• il y a 10 mois
Toute l'actualité de la Côte d'Ivoire chaque jour sur RTI Info avec les journaux, reportages et magazines d'information RTI1, RTI2, Radio Côte d'Ivoire.
Site web https://www.rti.info
Facebook / rtiinfo225
X (Twitter) / rti_info
Instagram / rtiinfo
LinkedIn / rtiinfo
Dailymotion https://www.dailymotion.com/rtiinfo
YouTube / @rtiinfo225
Whatsapp https://whatsapp.com/channel/0029Va4d...
Application (Android) https://rb.gy/o8yqp
Tik Tok / rtiinfo

Category

🗞
News
Transcription
00:00 (Générique)
00:15 Il est 13h, bonjour à tous, merci de votre attention. Tout de suite les titres à la une de l'actualité.
00:21 Le Premier ministre, ministre des Sports, Robert Beugré, Montbé a reçu en audience hier vendredi le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria.
00:31 Pablo Longoria a exprimé la volonté de son club de participer au développement du secteur footballistique en Côte d'Ivoire. On en parle dans cette édition.
00:41 Et puis à l'affiche pour les deuxièmes matchs des quarts de finale de la Cannes 2023 ce samedi 3 février 2024 à 17h à suivre la rencontre Côte d'Ivoire-Mali au stade de Lapin de Boaké à 20h, Cap Vert, Afrique du Sud,
00:55 s'il se déroulera au stade Charcot-Nambani de Yamoussoukro.
01:01 Et puis présidence de l'Union africaine à deux semaines du 37e sommet des chefs d'État de l'Union africaine prévue pour se tenir le 17 et 18 février à Dissabéba.
01:10 L'organisation ne connaît toujours pas le nom de celui qui va la présider en 2024. Voilà pour l'essentiel.
01:16 Oui, bonjour à tous, merci de nous suivre. Depuis le 13 janvier, la Côte d'Ivoire, notre pays, reçoit l'Afrique à la faveur de la Cannes 2023.
01:26 Et chaque jour est un jour de fête dans la paix et dans la communion fraternelle. À quoi bas ? À ce qui continue d'arriver.
01:47 Et à l'affiche des deuxièmes matchs prévus pour les quartes de finale, sachez que ce samedi 3 février, la Côte d'Ivoire reçoit sur le coup de 17h les aigles du Mali.
01:57 La rencontre aura lieu au stade de la Paix de Boaké et sur le coup de 20h, le Cap Vert sera opposé à l'Afrique du Sud.
02:05 La rencontre se tiendra au stade Charcot-Nambani de Yamoussoukro.
02:08 Mais avant cette première actualité, le Premier ministre, en obligation à l'entame de cette édition, dans les titres, Robert Bevere-Mambé, a reçu en audience,
02:15 hier vendredi, le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria.
02:19 Il a exprimé la volonté de son club de participer au développement du secteur footballistique en Côte d'Ivoire.
02:24 Leurs échanges ont porté sur le développement de partenariats, mais également de la promotion de la Côte d'Ivoire comme destination touristique.
02:31 Alexis Ouattaroko.
02:33 Le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria, a la primature ce vendredi.
02:39 Il y conduit la délégation du club de football de la ville de Marseille pour une rencontre avec le Premier ministre Robert Bevere-Mambé.
02:47 Une séance de travail au cours de laquelle les différents projets et possibilités de partenariats entre la Côte d'Ivoire et le club sont visités.
02:55 Comment on peut aider, spécialement au développement du football ivoirien, avec toute l'expérience qu'on a, mais avec l'étude et le respect toujours du contexte local.
03:07 Autre sujet au centre des échanges, la promotion de la destination Côte d'Ivoire à travers Sublime Côte d'Ivoire, la stratégie de développement du tourisme ivoirien.
03:16 Un projet de partenariat a été signé d'ailleurs dans ce sens entre le ministère du tourisme et le club.
03:22 Très fier d'être des ambassadeurs de la Côte d'Ivoire, mais spécialement ce qu'on est très fier c'est de pouvoir promouvoir la Côte d'Ivoire comme destination touristique
03:33 et de chercher de partager tout ce qu'on est en train de vivre ici en Côte d'Ivoire, l'hospitalité, la bienveillance, comment le pays il est beau.
03:42 Marseille c'est une communauté de 26 millions de supporters qui sont dans le monde du digital et qui relèvent l'information.
03:51 C'est l'image de la Côte d'Ivoire qui est connue et qui rentre dans des milieux qui jusque là nous restaient fermés.
03:59 Et donc il faut noter qu'aujourd'hui il y a une notoriété qui est rendue mesurable et qui est une notoriété qui grandit au sein de l'opinion française et internationale
04:10 grâce à cette belle collaboration que nous appelons du tout nouveau.
04:15 L'Olympique de Marseille est l'un des plus grands clubs de football français et européen. Il a enregistré dans son effectif plusieurs footballeurs d'origine ivoirienne.
04:24 Et de passage à Paris en France dans le cadre de l'inauguration du consulat général de Côte d'Ivoire à Paris,
04:30 Léon Cacou Adam a été reçu hier par le locataire du Quai d'Orsay, Stéphane Séjourné, le ministre des affaires étrangères dans l'intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur.
04:40 Il aura échangé plus d'une demi-heure avec le ministre de l'Europe et des affaires étrangères au cœur des échanges,
04:45 le renforcement de la coopération diplomatique entre la Côte d'Ivoire et la France.
04:49 À suivre à présent les pressants échos de la Coupe d'Afrique des Nations de football qui se déroule ici en Côte d'Ivoire.
05:04 Les premiers quart de finale de la Cannes ont opposé hier la RDC, la République démocratique du Congo à la Guinée.
05:09 La RDC qui s'est imposée 3 buts à 1. Le Nigeria, l'Angola. Le Nigeria qui a pris le dossier sur l'Angola avec 1 but à 0.
05:15 Je vous propose de revenir sur les buts inscrits au cours de ces premiers matchs de ces quarts de finale.
05:21 Ça me semble bien léger. Ça me semble bien léger.
05:31 Mohamed Lamine Bayo, il marque.
05:34 Lamine Bayo, 1 but à 0 pour le Sili national de Guinée.
05:41 Et oui, il est tiré très bien contre pied.
05:45 Premier de la soirée.
05:47 Et ce ballon.
05:54 Marcel Bemba, dans un angle impossible, va remettre le pendule à l'heure.
06:01 Pech.
06:03 Il va encourager. Il nous reste 65 minutes. Il nous reste encore 20, 25 minutes.
06:08 Voir plus avec les arrêts de jeu. Donc il y a beaucoup de choses encore à voir. Il a le temps de se racheter.
06:14 Il n'en est pas sorti. Le Congo a un coup frais intéressant.
06:18 Et ça, oh là là !
06:23 Oh, il se le coup frais ! Industriel !
06:28 Cela s'appelle ...
06:30 Voilà à l'instant les buts inscrits hier pour le compte de la première journée de ces quarts de finale.
06:35 Je rappelle que, eh bien, ce samedi 3 février, la Coupe d'Ivoire sera opposée au Mali,
06:41 au stade de la paix de Buaké à partir de 17h et le Cap Vert sera opposé à l'Afrique du Sud à 20h,
06:47 au stade Chalkono à Bani de Ayamsukoro.
06:50 Et on se rend à présent à Buaké avec nos confrères de RTI Sport, précisément à Samuel Mech.
06:55 Buaké où l'engouement autour de cette rencontre qui opposera le Mali à la Coupe d'Ivoire ne cesse de monter.
07:00 N'est-ce pas Samuel Mech ?
07:02 Je souhaite que nous avons commencé dans de très bonnes conditions.
07:07 Il faut qu'on termine dans de très bonnes conditions. Soyez vigilants, soyez attentifs.
07:11 Et puis bon, pour ceux qui vont dans l'enceinte du stade, quand on joue de la musique, ce n'est pas pour vous.
07:15 Un volontaire n'a pas le droit. Je vous garantis, le premier que je prends en train de danser,
07:19 je lui retire son bail, c'est fini pour lui et la canne.
07:21 Bonne chance à vous.
07:24 Pour ce grand jour, nous sommes devant le stade de la paix de Buaké.
07:32 Quart de finale Mali Coupe d'Ivoire.
07:34 Après l'ambiance dans la ville, devant le stade avec le responsable du Koukan local,
07:40 nous allons avoir aussi quelques impressions.
07:43 Il a l'habitude de gérer les matchs, même pour ce match Mali Coupe d'Ivoire.
07:46 Est-ce qu'il y aura une organisation toute particulière ? Bonjour.
07:50 Bonjour. Mais je pense qu'il n'y a pas d'organisation particulière.
07:53 C'est un match comme tous les autres. Je pense que ce sera les mêmes dispositions.
07:57 À part qu'il faut être un peu plus regardant parce que l'enjeu aujourd'hui, c'est une place en demi-finale.
08:02 L'enjeu, c'est une place en demi-finale. Vous avez prévu naturellement un dispositif particulier.
08:08 On le voit déjà, une certaine ferveur autour. Les supporters viendront.
08:12 Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?
08:14 La première chose que je voudrais dire aux supporters, c'est de venir assez tôt au stade
08:18 pour éviter les engorgements au niveau des entrées.
08:21 La seconde chose, un match de football, il faut s'attendre à trois résultats.
08:25 Soit on gagne, soit on perd, soit c'est un nul.
08:27 Mais dans le cas spécifique d'aujourd'hui, il n'y aura pas de match nul.
08:31 En cas d'égalité, nous allons aller au tir au but.
08:35 Je souhaite que les Ivoiriens viennent, qu'ils supportent leur équipe, mais surtout dans la discipline
08:39 parce que le plus important, c'est que c'est le football africain que nous devons privilégier.
08:44 Le terrain sera ouvert à quelle heure ?
08:46 Cinq heures avant le coup d'envoi. Donc le match est à 17 heures,
08:49 cinq heures avant, logiquement, le stade doit être ouvert.
08:53 J'espère que tous ceux qui ont acheté le ticket viendront,
08:56 parce que la difficulté, c'est que nous ne souhaitons pas avoir des gradins vides.
09:00 Nous avons pris, le chef de l'État a dit qu'il va offrir au monde entier la meilleure canne.
09:04 Moi, au niveau du site de Boakye, j'ai décidé d'offrir la meilleure organisation à la Côte d'Ivoire
09:09 pour faire le plein du stade. Et je pense que depuis le début, vous avez dû remarquer
09:13 que le stade de Boakye affichait toujours complètement.
09:16 La dernière fois, nous avons dépassé le seuil de 36 000 spectateurs.
09:19 Nous étions à 36 818 spectateurs. Je pense qu'aujourd'hui, on va tourner autour de 37 000.
09:24 C'est l'objectif pour nous. Que ceux qui ont eu le ticket, qu'ils soient habillés, qu'ils soient hors du pays,
09:29 viennent, parce que l'idéal, l'important pour nous, ce n'est pas seulement de vendre des tickets,
09:34 mais c'est d'avoir un stade comble.
09:36 Merci beaucoup, M. le Président.
09:37 C'est moi.
09:38 A bientôt et bon match.
09:39 Merci. Merci. Et bonne chance à la Côte d'Ivoire.
09:43 Voilà, et merci à vous, Samuel Mech, pour cette première à précision depuis Boakye,
09:48 concernant bien sûr les attentes concernant la mobilisation autour de ce match
09:52 qui opposera la Côte d'Ivoire aux Maliés.
09:54 Pour rester dans la ferveur avant match, nous avons avec nous sur ce plateau,
09:57 Ibrahim Bakayoko, ancien capitaine des éléphants de Côte d'Ivoire,
10:02 qui a fait trembler à plusieurs reprises les filets adverses.
10:05 Donc, brillante participation d'Ibrahim Bakayoko quand il était attaquant dans les clubs
10:11 au sein desquels il a joué.
10:14 Ibrahim Bakayoko, merci d'être avec nous.
10:16 Alors, avec vous, nous allons parler de l'état d'esprit qu'il faut avoir,
10:20 justement, avant de s'engager dans un match pareil.
10:23 A votre avis, comment se sentent les éléphants en ce moment,
10:27 avant justement ce match qui les opposera aux Maliés ?
10:29 Il y a deux critères, soit il y a la veille du match, et puis il y a le jour du match.
10:33 Voilà, donc à la veille du match, on essaie de garder l'ambiance dans le groupe,
10:39 et puis le jour du match, chacun se concentre à sa manière.
10:42 Alors, est-ce qu'il y a une préparation psychologique qui est menée autour du groupe ?
10:46 Est-ce qu'il y a des préparateurs psychologiques ?
10:48 Il y a des principes de groupe, et puis moi j'avais un principe personnel,
10:55 et puis d'autres aussi, on l'a, le principe à eux.
10:57 Il y en a qui sont très spirituels, qui arrivent à surmonter cela.
11:01 Voilà, c'était mon cas.
11:03 Et puis il y a aussi le sous-sol d'un gars, et puis l'amour pour sa patrie,
11:07 qui fait que dès que j'attendais l'hymne national, toute la pression...
11:12 Alors justement, j'allais vous demander, mais quand on est à quelques minutes,
11:16 du coup, d'en voir et qu'on entend l'hymne national sonner dans le stade,
11:21 quel est ce sentiment qui s'empare de nous quand on est professionnel ?
11:23 C'est le fait de défendre sa nation. On n'est pas à mourir sur le terrain.
11:27 C'est pour ça que quand il y a souvent des fêtes pour les éléphants,
11:30 j'ai toujours le soutien pour eux, parce qu'aucun joueur ne vient jouer en équipe nationale
11:34 et puis avoir envie de perdre, ou bien ne pas mettre le pied,
11:38 c'est vraiment un débat que je ne rentre jamais dedans.
11:41 Mais moi je suis fier de ceux qui décident de jouer pour la nation,
11:44 et puis il faut juste les encourager.
11:46 Et à la fois on n'est pas bons, mais le public fait la différence.
11:49 Il est très important le soutien du public à ce moment-là.
11:51 Très très très important. Et moi je le connais en Angleterre,
11:54 même quand tu rates une action et derrière quand tu te réponds en défendant,
11:58 le public t'applaudit. On a vraiment besoin du public.
12:01 Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que le public dit.
12:03 Les joueurs sont concernés, puisque c'est les enfants des mêmes Ivoiriens
12:07 qui sont sur le terrain.
12:08 Alors Ibrahim Akayoko, on a encore en mémoire ce jour de feu,
12:11 l'attaque de l'équipe nationale que vous formiez avec Joël Sieyé,
12:15 quand vous regardez aujourd'hui cette équipe,
12:17 est-ce que vous avez le sentiment de vous retrouver à travers certains joueurs ?
12:20 Contre Iamsoko, contre le Sénégal, on a trouvé une équipe ivoirienne très rassurante.
12:27 Malgré le but encaissé, ils sont comme ça à jouer au ballon,
12:29 ils n'ont pas paniqué. Et ça, ça dépend de nous tous, même le public.
12:32 Parce qu'on s'est sentis tellement beaux en début de compétition,
12:35 on avait gagné, chacun a commencé à critiquer.
12:38 Bon, ça peut être objectif, mais il y a des fois, quand on est en poule,
12:42 il faut rester dans l'objectif de prendre les points qu'il faut pour être qualifié.
12:47 Là, maintenant, dans la phase des huitièmes et finales, on joue la Coupe.
12:50 Donc, ce qui est de l'efficacité, ça, ça s'acquiert depuis le bas âge.
12:57 Et donc, déjà, quand c'est la phase et finale de la Coupe d'Afrique,
13:01 il vaut mieux avoir un groupe que d'avoir une individualité.
13:04 Alors, vous avez également vu le Mali évoluer depuis le début de cette compétition.
13:09 Quelle analyse faites-vous de la progression de cette équipe ?
13:11 Ils sont très bons, ils sont jeunes et ils ne doutent pas.
13:14 Ils n'ont pas d'attaquants fils. Ils jouent un peu comme le Nigeria.
13:17 Sauf qu'ils n'ont pas d'attaquants fils qui bougent un peu partout.
13:20 Et ils sont très vifs dans les derniers mètres.
13:23 Ils arrivent à accélérer devant les défenseurs pour marquer.
13:26 Ils sont très à droite. Et puis bon, je crois qu'il y a eu la patte un peu de Jamal Guio au Mali là-bas.
13:31 Mais on joue chez nous. Et puis c'est la carte de l'hospitalité.
13:35 Mais quand on sera sur le terrain, je sais que mes coéquipiers sont prêts pour défendre valablement les couleurs de la nation.
13:41 Alors, vous parlez à l'instant de ce rôle important que jouent les supporters dans les cradins.
13:45 Mais notons aujourd'hui que c'est un véritable sursaut national qui donc s'empare de tout un pays,
13:50 tout un peuple ivoirien, debout derrière les éléphants pour les accompagner jusqu'à la victoire.
13:55 C'est ce que nous dit Eric Corée.
13:57 La tombée de la nuit à Abidjan amplifie sa beauté.
14:02 Le crépuscule du matin laisse apparaître une ville paisible.
14:07 Les populations vagues à leurs occupations.
14:10 Elles sont toutes impatientes de suivre la prochaine rencontre des éléphants.
14:14 Ces populations espèrent une qualification en demi-finale.
14:18 Donc à soulever la tête de la nation, c'est sûr, on compte de ne pas avoir peur sur le terrain.
14:24 L'espoir est né après la victoire des éléphants sur le champion en titre.
14:29 Le découragement n'est pas ivoirien.
14:31 Et l'espoir est revenu à Yacro, la ville de notre père fondateur.
14:37 C'est un message des cieux, c'est un message de Dieu.
14:41 On croit en vous, allez les éléphants.
14:43 Le jeu qu'ils nous ont sorti la dernière fois, on a beau dire tout ce qu'on veut, nous avons reconnu nos pachydènes.
14:50 Lorsqu'ils avancent, personne ne peut les arrêter.
14:54 La qualification en demi-finale, une exigence pour ces milliers de supporters.
14:59 Nous sommes en quart de finale et nous allons jouer contre le Mali.
15:04 Ce sera un match certainement difficile, mais le souhait de tous les Ivoiriens, c'est que nous puissions accéder en demi-finale.
15:16 Je demande aux joueurs d'être engagés et de ne voir que la Côte d'Ivoire, avec à sa tête le président Alassane Ouatra qui a tant fait pour notre football.
15:27 Une question difficile, mais pas impossible.
15:30 Ensemble, nous vaincrons. Pour le peuple et pour la diaspora, qu'ils sachent que nous sommes tous derrière eux.
15:37 Les supporters ivoiriens poussent leur équipe à la victoire.
15:41 Au stade et loin des stades.
15:44 Amoureux du foot ou non, ils donnent de la voix, de la force, de leur énergie.
15:51 Ils élèvent des prières vers Dieu. L'union sacrée est une réalité.
15:56 La Côte d'Ivoire rassemblée, sans barrière aucune, comme un seul homme, autour de ses éléphants, est confrontée à un défi.
16:06 Faire de cette canne la meilleure de toutes les cannes. L'hospitalité ivoirienne et le fair play doit également avoir leur place.
16:17 La personne qui gagne, c'est ça en fait la victoire. Et puis ça passe.
16:23 Parce que s'ils avaient rentré dans le palabla, ça n'aurait pas arrangé, nous-mêmes ça n'aurait pas nous arrangé, eux aussi ça n'aurait pas les arranger.
16:29 Il faut appeler les supporters au fair play.
16:32 Nous sommes des frères, nous sommes des soeurs et je pense que c'est la fraternité dans le football et surtout que c'est la canne de la fraternité et de l'hospitalité en Côte d'Ivoire.
16:43 Et à l'endroit des supporters, qu'ils soient du Mali, qu'ils soient de la Côte d'Ivoire, nous devons faire preuve de retenue.
16:53 Nous devons certes supporter nos joueurs, mais quel que soit l'issue de ce grand match, nous leur demandons de mettre balle à terre et de ne pas qu'il y ait des échauffourées entre les Maliens et les Ivoiriens.
17:13 Si les populations font leur part, la balle est désormais dans le camp de MS Fayet et de Seb Poulain pour faire vibrer le pays au rythme d'une victoire.
17:35 Alors Ibrahim Bakayoko, on vient de le voir dans cet élément d'Eric Gorin, qui se termine par le coup du marteau, le son en vogue en ce moment.
17:41 Alors on vient de le voir, un politique, acteur politique, acteur sportif, citoyen lambda, tous autour de cette équipe.
17:49 Est-ce que quand on est donc joueur professionnel et qu'on arrive à ce stade de la compétition, on a véritablement conscience qu'il y a tout un peuple qui nous accompagne ?
17:58 Oui, non seulement il y a tout un peuple qui nous accompagne, mais il y a eu un investissement énorme, non seulement du gouvernement et du chef de l'État, le président de la République.
18:07 Ce qui fait qu'aujourd'hui on est respecté partout dans le monde et qu'on a donné beaucoup d'infrastructures à la disposition des pays qui sont venus.
18:15 Il y a eu des témoignages, mais pour l'engouement qu'on a autour de notre équipe d'assistance, ça n'a pas commencé aujourd'hui.
18:20 Et comme c'est la première fois qu'on organise une calme chez nous, après 40 ans, comme on dit c'est la calme de l'hospitalité, je pense que c'est ce qui nous a ressuscités.
18:30 Vu qu'on est toujours disponible pour les autres, les pays étrangers, les gens qui viennent chez nous, on a toujours cette capacité d'aider les autres.
18:37 Donc ce qui fait que souvent ça paye.
18:39 Et je pense que c'est ce qui a fait que c'est historique et puis c'est miraculeux de voir une équipe qui ne joue même pas et qui se qualifie.
18:46 Et on commence à visiter tous nos stades pour aller faire plaisir à la population, même à Boaké, à Yamsoko, chez les pays fondateurs.
18:53 Et vraiment c'est beau. On ne peut que croiser les doigts pour qu'on gagne en pensant à tous les gens qui sont malades, ceux qui sont sur les lits des hôpitaux,
19:02 pour prier pour l'équipe nationale de Côte d'Ivoire. J'espère qu'avec tout l'investissement qui a été fait, on aura la victoire.
19:08 Une résurrection qui a redonné l'espoir à tout un peuple et puis au nombre de qualifiés.
19:11 Ibrahim Bakayoko, pour les demi-finales de la Cannes, il y a le Nigeria. Le Nigeria qui s'est imposé hier face à l'Angola.
19:17 Un but à zéro. Nos reporters ont vécu ce moment de qualification aux côtés des familles nigériennes qui vivent en Côte d'Ivoire.
19:23 Il y avait beaucoup d'émotion dans l'air. Serge Pas comme dit Serge Kolea.
19:27 Victoire des Super Eagles du Nigeria face aux Palankas négras d'Angola.
19:32 Ces supporters nigériens savourent leur joie dans ce village Cannes.
19:37 C'est le moment de la victoire.
19:40 D'autres supporters qui ont décidé de suivre le match en famille expriment également leur satisfaction.
20:02 Je suis content. Le Nigeria a gagné. Ils nous ont fait l'honneur. On attend le Côte d'Ivoire aussi le samedi.
20:08 Vigole !
20:10 Malgré le suspense et l'effrayeur, ce sont des supporters confiants qui ont soutenu Bec et Angle, leur 11e nationale.
20:24 Avant même la fin du match, les pronostics vont bon train.
20:28 Le match va commencer. On va les frapper bien.
20:33 Le Nigeria va gagner. C'est 3-0.
20:36 Une qualification célébrée aussi avec des rites nigériens.
20:41 Chez le roi de la communauté nigériane de Yopougon et de Songon.
20:46 Je suis content. J'attends le prochain match de la fin.
20:54 Le Côte d'Ivoire gagne. Le Nigeria gagne. Je supporte les deux équipes.
20:59 C'est une communauté nigériane heureuse de voir le 11e national obtenir son ticket pour l'écart de finale de la 34e édition de la Coupe d'Afrique aux Nations.
21:11 Voilà la communauté nigériane Ibrahim Akayeko qui savoure sa qualification.
21:17 Une dernière question juste avant de prendre congé de vous.
21:22 On parle de duel parce que nous sommes au stade du "ça passe ou ça casse".
21:27 Une rencontre qui doit tout de même se tenir dans un esprit fair-play n'est-ce pas ?
21:31 Oui c'est vrai. On a beaucoup battu le Mali.
21:37 On espère que ça va continuer mais dans un fair-play.
21:41 On parle de fair-play mais tout le monde au fond du cœur, chacun supporte sa nation.
21:46 Même s'il y a le fair-play, il faut respecter l'adversaire. On revient de loin.
21:52 Il faut garder beaucoup d'humilité parce qu'on revient de loin. Il faut respecter le Mali.
21:56 L'équipe nationale c'est ce que nous faisons.
21:59 Comme disaient les Ivoiriens, c'est vrai qu'on est dans l'humilité mais c'est pour combien de temps ?
22:03 Mais ce sera pendant le match et après le match parce qu'il y aura d'autres matchs encore si nous avons la victoire.
22:09 On espère que le football va rester un sport de fair-play.
22:15 C'est une fête pour eux qu'ils aient fait ça de notre faveur.
22:18 Merci à vous Ibrahim Bakayko qui, rappelons-le, a fait les beaux jours de l'attaque ivoirienne.
22:22 Ancien capitaine des éléphants de Côte d'Ivoire, il était avec nous aujourd'hui à 13h pour aborder l'état d'esprit
22:29 dans lequel les éléphants de Côte d'Ivoire doivent aborder cette rencontre qui les opposera aux aigles du Mali.
22:35 Sur le coup de 17h du côté de Boaké, direction le nord du pays à 600 km d'Abidjan dans le village de Nambengue.
22:42 Il était situé dans le département de Wangolo Dugu, le député de la circonscription de Wangolo Dugu Kawara,
22:47 la sensibiliste des Ivoiriens à la paix à travers le sport.
22:50 Un message de cohésion sociale a été passé par moyen d'une rencontre de football qui a réuni des écoliers.
22:55 Traoré Drissa a rappelé les valeurs du sport et les liens d'amitié qu'il y a à Côte d'Ivoire au Mali.
23:00 Reportage.
23:02 École primaire publique à Nambengue 1 en jaune et bleu face à l'école primaire publique à Nambengue 2 en rouge.
23:10 Football dans le département de Wangolo Dugu.
23:13 Une action qui vise à accompagner les efforts de cohésion souhaités pour le quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations entre la Côte d'Ivoire et le Mali.
23:22 Cette activité est à mettre à l'actif de Traoré Drissa, député de la circonscription de Wangolo Dugu Kawara.
23:30 Il veut s'émanciper de la graine de la cohésion au sein des tout-petits.
23:35 Et bien entendu associer son département à la fin de la Coupe d'Afrique des Nations.
23:41 Le football est un facteur de rassemblement et de cohésion.
23:45 Alors nous allons jouer contre le Mali.
23:48 Je profite par l'occasion de vous dire, le Mali c'est un pays frère.
23:52 Les Maliens sont nos frères.
23:54 Soyons fair-play, nous avons juste besoin de ça parce que nous avons besoin de faire beaucoup de choses dans nos pays.
24:01 La Canne c'est chez nous.
24:03 Chez nous c'est la Côte d'Ivoire.
24:05 Chez nous aussi c'est Wangolo Dugu et son département.
24:09 Une initiative saluée par la population de Dabingue avec à leur tête le président de Mutuel.
24:14 Nos petits frères l'ont montré tout à l'heure à travers le match qu'ils viennent de nous présenter.
24:20 Il y a eu un vainqueur, il y a eu un vécu, mais il n'y a pas eu de bagarre.
24:24 C'est inhonorable, Traoré Drissa s'est déplacé de Wangolo jusqu'à Nabuyé.
24:29 C'est pour fournir cet atmosphère, c'est pour fournir cet esprit de cohésion.
24:34 Merci pour le choix que vous avez porté sur Nabuyé pour la célébration de cet événement.
24:40 Cette journée sportive s'est tenue en présence des chefs accoutumiers,
24:44 guides religieux des filles et fils de Nabuyé.
24:47 Des dons en attrit notamment d'un jeu de maillot et des ballons de football ont été remis aux écoliers du village.
24:56 Madame, Monsieur, vous êtes certainement nombreux à prendre la route pour vous rendre à Boaké
25:01 afin de suivre cette confrontation qui opposera le Mali à la Côte d'Ivoire.
25:05 Si vous êtes tenté d'appuyer sur l'accélérateur, ne vous laissez pas surtout séduire par cette tentation
25:10 pour votre sécurité et celle des autres car la vidéoverbalisation a été renforcée.
25:15 Elle veille 24h/24 et ne manquera pas de vous infliger plusieurs amendes.
25:20 Usagers de la route, le ministère des Transports vous invite ainsi à la prudence, au volant,
25:24 et à réduire les risques d'accident en cette période de canne.
25:27 Un système de transport intelligent a été déployé sur 6 axes routiers du pays.
25:31 Reportage.
25:33 Zéro accident mortel lié à la canne.
25:37 Pour atteindre cet objectif, le ministère des Transports multiplie la sensibilisation des usagers de la route.
25:44 Son outil de dissuasion est la vidéosurveillance des axes routiers accidentogènes.
25:50 Sachant que nous sommes dans des endroits qui sont accidentogènes, lorsque les usagers verront ces équipements-là,
25:54 ils seront contraints de ralentir et c'est l'objectif qui est visé.
25:57 Mais il faut dire qu'à ce dispositif-là est associé également des points de contrôle mobiles.
26:02 Donc on a des radars mobiles qui seront prédisposés lors de certaines missions à des endroits
26:07 et prévus de façon inopinée pour également contrôler les comportements.
26:11 Les villes hautes de la canne drainent du monde.
26:13 Les conducteurs sont conscients de leurs responsabilités quant à la sécurité des passagers et supporteurs.
26:19 Nous, on est quittables de la ville de Ndiangé, on a roulé doucement, doucement pour arriver ici.
26:24 Sinon quand tu roules à plus de vitesse, il y a trop d'accidents, c'est pas normal.
26:28 Il faut rouler doucement et puis il faut éviter la violence parce que la canne, ça bouge tout le monde.
26:35 Il y a des gens qui disent "je vais aller doucement".
26:39 Moi, c'est des gens, des personnes comme ça, moi je les aime.
26:42 Lui qui est pressé, moi je ne suis pas content avec toi.
26:45 Parce que lorsque il y a des problèmes, nous tous, on est concernés.
26:48 Il est le premier à répondre à la justice.
26:51 La route tue beaucoup ces temps-ci.
26:53 Surtout quand on est content, quand on est dans la joie, on fait n'importe quoi.
26:58 On boit, on roule et vraiment c'est pas facile.
27:01 Donc c'est une très bonne chose.
27:03 Au niveau d'ici, depuis Yamsoukro, je pense que les gens suivent à la lettre le conseil du ministère.
27:10 Surtout de l'UZ.
27:12 Les images collectées sur les axes routiers sont transmises grâce à ces pylônes au centre de commandement à Abidjan.
27:20 Excès de vitesse, non pas de la sainteté de sécurité ou dépassement dangereux.
27:26 Ici, toutes les infractions au côté de la route sont visionnées en temps réel.
27:30 La preuve de l'infraction est enregistrée et la plaque d'immatriculation à travers un système de lecture automatise la plaque d'immatriculation
27:37 permet d'enregistrer la plaque d'immatriculation et la preuve de l'infraction.
27:40 Comme preuve d'infraction pour quelqu'un qui utilise le téléphone au volant, on aura l'évidence de l'usager qui est en train de téléphoner.
27:47 Pour quelqu'un qui n'a pas porté de ceinture, on aura l'évidence du passager et du chauffeur qui n'ont pas porté de ceinture.
27:55 Outre les axes routiers Abidjan-Yamsoukro-Yamsoukro-Bouake, le système de transport intelligent s'étend désormais aux axes Yamsoukro-Daloua et Grand-Bassam-Noué.
28:07 Un reportage de Didier Nguessan et de Richard Vao, sensibilisation au respect du code de la route, mais également la sensibilisation au civilisme.
28:15 Trois ex-internationaux ivoiriens sensibilisent les jeunes au civilisme.
28:20 Ça se passe à Kourougo, c'est ce que nous dit Siyé Kouassi et Léon Gou.
28:24 Fan zone du maire de Kourougo, nous sommes au quartier Tégéré.
28:29 Des supporters des éléphants reçoivent la visite de trois ex-footballeurs internationaux ivoiriens.
28:35 Ils sont porteurs de messages contre les fléaux qui minent la jeunesse ivoirienne.
28:41 Incivisme, drogue, immigration clandestine et surtout violence pendant cette canne de l'hospitalité.
28:48 Une initiative du ministère de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique.
28:55 Nous sommes quand même jeunes et nous sommes venus apporter ce message de sensibilisation afin qu'on ait une jeunesse consciente.
29:03 C'est la canne et ça draine du monde. Il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer.
29:07 C'est pourquoi le ministère nous a associés à ce projet, afin que nous puissions passer ce message là.
29:13 Pour que les jeunes aussi comprennent, parce qu'à un moment donné, nous avons été à leur place et il a fallu qu'on fasse le bon choix pour qu'on soit aujourd'hui à ce niveau.
29:21 C'est le manque de travail qui fait que les jeunes s'adonnent à certaines pratiques.
29:27 Aruna et ses pères les ont sensibilisés à travailler d'arrache-pied pour se loyer des fléaux et de ne pas aller à l'aventure parce qu'ils ont tout à gagner ici.
29:39 De cette séance de sensibilisation, un engagement pris par les jeunes de Korogo.
29:44 Des murets, des ambassadeurs de la non-violence pendant et après la canne de l'hospitalité.
29:50 La qualité d'un jeune responsable pour moi, c'est d'être courageuse, d'abord comme je suis une fille, travailler, ne pas penser que les dorados se trouvent forcément ailleurs.
30:02 Après Korogo, dans le Poro, Aruna Kone et ses camarades ont achevé leur mission à Ferkese Dougou, région du Kyologo.
30:10 Le même message, une jeunesse responsable résolument tournée vers la promotion de la non-violence partout en Côte d'Ivoire.
30:18 Initiative encouragée, Madame, Monsieur, comme à chaque sortie des éléphants de Côte d'Ivoire, vous vous mobilisez pour apporter votre soutien au Pachiderme.
30:27 L'ambiance monte au fil des heures, comme vous pouvez le deviner, et dans cette atmosphère de jour de match, les chauffeurs de taxi, les mini-cars, communément appelés Baka, poussent eux aussi les garçons d'Emers-Faye.
30:38 À leur manière, ambiance dans les gares de taxi et Baka, le reportage est signé Ismaël Herardéo.
30:44 Brahima est chauffeur de taxi dans la commune d'Ajamé. Pour ce match opposant le Mali à la Côte d'Ivoire, son véhicule affiche un look des jours de match, drapeau, gadjet et ses vêtements aux couleurs nationales.
30:58 Il a décidé d'habiller ma voiture comme ça pour soutenir les éléphants, parce qu'il n'a pas eu la chance d'aller à Bwake.
31:06 Quelques mètres plus loin, bien qu'au travail, ces jeunes profitent d'une pause pour épiloguer sur la rencontre du soir.
31:13 Ce matin, on fait l'ambiance pour la Côte d'Ivoire. Voilà. Mais je pense qu'on va gagner ce match 3-0.
31:24 Cette conviction est aussi partagée chez les chauffeurs de mini-cars appelés communément Baka et également chez les acteurs du secteur.
31:31 On gagne ou on gagne. La canne c'est chez nous. On gagne quand on veut, on perd quand on veut. Aujourd'hui, nous on veut gagner et on gagnera.
31:39 On m'a dit qu'à 15h, 16h, tout le monde gare, on va suivre le match. Vu qu'on n'a pas pu partir à Bwake, c'est ce qui a été prévu.
31:45 Je suis en maillot ivoirien pour supporter mon pays. En plus, ma voiture est horrible en vert. Il faut que la Côte d'Ivoire gagne aujourd'hui.
31:53 Je respecte le Mali très bien. On est arrivé maintenant, le départ de la finale, le Mali va me faire sortir. Ça va me faire mal.
32:02 On n'a pas pu effectuer le déplacement, mais on les soutient. C'est la patrie qui joue. La Côte d'Ivoire, c'est notre pays. La Côte d'Ivoire représente tout pour nous.
32:13 Vraiment, qui se donne, il se donne pour nous faire plaisir.
32:18 La fêveur est partie pour gagner davantage en intensité d'ici le début de la rencontre. Qui de l'aigle ou de l'éléphant triomphera au stade de la paix de Bwake ?
32:28 Un reportage d'Ismaël Evranio commenté pour vous par Patricia Oumouetia.
32:33 Les populations du Haut-Sassondrait qui bénéficient désormais d'un village khan ouvert dans la ville de Daloa au centre-ouest du pays.
32:40 Une action du conseil régional pour leur permettre de vivre la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en temps réel. L'ouverture de ce village khan s'est faite récemment.
32:49 C'est ce que nous dit Jean-Marc Giacchi.
32:51 Place Bebani Daloa au centre-ouest du pays. Les populations réunies en ce lieu prennent part à la cérémonie marquant l'ouverture d'un village khan.
33:08 Une initiative du président du conseil régional du Haut-Sassondrait, par ailleurs ministre de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique.
33:18 Objectif, permettre aux populations du département de Daloa de vivre l'effervescence de la khan.
33:24 Le président de la république a lancé le mot d'ordre. Il fallait que tous les Ivoiriens portent la khan et c'est nous aussi notre manière de participer à la khan.
33:36 Nous avons voulu vraiment animer la ville parce que notre ville fait partie des villes qui vont abriter le plus beau village de la khan.
33:48 Tous les Ivoiriens doivent participer à la khan et nous avons mis la main à la pâte pour faire partie aussi des festivités de la khan.
33:56 C'est pourquoi nous sommes mis en collaboration pour pouvoir rendre cette cale au niveau de Daloa plus belle.
34:02 La cérémonie d'ouverture du village khan dans la cité des Antilopes a été marquée par une marche doublée d'une séance de fitness.
34:09 Et madame, monsieur, depuis le début de la compétition, les artistes Ivoiriens sont mobilisés pour la victoire finale de nos pachydermes.
34:19 Chacun se laissant conduire par son inspiration.
34:22 Ayam Soukron, notre reporter Eugène Atoubet, a rencontré Arthur et Sawe, fervents supporters des éléphants, en partance pour Bouaké pour soutenir les éléphants face aux aigles du Mali.
34:31 Ils ont décidé de donner de leur voix pour accompagner les éléphants jusqu'à la victoire finale.
34:35 Reportage.
34:36 En début de soirée au quartier Thérèse Ayam Soukron, nous rencontrons Arthur et Sawe, un duo d'artistes et chanteurs très connus dans le milieu de la musique tradit moderne.
34:45 Ils figuent parmi les porte-flambeaux de la musique kabaoulée.
34:49 Ils sont étonnés de le voir. Ils ne savent vraiment pas qu'ils sont là.
34:53 On a dû nous jouer. Il ne faudrait pas que l'on se laisse faire. Donc on ne va pas se laisser faire pour cette fois-ci.
34:58 Quand on quitte Bouaké, on va à Abidjan. Ça doit dormir chez nous. Donc on leur demande pardon. On ne va pas se laisser faire.
35:06 Les gens ont aimé et nous félicitent pour tout.
35:09 C'est avec beaucoup d'attention qu'ils suivent le premier match de ce quart de finale opposant le Nigeria et l'Angola, dans un maquis de La Place, accompagné d'un groupe d'amis et des parents.
35:20 Je préfère le Nigeria. Comme ils ont battu dans le match de poules, j'aimerais qu'ils partent en finale. Parce que nous, on doit les rencontrer pour aller se venger.
35:31 On danse sur Bouaké. J'ai demandé à ce qu'on se retrouve un peu à Msoukoro pour vivre l'ambiance de Yamsoukoro.
35:39 Yamsoukoro est une escale pour les deux artistes en partance pour Bouaké où jouent les éléphants ce samedi face aux aigles du Mali.
35:47 Les quatre avaient pour enjeu une qualification en demi-finale. Le temps d'une collation, ils poursuivront leur route avec l'assurance que la Côte d'Ivoire passera ce cap de quart de finale.
35:58 Confiant leur équipe pour laquelle ils ont composé une chanson invitant les éléphants à la victoire, rappelant leur force de caractère et leur héroïsie.
36:07 C'est notre cananou. En tant qu'artistes, c'est notre manière de participer à la chose.
36:13 C'est pourquoi nous avons mis tous les moyens à notre disposition pour pouvoir faire sortir cette chanson.
36:19 Arthur et Saoué, tout heureux de la victoire du Nigeria. Une joie qu'ils entrevoient se muer en bonheur et finir à l'issue du match des éléphants.
36:28 Sans doute une prémonition qu'ils accompagnent.
36:31 La paix, la paix et voilà.
36:42 Voilà tous mobilisés pour la victoire des éléphants de Côte d'Ivoire. Dans l'actualité internationale, deux semaines du 37e sommet des chefs d'État de l'Union africaine prévus pour se tenir les 17 et 18 février.
36:54 A Addis Ababa, l'organisation ne connaît pas encore le nom de celui qui va la présider en 2024.
37:00 L'Afrique du Nord, dont c'était le tour, n'étant pas parvenu à se départager jusqu'ici, reste la solution du représentant de l'Afrique australe,
37:06 à prévu l'année prochaine et qui, selon la tradition, avance de tour en cas de désistement de celui qui la précède, ce qui n'est pas encore fait.
37:14 Et juste avant de rendre l'antenne, je vous donnais bien le programme de cette journée.
37:20 Pour ce qui concerne les quartes de finale, notons que la Côte d'Ivoire sera opposée au Mali,
37:24 sur le coup de 17 heures, au stade de la paix du côté de Boakye à 20 heures.
37:28 C'est le Cap Vert qui croisera le fer avec l'Afrique du Sud.
37:31 Au stade Charles Conan, banni de Yamsoukro, des rencontres à suivre sur les antennes de la RTI.
37:36 Et comme le dirait l'autre, il n'y a pas état d'esprit, on est venu pour gagner.
37:41 Merci de nous suivre et de rester fidèles.
37:43 A nos antennes.
37:44 [Musique]

Recommandations