Alors que l'on attend les résultats du second tour de l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale. Il pourrait ne pas y avoir de majorité à son issu et donc les députés seraient appelés à voter lors d'un troisième tour.
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00:00On aurait dû trouver peut-être une autre façon de fonctionner, on n'a pas réussi.
00:03Donc là, on va aller au troisième tour. Logiquement, personne n'a de majorité sur le second tour.
00:07Ce qui va obliger, en fait, chacun à prendre ses responsabilités, de savoir pour qui il veut voter.
00:12Et on a un risque potentiel aussi avec le Rassemblement national,
00:16qui est capable de tenter des coups auxquels nous ne sommes pas préparés.
00:20À quel coup vous pensez, par exemple ?
00:22Le baiser de Judas, on appelle ça.
00:23C'est-à-dire qu'il vous apporte des voix dont vous n'avez pas besoin ?
00:25Dont on ne veut pas, surtout, parce qu'on ne demande pas ce que le Rassemblement national appelle à voter pour nous.
00:29Je crois que M. Picmal le dit un peu partout sur les réseaux.
00:31En quoi ça vous inquiète, juste pour les personnes qui nous regardent ?
00:33Vous êtes inquiet, ça peut paraître paradoxal, parce que vous avez besoin de voix.
00:37Mais pour autant, vous ne voulez pas des voix du Rassemblement national ?
00:40Il vaut mieux gagner parfois de 4, 5 ou 10 voix que d'aller chercher des voix dont on ne veut pas.
00:45On n'a jamais appelé à voter pour le Rassemblement national, mais au contraire, à le battre partout où on pouvait.
00:49Et donc on ne veut pas qu'ils l'appellent à voter pour nous ou qu'ils le votent pour nous.
00:52Sur leur voix, vous ne pouvez pas gagner aujourd'hui ?
00:54Si, au troisième tour, on peut gagner.
00:55C'est celui qui est qualifié devant, qui a même d'une voix de plus que les autres.
00:59Il pourra gagner, donc l'inité est là.