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00:00Bonjour, Jean-Luc Mouleot, je suis conseiller communal à Evert et je fais partie du groupe
00:27organisateur de la Mandela Day. Nous sommes à notre quatrième édition, sous l'aude
00:31d'Ahmed Lawesh, le président de la fédération. Et donc en fait, pourquoi la Mandela Day ? Parce
00:35qu'en fait, Mandela représente à nos yeux des libertés autroyées aux subsahariens et son combat,
00:42nous voulons le perpétrer ici à Bruxelles, à la place de l'essence, avec des valeurs de gauche
00:46qui représentent notre parti, le Parti Socialiste. Et donc, nous sommes à la quatrième édition,
00:50nous continuerons à veiller à des combats de liberté, d'égalité et du retour de l'ascenseur
00:58social à Bruxelles et en Belgique. Et donc, c'est pour ça que nous nous battons au jour
01:02d'aujourd'hui pour perpétrer cet événement. Bonjour, ici, en fait, on est à la Mandela Day,
01:18un événement qui est organisé depuis plusieurs années par le Parti Socialiste bruxellois. L'objectif,
01:24c'est de continuer à prolonger le combat qui a été mené par Nelson Mandela. C'est quoi ce combat ? C'est
01:30la lutte contre le racisme, la lutte contre toute forme de discrimination. Et aujourd'hui,
01:36en tant que socialiste, on est conscient que l'Europe est en train de virer à droite et vers
01:41l'extrême droite et ça fait peur. Mais on ne peut pas rester les bras croisés, on doit continuer à
01:47organiser des événements pour sensibiliser la population à accepter l'autre dans sa différence
01:53et tout justement favoriser le vivre ensemble tel que Nelson Mandela l'a préconisé. Et pour nous,
02:00c'était important de continuer à pérenniser son combat, qu'au-delà de sa mort, le combat qu'il a
02:06mené pour lutter contre l'apartheid puisse être un combat qui puisse être mené aussi en Belgique
02:11pour lutter contre le racisme, l'indifférence face à l'autre et exclure l'intolérance.
02:17Bonjour, je suis très heureuse d'être parmi vous aujourd'hui au Nelson Mandela Day. Pourquoi ?
02:23Parce que Nelson Mandela a donné cette phrase à l'humanité, je ne suis pas vraiment libre si je
02:31prive l'autre de sa liberté. C'est-à-dire que l'oppresseur et l'oppressé sont tous les deux
02:36dépossédés de leur humanité. Et je pense que ce concept de l'Ubuntu, cette philosophie africaine
02:42de « je suis parce que nous sommes » est très importante et en tant que métis et afro-européenne,
02:47je pense que c'est très important de se rappeler de cela.
03:06C'est ce qu'il s'agit de l'Ubuntu, c'est-à-dire que l'Ubuntu, c'est l'Ubuntu, c'est l'Ubuntu, c'est l'Ubuntu.
03:13C'est ce qu'il s'agit de l'Ubuntu, c'est-à-dire que l'Ubuntu, c'est l'Ubuntu, c'est l'Ubuntu, c'est l'Ubuntu.
03:43L'aspect festif ajoute un peu plus de gaieté. Le plus important, c'est de pouvoir échanger,
04:12de partager avec différentes personnes. Moi particulièrement, je suis content d'avoir rencontré beaucoup de personnes
04:19avec qui j'ai échangé sur la question des discriminations intercommunautaires des jeunes.
04:25Ce travail que nous faisons pour sensibiliser les jeunes par rapport au fait qu'ils doivent se mettre ensemble
04:31aussi pour réaliser, parce qu'on parle de Mandela, non pas parce qu'il se plaignait, mais parce qu'il a pu réaliser des choses.
04:37C'est aussi ça le charme d'une activité comme celle-ci.
04:42Et donc voilà, le mot de la fin, c'est rappeler que Nation Mandela, en tout cas, colle à mes valeurs à moi.
04:58Et c'est pour ça que je suis ici, investi dans cet événement, parce que Mandela, c'est surtout l'ascenseur social,
05:05c'est la liberté de tous et de toutes. Et je rappelle qu'en Belgique, encore, il existe des inégalités que subissent les personnes afrodescendantes.
05:13Et je serai là, encore dans ce combat, grâce à l'idée inspirée par Mandela.
05:35Sous-titrage Société Radio-Canada