres vient ainsi clarifier la lanterne de l'opinion publique.
05:46Un exercice qui va désormais se perpétuer entre le gouvernement et la presse dans le seul but de mettre fin à certaines spéculations et interprétations erronées dans la cité.

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