Jean-Baptiste Soufron, avocat, réagit à la présence de véhicules qatariens blindés dans les rues de Paris : «Sur le fond, ce n’est pas choquant. C’est traditionnel, la France fait pareil dans les événements internationaux».
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00:00Moi, je ne suis pas du tout choqué.
00:01En fait, je ne vois pas le problème.
00:02Il va y avoir 1750 policiers internationaux qui viennent en France,
00:06venant de plus de 40 pays, sur un effectif policier français de 30 à 40 000 personnes.
00:12Donc, on est sur un pourcentage.
00:13On n'est pas sur quelque chose de massif.
00:15Ils viennent surtout parce que, comme c'est un événement international,
00:18comme souvent les événements internationaux, y compris la France,
00:21envoient des policiers à l'étranger pour aider à sécuriser l'événement local,
00:25parce qu'il va y avoir des besoins concrets que des policiers locaux soient là.
00:29Alors là, bon, ils viennent avec des blindés.
00:31Ils en profitent pour faire un petit peu le chaud.
00:33On a l'impression qu'il y a quand même une sorte de parade.
00:36Ils sont moins discrets que ceux des autres pays.
00:38Ça, c'est sûr.
00:39On aurait préféré un avantage de discrétion.
00:40C'est-à-dire que bon, d'habitude,
00:42il y a ce camouflage un peu qui ne passe pas inaperçu.
00:44C'est un petit peu ça.
00:45Et on a l'impression qu'il y a un côté chaud ou commercial dans cette opération.
00:50Mais sur le fond, ça n'est pas choquant.
00:53À la rigueur, c'est peut-être le côté, justement,
00:56communicationnel qui peut choquer, qui peut poser question.
00:59Sinon, c'est quelque chose de traditionnel.
01:01La France fait pareil dans les événements internationaux.
01:03Juste, nous, effectivement, on n'en va pas déblinder du GIGN
01:06avec des peintures bleues, blancs, rouges pour défiler.
01:09Peut-être que ça va devenir une tradition de tous les pays.
01:11Et voilà.