Frédéric Rousset, président du CEVIF

  • il y a 2 mois

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00:00L'idée c'était de leur faire confiance, de vraiment leur donner le manche, le pilotage
00:08de ce projet au niveau du contenu. Tandis que nous on les appuyait, avec David Lautrette,
00:13avec Marie-Danielle Mercat, sur la production et la réalisation. Mais on tenait absolument à ce
00:18que le fond et la forme soient de qualité. Les messages, on tenait à ce qu'ils viennent des
00:23enfants et des adolescents, parce que nous, adultes, quand on fonctionne de manière top down,
00:28les messages glissent comme des petits crapauds sur des toits d'ardoises, ça ne passe pas. Alors
00:33qu'eux, ils ont les clés, ils ont l'humour, ils ont l'élégance dans la forme et dans le
00:38contenu qui font que ces messages sont impactants. Et c'est, j'espère, l'attrait principal de ce
00:45projet qui va le rendre viral. Oui, on voulait absolument, parmi tout le spectre des violences,
00:50qui est malheureusement très important, dans l'Est, certains ont choisi de traiter d'un
00:55problème très aigu qui est l'inceste. Là, on a vu qu'étaient principalement traités le
01:01harcèlement, le harcèlement à l'école, les violences domestiques. On leur laisse vraiment
01:06carte blanche sur le contenu, parce qu'on tient absolument à partir de leur réalité, de leur
01:11vécu. Dès le mois d'août, on a pris attache avec le lycée Rochemaigre de Saint-Louis. On a
01:18pris attache également avec un établissement de Sainte-Rose. On tient absolument que ce projet
01:22soit ancré dans l'écosystème réunionnais, que tout le microcosme réunionnais soit représenté
01:28dans ses habitants, dans son langage, de manière à ce que les jeunes et les moins jeunes adhèrent
01:37et s'identifient aux messages et au contenu.

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