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00:00Il est 13h. Bonjour à tous. Merci de votre attention. Tout de suite, les titres à la une de l'actualité.
00:21Le Premier ministre Robert Mugré-Mambé a présidé hier lundi la table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement de la stratégie nationale de développement de la filière I 2024-2030.
00:32La Côte d'Ivoire vise une production de 3 millions de tonnes de riz blanchi pour une consommation nationale d'environ 2,4 millions de tonnes. On en parle dans cette édition.
00:40A Madougon-Koulibalyex, Premier ministre de Côte d'Ivoire, voici quatre ans que l'homme a tiré sa révérence, puisque présent dans l'esprit de ceux qui l'ont connu et pratiqué, la mémoire de l'homme de l'ancien Premier ministre a été célébrée hier 8 juillet, date anniversaire de sa disparition, en présence du haut représentant du chef de l'État, de présidents d'institutions et de membres du gouvernement.
01:00En République démocratique du Congo accusé de fuite devant les rebelles du M23, de lâcheté de dissipation de munitions de guerre et pillage, au moins 22 militaires des forces armées de la RDC ont été condamnés à la peine capitale après quatre jours d'audience par la cour militaire garnisant de moutambos dans le Grand Nord du Nord-Kivu. Voilà pour l'essentiel.
01:22Bonjour à tous et merci de nous suivre. Une table ronde réunissant des partenaires techniques et financiers pour le financement de la stratégie nationale de développement de la filiérie.
01:32C'était hier lundi 8 juillet 2024, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du cadre de vie, Robert Pogré-Mambé. La Côte d'Ivoire vise une production de 3 millions de tonnes de riz blanchi pour une consommation nationale d'environ 2,4 millions de tonnes. Le reportage de Jean-Louis Dumas.
01:50Ils sont une dizaine de partenaires techniques et financiers qui ont répondu ce jour à l'appel des autorités ivoiriennes. Une table ronde à leur intention pour le financement de la filiérie. Qu'ils soient de la BAD, la BIDC, le FIDA, la JICA, la Banque mondiale ou encore de la Banque islamique pour le développement, tous ont réitéré leur engagement à soutenir la stratégie nationale de développement de la filiérie SNDR.
02:16Notre institution est prête à soutenir le gouvernement de Côte d'Ivoire et l'ensemble des partenaires pour renforcer la sécurité alimentaire. Nous saluons le plan du gouvernement visant à atteindre l'autosuffisance en riz d'ici 2027. Notre engagement est donc clair, soutenir ce plan et encourager un programme robuste de chaîne de valeur de riz à moyen terme.
02:39Nous nous engageons donc à combler le financement nécessaire, je l'ai dit et je le répète, une fois que nous aurons eu une idée très claire du coût, non seulement global, de pour Brambinchi mais également les détails des engagements pris par les uns et les autres.
02:55La Côte d'Ivoire veut grâce à la SNDR assurer la couverture des besoins de consommation par la production nationale de riz blanchi de bonne qualité, constituer les stocks de sécurité et exporter le surplus.
03:09Le financement de la SNDR 2024-2030 et sa mise en œuvre effective contribueront assurément à faire de la Côte d'Ivoire un modèle en matière de souveraineté alimentaire à travers la couverture totale des besoins nationaux en riz de bonne qualité, en quantité suffisante et à des prises accessibles à partir de la production locale.
03:37Le financement attendu pour la réalisation de cette stratégie est estimé à 798 milliards de francs CFA, dont 331 milliards dans sa première phase, c'est-à-dire entre 2024 et 2027.
03:51Cette table ronde offre l'opportunité d'avoir une bonne visibilité sur le financement qui a été un maillon faible dans la mise en œuvre de précédentes stratégies.
04:04Nous avons fondé beaucoup d'espoir dans son organisation. C'est pourquoi je voudrais porter à l'attention des partenaires techniques et financiers, des familles professionnelles de la filière riz, des futurs investisseurs et des administrations ivoiriennes,
04:20que les résultats de la SNDE 2024-2030 feront l'objet de revues périodiques au cours des comités interministériels des matières premières que je vais présider moi-même.
04:38Le Premier ministre espère qu'avec la contribution et la détermination de tous, l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire en riz sera rapidement une réalité.
04:48Rappelons que, entre 2008 et 2022, les importations de riz ont atteint 1,5 million de tonnes pour un coût total de 830 millions de dollars.
04:57La nouvelle stratégie devrait aider la Côte d'Ivoire à atteindre une production de plus de 4 millions de tonnes de paddy et couvrir les besoins nationaux.
05:06Reportage de Jean-Louis Bongo, deuxième titre de ce journal. Il y a 4 ans, Amadou Gancoulibaly, ex-premier ministre, tirait sa révérence.
05:14Instant souvenir donc, hier 8 juillet, date anniversaire de son rappel à Dieu marqué par une cérémonie commémorative qu'a eue en présence du vice-président de la République, du président de l'institution, membre du gouvernement.
05:25La cérémonie commémorative marquée par la graduation de 58 auditeurs issus de la troisième promotion de l'Institut qui porte le nom du défunt premier ministre.
05:32Connaissez-vous ça?
05:358 juillet 2020, 8 juillet 2024, cela fait 4 ans que le premier ministre Amadou Gancoulibaly est décédé.
05:42Ce jour, ses amis, proches, compagnons politiques et ex-collaborateurs sont réunis pour témoigner leur attachement à l'illustre disparu.
05:50Amadou Gancoulibaly, tu as vécu utile.
05:53Amadou Gancoulibaly, mon gars que j'aimais, je l'ai dit en langue.
05:59Ce qui signifie, tu n'as pas disparu complètement.
06:03Tu as laissé des traces, tu as incarné des valeurs, tu as fait des émules.
06:09Repose en paix de ce repos bien mérité, après tout ce que tu as donné à ce pays, que tu as tant aimé et servi, ton pays, la Côte d'Ivoire.
06:19Pour perpétuer l'héritage politique de feu Amadou Gancoulibaly, l'institut de formation politique AGC est créé en 2021.
06:27Au cours de cette cérémonie commémorative, 58 apprenants issus de la troisième promotion de l'institut reçoivent leur certificat, suivi du passage de flambeau à la quatrième promotion composée de 60 auditeurs.
06:39Au sorti de cette formation, j'ai une vision plus claire, plus large de tout ce qui est environnement politique et tout ce qui peut influencer.
06:46Donc maintenant, quand j'apprends quelque chose, j'essaie de voir plus loin et de ne pas me limiter à ce que j'entends ou je vois.
06:54Ça permet à la fois de comprendre le fonctionnement des institutions, mais au-delà de ça, ça nous permet aussi de renforcer notre engagement.
07:00On a la possibilité de ne plus tomber dans la violence comme cela se faisait avant, violence verbale, violence physique.
07:05L'institut va permettre d'élever le niveau des débats politiques, donc on aura des jeunes qui sont capables de parler à la fois économie, parler à la fois de droit, de sciences sociales, d'anthropologie.
07:14Parce qu'on a les ressources aujourd'hui grâce à l'institut de formation politique.
07:17Après donc trois années d'exercice, le président du conseil d'administration de l'institut de formation politique AGC dresse un bilan des activités.
07:25Depuis bientôt trois ans, ce sont 207 jeunes qui ont été formés par l'institut Amadou Gonkoulibaly.
07:33Ces jeunes, pour la plupart, se retrouvent aujourd'hui au sein du parti politique, certains sont au niveau de la société civile.
07:38Pour cette année, nous avons eu pour 60 places disponibles, près de 1500 jeunes qui ont compétit.
07:46De tous les niveaux, enseignants à l'université, jusqu'à des étudiants.
07:51Plusieurs jours de présélection, on choisit parmi eux les meilleurs.
07:56Au-delà de ces jeunes, l'innovation cette année a été le lancement de la formation des cadres.
08:02Nous avons décidé, au-delà des jeunes, de lancer un programme spécial de formation des cadres.
08:08Et ce sera l'innovation qui sera portée dans les prochaines années.
08:11Des cadres de haut niveau qui vont aussi bénéficier de renforcement de capacités.
08:15A la tête d'une forte délégation constituée de plusieurs membres du gouvernement et de présidents d'institutions de la République,
08:21le haut représentant du chef de l'Etat a salué la mémoire de feu Amadou Gonkoulibaly.
08:26Gilbert Kafanakoni invite les jeunes à s'approprier les valeurs prônées par le défunt premier ministre.
08:32En choisissant de vous former, vous optez pour des carrières politiques ou associatives basées sur le débat d'idées,
08:43sur la culture intellectuelle et, par écroché, vous balisez la voie de la contestation violente
08:52et du choix des muscles pour vous faire entendre.
08:56Je vous encourage donc à poursuivre votre chemin avec détermination et intégrité.
09:04Que l'esprit et les valeurs de feu Amadou Gonkoulibaly continuent de nous guider et de nous inspirer.
09:12La commémoration de l'encadre de la disparition de feu Amadou Gonkoulibaly a été marquée par un panel.
09:17Des échanges et témoignages sur la fidélité et la loyauté de l'homme d'Etat et la personnalité engagée que fut AGC.
09:25Une cérémonie qui s'est tenue en présence du haut représentant du chef de l'Etat, Gilbert Kafana Kony.
09:31Amadou Gonkoulibaly, un homme fidèle à ses convictions, un homme loyal, un homme de valeur.
09:36Le témoignage éloquent de l'homme qu'était Amadou Gonkoulibaly a bien que parti.
09:40Il demeure présent dans l'esprit de ceux qui l'ont connu et pratiqué au quotidien.
09:44Madame, monsieur, ici l'histoire de ce témoignage vous était contée. Alexis Wodraogo.
09:48Il y a quatre ans, la nouvelle tombait. Amadou Gonkoulibaly, premier ministre qui voit rien, s'est éteint.
09:58Les personnes de la trempe d'Amadou Gonkoulibaly en réalité ne meurent jamais.
10:05Et on fait difficilement leur deuil.
10:08Je peux vous assurer qu'il est toujours présent parmi nous.
10:11Sa façon d'agir, sa rigueur, son sérieux, mais mieux son engagement auprès de son leader, le président de la République, Alassane Ouattara.
10:24J'ai partagé avec lui et appris auprès de lui le silence.
10:29Amadou Gonkoulibaly avait cette force à travers sa réserve d'avoir un silence, mais un silence parlant.
10:35Le président avait défini le rôle de chacun de nous et c'est pour cela qu'aujourd'hui, pour moi en tout cas personnellement, c'est la perte d'un ami, c'est la perte d'un frère, mais d'un complice.
10:47Sa passion pour son pays, la Côte d'Ivoire, l'honnêteté, la loyauté sont pour nous des éléments qui chaque jour nous rappellent Amadou Gonkoulibaly.
11:01Cette journée du 8 juillet restera pour moi l'une des journées les plus difficiles de ma vie.
11:10Je voudrais saluer Maman Gon et que Dieu fortifie, que Dieu veille sur elle, les soeurs d'Amadou, toute sa famille.
11:19Personne ne peut mesurer ce qu'ils ressentent au plus profond.
11:22Amadou Gonkoulibaly n'aura pas seulement traversé la vie, il laisse derrière lui un héritage de valeurs pour les plus jeunes.
11:30De là où il est, Amadou Gon doit être fier. Les valeurs qu'il a pu incarner, c'est une valeur prise auprès du président Ouattara.
11:38Il y a un instrument au-delà de sa personne qui pérennit ses valeurs.
11:41Ils croyaient au futur, ils croyaient à l'excellence de la jeunesse.
11:45Et sa préoccupation était qu'après leur génération, les jeunes générations à venir puissent avoir ce leadership éthique.
11:54Et c'est ce que cette école essaie donc d'inculquer à ces différents cohorts de jeunes qui y passent.
11:59Et je crois que pour le moment, on est satisfait.
12:02Son départ est surtout l'occasion de prendre en compte une vérité, rien n'est acquis.
12:07C'est une belle tribune pour dire aux acteurs politiques, aux Ivoiriens que tout passe, l'homme passe, les institutions demeurent.
12:15Le plus important, c'est de savoir ce que nous laisserons à la nation, aux futures générations.
12:23Amadou Gon est parti trop tôt, c'est vrai, mais il a laissé un trésor aux Ivoiriens.
12:30Il était revenu dans son pays le 2 juillet 2020, juste le temps de faire ses adieux à celui qui fut son mentor.
12:39Ce 8 juillet 2024, la Côte d'Ivoire se souvient de l'homme, il aurait eu 65 ans.
12:46Les grands hommes ne meurent jamais, leurs œuvres parlent pour tout autre chose à présent.
12:51Ce 9 juillet 2024, à l'instar du monde entier, la Coupe d'Ivoire célèbre la journée internationale de la destruction des armes légères de petit calibre.
12:58La prolifération et la circulation illicite de ces armes alimentent les conflits.
13:03Le gouvernement ivoirien, sous l'impulsion du président de la République Alassane Ouattara, est engagé dans la lutte contre ce fléau, en accord avec ses partenaires régionaux et internationaux.
13:12A la faveur de cette célébration, Vagando Diamandé, le ministre de l'Intérieur de la Sécurité, rappelle les acquis de cette lutte.
13:18Walter, Amadou Ouattara.
13:20Instituée par les Nations Unies en 2001, la journée internationale de la destruction des armes légères rêvait d'une importance capitale dans un contexte sous-régional, régional et mondial,
13:34marqué par la recurrence des conflits armés, des attaques terroristes et l'expansion du crime organisé.
13:41Conscient de cet enjeu, le gouvernement ivoirien, sous la haute impulsion de son Excellence M. Alassane Ouattara, a pris plusieurs initiatives pour contrôler et réduire la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.
13:57Ainsi, nous avons ratifié la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes.
14:05De même que les traités et accords internationaux visant à contrôler la circulation des armes légères et de petit calibre.
14:14Grâce à ces efforts combinés, à ceux de la Commission nationale de la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, les stratégies ont été renforcées et des résultats obtenus.
14:2827 208 armes ont été détruites, dont 1 506 en 2023. 6 336 restes d'explosifs de guerre ont également été détruits.
14:39481 armes de tout type collectées auprès des communautés, des greffes, des tribunaux et des stocks obsolètes de nos forces de défense et de sécurité seront détruites dans les jours à venir par la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.
14:55Au-delà de la commémoration de la journée du 9 juillet, le gouvernement est ainsi déterminé à mettre tout en œuvre pour contrôler et réduire la prolifération des armes légères et de petit calibre. La contribution de tous est vivement souhaitée.
15:13Et parlons justement de ces actions qui s'inscrivent dans la lutte contre l'insécurité. Il y a cette sensibilisation qui a été menée auprès des étudiants de l'Université Péléphorogon-Coulibaly de Kourougo. Ils ont été sensibilisés sur le terrorisme et ses divers aspects afin de faire barrage à cette menace.
15:27Une initiative apportée par l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme en collaboration avec son institut de recherche stratégique. Amici Soko.
15:36L'Université Péléphorogon-Coulibaly de Kourougo. Un panel sur le thème général, la jeunesse estudiantine et le milieu académique face au développement de l'extrémisme violent en Afrique. Une initiative de l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme à travers son institut de recherche stratégique.
15:57Nous avons trouvé important et sensibilisé la jeunesse estudiantine. Lui donner des rudiments nécessaires de sorte qu'elle soit capable en effet de détecter les signaux forts et les signaux faibles de radicalisation ou de la manifestation de l'extrémisme violent.
16:12Plusieurs experts de la question du terrorisme se sont succédés pour éclairer les étudiants sur la question.
16:20C'est une conférence très riche sur le plan cognitif et épistémique parce que nous avons appris un peu sur les origines, les sources et puis un peu sur la charité contemporaine du terrorisme.
16:33Le terrorisme se nourrit d'ignorance et venir à l'université animer une conférence panel en vue de sensibiliser et de former les étudiants sur l'appréciation des signes de radicalisation est pour moi la meilleure chose qui puisse nous arriver dans notre institution.
16:54La première communication a été prononcée par Abdel Nasser, ancien diplomate de l'Union africaine, spécialiste de l'islamisme et des mouvements terroristes en Afrique. Il met en exergue une approche de technique de détection de la radicalisation.
17:10Aller partout en Côte d'Ivoire, partout dans le golfe du Guinée, partout en Afrique pour expliquer à cette jeunesse que la lutte contre le terrorisme n'est pas seulement une lutte par les armes, c'est une lutte par les idées. Le premier vecteur de cette riposte des idées ce sont les étudiants justement.
17:25Dr Aziz Moussi de l'université de Paracourt au Bénin s'est apesanti au cours de la deuxième communication sur la progression de l'extrémisme violent quand Akra Yassin Djezou, sous-directeur des investigations à la direction des renseignements généraux a exposé l'option de l'état ivarien à barrer la route à ce phénomène dans la communication finale.
17:47Il ne faut pas négliger toutes les actions qui sont menées aujourd'hui par l'effort de défense de sécurité, tous les efforts qui sont faits par les tribunaux, tous les efforts qui sont faits par les services de renseignement. Fait en sorte que ce phénomène s'éloigne.
18:03Après les étudiants, l'institut de recherche stratégique qui se consacre à la compréhension du phénomène mettra le cap sur l'état-major de la zone opérationnelle nord.
18:14De la violence dans les couloirs du CHR d'Agbovillet à l'hôpital général de Portbouay, deux parents de personnes admises en soins se sont rendus coupables d'actes de vandalisme, des actes pas du tout appréciés par le ministère.
18:25Le directeur du cabinet du ministère de la santé Charles Atakofi condamne les actes perpétrés, annonce des poursuites judiciaires contre les personnes concernées et invite la population au civisme dans le rapport avec les agents de santé.
18:37On en sait plus avec Zizi Nguessan.
18:40L'hôpital général de Portbouay a subi le 5 juillet dernier des actes de vandalisme de la part du fils d'une patiente décédée.
18:49De même, le service pédiatrique du centre hospitalier régional d'Agboville a été incendié le dimanche 7 juillet par un individu déçu du décès de son neveu admis pour des soins de paludisme sévère.
19:03La promptitude des agents de l'ONPC a permis d'éviter le pire. Le sir a été interpellé et mis aux arrêts. Il sera présenté devant les tribunaux pour répondre à ces actes.
19:18Les deux faits, celui d'Agbouville et celui de Portbouay constituent une constance, la volonté des parents de se rendre justice.
19:30Après avoir présenté ses condoléances aux familles pleurées, le directeur de cabinet monte au créneau et rassure le personnel de santé.
19:38Le ministère en charge de la santé condamne de tels agissements et se réserve le droit de saisir la justice chaque fois que de tels comportements vont se répéter.
19:52Le ministère en charge de la santé rassure le personnel soignant que des mesures et douanes sont prises pour leur sécurité sur leur lieu de travail.
20:02C'est le lieu d'en appeler au sens de la responsabilité individuelle et collective afin de préserver les nombreux acquis en termes d'infrastructures et d'équipements de nos différentes structures sanitaires.
20:18En cas d'insatisfaction, les usagers du service public de santé sont invités à saisir les voies internes recommandées telles que les boîtes aux lettres et les numéros verts pour leurs plaintes.
20:29Direction à présent la région du Tchologo où nos reporteurs Syé Kwasi et Jean-Marc Djadji nous disent que les populations voisines du Mali et du Burkina Faso
20:37ne sont pas à l'abri d'un impact psychosocial négatif du fait des crises sociopolitiques qui touchent ces pays,
20:42ce qui pourrait avoir une incidence sur la santé mentale.
20:45Une mission du ministère de la santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle s'est rendue récemment dans les trois départements qui composent cette région
20:53avec pour objectif de renforcer les capacités du service sanitaire en vue d'une meilleure prise en charge de ces populations.
20:59Reportage.
21:01Le directeur coordonnateur du programme national de la santé mentale et l'ONG française Action contre la faim à la rencontre des populations dans le Tchologo.
21:10Ils sont en mission d'urgence, d'écoute et de prise en charge des personnes rendues vulnérables du fait de l'extrémisme violent qui secoue le Mali et le Burkina Faso voisins.
21:20Ce que je peux dire aux femmes, tout ce qu'elles ont en coeur par rapport à la grossesse, la santé, tout ce qui les dérange à la maison, arriver à l'hôpital,
21:30elles peuvent expliquer ça à la sage-femme. Quelle que soit la maladie, quelle que soit la maison avec les papas, qu'elles vont expliquer à la sage-femme, elles auront quelque chose à leur dire.
21:41Grâce à l'appui de l'ONG française Action contre la faim, d'importantes activités menées, séances de formation et de sensibilisation des agents de santé et des éducateurs communautaires
21:52sur les thématiques de santé mentale et du bien-être psycho-social des populations.
21:57L'affaire de l'intégration de la santé mentale dans les services de santé mentale de base, dans les services de santé de base et dans les centres sociaux de base.
22:05Une réalité pour améliorer significativement la qualité de vie et atteindre les objectifs du développement.
22:11Cette mission a duré 7 jours. 4 localités ont été sillonnées, Ferkesi-Dougou, Kong, Wangolo-Dougou et Diawala. Au total, environ 600 personnes ont été sensibilisées.
22:25Depuis hier lundi, les nouveaux bacheliers de l'édition 2024 sont connus.
22:30Taux de réussite à l'examen national, 34,17% contre 32,09% l'année dernière.
22:36Une hausse de 2,8 points enregistrée dans les différents centres de proclamation de résultats visités par nos reporters.
22:42On n'a pas échappé au schéma classique de scènes de célébration et de mélancolie.
22:47La joie du résultat positif et les joies exprimées en solo ou en famille qui contrastent malheureusement avec tristesse, regards fermés et surtout promesses de mieux faire pour assurer le résultat à l'édition prochaine.
22:59Reportage.
23:01Baccalauréat session 2024.
23:04Après le travail, l'heure est maintenant aux récompenses.
23:07Véhicule, bosse d'études, ordinateur, billet d'avion pour les candidats heureux au baccalauréat.
23:13Ce sont là les récompenses de la deuxième édition du festival des bacheliers.
23:17Cet événement vise à promouvoir l'excellence, encourager les jeunes élèves à poursuivre leurs efforts sur la voie de la réussite.
23:25Le festival déjà a pour but d'encourager la jeunesse à étudier, à faire changer les mentalités, à développer ses valeurs d'excellence, ses valeurs de probité, ses valeurs de respect et à avoir une jeunesse formée, une jeunesse excellente pour un circuit décisionnel dans 10-15 ans.
23:42Pour l'occasion, plusieurs stands de grandes écoles, universités seront dressées.
23:47Les nouveaux étudiants ont la possibilité de s'informer sur le choix des filières et profils de carrière.
23:53Des moments festifs à travers concerts, feux d'artifice pour célébrer les nouveaux bacheliers, les 12 et 13 juillet 2024 au stade de l'Université Félix-aux-Feuilles-de-Boigne.
24:06Et dans le département de Méagui, région de la Naoua, 15,84%, le taux de réussite au bac 2024, un faible taux qui désole tous les acteurs du système éducatif.
24:15Les conditions de travail des élèves sont mises en cause.
24:20386 élèves admis au baccalauréat, sus 2431 candidats à Méagui, région de la Naoua.
24:28Je suis admise, je suis tellement contente et je suis aussi triste pour mes camarades, mais c'est la vie, on ne peut rien faire, tout ce qu'il a dû faire est bon.
24:36Ce soir, je viens d'avoir mon bac, en tout cas les mots me manquent, je suis très heureux, très content, c'est fini aujourd'hui les caquis.
24:4115,84%, c'est deux fois moins que le taux de réussite nationale, estimé à 34,17%, un échec que la population a du mal à digérer.
24:53Je suis déçue et je suis découragée et je ne crois pas que je pourrais encore reprendre l'année prochaine.
25:03Nous avons six candidats en série D, zéro admis. En série A, nous avions 744 candidats, il y a eu 124 admis, ce qui donne autour de 16, 17%, pas là.
25:18Donc on ne peut pas dire que vraiment les résultats sont bons.
25:21Cet intent d'expliquer le faible taux de réussite à l'examen du baccalauréat à Meagui par les conditions de vie des élèves.
25:28Ces résultats du bac pour le moins catastrophiques ont créé une onde de choc chez tous les acteurs de l'éducation nationale, y compris chez les parents d'élèves.
25:38Une prise de conscience collective, notamment des élèves en premier, pourrait permettre d'améliorer les statistiques l'année prochaine.
25:48A tout autre chose à présent, hier lundi 8 juillet, dans la commune du Plateau a eu lieu le séminaire national d'information et de formation sur les opportunités, défis et solutions dans le cadre des échanges commerciaux dans l'espace communautaire CDA ou ZECAF.
26:00Une rencontre initiée par ONU Femmes en partenariat avec l'Organisation Mondiale des Douanes dans le but d'informer les femmes entrepreneurs sur les objectifs et le fonctionnement de la ZECAF.
26:09Pendant 48 heures, il s'agit de faciliter le partage d'expérience entre femmes entrepreneurs, commerçantes et exportatrices.
26:17En Côte d'Ivoire, 60% de femmes exercent dans le commerce et 33% d'entre elles dirigent des entreprises du secteur selon l'agence Côte d'Ivoire PME.
26:29De ce fait, ONU Femmes s'engage à les accompagner en facilitant leur accès au marché international à travers une meilleure compréhension du fonctionnement de la ZECAF.
26:40C'est de prendre des décisions concrètes pour faire en sorte que les femmes puissent disposer du marché, être capables de saisir ce marché.
26:50Ça veut dire dans la qualité, dans la quantité, dans le financement et dans l'accès au marché et aussi un marché qui est libre de violence.
27:00L'un des défis à relever, c'est celui de l'accès à l'information et à la formation.
27:04Aujourd'hui, nous sommes venus nous informer et nous former afin de pouvoir prendre une part active à ce grand marché que représente la ZECAF.
27:12Selon le représentant du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, ce séminaire de formation est bienvenu.
27:19L'obstacle à notre épanouissement économique est la formation et l'information.
27:25Cela est possible parce que le taux d'analphabétisme pour les femmes, qui est de 47%, constitue un frein en Côte d'Ivoire et sur notre continent.
27:371,2 milliard, c'est le nombre de consommateurs que rigogent les 55 États membres de l'Union africaine pour un PIB cumulé de 2,5 milliards de dollars US.
27:48Ceux-ci représentent la plus grande zone de libre-échange au monde.
27:52La ZECAF pourrait ainsi contribuer à changer significativement la donne en Afrique.
27:58Les femmes de Bonan reçoivent assistance et soutien en vue de parvenir à l'autonomisation.
28:03Elles ont reçu à cet effet du matériel agricole d'un fils de la région opérateur économique.
28:08Ces femmes bénéficiaires sont de l'association des femmes de Bouzra, un quartier de Bonan, et elles s'illustrent dans plusieurs activités champêtres.
28:16Reportage signé Eugène Atoué.
28:19L'acte qui accompagne ces femmes du quartier Bouzra à Bonan dans leur volonté d'arriver à une autonomisation et à l'amélioration de leur cadre de vie.
28:28Du matériel agricole composé de produits phytosanitaires, de pulvérisateurs, de brouettes, de bottes et de machettes.
28:34C'est un don dessiné à l'association des femmes de Bouzra, don fait par Ndiabakate Elissiaka, un fils de Bonan, chef-lieu de département dans la région de la Maraoué.
28:46Une demande formulée deux mois plus tôt et qui trouve aujourd'hui une réponse.
28:51Notre association, on fait les champs de manioc, les champs de riz, les champs de maïs.
28:57Nous sommes là pour remercier monsieur Ndiabakate, parce qu'avec ça, maintenant nous sommes devant.
29:02Je suis venu dans le cadre de l'autonomisation de la femme, afin qu'il puisse aider nos papas aussi pour ce qui est ménage.
29:10Le chef du village de Bouzra, Goré Bingo San Michel, a exprimé au donateur la reconnaissance de toute la population de son village.
29:19Je suis très content des gestes de monsieur Ndiabakate.
29:24Vraiment, ça permet aujourd'hui à nos femmes d'annoncer, à nos femmes de tout faire.
29:30Et en plus encore, à nos femmes de rendre le quartier propre.
29:36Les femmes notamment, à qui Ndiabakate Elsiaka promet son soutien constant dans la perspective de leur pleine autonomisation.
29:45Et toujours dans le fil de l'actualité nationale, à Kamalo, dans le département de Séguéla,
29:50les conseillers régionaux ont adopté à l'unanimité le budget modificatif numéro 1 de l'exercice 2024,
29:56en hausse de 5,62% par rapport au primitif et le programme triennal 2025-2026-2027.
30:02C'était au cours de la deuxième session du conseil qui s'est tenue dans le cadre des sessions tournantes.
30:07Reportage Boubacar Sylla, Sorokorona.
30:11Kamalo, sous préfecture du département de Séguéla.
30:14La localité accueille la deuxième section du conseil régional du Ourodougou dans le cadre des réunions tournantes.
30:21Une rencontre dominée par la présentation du projet de programme triennal 2025-2026-2027.
30:27Ce programme comprend sept actions et 85 opérations d'un coût global de plus de 8 milliards de francs CFA.
30:34Il tient compte des préoccupations exprimées par la population
30:37et des besoins recensés par le bureau du dit conseil dans chacun des deux départements de la région.
30:43Le président du conseil régional Bouakifofana se projette sur l'avenir, dont les priorités restent l'éducation et la santé.
30:51Je peux vous assurer que le développement est une réalité dans la région du Ourodougou et les signes sont bien visibles.
30:57Le problème d'eau potable dans la région sera un grand souvenir dans quelques mois.
31:02Les travaux de construction de la zone industrielle dédiée à la transformation du Dakar avancent avec satisfaction à Séguéla.
31:09Un grand projet de réhabilitation et de modernisation du ranch de la Maraoué est en cours d'exécution.
31:15Ce projet va intégrer toutes les composantes de la chaîne de valeur de la filiale du Bétail.
31:21Les cadres et les autorités traditionnelles saluent les initiatives du conseil régional du Ourodougou.
31:27Nous voyons les progrès qui ont été réalisés, que ce soit en matière d'eau, d'électricité, de routes, d'écoles, de centres de santé.
31:35Un deuxième merci au président du conseil Bouakifofana qui a accepté de délocaliser le conseil,
31:41la cession à Kamalo pour que tous les Ourodougous se retrouvent ici, les cadres main dans la main, pour parler de développement.
31:48Au thème de la deuxième réunion du conseil régional à Kamalo, le président Bouakifofana annonce la tenue des assises politiques du Ourodougou
31:55pour la consolidation de la paix, de l'unité et de la cohésion sociale.
32:00Dans l'actualité internationale, la République démocratique du Congo, au moins 22 militaires ont été condamnés à la peine capitale.
32:07Un court militaire garnissant de Boutemba, siégeant un procès de flagrance à Loubeiro dans le Grand Nord du Nord-Kivu,
32:13les a reconnus coupables de lâcheté, dissipation de munitions de guerre et pillage.
32:17Le verdict a été rendu en début d'après-midi, hier lundi 8 juillet.
32:21Ces soldats ont été donc condamnés à mort après 4 jours d'audience devant le tribunal militaire qui siégeait en audience foraine.
32:29Voilà qui marque la fin de cette édition, merci de nous avoir suivis.
32:32Agréable début d'après-midi, Dieu garde la Côte d'Ivoire.
32:37Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org