• il y a 5 mois
Avec Thierry Janeczek, ancien international et sélectionneur de l’équipe de France de rugby à 7 et Bruno Irlès, ancien international jeune et ancien joueur de l’AS Monaco avec Thierry Henry (actuel sélectionneur des Bleus)

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Transcription
00:00par le rugby A7. Retour sur les matchs d'hier et les frissons que ça nous a donné quand même.
00:05Et oui, et on va en parler avec Thierry Janeksek, ancien international et sélectionneur de l'équipe de France de rugby A7.
00:10C'est le monsieur rugby A7. Bonjour Thierry.
00:13Oui bonjour.
00:14Alors on est très heureux de vous avoir à l'antenne de Sud Radio qui est la radio du rugby.
00:18Pour faire un point, parce qu'on ne va pas se mentir, on a quand même eu très très chaud hier, non ?
00:24Oui, vous savez, c'est le rugby A7. On ne connaît pas trop les équipes, mais on sait que tout le monde se prépare.
00:33Et c'est vrai que l'entrée en matière a été très hésitante, mais rassurante sur la fin quand même, malgré tout.
00:42C'est vrai que beaucoup de personnes sont restées un peu sur leur interrogation par rapport à la production de l'équipe de France.
00:51Mais ne soyons pas trop pressés, on va les laisser faire et ils vont arriver à sortir quelque chose de bien.
00:58Bon, mais au fond, vous nous dites Thierry Janeksek qu'on a finalement trop mis la pression sur Antoine Dupont et on en a trop parlé avant.
01:05Et c'est un peu de notre faute alors les médias, parce qu'on veut absolument qu'ils aient toutes les médailles d'or avant et puis après on ne les laisse pas jouer.
01:12Non, je ne pense pas. Ce n'est pas la faute des médias, ce n'est pas la faute de la surmédiatisation d'Antoine Dupont.
01:21A mon avis, ça a juste amené un éclairage très positif au rugby A7.
01:25Et il faut dire que les équipes qui sont qualifiées pour les Jeux Olympiques ne sont pas là par hasard.
01:30Comme l'Uruguay, personne ne connaît l'Uruguay, mais dans le milieu du rugby A7, on sait ce que représente l'Uruguay.
01:37Et j'étais vraiment bien content de pouvoir gagner ce match.
01:44Ça a été très chaud effectivement contre les Uruguayens.
01:47Ça a été le deuxième match qu'on a remporté quand même.
01:50Le premier contre les Américains, il y a eu match nul.
01:53Il y avait une ambiance Thierry Janeksek qui était incandescente dans le Stade de France.
01:58Est-ce que ça a pu jouer ça finalement ?
02:01Est-ce que ça a pu mettre un tout petit peu de pression, même sur les coéquipiers d'Antoine Dupont ?
02:06Déjà deux réponses. Il y avait dans le Stade de France une ambiance inimaginable.
02:12Les grands matchs du tournoi des 6 nations.
02:16Et ça pour le rugby A7, c'est vraiment un éclairage somptueux.
02:20Vous savez, les joueurs sont habitués à jouer dans un cocon.
02:24Ils font abstraction de tout ce qui se passe autour du stade.
02:27Je ne pense pas que ça ait joué.
02:29Le fait de débuter la compétition, c'est toujours très difficile quand on est surtout chez soi.
02:38On ne se rend pas compte, on a une pression qui nous tombe sur les épaules.
02:42Mais on ne la voit pas venir. Cette pression, elle est là.
02:45Cette pression, elle était hier.
02:47Aujourd'hui, cette pression va être dissipée.
02:49L'équipe de France, je suis sûr, va montrer un autre visage.
02:55Et quand on rentre dans ce Stade de France, qui est chopé à blanc,
03:00il y a un public énorme.
03:03Je crois qu'avec les Jeux Olympiques de Londres, c'est la plus grande affluence que le rugby A7.
03:0970 000 personnes.
03:10Mieux qu'au Wembley.
03:11Vous êtes un ancien international et sélectionneur de l'équipe de France de rugby A7, Thierry Jansec.
03:16Est-ce qu'on a sous-estimé, vous considérez les adversaires, et notamment les Américains, 12-12 quand même ?
03:22On les aurait sous-estimés ?
03:24Vous savez, dans le rugby en général et dans le rugby A7, on fait preuve de beaucoup d'humilité.
03:33Jamais on va sous-estimer une équipe.
03:35Parce que cette équipe, quelle qu'elle soit, si elle est là aux Jeux Olympiques, c'est qu'elle n'est pas là par hasard.
03:40Et les Uruguayens l'ont bien montré.
03:42Et qui méritent vraiment leur place.
03:44Vous savez, c'était un match piège, parce que ce sont de très bons joueurs.
03:47Je ne parle pas des États-Unis, qui font partie des meilleures équipes du circuit mondial,
03:51avec leurs vedettes, et des joueurs qui sont vraiment préparés, comme des horloges,
03:57comme l'équipe de France, pour jouer ces compétitions.
04:01Vous savez qu'avec le circuit mondial, il y a des étapes mondiales,
04:05et ces équipes-là connaissent vraiment tous les fonctionnements,
04:09et toutes les conditions de la préparation.
04:14Et jouer devant un public surchauffé, quand on joue à Hong Kong,
04:18c'est vrai qu'il y a moins de personnes à Hong Kong,
04:20mais les tribunes, elles sont quand même...
04:22C'est la mec du rugby, effectivement.
04:24En tout cas, les Bleus, le plus important est là.
04:27Ils sont qualifiés pour les quarts de finale.
04:29Il y a un match tout à l'heure de poules contre les Fidjiens.
04:31Le dernier, c'est quand même important.
04:33Parce que si les Bleus l'emportent, ils peuvent terminer premiers de poules.
04:37Et c'est finalement peut-être le plus intéressant,
04:40de pouvoir jouer un match sans une pression totale, la qualification est là.
04:44Mais en même temps, d'avoir quelque chose à jouer,
04:46d'avoir un calendrier un peu plus facile, c'est ça ?
04:49Oui, je dirais deux versions.
04:52Peu importe l'adversaire qu'on aura en quarts de finale,
04:55il sera de notre niveau.
04:57Il est certain que si on est bien classé,
05:00on peut tomber sur un adversaire éventuellement moins bon.
05:05Encore que, sur une compétition,
05:09la valeur des équipes est constamment remise en question et en jeu.
05:14Donc l'objectif principal est atteint, celui d'arriver en quarts de finale.
05:19Maintenant, l'équipe de France va essayer de retrouver son rugby
05:24qu'elle maîtrise parfaitement bien face aux Fidjiens.
05:27Je pense que c'est un match pour rassurer l'équipe
05:29et surtout bien préparer le quart de finale.
05:31On l'espère. Merci beaucoup Thierry Zemchek.
05:34Thierry Zemchek est ancien international
05:36et sélectionneur de l'équipe de France de rugby A7
05:38et qui a son rond de serviette en permanence sur la radio du rugby.
05:43On va passer au football.
05:46La France a sauvé l'honneur.
05:48En tout cas, les footballeurs ont sauvé l'honneur.
05:51L'honneur est là pour le rugby aussi.
05:53Mais c'est vrai que les footballeurs sont encore mieux rentrés dans le tournoi.
05:56Parce que le collectif a fonctionné là
05:58et la France a balayé les Américains 3 à 0.
06:00Exactement. On va en parler avec Bruno Hirlès.
06:02Bonjour.
06:03Bonjour.
06:04Vous êtes ancien international en jeune de l'équipe de France
06:07et ancien joueur aussi de l'AS Monaco.
06:09Vous avez joué avec Thierry Henry
06:123 à 0.
06:13Je ne sais pas si on peut parler d'entame parfaite pour les Bleus.
06:16En tout cas, c'est un vrai bon résultat.
06:19Le résultat, oui.
06:21Mais ne vous trompez pas.
06:23Je vous entends, c'est une super entame.
06:25Non, le score ne reflète pas la difficulté
06:28qu'a eue cette équipe de France à rentrer dans son tournoi.
06:31On a eu une heure de jeu difficile
06:33face à des Américains bien en place
06:35qui avaient bien étudié le jeu des Français.
06:38Et finalement, oui, on voit 3 à 0.
06:40Mais ça n'a pas été si facile que ça.
06:42C'est un paradoxe.
06:43Ça n'a pas été si facile que ça.
06:44Alors du coup, il y a eu une première mi-temps.
06:46C'est vrai, un tout petit peu compliqué.
06:48Une deuxième mi-temps qui a été mieux.
06:50Alexandre Lacazette a marqué un but à la 60e minute.
06:53On a l'impression.
06:54Est-ce que c'est ça qui a vraiment un peu libéré les Bleus
06:57ou est-ce que c'est un potentiel discours à la mi-temps de Thierry Henry ?
07:00Qu'est-ce qui a débloqué les Bleus selon vous ?
07:02Non, vous avez raison de parler de libérer, de débloquer.
07:05Parce que pour moi, il y a trois raisons.
07:07La première, c'est que Thierry, il faut le savoir,
07:09n'a pas l'équipe qu'il souhaitait.
07:11C'est comme...
07:12Il voulait que les pros viennent.
07:13Il voulait que les grands pros français sortent de leur club
07:16et se mouillent un peu et viennent défendre les couleurs françaises.
07:18Il n'y a pas que les clubs français.
07:19On parle des clubs français.
07:20Mais regardez, la Juventus de Thuram n'a pas libéré Thuram.
07:24Il y a d'autres clubs.
07:25Donc Thierry n'avait pas son 11 préférentiel.
07:27Ça, c'est la première.
07:28La deuxième, c'est que les États-Unis avaient super bien préparé ce match-là.
07:33Ils avaient mis en difficulté l'équipe de France en match amical à Sochaux, de partout.
07:37Et ils étaient collectivement très bien préparés.
07:40Et la troisième, c'est comme pour le rugby.
07:41Je vous ai écouté juste avant.
07:43Je les ai regardés aussi.
07:44C'est que ce n'est pas facile de rentrer dans un tournoi à domicile avec un public.
07:47On est quand même au stade Vélodrome.
07:49Il y a peut-être un peu moins d'ambiance qu'à Saint-Denis avec le rugby.
07:53Mais il y avait quand même...
07:54Le stade était plein et il y avait de l'ambiance.
07:56Il y avait une appréhension.
07:57Donc oui, en deuxième période, ils se sont libérés.
07:59Et les individualités, je parle d'individualité, ont fait la différence.
08:03En tout cas, le football rentre bien dans sa compète olympique.
08:07Il y a eu quelques déclats de la part de Michel Platini.
08:09Notamment qu'il disait que le football n'était pas un sport olympique.
08:11Est-ce que vous avez votre petit avis sur la question Bruno Herlès ?
08:14Ce serait dommage quand même.
08:15Bruno Herlès.
08:16Bien entendu que le football fait partie des sports, et donc des sports olympiques.
08:21Mais quand Michel Platini dit ça, c'est vrai qu'on parle de moins de 23 ans.
08:25Il y a simplement trois joueurs qui ont plus d'expérience.
08:30Au rugby, ils sont tous plus ou moins avec de l'expérience âgée.
08:35Là, l'équipe de France, ce sont beaucoup de jeunes joueurs.
08:38Pour correspondre peut-être à cet état d'esprit olympique un peu plus amateur,
08:43qu'on met des jeunes joueurs, ils sont professionnels comme les autres.
08:46Mais ça reste une compétition qui est vraiment...
08:51Quand vous regardez hier, par exemple, l'équipe de France joue contre les Etats-Unis.
08:55On a vu l'Argentine jouer contre le Maroc.
08:57Au Maroc, à part Hakimi, on ne connaît personne.
08:59En Argentine, à part Alvarez, on ne connaît personne.
09:02Donc tout le monde est un peu sur le même pied de ce point de vue-là, en tout cas.
09:05Écoutez, merci pour à la fois cet enthousiasme et cette franchise.
09:09Bruno Herlès, je vous le rappelle, vous êtes footballeur,
09:12ancien international jeune, en tout cas des Bleus,
09:14et puis ancien joueur de l'Olympes Monaco.
09:16Vous avez joué avec Thierry Henry.
09:18Merci d'avoir été en direct avec nous sur Sud Radio,
09:21qui est la radio des coulisses et de l'actualité des JO.
09:24Le prochain match de football, c'est France-Guinée au stade de Nice aujourd'hui.
09:28Non, samedi 27 juillet à 21h.
09:31On se retrouve tout de suite pour la suite des JO dans tous leurs états sur Sud Radio.

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