Tour de France 2024 - Les larmes de déception : Matteo Vercher relâche la pression après sa 2e place
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00:00Des images fortes quand même qu'on voulait vous remontrer, c'est l'arme de Matteo Merchet.
00:04Evidemment inconsolable, le Vendée 1, si proche et en même temps si loin.
00:10On a envie de dire, il y a de la déception forcément de terminer deuxième.
00:14Ce n'est pas tous les jours qu'on a les occasions de remporter une étape sur le Tour de France, Steve.
00:20Surtout quand on y participe pour la première fois.
00:22Je crois qu'il y a tout.
00:23Il y a un peu tout.
00:24Il y a de la fatigue après autant de jours d'efforts.
00:28Je pense qu'il n'est pas fou.
00:30Il sait très bien que l'occasion ne se représentera pas de sitôt.
00:33C'était peut-être une occasion en or, il y a cru.
00:37Quand tu tombes de haut, t'as beau t'appeler Matteo Merchet, t'as beau être un champion Kwiatkowski,
00:43il ne pleure pas parce qu'il a déjà vécu ce genre d'émotions.
00:46Mais lui aussi, il est dépité.
00:48Donc oui, ça fait mal.
00:50T'es premier, t'es perdu.
00:51Mais il faut rappeler qu'ils ont 160 au départ, il n'y en a qu'un qui a gagné.
00:54Il a fait une belle course, mais c'est sûr que tu veux toujours la victoire.
00:58Qu'est-ce qu'on dit ?
00:59Rien.
01:00C'est ça, je ne suis pas dans la tête de Matteo Merchet.
01:04Mais là, il est en train de se dire, est-ce que j'ai fait la connerie d'attaquer à 400, 500 mètres de la ligne ?
01:09On va revoir tout ça dans la palette.
01:10Oui, quand on le voit être capable de battre Kwiatkowski au sprint.
01:13Je ne sais pas ce qu'il s'est dit entre la voiture,
01:16mais tout le monde criait la pointe de vitesse de Kwiatkowski,
01:19qui est capable de gagner un mélange en rémo devant Peter Sagan au sprint.
01:22C'était il y a quelques années, mais il est toujours aussi rapide.
01:24Je pense que pour le sprint, on s'est plus focalisé sur Kwiatkowski que sur Campenaerts.
01:29Et là, il se dit, j'ai fait un effort de trop à 400, 500 mètres.
01:34Mais si Campenaerts et Kwiatkowski se regardent, c'est parti.
01:39Il ne faut pas avoir de regrets, je crois qu'il a été battu par plus fort.
01:44Mais il y a de la déception.
01:45Il se dit, est-ce que j'ai attaqué trop tard ?
01:48Il se dit, mince, j'arrive à battre Kwiatkowski au sprint et je me fais battre par Campenaerts.
01:53Il y a tous ces sentiments qui entrent dans la tête.
01:57Je pense qu'on leur verra dans la palette, il met l'attaque à 800 mètres sans vraiment la mettre.
02:01C'est là où il peut avoir des regrets.
02:04Je pense qu'on leur verra.
02:05Il met une attaque, il se retourne.
02:07Mais Doblo fait lui vivre.
02:08Oui.
02:09Soit tu prends la décision, je pense, mais il est jeune, Mathéo, c'est normal.
02:12Soit tu prends la décision, je fais tout pour gagner, mais je ne suis pas sûr de ma pointe de vitesse.
02:17Tu attaques à 800 mètres et tu ne te relèves pas.
02:19Tant pis, tu fais 3.
02:21Mais là, il attaque en espérant simplement que Kwiatkowski et Campenaerts vont se regarder.
02:25C'est un peu avoir le cul entre deux chaises.
02:29Soit tu t'assoies correctement, soit tu tombes.