• il y a 4 mois
Le politologue, Arnaud Benedetti, était invité dans l'émission Punchline, ce lundi 8 juillet, sur CNEWS. Il s'est exprimé sur le maintien de Gabriel Attal au poste de Premier ministre : «Il fait comme si le Premier ministre avait encore la confiance de l'Assemblée nationale».   

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Transcription
00:00Je pense qu'il ne faut pas qu'il perde trop de temps, mais le problème, c'est que comme l'équation est extrêmement compliquée, ça risque de durer.
00:05Il y a quelque chose d'étonnant, d'ailleurs. Il aurait pu accepter la démission de Gabriel Attal et laisser Gabriel Attal,
00:12en tant que Premier ministre démissionnaire, gérer les affaires courantes. C'est ce qui se fait en général. Là, il ne le fait pas, parce qu'en fait, Attal
00:18dispose encore du pouvoir réglementaire. Et d'ailleurs, il y a un sénateur, Philippe Bas, qui s'en est ému cet après-midi,
00:24en disant finalement que ce n'est pas conforme à la tradition et à l'usage républicain, parce que finalement, il fait comme si le Premier ministre
00:31avait encore la confiance de l'Assemblée nationale, ce qu'il n'a jamais d'ailleurs demandé.
00:36– Symboliquement, Emmanuel Macron ne relégitime pas Gabriel Attal.
00:40– Et juste un point sur l'arc républicain. Moi, ce qui est quand même tout à fait paradoxal, c'est que j'entends M. Dermanin dire
00:47« Ah non, mais l'arc républicain, LFI ne fait pas partie de l'arc républicain ». Mais ils ont appelé à voter pour les députés de LFI eux-mêmes.
00:56En l'occurrence, M. Dermanin, lui-même, a été élu parce que le candidat de LFI s'est retiré.
01:03Donc, si vous voulez, vous voyez bien que cette notion d'arc républicain, c'est une notion à géométrie variable en fonction des circonstances.
01:09Et ça, je pense qu'elle fait beaucoup de mal.
01:11Sous-titrage ST' 501

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