• il y a 4 mois
Grindr n’a pas reçu de consigne pour empêcher les athlètes d’avoir des relations pendant les JO. La raison du blocage de certaines fonctionnalités est bien plus triste : Grindr cherche à les protéger de l’homophobie et des conséquences éventuelles lors d’un retour dans un pays qui criminalise les personnes LGBTQ+.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024, comme toutes les manifestations sportives internationales, sont des lieux de rencontre. Et si l’on a considéré un temps que les lits en carton des athlètes étaient des lits anti-sexe, il n’en est rien : le CIO est conscient qu’une telle manifestation est propice aux rencontres, d’un soir ou d’une vie — en témoignent les quelques 200 000 préservatifs distribués aux sportifs et sportives pendant la compétition. Mais pour les personnes qui utilisent l’application Grindr, dédiée aux rencontres entre hommes, la compétition pourrait tourner au cauchemar.

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Transcription
00:00Grindr est bloqué au village olympique ?
00:02L'objectif n'est pas d'éviter les rencontres.
00:04Le comité international olympique a carrément distribué près de 200 000 préservatifs
00:09aux sportifs et sportives.
00:11Et les lits en carton ne sont pas pour empêcher d'avoir des rapports,
00:14mais pour assurer un impact environnemental minimal.
00:17Mais du coup, pourquoi bloquer des fonctionnalités de Grindr au village olympique ?
00:21Même si en France, l'homosexualité n'est pas considérée comme un délit,
00:24plusieurs athlètes sont végénaires de pays qui estiment encore que c'est un crime
00:28ou mettent les personnes homosexuelles en danger.
00:30Grindr a donc volontairement désactivé des fonctionnalités de base
00:33comme la géolocalisation pour protéger les sportifs et sportives.
00:36Ainsi, les athlètes ne sont pas menacés de se faire outer
00:39et ne risquent rien rentrant chez eux,
00:41comme ça a déjà pu arriver à Rio en 2016 ou à Tokyo en 2021.

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