Edwige Diaz, députée RN réélue de la Gironde, est l'invitée de BFMTV ce mercredi pour évoquer la lettre adressée par le président de la République ce mercredi aux Français (parue dans la presse quotidienne régionale) où il appelle à la formation d'une majorité "plurielle" à l'Assemblée nationale, incarnée par des formations politiques aux "valeurs républicaines claires et partagées".
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00:00Déjà, nous, nous avons toujours fait la démonstration de notre attachement à l'intérêt supérieur des Français.
00:06Donc, depuis deux ans, nous votons tout ce qui va dans le bon sens, nous votons contre tout ce qui va dans le mauvais sens,
00:12donc attendons de voir cette proposition qui, vraisemblablement, tarde à arriver.
00:16Ce que je voulais vous dire sur la lettre aussi, c'est que, vraisemblablement, Emmanuel Macron ne changera jamais.
00:21Parce que dans son courrier, il dit qu'il appelle toutes les forces politiques qui se reconnaissent, je le cite,
00:27dans les institutions républicaines, qui respectent l'état de droit, qui sont attachés au parlementarisme
00:33et qui sont aussi attachés à l'indépendance française. C'est précisément la description du Rassemblement national.
00:40— Vous avez oublié trois mots, madame. Vous avez oublié trois mots, madame. — C'est précisément ce que nous...
00:41— Une orientation européenne. — Eh bien, très bien. Nous avons une orientation...
00:44— Vous l'avez oublié, madame. — Nous avons... Eh bien, écoutez, je rajoute.
00:46Nous avons une orientation européenne qui a été, je vous le rappelle, plébiscitée au moment des élections européennes
00:51puisque Jordan Bardella a réalisé le double des dévois de Valérie Allié.
00:57— Si je vous prends au pied de la lettre, donc vous aimeriez en fait faire partie de ces discussions avec le président de la République ?
01:02— Je veux juste pointer l'hypocrisie, la mascarade du président de la République qui, pourtant, nous avait promis qu'il changerait.
01:12Même avec madame Borne, il nous avait parlé de co-construction. Sauf que là, on voit que malgré nos 143 députés,
01:18malgré nos 10 millions d'électeurs, il continue d'essayer de nous écarter de la vie politique et parlementaire française.
01:25Et je pense que cette action contribuera à l'isoler davantage. Et je pense que ces actions continueront à nous renforcer sur le terrain.