Astrid Panosyan-Bouvet, députée Renaissance de Paris, est l'invité de Eliot Deval

  • il y a 3 mois

Pendant deux semaines, Eliot Deval et la rédaction d'Europe 1 vous propose deux heures de décryptage d'analyse autour des élections législatives.
Retrouvez "Eliot Deval sur Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/eliot-deval-sur-europe-1

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Transcription
00:00Si vous souhaitez réagir au 01.80.20.39.21 sur cette actualité politique,
00:07toujours rien à signaler pour l'instant à Matignon,
00:09Gabriel Attal reste en sursis en attendant que les partis trouvent un terrain d'entente.
00:15À l'heure où la France penche à droite, nos ministres seront-ils de gauche ?
00:19C'est la question qu'on peut se poser.
00:21On est avec Alain, on y était juste avant la pause.
00:24Cher Alain, merci d'être toujours avec nous.
00:25Vous êtes grenoblois, votre ville a changé.
00:27Peut-être que vous avez une question à poser à Mme Panosian.
00:30Mme la députée, je rappelle une règle ici, c'est que les auditeurs ont le pouvoir.
00:34Moi, je ne peux rien faire.
00:35C'est eux qui parlent et c'est eux qui posent les questions.
00:38Alain, c'est à vous.
00:40Merci, je ne suis pas sûr que de poser une question, j'aurai une réponse.
00:43Je vais vous parler de Grenoble dans un instant.
00:45Je réponds directement à votre question.
00:47Pour moi, oui, Macron, il agit comme Ponce-Pilate.
00:50Il est responsable et coupable de la situation.
00:53Pour moi, c'est une situation qu'il a choisie délibérément.
00:57Son optique est très probablement d'appliquer l'article 16 de la Constitution.
01:02Son calcul politique, il consiste à dire
01:06« vous voyez, personne n'est capable de se mettre d'accord,
01:08donc j'ai besoin des plus-pouvoirs pour établir l'ordre ».
01:11Je vous fais juste observer que la France s'est fortement dégradée en une dizaine d'années.
01:20Monsieur Macron n'est plus crédible à l'étranger.
01:22On le prend pour un plaisantin, un clown.
01:25Ce que j'observe, moi, c'est que si vous avez besoin d'un médecin,
01:28ça n'est pas possible, y compris dans une ville comme Grenoble.
01:32L'hôpital est massacré.
01:34L'éducation, vous avez fait allusion au problème de notes.
01:38Moi, j'ai été professeur de mathématiques à Grenoble.
01:41J'ai corrigé le brevet pendant 31 ans.
01:44Et j'étais écœuré, et je ne suis pas le seul,
01:47des consignes qu'on nous donnait pour corriger les copies.
01:51Vous avez d'abord deux, trois, quatre pages de consignes,
01:53plus des petites pages après, et vous êtes canalisé.
01:57Et si vous sortez des consignes, on vous rappelle à l'ordre.
02:00Mais je reviens au propos qui est le plus intéressant actuellement.
02:06C'est que pour moi, le fascisme, le racisme, il n'est pas du tout du côté de l'URN.
02:12Il est bien du côté de la France insoumise et de cette gauche insupportable,
02:16il n'y a pas d'autre mot, qui détient le pouvoir par la justice,
02:21par l'école, par les syndicats.
02:23On voit bien que la démocratie à eux, ça fait trois.
02:27Maintenant, ce qui est intéressant par rapport à ce qui se passe au niveau national,
02:31c'est que Grenoble, malheureusement pour nous,
02:34est un vrai laboratoire de ce qui risque de se passer dans notre pays.
02:40Et pour ma part, j'envisage...
02:42Bon, ma mère est mourante, mais dès que ma mère sera décédée,
02:45je quitterai Grenoble. La vie à Grenoble est devenue insupportable.
02:49Il y a beaucoup de choses dans votre témoignage, Alain.
02:52Il y a énormément de choses.
02:53La colère concernant la politique et le chef de l'État.
02:58Moi, ce qui m'intéresse plus, c'est ce que vous avez dit sur la santé,
03:01peut-être même sur l'éducation, votre expérience,
03:04votre témoignage en tant qu'enseignant,
03:06avec peut-être ce délitement de l'éducation nationale.
03:10C'est vrai que pendant cette campagne d'entre-deux-tours,
03:12madame la députée, il a plus été question d'un barrage,
03:15d'un front républicain contre le rassemblement national.
03:18Et peut-être qu'il a été moins question des programmes
03:20et des enjeux pour les prochaines années.
03:22Est-ce qu'on peut au moins s'accorder là-dessus ?
03:24Est-ce que vous avez eu ce constat-là ?
03:26C'était qu'on était sur un vrai front républicain,
03:29et non, finalement, sur le fond, avec les grands enjeux.
03:32Je vous rejoins. On n'était plus sur un vote contre un barrage républicain
03:35qui a plutôt bien fonctionné, que sur un vote d'adhésion.
03:39C'est pour ça qu'il faut regarder le vote du premier tour,
03:42qui, finalement, rappelle les préférences relatives de chacun.
03:46Et ce qu'on a vu, c'est d'abord une peur du déclassement individuel,
03:49du déclassement collectif, une demande de retour d'autorité,
03:53et finalement, une demande de retour à la promesse républicaine
03:56qui est que quand on travaille, quand on respecte la règle,
03:58on doit pouvoir se construire une meilleure vie pour soi, pour ses enfants.
04:01Et ça veut dire le travail qui paye, ça veut dire les services publics,
04:04et je pense que Alain de Grenoble a raison de rappeler la question de l'école,
04:09la question des déserts médicaux, même dans des métropoles comme Grenoble,
04:13et puis la question de retour de la sécurité,
04:17que ce soit dans la rue ou que ce soit également dans l'école ou dans le cabinet d'un médecin.
04:20Parce que c'est très intéressant, à la veille des élections européennes,
04:25je me souviens d'un sondage du journal du dimanche sur les grands enjeux.
04:28Quelles sont les priorités pour les Français ?
04:29La première priorité, c'était le pouvoir d'achat.
04:32La seconde, c'était la question migratoire.
04:34La troisième, c'était, si mes souvenirs la sentaient...
04:36La sécurité.
04:36La sécurité.
04:37C'est l'insécurité.
04:38Ensuite, la santé.
04:39Et l'environnement faisait un plus sept.
04:41Et l'environnement était en numéro trois, si mes souvenirs sont bons.
04:43Un grand merci Alain pour votre témoignage.
04:46Un nouveau sondage qui a été publié aujourd'hui à la question
04:49« Êtes-vous inquiet par rapport à la situation politique actuelle ? »
04:5277% des Français répondent oui, 22% répondent non.
04:57Du côté des sympathisants de la majorité du camp présidentiel,
05:00ce sont 72% des Français chez vous qui sont inquiets,
05:0575% à gauche, 88% à droite et 93% du côté de la dite extrême droite.
05:11L'objectif de cette élection législative, ça devait être la grande clarification.
05:17Et dans la lettre du président de la République,
05:19il parle même de retour à la concorde.
05:22La concorde, c'était un mot qu'il avait employé le 29 avril 2022.
05:26Est-ce que deux ans plus tard, cet objectif de la concorde,
05:30du calme, de l'apaisement, c'est un objectif qui est manqué chez vous ?
05:34Je pense que non, on n'y est pas.
05:35Je pense que cette dissolution dont j'ai d'ailleurs,
05:38je me suis ouvertement comme d'autres, posé la question du contexte et des circonstances
05:43qui devait être le moment de la grande clarification,
05:47qui devait être un moment de respiration démocratique,
05:50a fait danser le pays sur un volcan pendant quelques semaines.
05:54Moi, ce qui me frappe pendant cette campagne,
05:56c'était précisément cette inquiétude très forte des électeurs qui se poursuit.
06:02Alors, il y a un soulègement tout de même qui est le barrage au Rassemblement républicain,
06:07mais il y a toujours une inquiétude qui se manifeste très largement
06:12dans les sondages que vous soulignez.
06:13On revient dans un instant après la pause, madame la députée.
06:16On est toujours avec Jules Torres, Paul Melun, avec Gauthier Lebret et Gabriel Cluzel.
06:21Chers auditeurs, n'hésitez pas à prendre votre téléphone,
06:24à nous appeler au 01 80 20 39 21.
06:28On avait une question comme fil rouge, madame la députée,
06:30c'était dans cette tension politique, cette crise politique que nous vivons,
06:34qui est responsable ?
06:35Est-ce qu'Emmanuel Macron, qui a demandé cette dissolution,
06:39qui est donc le chef d'orchestre de cette dissolution et de ces élections à anticiper,
06:42est-ce qu'il est le responsable de cette crise politique ?
06:46On entendra les auditeurs jusqu'à 18h.
06:48A tout de suite sur Europe 1.
06:53Un peu plus de 17h15 sur Europe 1.
06:55Merci d'être avec nous pour le 16h18.
06:58On est ensemble en direct avec Gauthier Lebret, Paul Melun, Jules Torres, Gabriel Cluzel
07:03et la députée Renaissance de Paris, Astrid Panosian-Bouvet.
07:07Merci de poursuivre cette émission avec nous jusqu'à 18h.
07:10Donc si vous avez des questions à poser à madame la députée,
07:13n'hésitez pas à prendre votre téléphone,
07:1501 80 20 39 21.
07:18Pour les auditeurs qui vous découvrent peut-être, madame la députée,
07:21vous êtes une députée Renaissance,
07:22mais on a bien compris qu'il y avait 50 nuances de centrisme du côté de Renaissance.
07:26Est-ce que vous êtes plutôt sur une branche, disons, à gauche de Renaissance,
07:32social-démocrate, ou est-ce que vous êtes plutôt sur une branche à droite ?
07:35Allez, on va essayer de trouver deux personnages qui pourraient correspondre et symboliser cela.
07:40Le côté social-démocrate, on va dire Gabriel Attal, la branche à gauche.
07:45Et puis la branche à droite, c'est un peu plus Gérald Darmanin.
07:48Je vous vois faire l'amour, mais...
07:49Dites Sacha Houllier plutôt.
07:50Sacha Houllier.
07:51Clément Beaune.
07:52Mais Sacha Houllier, vous dites...
07:53Excusez-moi, Sacha Houllier, il quitte...
07:56Mais oui, donc il quitte Renaissance, donc ça n'a rien à voir.
08:00Mais il quitte le groupe, donc ça n'a rien à voir.
08:02Donc moi, je pense que c'est plus clair pour les gens.
08:04Non, ça n'a pas rien à voir.
08:05Mais bien sûr que si, il n'est plus dans le groupe Renaissance,
08:07donc s'il n'est plus dans le groupe, ça veut dire qu'il faut...
08:09Mais il va revenir avec qui, avec lui ?
08:10Alors, madame la députée.
08:11Mais pourquoi faut-il choisir, en fait ?
08:13Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas dire...
08:15Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas poser et répondre précisément aux deux demandes
08:20qui sont exprimées par les Français,
08:22qui sont une question de pouvoir quand même se projeter dans la vie,
08:26notamment à travers le travail qui doit payer,
08:28le travail qui doit permettre d'avoir une vie décente,
08:31et la question de la sécurité qui est la première des libertés.
08:34Voilà.
08:35Donc moi, je n'ai pas envie de choisir dans le casting.
08:37Je pense que ce sont deux exigences qui sont tout aussi fondamentales.
08:40Mais vous avez raison, madame la députée.
08:41Mais comme à gauche, il y a des gauches irréconciliables,
08:44peut-être qu'au centre, il y a des centres irréconciliables.
08:47Pourquoi je vous dis ça ?
08:48Et quand vous voulez une coalition plurielle,
08:51pourquoi pas ?
08:52Dans un monde parfait, ce serait extraordinaire.
08:54Mais Gérald Darmanin, par exemple, a été très clair.
08:57Lui travaillait avec Marine Tondelier, vous parliez de la sécurité,
09:00qui était à Sainte-Soline lors des manifestations
09:03où 60 gendarmes ont été blessés.
09:05Gérald Darmanin, il dit que ce n'est pas possible.
09:08Je ne peux pas travailler avec Marine Tondelier.
09:10Je respecte les choix des électeurs,
09:12mais moi, de Marine Tondelier, c'est non.
09:14On va écouter, tiens, Gérard Larcher,
09:16qui est le président du Sénat.
09:18Il dit que si on a un Premier ministre du Nouveau Front Populaire,
09:21nous voterons la censure.
09:24Si le président de la République fait ce choix, je suis clair,
09:27je combattrai ce choix,
09:28et je demanderai à ce que le gouvernement soit censuré.
09:31Car ça ne correspond pas à la volonté profonde des Français.
09:34Mais ils y sont arrivés en tête ?
09:36Ils sont arrivés dans la conjonction, on le sait,
09:39on ne va pas se raconter l'histoire,
09:41de faire barrage au Rassemblement National,
09:43et j'y ai contribué.
09:45J'ai même dit le lendemain
09:47que nous avions fait échec au Rassemblement National
09:50et que c'était heureux !
09:51Et je me suis engagé bien au-delà de ma famille politique.
09:55Alors, vous répondez quoi à Gérard Larcher,
09:57qui, lui, est prêt, en quelque sorte,
09:59on a cette sensation à tendre la main
10:02au groupe, au camp présidentiel,
10:04mais en disant, faites très attention.
10:06Parce que si c'est un Premier ministre du Nouveau Front Populaire,
10:09nous, on censure.
10:10Vous partagez cette position ?
10:11Le problème du Nouveau Front Populaire,
10:12c'est la France insoumise, quand même.
10:15Et la difficulté de ce Nouveau Front Populaire,
10:17qui a également été exprimé par quelqu'un comme
10:20Raphaël Glucksmann,
10:22et pendant les Européennes, et même après,
10:24c'est cette alliance,
10:26c'est cette alliance, en fait.
10:28Je pense qu'il y a des socios-démocrates...
10:30C'est l'unique problème du Nouveau Front Populaire ?
10:32Je pense qu'aujourd'hui, c'est un vrai sujet.
10:34Je pense que la France insoumise
10:37n'a pas la même culture,
10:39le même rapport à la démocratie,
10:41quand on entend M. Quatennens
10:43dire qu'il faut marcher sur Matignon,
10:45fait quand même la courte échelle, depuis un moment,
10:47au communautarisme, à l'islam politique,
10:49à une complaisance vôtre,
10:51dans une complaisance avec l'antisémitisme.
10:53La France insoumise est un problème.
10:55Et moi, je ne comprends pas
10:57cette alliance qui peut être faite
10:59avec la France insoumise.
11:01Et c'est pour ça que moi, pendant la campagne,
11:03j'ai dit, ni Rassemblement National,
11:05ni France insoumise, pour des raisons différentes.
11:07Mais je pense que ces deux groupes
11:09ne sont pas, aujourd'hui,
11:11souhaitables dans l'arc républicain.
11:13Donc vous étiez contre
11:15les désistements en faveur de la France insoumise ?
11:17Je me suis exprimée là-dessus, oui, tout à fait.
11:19En tout cas, moi...
11:21Vous seriez maintenue, en cas de triangulaire,
11:23RN, LFI ?
11:25Moi, ce n'était pas mon cas.
11:27Moi, en tout cas, en tant qu'électrice,
11:29je ne vous dis pas, en tant qu'électrice,
11:31je me serais retrouvée dans un isoloir,
11:33je pense que j'aurais voté blanc.
11:35Je n'aurais pas été en mesure de pouvoir
11:37voter France insoumise pour contrer
11:39le RN.
11:41C'est très clair pour moi.
11:43Cette clarté que Gérald Darmanin avait,
11:45mais pas Gabriel Attal, par exemple.
11:47Madame, vous côtoyez désormais,
11:49depuis un certain nombre d'années, la France insoumise,
11:51les écologistes ou le Parti Socialiste.
11:53Et dans votre discours, c'est vrai que
11:55vous mettez une grande différence entre ces partis politiques-là.
11:57Mais ils se sont mis d'accord
11:59en quelques jours sur un programme,
12:01le programme du Nouveau Front Populaire,
12:03qui contient plein d'outrances, plein d'horreurs.
12:05Et est-ce que, finalement, il y a vraiment
12:07une différence entre la France insoumise,
12:09le Parti Socialiste et les écologistes ?
12:11Bien sûr.
12:13Il y a un rapport à la démocratie,
12:15il y a un rapport, en tout cas
12:17pour beaucoup d'entre eux, à la laïcité,
12:19à la République,
12:21à l'économie de marché.
12:23Après, on peut
12:25critiquer, peut-être,
12:27les collègues sociodémocrates ou écologistes
12:29de vouloir raser gratis
12:31en faisant un programme
12:33à 150 milliards de dépenses
12:35et qui n'est pas réaliste.
12:37Ça, c'est autre chose. Mais je ne questionne
12:39en aucun cas le caractère républicain,
12:41démocratique et pro-européen
12:43des collègues sociodémocrates
12:45et écologistes.
12:47C'est très intéressant. Gabrielle Fusalla.
12:49Si je peux me permettre, Marine Tondelier,
12:51Sandrine Rousseau ont été
12:53extrêmement radicales
12:55dans leur collusion avec les soulèvements
12:57de la terre, avec Assa Traoré
12:59à la période...
13:01Ça ne vous pose pas de problème, ça ?
13:03Bien sûr que ça me pose des problèmes.
13:05La France Insoumise, en tant que parti
13:07politique,
13:09inféodée à un seul
13:11homme, d'ailleurs, et on voit
13:13comment ils traitent ceux qui ont une parole
13:15différente, et puis
13:17le parti écologiste
13:19qui a quand même des mouvances différentes
13:21avec, effectivement, les individualités
13:23et les complaisances que vous signalez
13:25sur les chansons
13:27de Médine et puis
13:29les soulèvements de la terre, etc.
13:31Mais s'il y a plus de nuances, on va dire,
13:33et c'est d'ailleurs un peu la culture politique
13:35des Verts qui fait qu'il y a beaucoup de choses,
13:37beaucoup de pluralité.
13:39Ça sera intéressant, mais de toute façon, ça sera très intéressant
13:41si on a cette coalition plurielle,
13:43de voir les personnes qui pourraient
13:45s'agréger dans ce
13:47gouvernement, allant donc, vous dites,
13:49des sociodémocrates jusqu'aux
13:51républicains. Pas sûr que les républicains
13:53soient prêts à s'engager
13:55dans un gouvernement aussi
13:57important. On est avec
13:59Michel et Élodie, c'est très intéressant
14:01parce que vous venez tous les deux de la région PACA.
14:03Michel, bonjour !
14:05Bonjour ! Vous avez
14:0753 ans, vous nous appelez,
14:09et si vous voulez faire comme Michel,
14:110 à 80, 20, 39, 21.
14:13Vous vouliez réagir, peut-être
14:15poser même une question à Mme la députée.
14:17Oui, moi c'était...
14:19On a diabolisé pendant une certaine campagne
14:21l'étiquette du
14:23Front National et aussi bien de l'extrême-gauche.
14:25Le truc que j'ai à dire, c'est que
14:27on a supprimé toutes les étiquettes de tous les partis
14:29qui sont au pouvoir, notamment
14:3110 républicains depuis 60 ans,
14:33en tout cas que j'ai entendu parler du voyage,
14:35et qui n'ont pas résolu
14:37les problèmes à définir. Qu'est-ce qu'on risque à essayer
14:39de mettre à quelqu'un qui n'a jamais été au pouvoir
14:41et de ne pas le mettre sous prétexte
14:43que c'est des fascistes, que c'est
14:45une étiquette, une image comme nous l'on est, notamment
14:47par les médias ? Qu'est-ce qu'on risque de mettre
14:49à quelqu'un qui n'a jamais tenté d'exercer le pouvoir
14:51pour résoudre les problèmes que les partis républicains
14:53n'ont jamais réussi à faire depuis 60 ans
14:55et qui prennent des décisions ?
14:57Voilà.
14:59La deuxième question, c'était la situation
15:01voulue par M. Macron, et je pense que
15:03stratégiquement, il a voulu
15:05obtenir une plus grande majorité
15:07en dissolvant l'Assemblée,
15:09en pensant s'allier
15:11évidemment avec l'extrême-gauche. Le problème,
15:13c'est que ça va être ingouvernable. On est,
15:15selon moi, la France est dirigée
15:17comme une calèche sur laquelle
15:19il y en a une qui tire à droite et l'autre à gauche,
15:21et du coup on ne sait plus où on va.
15:23Bonne médaphore.
15:25Bonne médaphore, Michel.
15:27Vous nous appelez de Marseille ?
15:29Tout à fait.
15:31Franchement, vu l'accent, je ne l'avais pas du tout
15:33remarqué. Il fait beau
15:35chez vous, Michel ?
15:37Autant plus qu'on vous a amené des cigares.
15:39Franchement,
15:41ça fait envie.
15:43Ce n'est pas sympa de nous dire ça.
15:45Parce que nous, on a François Hollande
15:47à Paris, donc il ne fait que pleuvoir.
15:49Il est arrivé
15:51hier. Je ne sais pas si vous avez vu
15:53cette séquence hier ou avant-hier.
15:55J'étais là. Je suis arrivée au même moment
15:57que lui et il s'est mis à pleuvoir.
15:59C'est vrai.
16:01C'est incroyable.
16:03Il faut que Michel monte à Paris.
16:05Ramenez-nous un peu de cigales, s'il vous plaît.
16:07C'est l'heure du Mercato
16:09en ce moment au football.
16:11Nous, on vous donne François Hollande
16:13et vous, vous venez chez nous.
16:15On fait le Mercato.
16:17Merci.
16:19Merci beaucoup, Michel.
16:21Peut-être la question la plus
16:23intéressante de Michel, c'était
16:25la seconde, c'est-à-dire est-ce que
16:27la France est aujourd'hui, selon vous, Madame la députée,
16:29incouvernable ? Vous en avez
16:31certains qui regardent à gauche, d'autres à droite
16:33et on ne sait pas où on va aujourd'hui.
16:35D'abord, la première question de Michel
16:37qui était pourquoi ne pas essayer ce qui n'a jamais
16:39été tenté. Moi, je n'ai jamais essayé
16:41de sauter par la fenêtre
16:43alors que je n'ai pas essayé.
16:45Je pense qu'il faut quand même aussi
16:47regarder les programmes
16:49des uns et des autres
16:51et je pense que
16:53très concrètement, entre le programme
16:55du Rassemblement National, dont on a vu qu'il était
16:57si peu réaliste que chaque jour
16:59M. Bardella, pendant la campagne,
17:01reculait. C'est quand même
17:03un aveu aussi du fait qu'il y avait
17:05beaucoup de choses non réalistes
17:07et le programme
17:09du Nouveau Front Populaire,
17:11il y a beaucoup
17:13à redire.
17:15Donc ça, c'est un premier
17:17point et en ce qui
17:19concerne votre deuxième question de Michel, je ne me rappelle plus.
17:21La deuxième question, c'était sur la France
17:23est-elle ingouvernable ? Mais vous répondrez à cette
17:25seconde question juste après la
17:27pause, Mme la députée.
17:29On revient dans un instant sur
17:31Europe 1, si comme Michel, vous souhaitez réagir
17:330, 1, 80, 20,
17:3539, 21. On sera avec
17:37Elodie dans un instant
17:39qui considère que la responsabilité est
17:41partagée entre Emmanuel Macron et les électeurs.
17:43Tiens, ça c'est intéressant. A tout de suite.
17:4516h18,
17:47Eliott Deval sur Europe 1.
17:49De retour sur Europe 1 pour la suite du
17:5116h18, l'équipe du jour.
17:53Gautier Lebret, Gabrielle Cluzel, Paul Melun,
17:55Jules Torres. La question du
17:57jour, crise politique, est-ce que
17:59Emmanuel Macron est responsable ? Qu'aimeriez-vous
18:01lui dire si vous aviez la possibilité
18:03d'échanger avec lui ? Appelons-nous
18:05et appelez-nous au
18:070, 1, 80, 20, 39,
18:0921. Appel non
18:11surtaxé, l'invité politique du jour, Astrid
18:13Panosian-Bouvet, vous êtes députée
18:15Renaissance de Paris.
18:17On sera dans un instant avec Elodie.
18:19Mais je voudrais qu'on revienne sur une des
18:21informations dans le
18:23journal d'Émilie Dez.
18:25C'est cet appel au rassemblement
18:27de la CGT Cheminot
18:29le 18 juillet prochain
18:31pour le premier jour de
18:33la rentrée pour les députés. Vous serez
18:35en plénière, c'est comme ça qu'on appelle ça.
18:37Et donc, il s'appelle à se rassembler.
18:39Et Sophie Binet, ce matin,
18:41a expliqué qu'il fallait mettre
18:43l'Assemblée Nationale sous surveillance.
18:45Vous répondez quoi à la CGT
18:47et à Sophie Binet ?
18:49Que l'Assemblée Nationale, le pouvoir
18:51législatif, est un pouvoir
18:53indépendant et qu'il n'a à être
18:55en surveillance de personne.
18:57Tout simplement. Je trouve que ces propos sont assez
18:59choquants, en fait, à vrai dire. Il faut quand même rappeler
19:01au Nouveau Front Populaire que
19:03la somme de cette alliance, c'est
19:0590 députés.
19:07On est très loin du compte
19:09d'une majorité absolue. Et donc, je pense
19:11et je rejoins tout à fait les
19:13propos de Gérard Larcher, qui est
19:15enfin connaisseur des arcanes parlementaires
19:17d'autres pays européens, dit qu'il faut
19:19prendre son temps pour pouvoir
19:21constituer un contrat
19:23de gouvernement sur les
19:25quelques priorités qui sont
19:27aujourd'hui exigées par les Français,
19:29telles qu'elles sont apparues au premier tour de cette élection.
19:31C'est-à-dire, à la fois, une question
19:33sociale, mais aussi une question
19:35régalienne.
19:37Madame la députée, vous avez fait
19:39et vous l'avez dit dans l'entre-deux-tours, un combat
19:41contre l'extrême, l'extrême droite.
19:43Mais qui est extrémiste aujourd'hui
19:45lorsque vous avez un ancien député qui appelle
19:47à marcher en direction
19:49de Matignon ? La CGT,
19:51donc, qui appelle à un rassemblement avec sa
19:53chef de file qui dit qu'il faut mettre
19:55l'Assemblée Nationale sous surveillance.
19:57Avec un Jean-Luc Mélenchon qui dit
19:59le résultat des urnes qui a placé le Nouveau Front Populaire
20:01en tête des votes et des sièges.
20:03Le président refuse de reconnaître cela.
20:05C'est le retour du veto royal
20:07sur le suffrage universel. Tout le monde comprend.
20:09Lorsque Jean-Luc Mélenchon dit ça,
20:11ce que ça veut dire. Donc, qui est extrémiste ?
20:13Comme je vous l'ai dit, moi, j'ai fait campagne.
20:15Oui, mais vous n'êtes pas seule, malheureusement.
20:17Mais moi, j'ai fait campagne, et je pense que
20:19j'ai fait campagne, finalement, sur ma propre légitimité
20:21dans ce contexte
20:23très particulier de campagne,
20:25sur ni le Rassemblement National,
20:27ni la France Insoumise, parce que je pense que
20:29pour des raisons très différentes,
20:31ils n'appartiennent pas à l'arc républicain.
20:33Et la France Insoumise, et on le voit depuis
20:35maintenant quelques jours, c'est pas nouveau,
20:37c'est pas comme si ça nous surprenait,
20:39a un rapport à la démocratie,
20:41à la culture démocratique,
20:43que ce soit en interne et surtout en externe,
20:45qui est très, très problématique.
20:47On le voit aujourd'hui.
20:49Vous me permettez, vous faites un point d'afficcation
20:51sur la France Insoumise dans cet
20:53Nouveau Front Populaire, et je peux me
20:55tromper, je n'ai pas regardé dans le détail,
20:57mais je n'ai pas vu
20:59une flopée de condamnations
21:01du côté des sociodémocrates,
21:03comme vous dites, de l'Assemblée Nationale.
21:05Je ne sais pas si Olivier Faure a condamné
21:07la déclaration ce matin de Sophie Binet,
21:09je ne sais pas si M. Vallaud
21:11a condamné la déclaration de Sophie Binet,
21:13je ne sais pas si
21:15ces députés du Parti Socialiste
21:17ou écologiste, plutôt
21:19modérés...
21:21Je trouve que c'est une forme de...
21:23Moi je ne suis pas comptable
21:25des propos des uns et des autres
21:27et encore moins des personnes
21:29de bords politiques
21:31différents, mais je trouve que c'est dommage
21:33et que quand il y a des propos
21:35très problématiques
21:37par rapport à la démocratie,
21:39d'où qu'ils viennent, ils doivent être condamnés.
21:41C'est aussi ça le courage en politique.
21:43Gabrielle Cluzel sur cette inquiétude
21:45d'un climat ultra-tendu,
21:47et les Français le comprennent bien,
21:49il y a 7 Français sur 10 qui sont inquiets
21:51par rapport à la situation actuelle,
21:53et on parle de la situation politique,
21:55et quel que soit d'ailleurs le bord,
21:57que ce soit de gauche comme de droite.
21:59De fait, tous les Français sont inquiets,
22:01j'ai entendu Gérard Larcher dire
22:03qu'il faut prendre son temps,
22:05le problème c'est que l'incertitude, c'est mortifère.
22:07Et puis on va voir
22:09s'enquister une extrême-gauche
22:11qui va persister
22:13dans cette idée qu'elle a gagnée
22:15et qu'il faut donc qu'elle fasse admettre
22:17cette décision à tout prix.
22:19Donc l'attentisme
22:21ne paraît pas être une solution à soi,
22:23et je trouve que cet attentisme inquiète les Français,
22:25ils vont partir en vacances et ils ont l'impression
22:27que le pays n'est pas gouverné.
22:29Vous l'avez dit tout à l'heure, c'est pas le cas, Dieu merci,
22:31il reste des institutions en place
22:33et des ministres qui gèrent les affaires courantes,
22:35mais néanmoins
22:37cette forme
22:39d'inertie fait peur.
22:41La question qu'on doit se poser c'est
22:43est-ce qu'il faut un premier ministre et un nouveau gouvernement
22:45avant les Jeux Olympiques,
22:47parce que Dieu seul sait ce qui pourrait se passer
22:49en termes de mobilisation syndicale,
22:51de tensions ?
22:53Pourquoi est-ce qu'aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suède,
22:55en Norvège...
22:57Mais c'est pas explosif de la même façon !
22:59Ils n'ont pas la même culture parlementaire,
23:01mais ils se donnent le temps de pouvoir
23:03constituer
23:05un contrat de gouvernement entre les différents
23:07partis hétéroclites,
23:09entre les différents partis hétéroclites.
23:11Ce que je veux dire c'est qu'il faut quand même...
23:13Et ensuite c'est des paroles
23:15qui sont données, comme Katnins,
23:17mais ça ne vaut pas non plus vérité.
23:19Moi je pense qu'il faut
23:21quand même, si on veut se donner de la
23:23stabilité, une assise parlementaire
23:25pour qu'on ne rentre pas dans des crises
23:27à répétition de type
23:294ème République, pour qu'on puisse
23:31avoir
23:33quelques priorités clés sur
23:35le travail, la sécurité,
23:37l'école et la santé, comme le disait
23:39Michel à Marseille, et bien
23:41il faut qu'on se pose deux minutes.
23:43Je pense que c'est important, et pas
23:45vouloir tout de suite se dépêcher
23:47pour, vous savez quoi ?
23:49Avoir la prochaine crise bientôt.
23:51Je pense que c'est précisément ce qui s'est passé en 2022.
23:53C'est précisément ce qui s'est passé
23:55en 2022. En 2022, qu'est-ce qui s'est passé ?
23:57Un mois après une élection présidentielle,
23:59nous étions en majorité relative.
24:01Il a fallu tout de suite constituer un gouvernement
24:03et faire soit du
24:05débauchage individuel, soit aller sur la
24:07majorité texte par texte.
24:09On a perdu une occasion historique,
24:11majorité relative, comme opposition,
24:13de constituer
24:15une première ébauche de contrat de gouvernement
24:17pour précisément s'éviter
24:19ce genre de situation deux ans plus tard.
24:21Vous parlez de nos voisins européens, vous réfléchissez d'ailleurs
24:23en européiste, convaincu,
24:25peut-être pas forcément aux yeux des
24:27Français convaincants, quand on voit les résultats...
24:29Pas en européiste convaincu, en ayant
24:31une comparaison de ce qui se passe
24:33à 2000 kilomètres.
24:35Je ne dis pas en européiste convaincu, je le dis simplement
24:37par comparaison de ce qui existe
24:39dans d'autres pays voisins.
24:41Il y a eu des résultats aux européennes
24:43que certains responsables politiques peuvent avoir
24:45aujourd'hui, il y a eu des résultats
24:47aux européennes qui ont fait que d'autres
24:49préfèrent réfléchir en nation
24:51plutôt qu'en...
24:53Je ne comprends pas ce que vous dites là monsieur.
24:55Je dis simplement qu'il y a des opinions
24:57publiques dans d'autres pays
24:59qui préfèrent se donner un peu le temps.
25:01C'est d'autres cultures, mais justement
25:03je pense que ça vaut le coup
25:05aussi de se dire que le compromis
25:07peut être une bonne chose, que le compromis
25:09ce n'est pas nécessairement de la compromission
25:11et que se donner le temps pour pouvoir ensuite
25:13tracer la route
25:15à partir de quelques priorités claires qui donnent
25:17une assise parlementaire, ça peut être
25:19une bonne chose aussi.
25:20Très bien, on prend un cas concret, même si ça peut être
25:22qu'un simple détail, anecdotique
25:24dirons-nous. La baïasse
25:26à l'école, vous parlez de la laïcité
25:28etc. La baïasse
25:30est un élément important
25:32ou pas ?
25:33Evidemment !
25:34Vous me dites évidemment, mais Olivier Faure par exemple
25:36il n'est pas pour la circulaire
25:38qui a interdit la baïa.
25:40Ce sera un problème. Je pense qu'il y a des choses
25:42qui sont non conditionnelles.
25:44Il y a des choses qui sont non conditionnelles.
25:46Ça veut dire qu'il y aura des éléments
25:48qui seront clés. La laïcité, les signes
25:50religieux non ostendatoires à l'école, c'est des choses
25:52qui sont inconditionnelles.
25:54Ça fait d'ailleurs partie des choses
25:56qu'on ne peut pas lâcher.
25:58Vous ne pouvez pas nommer un gouvernement
26:00tout de suite et avant les JO, puisque pour le moment
26:02la solution est totalement... Il n'y a pas de solution.
26:04C'est insoluble à l'Assemblée nationale.
26:06Vous essayez de faire
26:08des accords entre groupes,
26:10au sein des groupes, on n'est pas
26:12d'accord. Pour le moment,
26:14c'est impossible. Le groupe de la majorité présidentielle
26:16FEU, la majorité présidentielle,
26:18on a toujours ce type de langage, mais il n'y a plus de majorité présidentielle,
26:20est en train de se diviser
26:22pour le leadership du groupe.
26:24Il y a ceux qui veulent aller vers la gauche
26:26et ceux qui veulent aller vers la droite.
26:28La seule chose qui existe pour le moment
26:30où il y a un peu
26:32de compromis, parce que c'est un mot qui semble totalement
26:34inconnu, puisque ce n'est pas la culture française
26:36en ce moment à l'Assemblée nationale.
26:38Personne, à part Mme la députée qui vient de le prononcer,
26:40mais sinon, personne ne prononce ce mot
26:42de compromis. C'est vers
26:44les Républicains et encore
26:46pas leur président de groupe,
26:48vers Olivier Marlex. Il faut quand même
26:50savoir qui c'est. Il a écrit un livre
26:52qui est une véritable diatribe
26:54contre Emmanuel Macron. Donc le voir
26:56dans les colonnes du Figaro dire
26:58s'il nomme un Premier ministre LR,
27:00il y a une possibilité de coalition. D'ailleurs,
27:02c'est la ligne de Bruno Retailleau, mais même
27:04Laurent Wauquiez s'y oppose.
27:06Je peux me tromper, mais on est bien d'accord sur la
27:08question de la baïa. On en avait parlé il y a 48 heures,
27:10Rodrigo Arenas, le député
27:12de la France Insoumise, qui lui, en
27:14expliquant qu'il était sur la ligne de
27:16Papendia et serait prêt
27:18à balayer cette circulaire.
27:20Mais pendant un débat, il y avait eu cet
27:22échange, vous nous l'avez rappelé, je crois,
27:24entre Jordan Bardella et Olivier Faure.
27:26Oui, le débat avant le premier tour,
27:28Olivier Faure, Gabriel Attal, Jordan
27:30Bardella... Jordan Bardella, d'ailleurs, il se trompe,
27:32il parle de loi alors que c'est une circulaire,
27:34dit à Olivier Faure qu'il va abroger
27:36cette loi, qui est donc une circulaire, sur la baïa.
27:38Et Olivier Faure ne dément pas. Oui, c'est la position
27:40du nouveau Front Populaire,
27:42on le comprend comme ça. Mais comment pourrait-il
27:44en être autrement ? La France Insoumise
27:46s'est farouchement opposée
27:48à l'interdiction de la baïa à l'école, et
27:50même les Verts sont contre
27:52cette interdiction. Je vous rappelle que le
27:54voile, pour Sandrine Rousseau, est un embellissement de la
27:56femme, et qu'elle s'est fait huer place de la République
27:58par des manifestantes iraniennes
28:00qui militent, justement, pour la fin
28:02de l'obligation du port du voile en Iran.
28:04La pause. On revient dans un instant pour la toute
28:06dernière partie de notre émission, et vraiment
28:08je vous remercie, madame la députée, parce que
28:10on peut avoir un échange
28:12clair, apaisé et transparent.

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