Vif échange entre Louis de Raguenel et Vincent Roy à propos des nombreux désistements des candidats au second tour des élections législatives pour faire barrage au RN

  • il y a 3 mois
Vif échange entre Louis de Raguenel et Vincent Roy à propos des nombreux désistements des candidats au second tour des élections législatives pour faire barrage au RN.

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00:00Tout le monde ne peut être que mécontent, puisque tous ceux qui ont voté à gauche se retrouvent maintenant totalement désavoués
00:09parce qu'ils se rendent bien compte que de toute façon, ce n'est pas ce que va suivre Emmanuel Macron.
00:14Tous ceux qui ont voté à droite, voire très à droite, c'est-à-dire Ciotti, LR, etc., de toute façon, ils ne seront pas du tout représentés.
00:22Donc personne n'est content.
00:23Et ceux qui ont voté pour le NDP, dont le premier groupe reste quand même celui de M. Mélenchon, parce qu'il fout un bazar pas possible avec simplement 80 sièges.
00:31Mais comme le disait Louis, dans le contexte actuel, on peut pas juste échapper à la réflexion sur le cordon sanitaire dont parle Eugénie.
00:41C'est-à-dire qu'on est quand même dans une situation dans laquelle 90% des partis politiques se sont dit on va s'asseoir sur l'URN,
00:48on va les taper très fort et on va faire tout contre eux avec un système médiatique.
00:53Je suis d'accord avec vous.
00:54Mais il y a une forme de déloyauté, d'insincérité dans le scrutin.
00:57Je ne dis pas que le scrutin en soi était insincère et déloyale.
01:00C'est-à-dire que ça s'est passé, il n'y a pas eu de contestation à l'élection.
01:03Mais la manière avec laquelle ça s'est passé entrave la volonté des électeurs.
01:07Vous avez 210 candidats qui sont en moins, entre le premier tour et le deuxième tour, à la faveur de ce cordon sanitaire.
01:14Ce qui est terrible, c'est que M. Macron est évidemment tapé à bras raccourcis sur l'URN,
01:21en disant qu'évidemment il ne faisait surtout pas partie de l'arc républicain,
01:27sauf qu'il y a encore quelques semaines, aux rencontres de Saint-Denis et LFI.
01:32Et il rabrouait sa première ministre de l'époque, Elisabeth Borne, en disant il ne faut surtout pas les prendre là-dessus.
01:37Et il disait que ça ne fonctionnait pas. Or là, jamais le front républicain n'a été aussi vivant qu'aujourd'hui.

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