• il y a 3 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00Demain, après-demain, ce week-end ?
00:02Oui, nécessairement, la gauche va sortir un nom de son chapeau.
00:05D'abord, elle s'y est engagée et d'autre part, elle n'a pas le choix.
00:07Elle n'a pas le choix parce que derrière, vous avez quand même tout un peuple de gauche,
00:10toute une société organisée.
00:12C'est des associations, des syndicats et des millions d'électeurs qui disent
00:17« Non mais là, nous, on a voté pour vous, vous êtes arrivés en premier.
00:20OK, c'est une surprise, mais maintenant, on attend que vous proposiez un Premier ministre. »
00:25Et je vais même vous dire, je vais même aller un peu plus loin, ça commence un peu à gueuler là.
00:28Mais quelle est l'ambiance ? Est-ce que vous le savez ?
00:30Quelle est l'ambiance en ce moment au sein du NFP ?
00:33C'est apaisé, on discute tranquillement, on attend de savoir comment l'a député à l'Assemblée.
00:38Dans les coulisses des négociations.
00:39Non mais c'est chaud, c'est chaud.
00:41Moi, ce que j'entends, ce que certaines personnes qui ne sont pas au cœur des négociations
00:44mais qui participent quand même de ce qui se passe,
00:48ils me disent « On a du mal parce que chacun, en fait, essaye de faire valoir sa petite sensibilité,
00:54de dire « Bah non, mais en fait, c'est nous le plus gros groupe.
00:57Ah oui, mais nous, on a fait un bon score aux européennes.
01:00Ah bah oui, mais nous, on voudrait telle personne à tel ministère. »
01:03Et tout le monde sait que ce n'est absolument pas possible.
01:05Donc, c'est crispé, en fait.
01:09Et puis, en plus de ça, vous rajoutez.
01:11Mais ça tient. Et ça tiendra d'autant plus qu'ils doivent trouver un nom.
01:15C'est exactement comme le Nouveau Front Populaire.
01:17Tout le monde s'est moqué de la gauche lorsqu'ils ont dit « Ouais, on va se réunir. »
01:20On a dit « Non mais attendez, là, vous avez passé six semaines de campagne européenne à vous mettre sur la gueule.
01:25Maintenant, comment vous voulez qu'on puisse imaginer que vous allez vous mettre ensemble ? »
01:28Eh ben, ils ont réussi.
01:29Alors, OK, ça a été K1-K1.
01:31Ils ont passé leur temps, y compris pendant la campagne des législatives,
01:35à s'envoyer des noms d'oiseaux au visage.
01:39Mais ça a tenu.
01:40Ben là, c'est la même chose.
01:41Et le problème, c'est qu'il y a ces négociations,
01:43qui se font dans un petit cénacle, etc., avec les chefs de parti.
01:47Mais vous avez aussi les médias.
01:49Et alors là, vous avez tout le monde, tous les gens qui sont invités,
01:51à qui on entend un micro.
01:52« Ah bah oui, machin, qui veut être président de l'Assemblée Nationale. »
01:54Et puis, trucs musculaires.
01:55Là, vous faites une référence à Sandrine Rousseau, aujourd'hui.
01:57Et avant-hier, qui disait qu'elle était candidate.
01:59Le poste l'intéressait.
02:00Exactement.
02:01Ça, par exemple, ce n'est pas la figure qui fait le plus consensus.
02:06Sandrine Rousseau, ça peut encore faire craindre.
02:09Je ne suis pas sûr que ça fasse craindre.
02:10Ça tend les relations, peut-être.
02:11Ce n'est pas que ça tend les relations.
02:13Vous avez parlé de Sandrine Rousseau.
02:15Mais globalement, tous les gens à qui on a dit « Est-ce que vous sentez capable d'être Premier ministre ? »
02:19« Ah bah oui, bien sûr. Moi, je me sens capable d'être Premier ministre. »
02:21Voire, ils allaient dans les médias, juste pour pouvoir dire.
02:25Ils demandaient quasiment aux journalistes « Est-ce que vous pouvez m'interroger sur est-ce que je suis capable d'être Premier ministre ? »
02:29Comme ça, je pourrais répondre « Oui, ça fait une dépêche AFP, machin, on veut être Premier ministre. »
02:32Et ça, j'avoue que ça crée du trouble.
02:34Et en fait, au bout d'un moment, moi, ce que je veux rappeler,
02:39c'est que derrière, vous avez quand même toute une dynamique qui s'est mise en branle
02:44pour que le Nouveau Front Populaire soit la force en tête au second tour des législatives
02:50qui attend qu'il y ait une proposition claire pour, comme l'a dit Christophe,
02:55après, ça soit à Emmanuel Macron d'arbitrer et de décider si oui ou non il accepte ce nom.

Recommandations