Le journaliste et écrivain, Franz-Olivier Giesbert, revient sur les dernières élections législatives : «Ils ne se parlent pas sur les plateaux, mais ils se téléphonent entre eux»
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00:00Oui, rien n'a d'importance. C'est très étrange. Je ne sais pas à quoi ça tient, mais c'est vrai, la France avait la réputation d'être un pays très politique, pays latin, très malin, et c'est vrai.
00:12Quand on regarde ces résultats, non. Alors en même temps, c'est vrai qu'il y a une espèce de tambouille qui a été faite au plus haut niveau par les partis.
00:18Ça, c'est tout à fait nouveau aussi, parce que Fonds républicain, je veux bien, parce que c'est sûr qu'il y a un petit plafond de verre toujours pour le Rennes.
00:26On l'avait dit la dernière fois. Ce n'était pas évident qu'il allait l'emporter, comme on l'annonçait. C'est clair.
00:32Mais en même temps, je dirais que plus que Fonds républicain, c'est plus un petit peu de tambouille, c'est-à-dire que tu retires ton candidat là, je vais retirer le mien là, etc.
00:42Quand vous regardez de près, vous avez bien vu, il s'était passé des choses. Il y a eu des coups de fil entre les uns et les autres.
00:47En tout cas, ils ne se parlent pas sur les plateaux, mais ils se téléphonent entre eux.
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