Qualifié pour l'épreuve de surf des JO de Paris 2024, le Landais Joan Duru revient pour nous en vidéo sur les faits marquants de sa longue et atypique carrière.
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00:00Je me suis qualifié en WCT à 27 ans. J'avais failli me qualifier jeune et j'étais pas assez
00:23prêt. Après je me suis blessé, j'ai eu plein de petites galères, je me suis pas qualifié à deux
00:29places plusieurs années d'affilée et là à 27 ans je me suis qualifié. C'était vraiment mon rêve
00:35d'enfance donc je mettrais ça en premier. Ma deuxième année de QS, je crois à 19 ans,
00:42enfin en tiers, j'avais fini ex-aequo pour les qualifier. J'ai fini premier pas qualifié à la
00:48règle, je sais plus si c'était sur le dernier résultat. Et derrière ça, j'étais là, ça va,
00:53c'est ma première année, ça va aller. L'année d'après, j'ai pas réussi. Après ça a duré
00:58pour quasi huit ans à finir ou près ou loin. J'ai fait que des hauts et des bas donc j'étais
01:05dans la merde. Je suis passé aussi près, je vais jamais me qualifier, c'est pas possible et du
01:10coup après je me suis dit bon là je vais vraiment tout donner pour deux trois ans et je me suis
01:14concentré à fond et j'ai réussi à me qualifier finalement. Donc ça a failli être ça mais au
01:18final ça m'a fait bien rebondir et grandir. Après j'ai fait les années d'ancêté comme je voulais
01:23depuis tout petit donc j'étais content. J'en ai un très gros là en jet, il y a deux trois ans au
01:33QNU que Marc m'a mis au lever du jour, on n'avait même pas vu la mer, c'était vraiment gros. Mais
01:37bon en jet ça compte pas vraiment donc je le garde, mon meilleur tube pour le CTA du coup,
01:43j'espère que ce sera là. C'est au Portugal quand je me suis sorti du CTA en 2019 à Ericeira et en
01:53sortant de ma série il y avait le CTA juste après au Ségor donc j'ai voulu essayer une planche sur
01:57une petite gauche qui est à côté à Pedra Blanca. C'était pas gros, il y avait 1m20, 1m50 et j'arrivais
02:03à Tahiti justement, j'étais hyper à l'aise dans les vagues creuses. Il y a une vague un peu plus
02:07creuse qui est arrivée, la marée commençait à baisser et je suis parti et je suis tombé au
02:12take-off. Je suis parti à la lèvre quand j'ai regardé, il n'y avait que les rochers, je me
02:15suis éclaté dans les rochers et du coup je me suis un peu coupé à la cuisse, enfin enfoncé le
02:20muscle, j'ai fait une entorse de l'épaule, j'avais des points à la tête, je me suis coupé de partout.
02:25J'avais pris vraiment une grosse boîte, j'ai mis du temps à surfer les vagues creuses à la même
02:29confiance qu'avant. J'ai Maud avec qui je fais toutes mes sessions, on surfe tous les jours ensemble et
02:37c'est ma future femme et en plus on partage tous nos sessions ensemble donc c'est top et en plus
02:45on a une connexion, les deux on adore la nature, l'océan. Tous nos meilleurs moments je pense
02:50c'est dans l'eau donc vraiment c'est une grosse connexion.
02:56Je pense que c'est Kayo Ibelli. Sur mes premières années du CT, ma première année en tout cas, je l'ai eu à tous les rounds 2 ou 3 et à chaque fois il m'a battu. Je dirais Kayo Ibelli, ouais.
03:10On est allé au Mentaway il y a quelques années là, entre compètes avec Maud, quelques potes d'enfance et la plus
03:16vieille génération des surfeurs d'Ossegore, Yann Bétric, Seb Saint-Jean, François Liette et en plus le
03:23caméraman c'était Vince et Alex. On n'avait vraiment que des potes de tout âge. C'était
03:28vraiment énorme, on a eu des bonnes vagues, des vagues moyennes, on a surfé, on a vraiment profité,
03:34c'était vraiment relax. Entre deux CT pour moi, c'était vraiment un gros temps off et ça m'a
03:38reboosté et si je suis arrivé à Bali, j'avais battu John John derrière donc c'était pas souvent, c'était qu'une fois.
03:47L'équipique. J'étais avec Maud et Manu Portet, notre coach et je suis arrivé, on n'avait que des
03:54galères de taxi. On est arrivé là-bas, tous les taxis qui se sont engueulés, je sais pas, ils nous
03:59laissaient même pas sortir du taxi et tout. Première grosse galère, première bagarre de tous les
04:02mecs et tout. L'hôtel était vraiment pas très propre, vraiment. Et je suis tombé malade en plus donc j'ai
04:09passé quatre jours au lit. Après je suis allé chez le docteur mais c'était hyper loin. Du coup
04:16à l'histoire du taxi, il n'y avait pas de taxi donc j'y suis allé en scoot. Il y avait au moins trois heures de
04:21scoot, je crois, à aller. Je scoote toute la journée, ça m'a pas trop aidé. Après on est rentré, un soir on s'est
04:28fait couper toute l'aisselle de scoot pour payer le lendemain. On va surfer, on se fait crever les
04:34pneus juste par des petits qui voulaient qu'on se fasse réparer par ses cousins. Ça coûtait rien
04:39mais c'était encore une galère à faire toute la journée, à pousser le scoot et tout. Je rentre à la
04:44maison et Volcom m'appelle, il faut repartir, il faut aller à l'équipe pique la semaine prochaine. Je suis là, non, impossible.