Huit personnes ont été placées en garde à vue à Paris, simplement pour avoir collé des autocollants critiquant les Jeux Olympiques dans le métro : "Les JO c'est pas jojo"
Huit personnes ont été placées en garde à vue à Paris, simplement pour avoir collé des autocollants critiquant les Jeux olympiques dans le métro, sur lesquels on pouvait lire "Les JO c'est pas jojo". Elles ont tout de même été relâchées le même jour, a indiqué jeudi le parquet de Paris dans un message transmis à la presse.
Le parquet a qualifié leur geste «de souillure de matériel affecté au transport ferroviaire», soit une contravention de 4e classe. Les huit personnes risquent une amende de 750 euros.
Sur le réseau social X, le mouvement écologiste Extinction Rébellion a publié mardi soir une vidéo de leur action et des photos de leurs autocollants: «les JO, c'est pas JOJO», «nettoyage social à Paris», «doublement du trafic aérien», «danger vidéosurveillance algorithmique».
«Face à la sur-représentation des #jeuxolympiques2024 dans notre ville de #paris et nos imaginaires, nous affichons les vrais #jeuxolympiques, ceux qui détruisent, ceux qui saccagent», peut-on lire sur leur publication en ligne.
Selon une source policière, les militants ont collé leurs autocollants dans les stations Montparnasse et Assemblée nationale mardi matin, avant d'être arrêtés sur la voie publique et placés en garde à vue initialement pour participation à un groupement formé en vue de commettre des dégradations. Cette qualification n'a pas été retenue par le parquet.
Le parquet a qualifié leur geste «de souillure de matériel affecté au transport ferroviaire», soit une contravention de 4e classe. Les huit personnes risquent une amende de 750 euros.
Sur le réseau social X, le mouvement écologiste Extinction Rébellion a publié mardi soir une vidéo de leur action et des photos de leurs autocollants: «les JO, c'est pas JOJO», «nettoyage social à Paris», «doublement du trafic aérien», «danger vidéosurveillance algorithmique».
«Face à la sur-représentation des #jeuxolympiques2024 dans notre ville de #paris et nos imaginaires, nous affichons les vrais #jeuxolympiques, ceux qui détruisent, ceux qui saccagent», peut-on lire sur leur publication en ligne.
Selon une source policière, les militants ont collé leurs autocollants dans les stations Montparnasse et Assemblée nationale mardi matin, avant d'être arrêtés sur la voie publique et placés en garde à vue initialement pour participation à un groupement formé en vue de commettre des dégradations. Cette qualification n'a pas été retenue par le parquet.