• il y a 4 mois
Webinaire
Ce webinaire du 28 juin 2024 aborde la durabilité et la résilience de nos systèmes alimentaires à partir de 6 études réalisées dans 6 régions françaises.
Sont présentés essentiellement les aspects méthodologiques pour mettre en œuvre une étude sur la durabilité et la résilience de nos systèmes alimentaires territoriaux.
Des témoignages des dynamiques enclenchées à l’issue de ce travail à l’échelle des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), mais aussi à celle des « filières » viennent compléter la présentation.

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Transcription
00:00:00Je pense qu'on va pouvoir commencer, tout d'abord je vais me présenter,
00:00:06Isabelle Hébet, de l'ADEME à Angers, je suis dans un service central,
00:00:12je travaille sur l'alimentation au sein du service agriculture forêt alimentation,
00:00:18le SAFA, et dans ce pôle alimentation je m'occupe plus particulièrement
00:00:23des aspects territoriaux de l'alimentation, donc les projets alimentaires territoriaux,
00:00:28mais aussi des études par exemple sur la résilience alimentaire,
00:00:32parce que ça concerne aussi des territoires ou le développement des filières.
00:00:38Dans ce cadre-là, nous avons mené des études sur la durabilité et la résilience alimentaire,
00:00:45et donc je suis aujourd'hui en présence du BASIC,
00:00:49qui va vous présenter en fait tous les enseignements,
00:00:56mais plutôt d'un point de vue méthodologique, de ces études,
00:01:00et on aura aussi des témoignages de plusieurs initiatives
00:01:08qui ont suivi nos études sur la durabilité et la résilience alimentaire,
00:01:15qui pourront donc vraiment vous montrer l'intérêt de ces études.
00:01:22Pour commencer, et avant de commencer d'un point de vue purement logistique,
00:01:28vous voyez que vous n'avez pas l'onglet Q&R dans les petites icônes,
00:01:34on vous propose de poser vos questions dans le chat directement.
00:01:40Je vais moi vous faire l'introduction de ce webinaire,
00:01:44ensuite le BASIC va intervenir, nous avons à la fois Sylvain, Christophe et Léa,
00:01:49et puis nous aurons ensuite deux initiatives en Haute-France,
00:01:54qui ont fait suite à une de nos études sur la durabilité et la résilience alimentaire.
00:02:01Pour introduire, l'ADEME a souhaité mener ces études,
00:02:08parce qu'aujourd'hui il est indéniable, on ne peut pas remettre en question
00:02:15le caractère indispensable et urgent d'une transition agricole et alimentaire,
00:02:20qui est soulignée, cette transition nécessaire,
00:02:23elle est soulignée à la fois par les scientifiques, par la société civile,
00:02:26et on a même le rapport du GIEC qui confirme ce besoin,
00:02:32et donc des travaux qui sont indispensables aussi
00:02:37pour aller dans la transition écologique vers la transition de nos systèmes agricoles
00:02:42et de notre système alimentaire.
00:02:44Pour aller dans cet objectif, l'ADEME s'est mobilisée en disant
00:02:51qu'on a besoin d'analyser nos systèmes alimentaires et à quelle échelle on pourrait le faire,
00:02:59donc on a décidé de le faire au niveau régional,
00:03:03mais vous allez voir que par rapport à ce qu'on va vous proposer aujourd'hui,
00:03:07il y a des déclinaisons qui sont aussi très intéressantes à des échelles plus petites.
00:03:12Alors, quand on s'intéresse au système alimentaire,
00:03:16nous on a trois axes qui sont généralement mis en avant et promus par l'ADEME,
00:03:21trois piliers qu'on appelle ça.
00:03:23On a à la fois le côté approvisionnement, donc plutôt produire mieux,
00:03:28donc avec moins d'intrants, aller plus vers de l'agriculture biologique,
00:03:34vers de l'agroécologie, donc ça c'est un des premiers piliers.
00:03:38Le deuxième pilier c'est le changement de nos pratiques alimentaires
00:03:42avec la convergence des enjeux santé sur ces pratiques alimentaires,
00:03:48donc manger moins mais mieux, donc rééquilibrer les assiettes,
00:03:53aller vers plus de protéines, protéines végétales,
00:03:57et donc voilà, on est sur des changements de nos pratiques alimentaires
00:04:03sur aussi des produits locaux de saison,
00:04:08et plus de produits bruts, moins de produits transformés,
00:04:11ce sont des exemples.
00:04:13Le troisième pilier c'est la lutte contre le gaspillage alimentaire,
00:04:17alors pas seulement à l'aval suite à nos assiettes,
00:04:22mais aussi sur toute la filière, donc à la fois de la production,
00:04:26de la transformation et aussi la consommation.
00:04:29Ce sont les trois piliers sur lesquels l'ADEME agit de façon prédominante.
00:04:35Mais même si on a ces piliers d'un point de vue environnemental,
00:04:39on ne peut pas travailler sur le système alimentaire
00:04:41sans prendre en compte les autres enjeux qui sont autour,
00:04:44et ces autres enjeux sont notamment les enjeux de santé,
00:04:47les enjeux de justice sociale et les enjeux économiques,
00:04:52emploi et rémunération.
00:04:54Il faut vraiment prendre en compte l'ensemble de ces dimensions
00:04:57lorsqu'on travaille sur la durabilité et la résilience du système alimentaire.
00:05:06Nous avons fait le choix dans les études de travailler à l'échelle régionale,
00:05:10mais en fait le système alimentaire et l'analyse de sa durabilité
00:05:15et de sa résilience est intéressant à tous les stades,
00:05:18à toutes les échelles, tous les périmètres,
00:05:20de la commune jusqu'à la région.
00:05:23Je dirais même qu'on a des études qui peuvent aller jusqu'aux nationales
00:05:27voire à l'international.
00:05:28Mais là déjà, de la commune jusqu'à la région,
00:05:30la commune permettant d'avoir une action plus facile,
00:05:36une mise en action plus rapide et plus facile,
00:05:39et la région, quand on va jusqu'à la région,
00:05:41on a une vision beaucoup plus chapeau,
00:05:44une vision plus globale du système alimentaire,
00:05:47et c'est indispensable par exemple lorsqu'on analyse les filières
00:05:52de nos systèmes.
00:05:54On a à la fois nous, en tant qu'agence de la transition écologique,
00:05:59les piliers environnementaux,
00:06:01mais la prise en compte des autres enjeux et à différentes échelles.
00:06:09Au niveau de nos études, la diapo d'après, Léa,
00:06:13où est-ce qu'on en est ?
00:06:15On a réalisé six études sur six régions différentes depuis 2022.
00:06:21Trois régions ont été concernées en 2022.
00:06:25On a PACA, Haute-France et Nouvelle-Aquitaine.
00:06:29Et en 2024, on a fait trois autres régions,
00:06:32la Normandie, l'Occitanie et Aura.
00:06:36Sur ces études, cinq aujourd'hui sont publiées.
00:06:40Il nous reste encore Aura qui n'est pas publiée.
00:06:44Au niveau méthodologie, au départ on n'avait pas défini,
00:06:48on n'a pas fixé une méthodologie.
00:06:53On a cinq études qui ont été réalisées avec des diagnostics
00:06:57issues plutôt de flux massiques,
00:07:00et une étude qui était plutôt sur les flux monétaires,
00:07:04qui partent quand même sur des flux physiques
00:07:07et qui sont ensuite retraduits en flux monétaires.
00:07:10Sur ces études, on en a quatre qui ont été réalisées par le BASIC,
00:07:16avec à chaque fois des partenaires plus locaux
00:07:19qui leur permettaient de mieux maîtriser
00:07:22le système alimentaire du territoire.
00:07:26On a un projet qui a été fait par le programme Céréalina,
00:07:31qui est toujours en cours,
00:07:33qui a la particularité d'être mené par des chercheurs.
00:07:36C'est un collectif d'une quarantaine de chercheurs,
00:07:38et la tête de pont, c'est Céline Ray.
00:07:41Et une étude qui a été réalisée par Utopie en PACA,
00:07:45qui s'est intéressée plutôt aux flux monétaires.
00:07:48Aujourd'hui, on va vous présenter les résultats.
00:07:53Enfin, ce ne sont pas les résultats.
00:07:55À l'issue de ces études, ce qui nous a paru intéressant,
00:07:58c'est de se dire, mais en quelle méthodologie,
00:08:01si d'autres territoires veulent aller sur une étude de la durabilité
00:08:06et de la résilience de son système, comment ils peuvent faire ?
00:08:09On a maintenant quand même six retours d'expérience,
00:08:14et donc on peut sans doute proposer une aide méthodologique
00:08:19à partir de ces six études.
00:08:24Et le webinaire aujourd'hui va essentiellement porter sur la méthodologie,
00:08:27mais à chaque fois en vous proposant de dire,
00:08:31mais qu'est-ce qu'on a appris justement sur ces différentes strates
00:08:36par quatre de ces études, puisque c'est le BASIC qui a mené ces quatre études.
00:08:43Donc là, vous voyez à l'écran les livrables.
00:08:47Donc ce que je vous disais, il y en a cinq sur les six qui sont en librairie.
00:08:52Donc si vous tapez, vous avez le lien en bas,
00:08:54librairie.adem.fr, et à chaque fois vous mettez système alimentaire,
00:08:59alors Normand ou Occitanie ou Hauts-de-France, ou PACA, Nouvelle-Aquitaine,
00:09:03vous tomberez sur les livrables.
00:09:06Et on a un rapport, une synthèse, et pour les derniers,
00:09:12on a aussi ce qu'on appelle des portraits.
00:09:14Là, vous avez en une seule vue la globalité du système,
00:09:20du diagnostic du système alimentaire.
00:09:24La diapositive après.
00:09:29Donc, lorsqu'on a mené ces études, on avait différents attendus.
00:09:34D'abord, un panorama des acteurs des filières agroalimentaires
00:09:38et de la consommation, et une analyse du métabolisme alimentaire du territoire.
00:09:42Donc ça fait vraiment écho à mon introduction, à mes premières phrases,
00:09:46qui sont quand on fait une analyse du système alimentaire,
00:09:49on n'a pas fait qu'un diagnostic des flux physiques,
00:09:53on n'a pas fait qu'un diagnostic des impacts environnementaux,
00:09:55on a vraiment pris les filières agroalimentaires dans leur ensemble,
00:09:58avec à la fois les aspects sociaux, les aspects santé et les aspects économiques.
00:10:05Un autre attendu, c'était une estimation du potentiel de reconnexion
00:10:09de l'alimentation des habitants du territoire.
00:10:11En fait, c'est un constat, et je pense que tout le monde le partage aujourd'hui,
00:10:16on a une déconnexion entre ce qui est produit et ce qui est consommé,
00:10:20donc on avait besoin de mieux connaître ce potentiel de reconnexion.
00:10:27On va voir après qu'il y a eu des indicateurs qui sont proposés sur ce sujet-là.
00:10:33Autre attendu, une analyse des leviers pour une amélioration
00:10:36de la durabilité du système et de sa résilience.
00:10:39C'est vrai qu'une fois qu'on a ce diagnostic, il faut faire une analyse,
00:10:44mais une analyse sur ce qu'on veut, comment on peut améliorer
00:10:49de la durabilité.
00:10:50Et là, à partir d'un travail prospective, vous allez avoir une description
00:10:55beaucoup plus précise, vous allez voir, on a le diagnostic,
00:10:59si on laisse faire vers quoi on va, si on a sans doute un système
00:11:04qu'on souhaiterait développer plus tôt, comment est-ce qu'on peut aller
00:11:08plus tôt vers ce système souhaitable ?
00:11:11Et donc, il y a un premier travail de prospective qui permet de définir
00:11:14une ambition commune, mais c'est vraiment des premières pierres.
00:11:19Ce n'était pas l'objet de l'étude d'aller sur exactement comment,
00:11:25et maintenant, un plan d'action.
00:11:27On n'est pas jusque-là et vous verrez que pour aller jusqu'au plan d'action,
00:11:30il y a besoin de redescendre justement au niveau des territoires,
00:11:33en tout cas à des échelles plus petites, et c'est les témoignages
00:11:36qu'on va avoir en fin de webinaire.
00:11:41Donc, prochaine diapo.
00:11:46Aujourd'hui, nous, les études qu'on a menées, ça a permis d'avoir
00:11:50vraiment une analyse de ces systèmes alimentaires,
00:11:53et donc on en a tiré un cadre méthodologique.
00:11:56Ce n'est pas un cadre obligatoire, c'est-à-dire qu'on a de plus en plus
00:12:00de demandes de territoires qui aimeraient aller sur cette étude
00:12:05de la durabilité et de la résilience de leurs territoires.
00:12:10Donc, on s'est dit que ce serait bien de leur proposer une méthode O
00:12:15à partir des retours d'expérience.
00:12:18Mais ce n'est pas quelque chose d'obligatoire.
00:12:21Aujourd'hui, vous avez la possibilité, on pose des concepts,
00:12:25donc on propose aux territoires de s'approprier ces concepts
00:12:29et ensuite d'adapter s'ils le souhaitent.
00:12:33Deuxième point au niveau méthodologique.
00:12:36Là, ce qu'on va vous présenter, c'est issu des études régionales.
00:12:39Mais les demandes, elles viennent des fois à des échelles plus petites
00:12:42et le BASIC, d'ailleurs, met déjà en place ces études
00:12:45de durabilité et de résilience sur des échelles plus petites.
00:12:48Et donc, on a ce chapeau au niveau régional qui permet ensuite
00:12:52aux initiatives plus locales, plus petites, de s'intégrer
00:12:57et d'avoir en tête, en fait, et c'est très important,
00:13:00d'avoir les principales conclusions, les principaux éléments
00:13:06qu'on peut retirer de ces études régionales pour ensuite les décliner
00:13:09à une échelle plus petite.
00:13:11Mais là encore, on laisse la liberté pour la déclinaison sur le terrain.
00:13:16On pose des concepts.
00:13:19Quand on dit que c'est un cadre conceptuel et une méthode
00:13:23de concertation, ce qu'on a voulu exprimer là, c'est qu'on met
00:13:29des pierres, on propose des jalons, mais ces jalons,
00:13:34ils sont vraiment liés ensuite à de la concertation sur le terrain.
00:13:37C'est une analyse vivante et appropriée par les acteurs.
00:13:40Vous allez vraiment vous rendre compte que cette méthode,
00:13:44elle vient de ce que les…
00:13:48On a un concept qui vient du haut, mais alors ensuite,
00:13:51tout ce qui est appropriation, tout ce qui va être décidé
00:13:54au niveau action, c'est la concertation sur le territoire.
00:13:57Et c'est très important d'avoir ça en tête, c'est qu'en fait,
00:14:00c'est une analyse qui va être issue des acteurs du territoire.
00:14:05Et les actions vont donc être dépendantes aussi des acteurs présents
00:14:10et de ceux qui veulent s'impliquer.
00:14:13Donc là, je pense que je vais laisser la parole au BASIC,
00:14:18qui va justement aller…
00:14:21Moi, je vous ai posé les grands concepts, et là,
00:14:24ils vont vous proposer du coup d'aller plus en détail
00:14:29et donc la méthode.
00:14:32Merci beaucoup, Isabelle.
00:14:35Bonjour à tous et à toutes.
00:14:37Très heureux d'être là avec vous aujourd'hui.
00:14:39Je m'appelle Christophe Alliot.
00:14:41Je suis cofondateur du BASIC en charge de la recherche
00:14:44et développement et de l'encadrement des études.
00:14:47Très heureux d'avoir pu déjà faire ce travail dans quatre régions
00:14:52avec les partenaires et les acteurs locaux.
00:14:55Comme le disait très bien Isabelle,
00:14:58on va revenir sur les enjeux méthodologiques
00:15:01pour lancer la discussion.
00:15:04Peut-être en quelques mots pour ceux qui ne nous connaissent pas,
00:15:07mais vraiment très rapide, BASIC est un acronyme
00:15:10pour Bureau d'Analyse Sociétale d'Intérêt Collectif.
00:15:13Nous sommes une coopérative de 15 salariés de 50 sociétaires.
00:15:17On travaille sur les enjeux de durabilité,
00:15:20de production et de consommation.
00:15:22Comme le disait Isabelle, à différentes échelles,
00:15:24de l'échelle de communauté de commune
00:15:27jusqu'à l'échelle départementale, régionale, nationale,
00:15:30mais aussi des filières internationales
00:15:33ou pareil en France au niveau des différents territoires.
00:15:40On va être à plusieurs voies pour cette présentation
00:15:45qui va nous permettre de vous montrer un peu
00:15:47la déclinaison concrète du cadre méthodologique
00:15:49qu'on a élaboré à l'occasion de ces études.
00:15:52J'interviendrai un peu plus sur les questions méthodologiques.
00:15:55Je serai complété par Léa qui est ici présente,
00:15:58qui est en charge du suivi et de la coordination des projets
00:16:01en lien avec les territoires au BASIC,
00:16:03qui va pouvoir vous en dire un peu plus
00:16:06sur des exemples très concrets de différents territoires
00:16:08et qui vont jalonner notre présentation.
00:16:10On va être à la fois sur des choses un peu plus transverses,
00:16:13mais à chaque fois, on va essayer de les rendre
00:16:14les plus concrets possibles.
00:16:15Puis, Sylvain également, cofondateur du BASIC,
00:16:18qui est là, qui pourra compléter au fil de l'aube
00:16:20nos présentations.
00:16:22Et je te laisse peut-être à ta part
00:16:23pour un petit peu l'introduction, Léa.
00:16:25Juste très rapidement, Isabelle a déjà posé
00:16:28ses quelques grands principes de webinaire,
00:16:30mais vous avez tous votre micro coupé.
00:16:32N'hésitez pas à poser vos questions dans la conversation
00:16:34et on aura deux temps d'échange pendant la présentation.
00:16:38Et donc, n'hésitez pas à lever la main à ce moment-là
00:16:41et je pense qu'on pourra vous donner la parole aussi.
00:16:45Et donc, on va pouvoir démarrer la présentation.
00:16:50Alors, l'idée déjà, c'est de vous donner une vision d'ensemble
00:16:53des principales étapes, justement, des études
00:16:56qui ont été menées dans les quatre territoires
00:16:59sur lesquels nous sommes intervenus.
00:17:01Mais comme le disait Isabelle, ça reflète aussi
00:17:03ce qui s'est fait plus largement sur les six régions.
00:17:06On va avoir trois blocs sur lesquels on va revenir
00:17:09pour que vous ayez déjà une vision d'ensemble.
00:17:11Il y a une première partie socle qui est
00:17:14comment construire une vision partagée du système alimentaire,
00:17:17de ses enjeux de durabilité, c'est l'état des lieux
00:17:20et ce, avec toutes les parties prenantes.
00:17:22Un deuxième bloc autour de la résilience
00:17:25et qui associe résilience avec la co-construction
00:17:30de visions prospectives dont a parlé Isabelle juste avant.
00:17:33Et à la fin, un concept qui nous paraît important
00:17:37dans la déclinaison, vraiment essentiel,
00:17:40en troisième et dernière partie de la méthodologie,
00:17:43identifier les principaux nœuds stratégiques
00:17:45du système à école alimentaire pour sa transition.
00:17:48Donc, on va explorer ces trois.
00:17:50Là, vous avez un peu la vision d'ensemble.
00:17:53Sur la première partie, construire une vision partagée.
00:18:03L'enjeu est d'avoir, comme ça a été dit précédemment,
00:18:06une vision holistique du système alimentaire à date.
00:18:09Ce qu'on entend par holistique, on va revenir dessus,
00:18:11vous allez voir, c'est à la fois la question du métabolisme,
00:18:13des flux physiques et économiques,
00:18:16des caractéristiques des différents acteurs
00:18:19du système alimentaire, des enjeux de durabilité.
00:18:22Ce qui est vraiment important pour tous les maillons,
00:18:24on peut avoir parfois dans des choses
00:18:28qui ont été faites dans le passé,
00:18:31peut-être un prisme parfois très agricole
00:18:33ou un peu consommation.
00:18:34Là, vraiment, l'enjeu, ce qu'on pose,
00:18:35c'est d'arriver à documenter tous les différents maillons,
00:18:38y compris transformation, distribution, consommation
00:18:40et le lien entre tout cela.
00:18:42Et comme l'a dit Isabelle, à travers aussi un atelier
00:18:45de discussion avec les acteurs locaux
00:18:47pour mettre en débat, pour compléter,
00:18:49pour enrichir, pour se réapproprier,
00:18:52pour construire le partage de cette vision.
00:18:54La deuxième partie, juste après,
00:18:58c'est, comme je vous disais, autour de vision prospective,
00:19:02à la fois tendancielle, mais aussi d'une vision souhaitable,
00:19:06plus durable et plus résiliente.
00:19:08Et pour ce faire, du coup, vous allez voir
00:19:10un dispositif particulier sur comment instruire
00:19:12cette question de la résilience,
00:19:14qui est une proposition, parmi d'autres,
00:19:16mais méthodologique qu'on a faite et mis en œuvre
00:19:18dans les différentes régions,
00:19:20et très ancrée autour de mise en discussion
00:19:24et de participation, collaboration,
00:19:26co-construction avec les acteurs du territoire.
00:19:29Et puis, en dernier, on va avoir cette identification,
00:19:34je vais vous en parler rapidement,
00:19:35des principaux nœuds stratégiques
00:19:37du système à l'école alimentaire,
00:19:38c'est-à-dire des verrous, des points de blocage
00:19:40qui, potentiellement, ne permettent pas en l'état
00:19:43ou très difficilement d'aller vers la vision souhaitable,
00:19:45plus durable, plus résiliente,
00:19:47et du coup, comment les dénouer
00:19:48et comment, à partir de là,
00:19:51pouvoir identifier les premières pistes d'intervention.
00:19:55Donc, ce que je vous propose,
00:19:56c'est qu'on va aller dans chacun des blocs,
00:19:58on va les faire un par un,
00:19:59et du coup, on va démarrer par le socle.
00:20:02Donc, ce socle, c'est cette vision partagée
00:20:04et holistique du système alimentaire et de ses enjeux.
00:20:07Donc, quand on rentre dans cette partie-là,
00:20:10ce qui est important,
00:20:11déjà, pour être complètement transparent,
00:20:13sur quoi on se base ?
00:20:14Premier message qui est vraiment important,
00:20:16on se base sur des données factuelles et chiffrées
00:20:19qui ont été, pour nous en tout cas,
00:20:21dans ce qu'on propose,
00:20:23véritablement un point d'appui important
00:20:26pour pouvoir partir de fait,
00:20:28pour pouvoir discuter d'ordre de grandeur,
00:20:30comme vous le voyez tout de suite en dessous,
00:20:32il est essentiel de mettre dans un contexte
00:20:36ces données chiffrées
00:20:37avec des analyses territoriales
00:20:39pour comprendre ce qui se joue.
00:20:41Juste un petit mot, pareil pour la transparence,
00:20:43ces données factuelles et chiffrées,
00:20:45je ne les passe pas en vue,
00:20:46vous les retrouverez dans nos rapports,
00:20:49beaucoup de bases de données utilisées,
00:20:50justement pour documenter tout le système alimentaire,
00:20:53tous ses maillons,
00:20:54les différentes échelles.
00:20:56Tout ça a été collecté, mis à disposition
00:20:58via une plateforme web, Sista,
00:21:00qui est mise en ligne en fin d'étude
00:21:03dans chacune des régions concernées.
00:21:05Et on y retrouve non seulement,
00:21:07je dirais, des données brutes au sens,
00:21:09alors elles sont retravaillées,
00:21:10mais les données du territoire
00:21:11telles qu'elles sont présentes
00:21:12dans des bases de données publiques,
00:21:13mais aussi des outils un peu plus approfondis
00:21:17qu'on a mis à disposition
00:21:18qui peuvent être réutilisés
00:21:20au-delà des études que nous avons menées.
00:21:22Je peux penser à l'outil Parcel
00:21:24qui, vous allez voir,
00:21:26sert pour instruire les questions
00:21:28de potentiel de reconnexion
00:21:31entre les différentes parties du système alimentaire.
00:21:34C'est aussi le cas de la boussole de durabilité
00:21:36de la grille d'analyse
00:21:38que vous allez voir juste après
00:21:40et de différents outils de quantification.
00:21:42Tout ça, encore une fois,
00:21:43est mis à disposition dans l'outil web,
00:21:46Sista, à la fin de l'étude.
00:21:48Et puis, les données de contexte,
00:21:51ça a été beaucoup de recherche bibliographique,
00:21:53mais comme ça a été dit avant,
00:21:54beaucoup d'entretiens aussi
00:21:55avec les acteurs, vraiment important,
00:21:57et puis d'ateliers de travail
00:21:58en groupe, en collectif,
00:22:00avec tous ceux qui ont eu le temps
00:22:02et qui ont bien voulu participer
00:22:04à l'ensemble du dispositif.
00:22:07Donc, ce que je vous propose,
00:22:08c'est qu'on va rentrer dans les différentes parties.
00:22:12Vous allez voir, il y a trois grandes parties
00:22:14dans ce socle.
00:22:15Donc, on le subdivise.
00:22:17Il y a un point de départ, un point d'entrée
00:22:19qu'on peut rassembler autour du mot de métabolisme.
00:22:22C'est l'étude des flux.
00:22:25Les questions auxquelles on essaie de répondre,
00:22:27c'est quels sont les flux physiques de denrées,
00:22:29alors, encore une fois,
00:22:30depuis la production de matières premières
00:22:31jusqu'à la consommation finale,
00:22:33et puis par catégorie de produits.
00:22:36Derrière ça, il y a une deuxième question
00:22:37qui vient derrière,
00:22:38c'est ces flux qui permettent de comprendre
00:22:42d'où viennent les produits,
00:22:43où est-ce qu'ils partent,
00:22:44quelles sont les principales destinations, origines.
00:22:45L'enjeu, c'est aussi de comprendre
00:22:46quelles sont les contraintes économiques
00:22:48qui pèsent sur les acteurs
00:22:49et qui permettent de mieux comprendre
00:22:51ces flux et leurs évolutions.
00:22:54Et du coup, derrière,
00:22:55d'interroger, de mieux comprendre
00:22:57la question de connexion
00:22:58ou des connexions entre amont et aval des chaînes,
00:23:00et puis aussi des connexions
00:23:02entre plusieurs échelles,
00:23:04entre des échelles locales, régionales,
00:23:06nationales et internationales aujourd'hui.
00:23:09C'est vraiment une toile de fond
00:23:10qui nous paraît importante,
00:23:11qui part de physique
00:23:12et qui va sur l'économique.
00:23:15Pour faire ça,
00:23:16le point de départ,
00:23:17c'est une approche
00:23:19qui a été posée notamment
00:23:20par des chercheurs de l'INRIA
00:23:22qui en travaillent.
00:23:23Jean-Yves Courton,
00:23:24si jamais vous connaissez ce nom-là,
00:23:26c'est une approche
00:23:27de material flow analysis
00:23:29qui a été appliquée
00:23:30aux filières alimentaires
00:23:32depuis un peu plus de dizaines d'années.
00:23:35Et puis après,
00:23:36c'est l'articulation
00:23:37avec les données économiques
00:23:38à chaque maillon.
00:23:39Pour information,
00:23:40cette approche-là,
00:23:41on l'a mise en œuvre
00:23:43dans le cadre des études,
00:23:45ce qui était un peu une nouveauté
00:23:46à des échelles territoriales.
00:23:48Elles nous l'avons aussi mise en œuvre
00:23:50à des échelles nationales
00:23:51parce qu'on a eu la chance
00:23:52de travailler l'an dernier
00:23:53avec tous les instituts techniques,
00:23:55on va dire,
00:23:56des 15 principales filières
00:23:57écoles alimentaires françaises.
00:23:58Et en fait,
00:23:59il y a maintenant un site web
00:24:00avec ces données de flux
00:24:01à l'échelle nationale
00:24:02de manière très détaillée
00:24:03et qui vont être
00:24:04dans le rapport au Parlement
00:24:05sur la tour des prix et des marges
00:24:07qui doit être rendu public
00:24:08ce mois-ci
00:24:09ou au début du mois prochain.
00:24:12La France a la chance
00:24:13d'avoir cette base-là
00:24:14et du coup,
00:24:15de pouvoir redescendre
00:24:16des estimations,
00:24:17des ordres de grandeur
00:24:18de ces flux.
00:24:19C'est sûr que plus on descend
00:24:20vers le local,
00:24:21plus on peut avoir
00:24:22des incertitudes,
00:24:23mais on a quand même
00:24:24des ordres de grandeur
00:24:25qui permettent de voir
00:24:26et de comprendre
00:24:27ce qui se joue.
00:24:28Voilà,
00:24:29on a fait un petit schéma là,
00:24:30mais on va revenir dessus.
00:24:31On a bien tous les maillons
00:24:32dans ce que vous voyez
00:24:34de la gauche à la droite,
00:24:35du violet jusqu'au jaune.
00:24:36Je vais revenir dessus après.
00:24:37On a les flux
00:24:38qui viennent d'ailleurs en haut,
00:24:39qui partent d'ailleurs en bas
00:24:41et ces différentes modélisations
00:24:43dont je vous parlais.
00:24:44Et du coup,
00:24:45je vais passer la parole à Léa
00:24:46pour un exemple.
00:24:47Merci Christophe.
00:24:48Donc,
00:24:49pour illustrer
00:24:50ce que Christophe vous a dit,
00:24:51je vais vous proposer
00:24:52de regarder
00:24:53le métabolisme en Occitanie,
00:24:55une des trois régions
00:24:56qu'on a étudiées l'année dernière.
00:24:58Et donc là,
00:24:59vous avez à l'écran
00:25:00le diagramme
00:25:01qui présente
00:25:02le métabolisme en Occitanie
00:25:03avec trois chiffres clés au centre.
00:25:05Les volumes de production
00:25:08de produits bruts
00:25:09sur le territoire,
00:25:10les volumes de produits
00:25:12transformés sur le territoire
00:25:14et les volumes consommés.
00:25:15On parle à chaque fois
00:25:16en équivalent matière première
00:25:18et au-dessus et en dessous,
00:25:20vous avez d'autres chiffres
00:25:21toujours sur...
00:25:22à chaque fois,
00:25:23le maillon production
00:25:24et le maillon transformation.
00:25:26En haut,
00:25:27des volumes importés
00:25:28sur le territoire
00:25:29et en bas,
00:25:30des volumes exportés.
00:25:31Et quand on regarde ce graphique,
00:25:33il y a un message clé
00:25:34qu'on peut faire passer.
00:25:36C'est que le territoire
00:25:37de l'Occitanie,
00:25:38il importe et il exporte
00:25:39des produits bruts
00:25:40et des produits transformés
00:25:41dans les mêmes ordres
00:25:42de grandeur
00:25:43que sa production
00:25:44et sa consommation,
00:25:45ce qui montre en partie
00:25:46une déconnexion
00:25:47entre la production
00:25:49et la consommation
00:25:50sur le territoire.
00:25:51Et juste pour illustrer rapidement
00:25:53ce premier point,
00:25:54on peut regarder trois chiffres.
00:25:56Donc là,
00:25:57vous avez les volumes
00:25:59de produits consommés
00:26:01sur le territoire
00:26:02et on voit que si on fait
00:26:04la somme des volumes
00:26:05des produits bruts
00:26:07importés sur le territoire
00:26:09avec la somme
00:26:10des produits transformés
00:26:12importés sur le territoire,
00:26:13on voit qu'on est largement
00:26:14au-dessus des volumes
00:26:15nécessaires pour
00:26:16nourrir la population
00:26:17du territoire.
00:26:18Donc on voit qu'il y a
00:26:20déjà une partie
00:26:21de ces denrées
00:26:23qui va venir d'ailleurs
00:26:24et qui va être aussi
00:26:25réexportée ailleurs
00:26:26vers d'autres territoires.
00:26:28Un autre message clé,
00:26:30c'est qu'on peut regarder,
00:26:32on pourrait regarder
00:26:33dans le détail
00:26:34pour chacun des blocs,
00:26:35les produits qui se cachent
00:26:37derrière chacun des blocs
00:26:39et on voit qu'il y a
00:26:40des produits qu'on va retrouver
00:26:42à plusieurs endroits.
00:26:43Par exemple,
00:26:44les céréales qu'on va retrouver
00:26:45majoritaires dans la production
00:26:47brut du territoire,
00:26:49mais aussi dans la production
00:26:51importée et la production exportée.
00:26:54Et donc on voit qu'on a
00:26:56des filières qui vont occuper
00:26:57des places stratégiques
00:26:58au cœur des échanges
00:27:00et ça, c'est des choses
00:27:02qu'on va retrouver
00:27:03dans les trois régions.
00:27:04À chaque fois,
00:27:05on va avoir,
00:27:06comme je vous le disais précédemment,
00:27:07des territoires qui vont être
00:27:08fortement tournés
00:27:09vers les échanges
00:27:10avec une déconnexion
00:27:11entre production et consommation
00:27:13et on va avoir
00:27:14des filières stratégiques
00:27:16qui vont être très dépendantes
00:27:19à la fois des productions
00:27:21du territoire,
00:27:22mais aussi du contexte géographique,
00:27:23par exemple,
00:27:24si le territoire est à proximité
00:27:26d'un port international
00:27:28ou de grands axes.
00:27:29Voilà ce qu'on peut dire
00:27:31en regardant ces premiers chiffres
00:27:32de métabolisme.
00:27:33Donc ça, c'est la première étape
00:27:35de cette partie d'état des lieux.
00:27:38C'est une toile de fond,
00:27:39c'est ce métabolisme,
00:27:40c'est ce qui va
00:27:41irriguer le territoire,
00:27:42c'est sa relative connexion
00:27:44ou déconnexion
00:27:45entre l'amont et la valle
00:27:46et puis à différentes échelles.
00:27:48L'enjeu après,
00:27:50pardon,
00:27:51j'ai été un petit peu vite,
00:27:53c'est de voir dans quelle mesure,
00:27:55en fait,
00:27:56ce métabolisme fait écho
00:27:57aux caractéristiques
00:27:59des acteurs privés du territoire
00:28:01aux différents maillons.
00:28:02Quand on parle de caractéristiques,
00:28:04déjà,
00:28:05on essaie de regarder
00:28:06tous les maillons,
00:28:07production à l'école,
00:28:08transformation,
00:28:09distribution,
00:28:10restauration.
00:28:11C'est l'enjeu
00:28:12de comprendre
00:28:13quel degré de spécialisation,
00:28:15quel poids relatif
00:28:16des différentes catégories
00:28:18de produits,
00:28:19quelle filière structurante,
00:28:20comme l'a dit Léa,
00:28:21comment sont organisés les acteurs,
00:28:23les spécificités du territoire
00:28:25par rapport,
00:28:26donc là,
00:28:27de la région,
00:28:28de chacune de la région
00:28:29qu'on a regardée par rapport
00:28:30au reste de la France
00:28:31et entre elles,
00:28:32et quelles évolutions,
00:28:33en fait.
00:28:34Encore une fois,
00:28:35c'est important pour voir
00:28:36dans quelle mesure,
00:28:37en fait,
00:28:38de manière couplée au flux,
00:28:39en fait,
00:28:40qui ont une taille,
00:28:41une organisation,
00:28:42un modèle économique
00:28:43particulier,
00:28:44en tout cas,
00:28:45qui fait complètement écho
00:28:46à ces flux.
00:28:47C'est quelque part
00:28:48un peu les flux
00:28:49qui font le modèle
00:28:50des entreprises,
00:28:51mais c'est aussi
00:28:52tout autant l'inverse.
00:28:53Donc,
00:28:54pour documenter ça,
00:28:55on revient plus en détail
00:28:56dans le cadre de l'étude.
00:28:57Vous allez voir
00:28:58comment on en rend compte
00:28:59à la fin.
00:29:00Sur pas mal d'indicateurs,
00:29:01là,
00:29:02on vous a mis
00:29:03la petite liste,
00:29:04en fait,
00:29:05des indicateurs principaux
00:29:06dont on pense
00:29:07qu'ils sont importants
00:29:08en termes de méthodologie.
00:29:09Les volumes
00:29:10à chaque maillon
00:29:11de produits
00:29:12bruts,
00:29:13côté agricole,
00:29:14transformés,
00:29:15consommés.
00:29:16Alors,
00:29:17les flux,
00:29:18vous avez vu avant,
00:29:19c'est en équivalent matière première,
00:29:20mais là,
00:29:21il faut aussi rentrer
00:29:22dans plus de détails,
00:29:23voir le vis-à-vis
00:29:24des surfaces
00:29:25pour la partie agricole.
00:29:26Bien sûr,
00:29:27regarder les emplois
00:29:28à tous les maillons de la chaîne
00:29:29et puis les questions économiques,
00:29:30donc la valeur ajoutée
00:29:31et les chiffres d'affaires
00:29:32qui sont générés.
00:29:33Bien évidemment,
00:29:34comme on le disait avant,
00:29:35remettre ça dans un contexte.
00:29:36Pareil,
00:29:37on va vous redonner
00:29:38à l'instant avec Léa
00:29:39un exemple très concret
00:29:40pour voir en quoi
00:29:41ces caractéristiques
00:29:42et cet ancrage
00:29:43des acteurs
00:29:44donnent une deuxième couche
00:29:45d'informations intéressantes,
00:29:46il nous semble,
00:29:47dans tous les cas.
00:29:48Donc là,
00:29:49on vous propose
00:29:50de regarder
00:29:51les emplois
00:29:52du système alimentaire
00:29:53en Normandie
00:29:54et donc,
00:29:55à droite,
00:29:56vous avez
00:29:57un premier bâton
00:29:58qui va vous représenter
00:29:59la part des emplois
00:30:00selon les OTEC,
00:30:01les orientations
00:30:02technico-économiques
00:30:03du territoire
00:30:04en ETP.
00:30:05Donc,
00:30:06on va avoir
00:30:07céréales,
00:30:08polyculture élevage,
00:30:09bovins lait,
00:30:10etc.
00:30:11Ensuite,
00:30:12la deuxième colonne,
00:30:13ça va être
00:30:14les emplois
00:30:15dans l'industrie
00:30:16agroalimentaire.
00:30:17Donc là,
00:30:18vous allez avoir
00:30:19les transformations
00:30:20de céréales,
00:30:21de produits laitiers,
00:30:22de viande.
00:30:23Ensuite,
00:30:24là,
00:30:25vous avez
00:30:26une troisième colonne
00:30:27qui va vous montrer
00:30:28la part
00:30:29des différents emplois
00:30:30dans les différents
00:30:31types de distribution,
00:30:32moyennes et grandes surfaces,
00:30:33épiceries
00:30:34ou communes,
00:30:35etc.
00:30:36Et là,
00:30:37vous avez
00:30:38les emplois
00:30:39dans le commerce
00:30:40spécialisé
00:30:41sur la viande,
00:30:42le fromage,
00:30:43etc.
00:30:44Et la dernière colonne
00:30:45représente
00:30:46les emplois
00:30:47dans la restauration.
00:30:48Donc,
00:30:49restauration commerciale,
00:30:50restauration rapide
00:30:51et restauration
00:30:52collective.
00:30:53Et l'un des premiers
00:30:54points
00:30:55qu'on voit
00:30:56en gaminsographique,
00:30:57c'est que
00:30:58le système alimentaire
00:30:59normand
00:31:00va générer
00:31:01énormément d'emplois
00:31:02pour le territoire
00:31:03et quand on regarde,
00:31:04ça représente
00:31:05si on fait la somme
00:31:06de tous ces emplois.
00:31:07Ensuite,
00:31:08on peut regarder
00:31:09la part des emplois,
00:31:10donc ici,
00:31:1124%
00:31:12dans la production
00:31:13de céréales
00:31:14et la part
00:31:15des emplois
00:31:16dans la transformation
00:31:17de ces céréales
00:31:18de 15%.
00:31:19Et donc,
00:31:20on voit qu'on a
00:31:21une part
00:31:22qui est plus importante
00:31:23d'emplois
00:31:24dans la production,
00:31:25dans l'amont,
00:31:26dans la production agricole
00:31:27que dans les industries
00:31:28agroalimentaires
00:31:29et dans les
00:31:30agriculteurs
00:31:31et dans les
00:31:32agriculteurs
00:31:33qui ont
00:31:34les
00:31:35industries
00:31:36agroalimentaires,
00:31:37on voit que
00:31:38cette part,
00:31:39c'est un peu logique
00:31:40qu'elle soit inférieure,
00:31:41mais on a quand même
00:31:42un poids
00:31:43des boulangeries
00:31:44qui est assez important
00:31:45dans
00:31:46ce groupe-là
00:31:47et donc,
00:31:48ça faisait encore
00:31:49appuyer
00:31:50le point
00:31:51qu'il y a une déconnexion
00:31:52entre les différents
00:31:53maillons du système alimentaire
00:31:54et notamment,
00:31:55ici,
00:31:56entre la production
00:31:57et la transformation
00:31:58de céréales.
00:31:59Après,
00:32:00on peut regarder
00:32:01la part des emplois
00:32:02dans la grande distribution
00:32:03et dans la restauration
00:32:04rapide
00:32:05et on voit que,
00:32:06à chaque fois,
00:32:07ça représente vraiment
00:32:08une part très importante
00:32:09des emplois
00:32:10dans ces deux groupements
00:32:11et c'est important
00:32:12de préciser
00:32:13qu'en plus,
00:32:14ces emplois,
00:32:15ils sont,
00:32:16la part de ces emplois
00:32:17sont en augmentation
00:32:18puisqu'on a plus 14%
00:32:19des emplois
00:32:20en moyenne
00:32:21et grande surface
00:32:22depuis 10 ans
00:32:23et plus 20%
00:32:24en restauration rapide.
00:32:25Du coup,
00:32:26on vient
00:32:27de voir
00:32:28la
00:32:29question
00:32:30qui est
00:32:31la question
00:32:32des enjeux
00:32:33de durabilité.
00:32:34On vient de voir
00:32:35cette deuxième
00:32:36couche
00:32:37sur les acteurs.
00:32:38On va arriver
00:32:39à la troisième,
00:32:40c'est la question
00:32:41des enjeux
00:32:42de durabilité.
00:32:43Là,
00:32:44du coup,
00:32:45on va commencer
00:32:46à aller regarder
00:32:47au-delà des questions
00:32:48purement économiques
00:32:49ou socio-économiques
00:32:50pour aller voir
00:32:51quels sont les effets
00:32:52sur la société,
00:32:53sur l'environnement.
00:32:54Alors,
00:32:55les questions de base,
00:32:56quand on rentre là-dedans,
00:32:57c'est comment peut-on
00:32:58faire une liste
00:32:59suffisamment exhaustive
00:33:00mais dans laquelle
00:33:01on ne se perd pas
00:33:02de ces différents enjeux
00:33:03de durabilité,
00:33:04il y en a quand même pas mal.
00:33:05Comment cadrer
00:33:06en fait leur analyse,
00:33:07comprendre les liens
00:33:08qui relient ces enjeux
00:33:09et puis offrir
00:33:10une vision globale
00:33:11où on ne se perd pas.
00:33:12Alors,
00:33:13on a fait un choix
00:33:14méthodologique
00:33:15qu'on propose
00:33:16et qui nous semble
00:33:17avoir été provante
00:33:18dans le cadre
00:33:19de nos études
00:33:20et qu'on propose
00:33:21pour diffusion,
00:33:22c'est celle
00:33:23dont vous le voyez
00:33:24en haut,
00:33:25du concept de donuts.
00:33:26Alors,
00:33:27c'est quoi ce concept
00:33:28de donuts
00:33:29ou de durabilité
00:33:30forte ?
00:33:31Donc,
00:33:32le donut,
00:33:33c'est ce gâteau américain,
00:33:34vous allez comprendre
00:33:35pourquoi.
00:33:36À l'extérieur
00:33:37de ces donuts,
00:33:38en fait,
00:33:39on cadre la question
00:33:40de la durabilité
00:33:41par le plafond écologique,
00:33:42c'est-à-dire
00:33:43les limites planétaires,
00:33:44les capitaux naturels
00:33:45qu'il nous faut préserver
00:33:46pour garder
00:33:47une planète habitable
00:33:48pour les êtres humains,
00:33:49bien sûr,
00:33:50mais aussi
00:33:51pour les autres espèces.
00:33:52Et à l'intérieur,
00:33:53c'est pour ça
00:33:54qu'on parle de donuts,
00:33:55en fait,
00:33:56on va avoir
00:33:57un deuxième cercle
00:33:58qui lui va représenter
00:33:59le plancher social,
00:34:00le plancher des droits
00:34:01essentiels,
00:34:02universels,
00:34:03dont on s'est dotés
00:34:04à travers
00:34:05beaucoup d'accords
00:34:06de textes
00:34:07et même d'institutions
00:34:08au niveau français,
00:34:09européen
00:34:10et international.
00:34:11Et l'enjeu
00:34:12de la durabilité,
00:34:13justement,
00:34:14c'est d'être
00:34:15entre les deux,
00:34:16c'est d'arriver
00:34:17à rester
00:34:18en dessous
00:34:19du plafond écologique.
00:34:20Pour certains,
00:34:21vous devez le savoir,
00:34:22c'est ce qu'on a
00:34:23beaucoup de mal
00:34:24à faire aujourd'hui,
00:34:25encore,
00:34:26mais aussi
00:34:27au-dessus
00:34:28à la fois
00:34:29en dessous du plafond écologique
00:34:30mais au-dessus
00:34:31du plancher social
00:34:32pour justement être
00:34:33au minimum,
00:34:34en fait,
00:34:35des droits universels
00:34:36sur lesquels on s'est accordé.
00:34:37Donc ça,
00:34:38c'est le concept général
00:34:39pour avoir une vue d'ensemble
00:34:40et pour pouvoir articuler
00:34:41déjà ces deux dimensions
00:34:42écologiques et sociales.
00:34:43Maintenant,
00:34:44après,
00:34:45le travail qu'on a fait
00:34:46au BASIC
00:34:47de recherche et développement
00:34:48et qui est mis à disposition,
00:34:49non seulement au cadre
00:34:50de ces études-là
00:34:51mais plus généralement,
00:34:52c'est après d'être
00:34:53beaucoup plus concret
00:34:54sur qu'est-ce qu'on entend
00:34:55par ces différents capitaux
00:34:56naturels
00:34:57et sociaux.
00:34:58Vous les avez,
00:34:59là,
00:35:00du coup,
00:35:01à droite.
00:35:02Je vais les passer en revue
00:35:03en partant toujours du haut
00:35:04et dans le sens
00:35:05des élus d'une montre.
00:35:06Dans la partie écologique,
00:35:07vous allez retrouver tout en haut,
00:35:08bien sûr,
00:35:09la question climatique.
00:35:10Quand vous continuez
00:35:11à aller dans le cadran
00:35:12vers la droite,
00:35:13on va retrouver
00:35:14plus globalement
00:35:15les enjeux de qualité de l'air
00:35:16complète,
00:35:17la question du climat,
00:35:18tous les enjeux liés
00:35:19à la biodiversité,
00:35:20les questions liées
00:35:21à la ressource en eau,
00:35:22que ce soit en quantité
00:35:23comme en qualité.
00:35:24De la même façon,
00:35:25l'enjeu
00:35:26en termes
00:35:27de capital naturel
00:35:28des sols,
00:35:29pareil,
00:35:30en quantité et en qualité.
00:35:31La question des ressources
00:35:32non renouvelables,
00:35:33qu'elles soient énergétiques
00:35:34ou matériaux.
00:35:35Et puis,
00:35:36déchets,
00:35:37c'est la capacité
00:35:38de l'environnement,
00:35:39des écosystèmes
00:35:40à absorber les déchets
00:35:41que l'on va générer
00:35:42à travers,
00:35:43du coup,
00:35:44le système alimentaire.
00:35:45Donc ça,
00:35:46c'est la partie
00:35:47de cadrage du vert.
00:35:48Et dans le bleu,
00:35:49pareil,
00:35:50on va démarrer en haut,
00:35:51il y a tout d'abord
00:35:52les enjeux sanitaires,
00:35:53donc les questions
00:35:54de santé humaine.
00:35:55Quand on continue
00:35:56à aller sur la droite,
00:35:57les questions de conditions
00:35:58de travail
00:35:59à tous les maillons
00:36:00de la chaîne,
00:36:01aussi bien au niveau agricole
00:36:02que tous les autres maillons
00:36:03qu'on a eu précédemment.
00:36:04La question des revenus décents,
00:36:05la question des inégalités
00:36:06socio-économiques,
00:36:07l'enjeu
00:36:08de la démocratie alimentaire,
00:36:09la question
00:36:10de la cohésion sociale
00:36:11dans les territoires.
00:36:12Toujours tout ça
00:36:13en lien avec,
00:36:14bien sûr,
00:36:15le système alimentaire.
00:36:16La question
00:36:17de la sécurité alimentaire.
00:36:18Alors,
00:36:19je vois qu'il y a eu
00:36:20une partie
00:36:21de la question
00:36:22de la sécurité alimentaire,
00:36:24alors je vois qu'il y a
00:36:25eu une question
00:36:26dans le chat là-dessus.
00:36:27La sécurité alimentaire,
00:36:28c'est à la fois,
00:36:29est-ce qu'il y a,
00:36:30ça peut toucher
00:36:31aux questions de,
00:36:32est-ce qu'on produit assez
00:36:33pour assurer,
00:36:34en fait,
00:36:35une continuité,
00:36:36pour assurer dans le temps,
00:36:37en fait,
00:36:38de répondre aux besoins
00:36:39des habitants du territoire,
00:36:40mais à des échelles
00:36:41beaucoup plus personnelles
00:36:42et individuelles.
00:36:43C'est la question
00:36:44de la sécurité alimentaire,
00:36:45de la précarité alimentaire,
00:36:46c'est la question
00:36:47de l'aide alimentaire,
00:36:48c'est tous ces éléments-là
00:36:49qu'on regarde là-dedans.
00:36:50Et un dernier point
00:36:51qui m'a étonné,
00:36:52mais le choix
00:36:53qu'on a fait,
00:36:54en partant
00:36:55de la théorie de santé
00:36:56et en travaillant
00:36:57avec les universitaires
00:36:58qui portent
00:36:59le Conseil de Donnettes,
00:37:00on a fait le choix
00:37:01dans le bleu
00:37:02de ne pas être
00:37:03qu'anthropocentré,
00:37:04de rajouter
00:37:05le bien-être animal
00:37:06comme étant un début
00:37:07de socle d'engagement
00:37:08ou de droit
00:37:09qu'on reconnaît
00:37:10à d'autres espèces vivantes
00:37:11et pas juste
00:37:12à nous,
00:37:13êtres humains.
00:37:14Donc là,
00:37:15priori,
00:37:16ils avaient une vision globale
00:37:17de tous ces enjeux
00:37:18et ce que vous voyez
00:37:19pas là,
00:37:20ce qu'on utilise
00:37:21dans le cadre de l'étude,
00:37:22c'est qu'il y a derrière
00:37:23tout un travail
00:37:24qu'on a fait
00:37:25pour comprendre
00:37:26les causalités
00:37:27qui, à la fois,
00:37:28d'un côté,
00:37:29expliquent
00:37:30qu'on a des enjeux
00:37:31plus ou moins forts
00:37:32suivant les territoires,
00:37:33mais qui sont aussi
00:37:34un guide
00:37:35pour savoir où agir
00:37:36pour changer la donne
00:37:37et pour améliorer
00:37:38la situation.
00:37:39Et bien sûr,
00:37:40ces causalités,
00:37:41elles sont toutes imbriquées.
00:37:42On peut difficilement
00:37:43juste séparer le climat
00:37:44des questions de diversité,
00:37:45d'eau ou de sol.
00:37:46On ne peut pas non plus
00:37:47les dissocier complètement
00:37:48de toutes les questions en bleu,
00:37:49de conditions de travail
00:37:50ou de revenus.
00:37:51Donc, en fait,
00:37:52c'est un outil fondamental,
00:37:53il nous semble,
00:37:54en tout cas,
00:37:55pour comprendre
00:37:56cette interaction
00:37:57entre les différentes
00:37:58questions de durabilité.
00:37:59Donc ça,
00:38:00c'est le premier niveau de cadrage
00:38:01pour comprendre
00:38:02de quoi on va parler
00:38:03juste après.
00:38:04Et une deuxième partie
00:38:05qui nous semble importante,
00:38:06c'est de ne pas oublier
00:38:07de continuer à toujours
00:38:08faire le lien
00:38:09avec les flux
00:38:10qu'on a vus au début
00:38:11et les types d'acteurs
00:38:12qu'on a vus à l'étape d'avant.
00:38:13Pourquoi ?
00:38:14Parce que quand vous regardez
00:38:15le système alimentaire,
00:38:16là, en l'occurrence,
00:38:17le territoire d'étude,
00:38:18c'est une région.
00:38:19Il y a quatre régions
00:38:20sur lesquelles
00:38:21nous avons travaillé.
00:38:22On s'aperçoit de quoi ?
00:38:23À travers ce qu'a présenté Léa
00:38:24et en longitudinal,
00:38:25on se rend compte
00:38:26que d'un côté,
00:38:27on a toute une partie
00:38:28amont du système alimentaire
00:38:29pour plein de bonnes raisons,
00:38:30en fait,
00:38:31qui, historiquement,
00:38:32étaient très reliées
00:38:33entre production agricole
00:38:34et transformation des produits
00:38:35avec des usines
00:38:36plutôt proches des campagnes.
00:38:37Avec le temps,
00:38:38en fait,
00:38:39ce lien continue
00:38:40à être très fort,
00:38:41mais petit à petit,
00:38:42en fait,
00:38:43se délite un peu,
00:38:44c'est-à-dire qu'on a quand même
00:38:45de plus en plus
00:38:46d'importations
00:38:47dans les régions
00:38:48qu'on a regardées
00:38:49de produits bruts
00:38:50qui viennent d'ailleurs
00:38:51et puis,
00:38:52les producteurs
00:38:53comme les usines
00:38:54de transformation,
00:38:55elles vont aller fournir
00:38:56des produits
00:38:57à leurs clients
00:38:58qui ne sont pas forcément
00:38:59du tout en région,
00:39:00en fait.
00:39:01Ils sont là où ils sont
00:39:02et qui vont être prêts
00:39:03à payer un prix
00:39:04qui permet d'atteindre
00:39:05une rémunération
00:39:06de profitabilité
00:39:07pour les deux maillots.
00:39:08Donc,
00:39:09on a quelque chose
00:39:10qui est plutôt tourné
00:39:11vers l'extérieur
00:39:12de plus en plus.
00:39:13Alors qu'en vis-à-vis,
00:39:14en fait,
00:39:15on vous a mis en jaune,
00:39:16il y a à l'autre bout
00:39:17de l'équation
00:39:18des consommateurs,
00:39:19des habitants
00:39:20et des consommateurs,
00:39:21consommatrices
00:39:22qui sont,
00:39:23qui vont acheter
00:39:24leur alimentation,
00:39:25qui sont servis
00:39:26par des réseaux
00:39:27de distribution,
00:39:28des restaurants,
00:39:29des réseaux de restauration
00:39:30qui, eux,
00:39:31sont très fortement
00:39:32tournés vers
00:39:33les consommateurs
00:39:34et les consommatrices
00:39:35pour leur offrir
00:39:36les produits
00:39:37qu'ils attendent,
00:39:38une forte interaction,
00:39:39mais ces produits
00:39:40en très grande partie
00:39:41viennent d'ailleurs.
00:39:42Il y a une autre
00:39:43partie de l'équation
00:39:45Ils viennent de n'importe où.
00:39:46Alors, ils peuvent venir
00:39:47du territoire,
00:39:48mais ce n'est pas forcément
00:39:49le cas en majorité.
00:39:50Ils peuvent venir de n'importe où
00:39:51tant qu'il y a un rapport
00:39:52qualité-prix
00:39:53qui est le bon.
00:39:54Et en fait,
00:39:55rappeler ça,
00:39:56c'est important
00:39:57parce que quand on va
00:39:58regarder les impacts,
00:39:59c'est quelque chose
00:40:00peut-être un peu nouveau
00:40:01pour certains d'entre vous,
00:40:02c'est important de se dire
00:40:03que les impacts,
00:40:04on va en avoir de deux types.
00:40:05On a les impacts
00:40:06quand on prend un territoire
00:40:07dans une région
00:40:08qui vont être à la fois
00:40:09les impacts
00:40:10qui sont liés au violet
00:40:11et donc c'est les impacts
00:40:12qui vont être liés
00:40:13à des facteurs
00:40:14du monde agricole
00:40:15ou de la transformation,
00:40:16en lien avec leurs caractéristiques
00:40:17qu'on a vu avant,
00:40:18en lien avec ces flux,
00:40:19en rappelant toujours
00:40:20que s'il y a ces impacts-là,
00:40:21ce n'est pas forcément
00:40:22de leur pure responsabilité,
00:40:23c'est aussi parce qu'il y a
00:40:24tout le reste de la chaîne
00:40:25en fait,
00:40:26qui leur demande des choses
00:40:27ou qui leur impose des contraintes.
00:40:28Et puis,
00:40:29vous allez avoir des impacts
00:40:30qui vont être liés au jaune.
00:40:31Donc là,
00:40:32cette partie-là,
00:40:33c'est les impacts
00:40:34qui vont être liés
00:40:35au réseau de distribution,
00:40:36de restauration,
00:40:37de comment ils sont
00:40:38ancrés dans le territoire,
00:40:39leurs caractéristiques
00:40:40et leurs flux là encore.
00:40:41Donc,
00:40:42je vais laisser la main à Léa,
00:40:43elle va vous montrer
00:40:44à travers la boussole
00:40:45que vous avez vue juste avant
00:40:46et vous allez retrouver
00:40:47ce code couleur violet et jaune
00:40:48de quels impacts
00:40:49viennent plutôt
00:40:50de la partie amont de la chaîne
00:40:51ou quels impacts viennent
00:40:52de la partie plutôt aval.
00:40:53Les deux, bien sûr,
00:40:54c'est superposant
00:40:55puisque un territoire
00:40:56doit gérer un peu,
00:40:57en même temps,
00:40:58ces deux types d'enjeux.
00:40:59Merci Christophe.
00:41:00Donc,
00:41:01vous avez ici
00:41:02une boussole de durabilité
00:41:03avec,
00:41:04comme le disait Christophe,
00:41:05des enjeux entourés en violet
00:41:06donc liés à la production agricole
00:41:07et la transformation
00:41:08agricole.
00:41:09Donc,
00:41:10il y a des enjeux
00:41:11plutôt liés
00:41:12à la transformation
00:41:13agroalimentaire
00:41:14mais donc liés aussi
00:41:15à l'ensemble du système,
00:41:16enfin,
00:41:17qui n'est pas lié
00:41:18à l'ensemble de la structure
00:41:19du système alimentaire
00:41:20et vous avez en jaune
00:41:21des enjeux liés
00:41:22à la consommation
00:41:23et donc là,
00:41:24on va regarder
00:41:25un petit peu
00:41:26les enjeux qu'on va retrouver
00:41:27dans les trois régions
00:41:28et on va commencer
00:41:29par les enjeux
00:41:31plutôt liés
00:41:32au socio-économique
00:41:36et donc les enjeux au centre.
00:41:39Donc,
00:41:40on peut regarder d'abord
00:41:41le niveau de vie des sans
00:41:42et globalement,
00:41:43on voit que
00:41:44dans les trois régions,
00:41:45le revenu des agriculteurs,
00:41:46il est largement dépendant
00:41:47des subventions
00:41:48avec,
00:41:49selon les orientations
00:41:50technico-économiques
00:41:51des exploitations,
00:41:52donc selon
00:41:53les spécialisations
00:41:54des exploitations,
00:41:55des grandes inégalités
00:41:56de revenus
00:41:57qui existent.
00:42:00Ensuite,
00:42:01sur l'enjeu
00:42:02cohésion sociale,
00:42:04on voit que
00:42:05dans les trois régions,
00:42:06on a un enjeu
00:42:07de renouvellement
00:42:08des générations
00:42:09qui est assez important
00:42:10et parce que
00:42:11dans les trois régions,
00:42:12on voit qu'on a
00:42:13entre 20 %
00:42:14et 27 %
00:42:15des exploitants
00:42:16qui sont âgés
00:42:17de plus de 60 ans.
00:42:18Donc,
00:42:19c'est des exploitants
00:42:20qui vont bientôt
00:42:21partir à la retraite
00:42:22et donc,
00:42:23il va falloir remplacer
00:42:24pour continuer
00:42:25à assurer
00:42:26la fonction
00:42:27de production
00:42:28du système alimentaire
00:42:29et on voit
00:42:30qu'en France,
00:42:31juste pour se situer,
00:42:32on est à 22 %
00:42:33de cette part
00:42:34des exploitations,
00:42:35des exploitants
00:42:36qui ont plus de 60 ans.
00:42:37Ensuite,
00:42:38sur la sécurité alimentaire,
00:42:39on a deux blocs.
00:42:40On a d'abord
00:42:41le bloc
00:42:42accessibilité économique,
00:42:43sociale et physique
00:42:44et là,
00:42:45on avait
00:42:46des disparités
00:42:47territoriales
00:42:48variables
00:42:49en fonction des régions
00:42:50donc,
00:42:51on avait
00:42:52des taux de pauvreté
00:42:53assez variables
00:42:54en fonction des régions
00:42:55mais ce qu'on constatait,
00:42:56c'est qu'on avait toujours,
00:42:57par rapport
00:42:58à cette valeur moyenne,
00:42:59on constatait toujours
00:43:00des poches
00:43:01de pauvreté
00:43:02dans chacune
00:43:03des régions
00:43:04et donc,
00:43:05on avait
00:43:06dans chacune
00:43:07des régions
00:43:08avec des déserts alimentaires
00:43:09donc moins
00:43:10de diversité
00:43:11de choix
00:43:12pour accéder
00:43:13à l'alimentation
00:43:14et aussi
00:43:15parfois
00:43:16des marécages
00:43:17alimentaires
00:43:18donc là,
00:43:19plus de l'alimentation
00:43:20orientée
00:43:21vers la restauration
00:43:22rapide
00:43:23ou
00:43:24des fast food
00:43:25etc.
00:43:26Et toujours
00:43:27sur cette question
00:43:28de sécurité alimentaire,
00:43:29on voyait
00:43:30que dans les trois régions,
00:43:31il y avait
00:43:32une incapacité
00:43:33à satisfaire
00:43:34la demande alimentaire
00:43:35par les ressources
00:43:36régionales
00:43:37et par là,
00:43:38on peut dire
00:43:39qu'il y a
00:43:40un réseau
00:43:41d'approvisionnement
00:43:42indifférencié
00:43:43avec
00:43:44souvent
00:43:45des approvisionnements
00:43:46qui venaient
00:43:47majoritairement
00:43:48de l'extérieur
00:43:49du territoire.
00:43:53Toujours sur
00:43:54les enjeux
00:43:55socio-économiques,
00:43:56on a
00:43:57la santé humaine
00:43:58et là,
00:43:59on voyait
00:44:00que dans les trois régions,
00:44:01on avait une prévalence
00:44:02de l'obésité
00:44:03entre 19,8%
00:44:04et
00:44:0515,5%
00:44:06dans les trois régions
00:44:07et on a
00:44:08une moyenne française
00:44:09de 17%.
00:44:12Maintenant,
00:44:13on peut passer
00:44:14aux enjeux
00:44:15environnementaux
00:44:16ou écologiques
00:44:17et on peut commencer
00:44:18par le climat
00:44:19et on voyait
00:44:20que dans les trois régions,
00:44:21on avait
00:44:22des écarts
00:44:23de température
00:44:24de plus en plus importants
00:44:25donc des écarts
00:44:26de température
00:44:27entre les températures
00:44:28hautes et les températures
00:44:29basses
00:44:30de plus en plus importants
00:44:31avec une augmentation
00:44:32du nombre
00:44:34de jours
00:44:35de forte chaleur.
00:44:36Sur la biodiversité,
00:44:37d'une région
00:44:38à l'autre,
00:44:39on avait
00:44:40une part de surface
00:44:41en bio
00:44:42qui était variable
00:44:43et un niveau
00:44:44d'utilisation
00:44:45des pesticides
00:44:46variable
00:44:47et on voyait
00:44:48que dans
00:44:49les trois régions,
00:44:50on avait
00:44:51une hétérogénéité
00:44:52d'utilisation
00:44:53en fonction
00:44:54de l'occupation
00:44:55des sols.
00:44:56On avait
00:44:57des concentrations
00:44:58d'utilisation
00:44:59de pesticides
00:45:00en zone
00:45:01de grandes cultures
00:45:02ou cultures industrielles,
00:45:03arboricultures
00:45:04et héticultures
00:45:05donc c'était
00:45:06très dépendant
00:45:07des types
00:45:08de production
00:45:09et par contre
00:45:10dans les trois régions,
00:45:11on observait
00:45:12un enjeu
00:45:13de maintien
00:45:14des infrastructures
00:45:15agroécologiques
00:45:16donc le maintien
00:45:17des haies,
00:45:18bandes,
00:45:19tampons
00:45:20et zones humides
00:45:21pour préserver
00:45:22la continuité
00:45:23des corridors écologiques.
00:45:24Sur l'enjeu
00:45:25de l'eau,
00:45:26on avait
00:45:27dans tous les cas,
00:45:28dans les trois régions,
00:45:29une augmentation
00:45:30des surfaces irriguées
00:45:31mais on avait
00:45:32un niveau
00:45:33de pression initiale
00:45:34qui était différent
00:45:35sur la ressource.
00:45:36On avait des régions
00:45:37où il y avait déjà
00:45:38une forte pression
00:45:39sur la ressource
00:45:40en eau
00:45:41et d'autres régions
00:45:42où il n'y avait pas
00:45:43cette pression
00:45:44sur la ressource
00:45:45en eau
00:45:46et donc
00:45:47de ça découlait
00:45:48qu'on avait déjà
00:45:49des conflits d'usages
00:45:50constatés en Occitanie
00:45:51et en Auvergne-Rhône-Alpes
00:45:52dans certaines zones
00:45:53où on avait déjà
00:45:54de la pression
00:45:55sur la ressource
00:45:56en eau.
00:45:57Sur les sols,
00:45:58dans les trois régions,
00:45:59on avait
00:46:00une augmentation
00:46:01des surfaces agricoles
00:46:02du fait de l'artificialisation
00:46:03et ça,
00:46:04c'était principalement
00:46:05observé
00:46:06en périphérie
00:46:07des grands centres urbains.
00:46:08Peut-être du coup,
00:46:09en conclusion,
00:46:10tant qu'on reste là-dessus,
00:46:11deux choses.
00:46:12Donc on espère,
00:46:13c'est l'idée
00:46:14d'apprendre du recul,
00:46:15ça c'est beaucoup
00:46:16d'informations,
00:46:17l'idée en fait
00:46:18c'est d'essayer,
00:46:19si on se localise
00:46:20sur le schéma,
00:46:21d'avoir cette vision
00:46:22d'ensemble
00:46:23qui associe à la fois
00:46:24les questions sociales
00:46:25et écologiques.
00:46:26D'aller voir
00:46:27l'interaction
00:46:28entre elles
00:46:29et je vois qu'il y a
00:46:30une question
00:46:31dans le chat.
00:46:32Comme je vous disais
00:46:33au début,
00:46:34l'ensemble des données,
00:46:35il y en a pas mal
00:46:36qui ont servi
00:46:37à faire tout ça.
00:46:38Elles sont toutes,
00:46:39pas seulement dans les rapports
00:46:40mais il y a une plateforme web
00:46:41qui est mise à disposition
00:46:42qui s'appelle Sista,
00:46:43dans chacune des régions
00:46:44avec des données
00:46:45qu'on va retrouver
00:46:46à la fois
00:46:47ce genre de graphiques,
00:46:48cartographiés,
00:46:49il y a des points méthodologiques,
00:46:50il y a des sources exactes,
00:46:51il y a les dernières années disponibles
00:46:52on pourra monter dans le temps.
00:46:53Tout ça est mis à disposition
00:46:54pour ne pas surcharger
00:46:55la présentation
00:46:56mais ça me semble important
00:46:57aussi à la fin
00:46:58de pouvoir doter
00:46:59les territoires
00:47:00de choses qui puissent
00:47:01être mises à jour,
00:47:02qui puissent être
00:47:03le plus transparent possible
00:47:04pour pouvoir remonter.
00:47:05Bien évidemment,
00:47:06ce sont les principaux résultats.
00:47:07On a d'autres choses
00:47:08dans lesquelles on ne rentre pas
00:47:09dans le détail.
00:47:10Là, c'est les points communs
00:47:11entre les trois territoires
00:47:12mais on a des choses complémentaires
00:47:13qui vont apporter dans le détail
00:47:14dans chacune des régions.
00:47:15Là, c'est pour la vision globale
00:47:16de la durabilité.
00:47:17Maintenant,
00:47:18pour ne pas oublier,
00:47:19on n'a pas que les impacts
00:47:20qu'on vient de voir.
00:47:21C'est important
00:47:22de faire un dernier point.
00:47:23C'est la question
00:47:24des impacts importants.
00:47:26La question des impacts importés,
00:47:30justement,
00:47:31quand vous revenez au schéma
00:47:32que je vous montrais avant,
00:47:33c'est important de ne pas oublier
00:47:34qu'il n'y a pas que ce qui va être
00:47:35généré par les acteurs
00:47:37du territoire,
00:47:38encore une fois en lien
00:47:39avec les flux,
00:47:40leurs caractéristiques.
00:47:41C'est aussi des contraintes économiques
00:47:42qui vont être à l'origine.
00:47:45C'est aussi la question
00:47:47que des impacts
00:47:49viennent dans chacun
00:47:50des territoires d'ailleurs.
00:47:52Ça nous semble fondamental
00:47:53parce que sinon,
00:47:54on peut aussi avoir
00:47:55l'impression,
00:47:56dans chaque territoire,
00:47:57qu'il y a plein d'enjeux,
00:47:58qu'il y a tous les problèmes
00:47:59qui sont à résoudre.
00:48:00Or,
00:48:01on va s'apercevoir
00:48:02que parfois,
00:48:03ailleurs,
00:48:04les impacts peuvent être pires.
00:48:06Du coup,
00:48:07ça permet à la fois
00:48:08de relativiser
00:48:09et de se dire que,
00:48:10justement,
00:48:11cet enjeu de reconnexion,
00:48:12c'est aussi un enjeu
00:48:13de reprendre la main
00:48:14sur des choses
00:48:15qui sont moins visibles
00:48:16mais qui peuvent être
00:48:17tout aussi importantes.
00:48:18Je vais y aller assez rapidement dessus
00:48:19pour ne pas trop m'apesantir,
00:48:20mais quand on regarde
00:48:21cette question à la fois
00:48:22de ce qui vient
00:48:23des produits bruts
00:48:24ou des produits transformés,
00:48:25on a d'autres problématiques
00:48:26de revenus
00:48:27de producteurs agricoles
00:48:28ailleurs en France
00:48:29qui peuvent être,
00:48:30parfois,
00:48:31plus fortes
00:48:32que ce qu'on a
00:48:33dans les régions
00:48:34qu'on a regardées.
00:48:35Parfois,
00:48:36des problématiques
00:48:37bien plus accrues
00:48:38dans d'autres pays du monde
00:48:39dont on importe
00:48:40des productions brutes
00:48:41ou transformées
00:48:42pour la population locale,
00:48:43la distribution,
00:48:44l'restauration,
00:48:45les conditions de travail aussi.
00:48:46C'est vrai,
00:48:47des filières
00:48:48qu'on peut avoir,
00:48:49par exemple,
00:48:50dans le bassin militaire anéant,
00:48:51on peut penser
00:48:52aux fruits et légumes,
00:48:53mais c'est aussi
00:48:54des produits
00:48:55qui viennent de plus loin,
00:48:56le café, le cacao,
00:48:57la banane, etc.
00:48:58C'est aussi
00:48:59des gros enjeux
00:49:00de démocratie alimentaire
00:49:01qui sont plus larges,
00:49:02en fait,
00:49:03et qui sont liés
00:49:04au poids
00:49:05de la publicité alimentaire
00:49:06qui dit quelque chose,
00:49:07en fait,
00:49:08de ce à quoi
00:49:09les consommateurs
00:49:10et les consommatrices
00:49:11sont tous les jours
00:49:12exposés,
00:49:13c'est-à-dire
00:49:14beaucoup de messages
00:49:15qui font des injonctions
00:49:16à aller consommer
00:49:17plutôt sa façon
00:49:18de manger,
00:49:19c'est-à-dire
00:49:20qu'il faut
00:49:21aller consommer
00:49:22plutôt certains produits
00:49:23que d'autres,
00:49:24et donc,
00:49:25ce n'est pas toujours facile,
00:49:26en fait,
00:49:27de faire peser
00:49:28dans la balance
00:49:29une dimension
00:49:30d'éducation à l'alimentation
00:49:31avec des moyens insuffisants
00:49:32qui permettent
00:49:33de prendre du recul
00:49:34et d'accompagner
00:49:35des réflexions au plus large
00:49:36et pas juste en être
00:49:37sur des messages publicitaires,
00:49:38surtout qu'ils ont tendance
00:49:39à promouvoir
00:49:40en très grande majorité,
00:49:41c'est l'étude
00:49:42de Santé publique France,
00:49:43les produits gras, sucrés,
00:49:44salés, etc.,
00:49:45pour trouver des éléments
00:49:46dans l'étude,
00:49:47et puis,
00:49:48les problématiques écologiques
00:49:49qui peuvent être
00:49:50en termes de gaz à effet de serre,
00:49:51de pollution de l'eau,
00:49:52de risque de déforestation
00:49:53à portée.
00:49:54Ne pas oublier
00:49:55qu'on a ça
00:49:56et que, du coup,
00:49:57il y a un enjeu
00:49:58pas seulement améliorer
00:49:59les impacts sur le territoire,
00:50:00mais potentiellement aussi
00:50:01de se dire,
00:50:02en relatif,
00:50:03s'il y avait peut-être
00:50:04plus de maillages,
00:50:05c'est peut-être aussi
00:50:06une façon
00:50:07de reprendre le contrôle
00:50:08et de pouvoir
00:50:09mieux limiter ces impacts.
00:50:10Du coup,
00:50:11on en arrive
00:50:12à la dernière partie
00:50:13de ce socle.
00:50:14Je vous rassure,
00:50:15cette première partie,
00:50:16elle est plus longue,
00:50:17mais on va vous en donner
00:50:18une vision globale.
00:50:19La première partie,
00:50:20justement,
00:50:21c'est cette question
00:50:22de la reconnexion.
00:50:23Y-a-t-il un potentiel
00:50:24de reconnexion ?
00:50:25Alors, on n'est pas
00:50:26dans le prédictif,
00:50:27c'est théorique,
00:50:28mais est-ce qu'il est possible
00:50:29ou est-ce qu'il serait possible
00:50:30et jusqu'où
00:50:31de nourrir la population
00:50:32et le territoire
00:50:33avec ce qui est fabriqué,
00:50:34enfin, fabriqué, cultivé
00:50:35au niveau agricole
00:50:36ou les dépôts d'animaux
00:50:37et puis surtout avec
00:50:38ce qui est fabriqué,
00:50:39transformé,
00:50:40puisque 80-90%
00:50:41de ce qu'on consomme
00:50:42est transformé
00:50:43un minimum
00:50:44sur une première étape
00:50:45de la chaîne.
00:50:46Donc,
00:50:47est-ce qu'on a,
00:50:48d'un côté,
00:50:49assez de surface agricole
00:50:50et de productivité
00:50:51sur les territoires
00:50:52et de l'autre côté,
00:50:53est-ce qu'on a assez
00:50:54d'emploi et de capacités physiques
00:50:55de transformation dans les usines ?
00:50:56Donc ça,
00:50:57c'est deux potentiels.
00:50:58Je ne rentre pas dans le détail
00:50:59et on pourra répondre aux questions.
00:51:00Toutes les références
00:51:02sont dans l'étude
00:51:03et les méthodologies
00:51:04sont publiées
00:51:05depuis plusieurs années.
00:51:06D'un côté,
00:51:07ce potentiel nourricier,
00:51:08donc,
00:51:09c'est cette comparaison
00:51:10entre les surfaces agricoles
00:51:11du territoire
00:51:12et les surfaces nécessaires
00:51:13pour satisfaire
00:51:14les demandes régionales
00:51:15des consommateurs
00:51:16donc,
00:51:17ça prend en considération,
00:51:18par contre,
00:51:19la production,
00:51:20la productivité
00:51:21de ces surfaces
00:51:22par catégorie de produits
00:51:23sur le territoire
00:51:24et puis,
00:51:25le deuxième,
00:51:26c'est le potentiel
00:51:27qu'on appelle agro-industriel.
00:51:28Alors,
00:51:29ce n'était pas le mot le mieux
00:51:30parce que,
00:51:31il faut bien être au clair,
00:51:32ce potentiel agro-industriel,
00:51:33ça peut être aussi
00:51:34des petites unités
00:51:35de transformation.
00:51:36Donc,
00:51:37quand on prend tout
00:51:38dans son ensemble,
00:51:39quelle capacité de transformation
00:51:40on a sur le territoire
00:51:41par rapport à celle
00:51:42qui serait nécessaire
00:51:43pour satisfaire la demande
00:51:44des consommateurs
00:51:45donc,
00:51:46on peut regarder
00:51:47le potentiel nourricier
00:51:48et agro-industriel
00:51:49en Occitanie.
00:51:50D'un côté,
00:51:51on a un potentiel
00:51:52nourricier global
00:51:53donc,
00:51:54si on regarde
00:51:55l'ensemble des filières
00:51:56sans distinction
00:51:57de 125%
00:51:58et on a
00:51:59un potentiel
00:52:00agro-industriel global
00:52:01de 75%.
00:52:02Mais,
00:52:03c'est important
00:52:04de rentrer
00:52:05dans le détail
00:52:06de,
00:52:07à la fois,
00:52:08ce potentiel nourricier
00:52:09et ce potentiel agro-industriel
00:52:10pour voir un petit peu
00:52:11ce qui se joue
00:52:12d'une filière à l'autre
00:52:13et donc,
00:52:14du côté,
00:52:15à la fois,
00:52:16du potentiel nourricier
00:52:17et du potentiel agro-industriel,
00:52:18on a des fortes disparités
00:52:19entre les filières
00:52:20et au sein des filières.
00:52:21Par exemple,
00:52:22on peut regarder
00:52:23le chiffre
00:52:24de potentiel nourricier
00:52:25pour les céréales.
00:52:26On a 224%
00:52:27de potentiel nourricier
00:52:28donc,
00:52:29on serait théoriquement
00:52:30capable de,
00:52:31enfin,
00:52:32on est largement
00:52:33capable de répondre
00:52:34aux besoins
00:52:35de la population
00:52:36sur les céréales
00:52:37et autres cultures
00:52:38mais,
00:52:39par contre,
00:52:40pour les légumes,
00:52:41on est à 70%.
00:52:42Donc,
00:52:43on peut observer
00:52:44la même chose
00:52:45du côté
00:52:46du potentiel agro-industriel
00:52:47et sur ce potentiel nourricier,
00:52:48il y a aussi
00:52:49quelque chose d'important
00:52:50à noter,
00:52:51c'est qu'on a
00:52:52des fortes disparités
00:52:53entre les territoires
00:52:54donc,
00:52:55on va avoir
00:52:56des potentiels nourriciers
00:52:57beaucoup plus importants
00:52:58en zone rurale
00:52:59et plus faibles
00:53:00en zone urbaine
00:53:01par rapport
00:53:02à la taille
00:53:03de la population
00:53:04et donc,
00:53:05voilà,
00:53:06ça c'est 3 messages,
00:53:07enfin,
00:53:083 points clés,
00:53:094 points clés
00:53:10qu'on retrouve
00:53:11d'une région à l'autre
00:53:12donc,
00:53:13des disparités
00:53:14territoriales
00:53:15pour le potentiel
00:53:16nourricier
00:53:17entre zone urbaine
00:53:18et zone rurale
00:53:19notamment,
00:53:20des disparités
00:53:21entre filières
00:53:22pour les deux potentiels,
00:53:23des filières
00:53:24avec un potentiel
00:53:25nourricier
00:53:26aussi
00:53:27assez élevé
00:53:28mais,
00:53:29on n'a pas toujours
00:53:30envisagé un potentiel
00:53:31agro-industriel
00:53:32sur ces mêmes filières
00:53:33élevées
00:53:34et donc,
00:53:35ces graphiques
00:53:36nous permettent
00:53:37d'illustrer
00:53:38à nouveau
00:53:39une déconnexion
00:53:40entre d'un côté
00:53:41production et consommation
00:53:42et de l'autre
00:53:43entre transformation
00:53:44et consommation.
00:53:45Du coup,
00:53:46maintenant,
00:53:47pour résumer
00:53:48cette première partie
00:53:49du socle,
00:53:50ce qu'on a
00:53:51eu à cœur
00:53:52d'essayer de développer
00:53:53qui était vraiment
00:53:54une nouveauté
00:53:55dans le cadre
00:53:56des 3 études
00:53:57qu'on vient de terminer,
00:53:58c'est de donner
00:53:59une vision d'ensemble
00:54:00parce que,
00:54:01comme vous l'avez vu,
00:54:02c'est beaucoup d'informations
00:54:03et il y a un enjeu
00:54:04à avoir
00:54:05une vision
00:54:06synthétique
00:54:07c'est-à-dire
00:54:08d'avoir les principales données
00:54:09et principaux faits
00:54:10marquants
00:54:11pour un territoire
00:54:12dans chacune des régions
00:54:13synoptiques
00:54:14c'est-à-dire
00:54:15comment on peut
00:54:16embrasser du regard
00:54:17en fait,
00:54:18là vous le voyez
00:54:19à travers 3 cercles concentriques
00:54:20les 3 parties
00:54:21qu'on vous a montrées
00:54:22au cœur,
00:54:23au milieu
00:54:24les flux,
00:54:25le métabolisme
00:54:26deuxième cercle,
00:54:27les données socio-économiques
00:54:28de chacun des acteurs
00:54:29du territoire
00:54:30et organisés par maillon
00:54:31Léa va revenir dessus
00:54:32donc production,
00:54:33école,
00:54:34transformation
00:54:35et puis distribution,
00:54:36restauration
00:54:37et puis en dernier
00:54:38tous les enjeux de durabilité
00:54:39c'est-à-dire
00:54:40à chaque maillon
00:54:41et dans une vue d'ensemble
00:54:42comment tout ça est interrogé
00:54:43ce qui amène justement
00:54:44à la dernière partie du visuel
00:54:45qui est systémique
00:54:46c'est-à-dire
00:54:47de pouvoir faire le lien
00:54:48entre des flux
00:54:49des acteurs
00:54:50qui sont de telles
00:54:51ou telles caractéristiques
00:54:52et du coup
00:54:53des enjeux de durabilité
00:54:54qui en découlent
00:54:55et tout ça après
00:54:56du coup
00:54:57avec cette question
00:54:58de la reconnexion possible
00:54:59ou pas
00:55:00entre les deux extrêmes
00:55:01de la chaîne
00:55:02entre la partie amont
00:55:03et la partie aval
00:55:04sachant que
00:55:05j'ai eu une question dans le chat
00:55:06sur les questions de durabilité
00:55:07pour éclairer en fait
00:55:08parce que la question était
00:55:09est-ce que ce n'est pas
00:55:10arbitraire notre façon
00:55:11d'avoir pris en compte
00:55:12les enjeux de durabilité
00:55:13on a fait plus d'un an
00:55:14de travail
00:55:15sur la base
00:55:16de toute une revue littérature
00:55:17très exhaustive
00:55:18de tous ces enjeux
00:55:19on a travaillé
00:55:20avec des universitaires
00:55:21qui travaillent sur la question
00:55:22du donut
00:55:23donc en fait
00:55:24c'est le reflet
00:55:25de la façon
00:55:26dont la communauté scientifique
00:55:27pose les capitaux naturels
00:55:28et les capitaux socio-économiques
00:55:29donc en tout cas
00:55:30pour être très clair
00:55:31ça ne vient pas de nous
00:55:32basique
00:55:33c'est véritablement
00:55:34le reflet
00:55:35de la façon
00:55:36dont aujourd'hui
00:55:37on fait des recherches
00:55:38et qu'il y avait
00:55:39une question
00:55:40et on va vous montrer
00:55:41un exemple
00:55:42beaucoup plus concret
00:55:43de ce portrait
00:55:44mais très rapide
00:55:45pour que vous voyez
00:55:46à quoi ça ressemble
00:55:47et qui va être bientôt
00:55:48mis à disposition
00:55:49pas seulement vers son papier
00:55:50mais numérique
00:55:51donc là vous avez
00:55:52le portrait
00:55:53du système alimentaire normand
00:55:54qui est affiché
00:55:55donc on ne va pas
00:55:56rentrer dans le détail
00:55:57des chiffres et les textes
00:55:58vous voyez que c'est tout petit
00:55:59mais c'est juste
00:56:00pour vous donner à voir
00:56:01vous retrouvez
00:56:02les trois cercles concentriques
00:56:03donc Christa vous a parlé
00:56:05le métabolisme au centre
00:56:06les enjeux socio-économiques
00:56:07en deuxième cercle
00:56:08concentrique
00:56:09et en dernier cercle
00:56:10la durabilité
00:56:11vous retrouvez
00:56:12les trois blocs
00:56:13qui correspondent
00:56:14aux trois maillons
00:56:15du système alimentaire
00:56:16donc en haut à droite
00:56:17production agricole
00:56:18puis transformation
00:56:19agroalimentaire
00:56:20puis distribution
00:56:21et consommation
00:56:22et la petite portion
00:56:23potentielle
00:56:24nourricier
00:56:25et agro-industriel
00:56:26et donc vous avez
00:56:27un ensemble
00:56:28de données chiffrées
00:56:29de cartes
00:56:30de visuels
00:56:31de graphiques
00:56:32et donc vous avez
00:56:33un ensemble
00:56:34de données chiffrées
00:56:35de visuels
00:56:36de graphiques
00:56:37qui permettent
00:56:38de poser
00:56:39tout un tas de chiffres
00:56:40clés
00:56:41pour le système alimentaire
00:56:42et qui donne à voir
00:56:45cette vision globale
00:56:46du système alimentaire
00:56:47et les cartes
00:56:48sont importantes
00:56:49pour que ça soit concret
00:56:50et que ça matérialise
00:56:51quelque chose
00:56:52pour tous ceux
00:56:53qui connaissent bien
00:56:54le territoire de la région
00:56:55la morphologie
00:56:56du territoire
00:56:57et où les choses
00:56:58se passent
00:56:59bien sûr là ça fait
00:57:00tout petit sur l'écran
00:57:01ce sont en fait
00:57:02des grands posters
00:57:03sur papier cartonné
00:57:04qui peuvent être
00:57:05affichés
00:57:06dont un certain nombre
00:57:07d'ailleurs sont affichés
00:57:08dans les bureaux
00:57:09de partenaires
00:57:10et de commanditaire
00:57:11de l'étude
00:57:12et comme je vous le disais
00:57:13en fait on est en train
00:57:14de décliner
00:57:15grâce au soutien de l'ADEME
00:57:16cela en version numérique
00:57:17qui va permettre
00:57:18d'aller explorer
00:57:19ces différents éléments
00:57:20de manière interactive
00:57:21en plus
00:57:22du format
00:57:23qui est fait pour être
00:57:24en grand poster
00:57:25une fois qu'on a ça
00:57:26du coup
00:57:27on a
00:57:28la vision d'ensemble
00:57:29c'est comme ça
00:57:30qu'on a la vision
00:57:31d'ensemble
00:57:32c'est comme ça
00:57:33qu'on a posé la méthodologie
00:57:34c'est d'avoir cette vision
00:57:35360 degrés
00:57:36et ces trois dimensions
00:57:37essentielles
00:57:38plus caractéristiques
00:57:39des acteurs
00:57:40et durabilité
00:57:41et du coup maintenant
00:57:42la deuxième partie
00:57:43elle est dédiée
00:57:44à comment on a
00:57:45instruit
00:57:46la question de la résilience
00:57:47et ce à travers
00:57:48des visions
00:57:49prospectives
00:57:50se mettre dans le temps
00:57:51c'est à dire
00:57:52ce portrait général
00:57:53comment on va
00:57:54le porter
00:57:55dans le futur
00:57:56et ça
00:57:57fondamentalement
00:57:58comme vous voyez
00:57:59avec deux ateliers
00:58:00c'est à dire
00:58:01en étroite
00:58:02en étroite
00:58:03dialogue
00:58:04et
00:58:05processus participatif
00:58:06avec les acteurs
00:58:07du territoire
00:58:08donc
00:58:09il s'agit d'abord
00:58:10de se projeter
00:58:11se projeter
00:58:12dans le temps
00:58:13c'est qu'est-ce qui
00:58:14pourra arriver
00:58:15alors on a
00:58:16après un horizon 2050
00:58:17assez classique
00:58:18un peu plus d'une génération
00:58:19c'est bien une question
00:58:20d'exploration
00:58:21c'est pas une prédiction
00:58:22pas ce qui va se passer
00:58:23mais ce qui pourrait
00:58:24se passer
00:58:25il y a bien sûr
00:58:26une première réflexion
00:58:27de qu'est-ce qui se passe
00:58:28si on ne fait rien
00:58:29donc c'est à dire
00:58:30l'évolution
00:58:31un peu
00:58:32je ne sais pas
00:58:33si c'est automatique
00:58:34mais en tous les cas
00:58:35en l'absence
00:58:36de changement
00:58:37qui vient bousculer
00:58:38l'existant
00:58:39vers où
00:58:40la pente naturelle
00:58:41mène
00:58:42et puis après
00:58:43bien sûr
00:58:44il y a la réflexion
00:58:45de qu'est-ce qui pourrait
00:58:46être plus souhaitable
00:58:47dans un premier temps
00:58:48plus durable
00:58:49comment
00:58:50le système
00:58:51alimentaire
00:58:52peut faire sa part
00:58:53et
00:58:54comment anticiper
00:58:55le changement
00:58:56et pas juste le subir
00:58:57alors
00:58:58du coup
00:58:59le schéma que vous avez
00:59:00c'est un peu
00:59:01les trois grandes étapes
00:59:02qu'on a fait
00:59:03on a pris ce portrait
00:59:04et on s'est dit
00:59:05voilà
00:59:06une version tendancielle
00:59:07une version idéale
00:59:08ou souhaitable
00:59:09quel futur
00:59:10paraisse plus intéressant
00:59:11je ne reviens pas
00:59:12sur le détail
00:59:13ce que vous avez en dessous
00:59:14c'est différentes bornes
00:59:15différentes caractéristiques
00:59:16et indicateurs
00:59:17qui sont utilisés
00:59:18pour pouvoir faire
00:59:19ces deux projections
00:59:20dans le temps
00:59:21donc vous voyez là
00:59:22quelques indicateurs
00:59:23mais c'est pas
00:59:24c'est pas
00:59:25l'exhaustif
00:59:26et surtout
00:59:27on a été grandement aidé
00:59:28parce qu'il y a toute une base
00:59:29qui est la base
00:59:30la plus appuyée
00:59:31au niveau national
00:59:32dont on a fait
00:59:33une déclinaison régionale
00:59:34une fois qu'on a
00:59:35ces projections
00:59:36la suite
00:59:37la suite
00:59:38après
00:59:39c'est la question
00:59:40de la résilience
00:59:41alors
00:59:42la question de la résilience
00:59:43la façon dont on l'a prise
00:59:44il y a plusieurs façons
00:59:45de l'apprendre
00:59:46donc on ne prétend pas
00:59:47que ce soit la seule
00:59:48mais celle qu'on a mis en oeuvre
00:59:49et qui nous semble
00:59:50intéressante
00:59:51à partager avec vous
00:59:52est la suivante
00:59:53on a à partir
00:59:54justement
00:59:55de la façon
00:59:56dont le système
00:59:57a été construit
00:59:58de la façon
00:59:59dont le système alimentaire
01:00:00est fait aujourd'hui
01:00:01ces interactions
01:00:02entre les trois couches
01:00:03dont je parlais
01:00:04un certain nombre
01:00:05de menaces
01:00:06qui peuvent
01:00:07peser sur
01:00:08le système alimentaire
01:00:09de la région
01:00:10et ses enjeux
01:00:11ce qu'on a été explorer
01:00:12c'est la question
01:00:13des chocs
01:00:14et à partir de là
01:00:15il y a deux choses
01:00:16qui vont être importantes
01:00:17pour la suite
01:00:18pour bien comprendre
01:00:19comment nous
01:00:20on a pris
01:00:21la question
01:00:22de la résilience
01:00:23du système alimentaire
01:00:24régional
01:00:25premièrement
01:00:26on a fait
01:00:27on a fait
01:00:28un choix
01:00:29de repartir
01:00:30de nos deux projections
01:00:31c'est ce que vous avez là
01:00:32vous avez la carte
01:00:33de la Normandie
01:00:34avec vous
01:00:35vous retrouvez
01:00:36les trois cercles concentriques
01:00:37pour nous
01:00:38l'égalité de résilience
01:00:39a eu
01:00:40pour base
01:00:41le fait de faire
01:00:42des tests
01:00:43de chocs
01:00:44et comment
01:00:45le système alimentaire
01:00:46allait pouvoir réagir
01:00:47dans un cas
01:00:48et dans l'autre
01:00:49dans chacune
01:00:50des deux projections
01:00:51en regardant à chaque fois
01:00:52parce qu'il y a les trois cercles concentriques
01:00:53à la fois les flux
01:00:54à la fois les caractéristiques
01:00:55des acteurs
01:00:56et la résilience
01:00:57en termes de durabilité
01:00:58donc dans le tendanciel
01:00:59d'un côté
01:01:00dans l'avenir
01:01:01plus souhaitable
01:01:02de l'autre
01:01:03donc premier
01:01:04premier message clé
01:01:05c'est que pour nous
01:01:06la résilience
01:01:07c'est aller regarder
01:01:08justement
01:01:09l'interaction
01:01:10qu'il y a
01:01:11avec ces trois
01:01:12blocs
01:01:13ou constituants
01:01:14essentiels
01:01:15des systèmes alimentaires
01:01:16flux
01:01:17acteurs
01:01:18et durabilité
01:01:19la deuxième chose
01:01:20qui est importante
01:01:21dans notre approche
01:01:22on peut en avoir d'autres
01:01:23c'est que
01:01:24on a voulu
01:01:26la résilience
01:01:27ce n'est pas
01:01:28forcément
01:01:29ça ne peut pas être
01:01:30que la résilience
01:01:31à date
01:01:32parce que le système
01:01:33il est en mouvement
01:01:34il n'est pas statique
01:01:35il est en train de bouger
01:01:36vers quelque part
01:01:37donc c'est important
01:01:38de se mettre
01:01:39dans cet espace
01:01:40dynamique
01:01:41et de se dire
01:01:42si le système
01:01:43va plutôt
01:01:44dans une direction
01:01:45tendancielle
01:01:46à gauche
01:01:47ou dans une direction
01:01:48plus souhaitable
01:01:49à droite
01:01:50qu'est-ce que ça change
01:01:51et comment on va venir
01:01:52tester la résilience
01:01:53dans cette
01:01:54situation
01:01:55la troisième
01:01:56et dernier élément
01:01:57pour finir là-dessus
01:01:58c'est qu'on a ancré
01:01:59la résilience
01:02:00on a fait un choix
01:02:01qui est de dire
01:02:02on partait du principe
01:02:03que pour nous
01:02:04a priori
01:02:05les questions de résilience
01:02:06pouvaient être très différentes
01:02:07d'une région à l'autre
01:02:08l'Occitanie n'est pas
01:02:09la Normandie
01:02:10n'est pas Auvergne-Rhône-Alpes
01:02:11nous ne sommes pas
01:02:12les Hauts-de-France
01:02:13donc à chaque fois
01:02:14on allait avoir
01:02:15de par la morphologie
01:02:16du territoire
01:02:17de par justement
01:02:18les flux
01:02:19les acteurs
01:02:20des réalités
01:02:21assez contrastées
01:02:22et donc c'était important
01:02:23d'être participatif
01:02:24et collectif
01:02:25avec les acteurs
01:02:26qui ont été en atelier
01:02:27et de tester
01:02:28en vrai
01:02:29concrètement
01:02:30dans le territoire
01:02:31à chaque fois qu'on regarde
01:02:32dans son système alimentaire
01:02:33dans son évolution
01:02:34d'ici 2005 ans
01:02:35qu'est-ce qui est
01:02:36en train de se jouer
01:02:37donc d'ancrer ça
01:02:38dans une forme de réalité
01:02:39la plus forte possible
01:02:40et donc Léa
01:02:41va vous expliquer
01:02:42un peu comment on a fait
01:02:43donc c'est peut-être
01:02:44quelque chose
01:02:45d'un petit peu nouveau
01:02:46c'est une proposition
01:02:47qu'on fait
01:02:48d'une façon
01:02:49parmi d'autres
01:02:50de tester la résilience
01:02:51donc on avait
01:02:52quatre types de chocs
01:02:53on avait des chocs
01:02:54socio-économiques
01:02:55des chocs financiers
01:02:56des chocs environnementaux
01:02:57et des chocs sanitaires
01:02:58qu'on a proposés
01:02:59à l'ensemble
01:03:00des participants
01:03:01et ensuite
01:03:02ces participants
01:03:03on leur a demandé
01:03:04de choisir
01:03:05des chocs
01:03:06parmi
01:03:07comme le disait Christophe
01:03:08leurs réalités territoriales
01:03:09on leur a dit
01:03:10essayez de prendre
01:03:11vraiment des chocs
01:03:12qui vous parlent
01:03:13qui pourraient
01:03:14arriver sur votre territoire
01:03:15et qui pourraient
01:03:16être
01:03:17des chocs
01:03:18qui vont
01:03:19être
01:03:20des chocs
01:03:21qui vont arriver
01:03:22sur votre territoire
01:03:23et surtout
01:03:24n'hésitez pas
01:03:25à les préciser
01:03:26justement
01:03:27en fonction
01:03:28de vos réalités territoriales
01:03:29peut-être que
01:03:30sur une crise
01:03:31environnementale
01:03:32en Occitanie
01:03:33on n'aurait pas
01:03:34la même chose
01:03:35qu'une crise environnementale
01:03:36en Normandie
01:03:37ou par exemple
01:03:38le fait qu'il y ait
01:03:39des littoraux
01:03:40des choses comme ça
01:03:41ça peut
01:03:42créer des différences
01:03:43dans les chocs
01:03:44qui pouvaient être testés
01:03:45et donc là en Normandie
01:03:46par exemple
01:03:47on a testé
01:03:48la fermeture
01:03:49ou une sortie
01:03:50de l'Union Européenne
01:03:51de la France
01:03:52dans l'Union Européenne
01:03:53on a testé aussi
01:03:54piratage
01:03:55des systèmes
01:03:56d'information
01:03:57à une échelle
01:03:58territoriale
01:03:59fermeture
01:04:00d'une usine clé
01:04:01pour le territoire
01:04:02et là par exemple
01:04:03le territoire avait bien
01:04:04spécifié
01:04:05l'usine clé
01:04:06avait dit que c'était
01:04:07plutôt une usine
01:04:08de transformation
01:04:09sur
01:04:10la filière lait
01:04:11et il y avait aussi
01:04:12le choc
01:04:13inflation sans précédent
01:04:14sur le choc financier
01:04:15ils avaient testé
01:04:16craque boursier
01:04:17donc explosion
01:04:18d'énergie
01:04:19sur les chocs environnementaux
01:04:20ils avaient choisi
01:04:21de tester
01:04:22pénurie de fertilisants
01:04:23naturels
01:04:24et enfin
01:04:25sur la crise sanitaire
01:04:26ils avaient choisi
01:04:27une épisodie
01:04:28spécifique
01:04:29là encore
01:04:30aux espèces
01:04:31qu'on retrouve
01:04:32en majorité en Normandie
01:04:33et c'était plutôt
01:04:34sur
01:04:35la filière bovin
01:04:36donc voilà
01:04:37à chaque fois
01:04:38c'était vraiment important
01:04:39que ce soient
01:04:40les participants
01:04:41qui choisissent
01:04:42les chocs
01:04:43et qu'ils les précisent
01:04:44pour qu'ils les approprient
01:04:45et pour que ce soit
01:04:46vraiment proche
01:04:47des réalités
01:04:48du territoire
01:04:49et donc
01:04:50rapidement
01:04:51on peut vous montrer
01:04:52une chaîne de conséquences
01:04:53sur une des projections
01:04:54construites
01:04:55juste pour vous donner
01:04:56un peu à voir
01:04:57ce que les participants
01:04:58ont mis en avant
01:04:59donc là
01:05:00on repasse
01:05:01en Occitanie
01:05:02et on va regarder
01:05:03le décor
01:05:04coopération territoriale
01:05:05enfin la projection
01:05:06coopération territoriale
01:05:07et donc
01:05:08sur cette
01:05:09projection
01:05:10les participants
01:05:11ont testé
01:05:12un choc
01:05:13notamment
01:05:14un choc
01:05:15dont
01:05:16ils avaient
01:05:17notamment
01:05:18un choc
01:05:19de multiplication
01:05:20par 10
01:05:21du prix de l'énergie
01:05:22et donc
01:05:23ils ont regardé
01:05:24un peu
01:05:25comment ça se jouait
01:05:26dans ce décor
01:05:27ce qui allait se passer
01:05:28et donc
01:05:29ils ont dit
01:05:30si on a une multiplication
01:05:31par 10
01:05:32du prix de l'énergie
01:05:33on a une augmentation
01:05:34du prix des intrants
01:05:35mais sauf que
01:05:36dans ce décor
01:05:37par rapport
01:05:38aux caractéristiques
01:05:39qu'on avait causé
01:05:40en amont
01:05:41ils ont donc compris
01:05:42qu'il y avait
01:05:43des conséquences mineures
01:05:44dans ce contexte
01:05:45qui étaient
01:05:46devenues
01:05:47autonomes en intrant
01:05:48et donc
01:05:49globalement
01:05:50on avait
01:05:51une production
01:05:52agricole maintenue
01:05:53malgré une multiplication
01:05:54par 10
01:05:55du prix de l'énergie
01:05:56et donc
01:05:57ce qu'on pouvait dire
01:05:58c'est que
01:05:59face à ce choc
01:06:00la projection
01:06:01elle est résiliente
01:06:02et c'est intéressant
01:06:03de regarder
01:06:04ce qu'un autre choc
01:06:05peut causer
01:06:06sur cette projection
01:06:07et là
01:06:08on peut regarder
01:06:09le choc
01:06:10qui a été testé
01:06:11en Occitanie aussi
01:06:12sécheresse brutale en été
01:06:13et cette fois-ci
01:06:14les participants
01:06:15ont posé
01:06:16qu'il y allait
01:06:17y avoir
01:06:18une perte
01:06:19d'une grande partie
01:06:20de la production végétale
01:06:21et donc
01:06:22cette fois-ci
01:06:23ce choc aurait
01:06:24une conséquence majeure
01:06:25dans ce contexte
01:06:26parce que
01:06:27dans le décor
01:06:28coopération territoriale
01:06:29on a quasiment
01:06:30plus d'importation
01:06:31on est moins
01:06:32relié aux autres régions
01:06:33aux autres pays
01:06:34autour du territoire
01:06:35et donc
01:06:36on peut avoir
01:06:37des ruptures
01:06:38d'approvisionnement
01:06:39et donc
01:06:40face à ce choc
01:06:41on voit que
01:06:42cette fois-ci
01:06:43la projection
01:06:44n'est pas résiliente
01:06:45du coup
01:06:46c'était très intéressant
01:06:47de mettre en évidence
01:06:48avec les participants
01:06:49dans quelle mesure
01:06:50un décor
01:06:51pouvait être
01:06:52enfin une projection
01:06:53pouvait être résiliente
01:06:54face à un choc
01:06:55et non résiliente
01:06:56face à un autre choc
01:06:57Du coup pour finir
01:06:58là-dessus
01:06:59je crois qu'en plus
01:07:00le temps est passé
01:07:01donc on va essayer
01:07:02d'être simple
01:07:03pour la fin
01:07:04pour laisser du temps
01:07:05au débat
01:07:06et aux questions
01:07:07c'était le résilience
01:07:08alors
01:07:09c'était la résilience
01:07:10c'était la résilience
01:07:11c'était la résilience
01:07:12la question
01:07:13dans le chat
01:07:14autant la partie de projection
01:07:15et des données quantifiées
01:07:16autant sur la résilience
01:07:17sont nécessairement qualitatifs
01:07:18du fait du temps
01:07:19qu'on avait
01:07:20et puis
01:07:21que c'était
01:07:22des premières
01:07:23pistes de réflexion
01:07:24ça a permis
01:07:25si on avance
01:07:26du coup
01:07:27d'essayer de voir
01:07:28comment améliorer
01:07:29la résilience rétable
01:07:30pour qu'elle soit
01:07:31pas seulement
01:07:32plus durable
01:07:33mais aussi plus résiliente
01:07:34et du coup
01:07:35ça va nous permettre
01:07:36d'aller
01:07:37à la dernière étape
01:07:38pardon
01:07:39de l'analyse
01:07:40La dernière étape
01:07:41la dernière étape
01:07:42en fait
01:07:43c'est identifier
01:07:44les principaux nœuds
01:07:45du système
01:07:46alors là
01:07:47une partie juste importante
01:07:48puis on va vous montrer
01:07:49un exemple
01:07:50Qu'est-ce que ce concept
01:07:51de nœud stratégique ?
01:07:52En fait
01:07:53on a d'un côté
01:07:54le diagnostic
01:07:55ce portrait
01:07:56du système alimentaire
01:07:57et des enjeux de durabilité
01:07:58aujourd'hui
01:07:59il y a de l'autre côté
01:08:00du coup
01:08:01via le travail
01:08:02qu'on vient de vous montrer
01:08:03une vision souhaitable
01:08:04de ce système alimentaire
01:08:05un deuxième portrait
01:08:06c'est après cette forme là
01:08:07on a retravaillé ces portraits
01:08:08une vision plus durable
01:08:09et plus résiliente
01:08:11La question en fait
01:08:12qui est posée
01:08:13c'est
01:08:14comment on passe de l'un à l'autre
01:08:15et du coup
01:08:16il y avait une question
01:08:17dans le chat
01:08:18sur qu'il y a beaucoup d'actions
01:08:19qui sont mises en oeuvre
01:08:20sur les territoires
01:08:21ce que nous on a essayé
01:08:22d'apporter en complément
01:08:23de tout ce qui est déjà
01:08:24mis en oeuvre
01:08:25et des réflexions
01:08:26qui ne datent pas d'hier
01:08:27et qui sont réalisées
01:08:28par beaucoup d'acteurs
01:08:29c'est d'essayer
01:08:30d'identifier
01:08:32des verrous
01:08:33des nœuds clés
01:08:35qui potentiellement empêchent
01:08:37d'aller de l'un à l'autre
01:08:39du portrait tel qu'il est aujourd'hui
01:08:41à cette vision souhaitable
01:08:42qui a été discutée
01:08:43avec les acteurs
01:08:44qui ont participé aux ateliers
01:08:46Tant que ces nœuds sont là
01:08:47en fait
01:08:48le risque est important
01:08:49en l'absence de grosses perturbations extérieures
01:08:52qu'on continue une porte naturelle
01:08:53une forme de statu quo
01:08:54qui continue à aller vers
01:08:56une forme de fragilisation
01:08:58Au contraire en fait
01:09:00déverrouiller ces nœuds
01:09:01c'est s'ouvrir des possibilités
01:09:03de changement
01:09:04donc l'enjeu là
01:09:05pour être très clair
01:09:06c'était justement
01:09:08de sortir du fait
01:09:09que quand on a tous ces enjeux
01:09:10et tout ce portrait
01:09:11on pourrait avoir envie
01:09:12d'avoir des dizaines
01:09:13des centaines d'actions
01:09:14c'est quelqu'un
01:09:15qui en lie un peu partout
01:09:16L'enjeu qu'on a essayé de poser
01:09:17c'est
01:09:18est-ce qu'il est possible
01:09:19à partir de là
01:09:20d'essayer d'identifier
01:09:213, 4, 5
01:09:22verrous clés
01:09:23points clés
01:09:24qui sur une période de temps
01:09:26court-moyen terme
01:09:28on va dire une mandature
01:09:29peut-être 5 ou 6 ans
01:09:30pourraient faire l'objet
01:09:31d'une concentration
01:09:32d'un certain nombre d'actions
01:09:33d'énergie
01:09:34de volonté de changement
01:09:36pour ouvrir les possibles
01:09:38déverrouiller les nœuds
01:09:39ça n'est pas
01:09:40l'assurance
01:09:42que tout va être parfait
01:09:43et qu'on va y arriver
01:09:44mais c'est
01:09:45se donner en fait
01:09:46un temps donné
01:09:47avec des objectifs très clairs
01:09:48pour dire
01:09:49sur ce pas de temps
01:09:50ce qui est important
01:09:51c'est déjà d'ouvrir les possibles
01:09:52et de se dire
01:09:53dans 5 ans
01:09:54si un nouveau point à date
01:09:55est fait
01:09:56potentiellement
01:09:57le système est déjà
01:09:58dans une situation différente
01:09:59il y a beaucoup plus
01:10:00de marge de manœuvre
01:10:01pour aller vers la direction souhaitable
01:10:02que peut-être aujourd'hui
01:10:03et donc c'est essayer
01:10:04d'identifier ces points là
01:10:05et commencer
01:10:06parce qu'après
01:10:07on était en fin de mission
01:10:08donc on n'a pas pu
01:10:09on a juste posé
01:10:10des premières pistes
01:10:11à partir de là
01:10:12commencer à dire
01:10:13qu'est-ce qui pourrait être fait
01:10:14et Léa va vous montrer
01:10:15un dernier exemple
01:10:16donc on peut montrer un exemple
01:10:22enfin un exemple
01:10:23on peut montrer un nœud
01:10:24qu'on a identifié
01:10:25en Normandie
01:10:26sur la filière des grandes cultures
01:10:27qui est très spécialisée
01:10:28et qui est aussi au cœur
01:10:29des échanges
01:10:30de la région normande
01:10:31donc le constat
01:10:32c'est qu'on a une filière
01:10:33grande culture
01:10:34qui a un très grand
01:10:35potentiel nourricier
01:10:36donc ça veut dire
01:10:37que la production agricole
01:10:38elle est largement
01:10:39excédentaire
01:10:40par rapport aux besoins
01:10:41de la population normande
01:10:42et on va voir
01:10:43que ce potentiel nourricier
01:10:44il est en plus
01:10:45très spécialisé
01:10:46sur les céréales
01:10:47et notamment
01:10:48les thymes
01:10:49et en vis-à-vis
01:10:50on a un potentiel
01:10:51de transformation
01:10:52qui est très déficitaire
01:10:53sur le territoire
01:10:54et on a
01:10:55un autre phénomène
01:10:56on voit que
01:10:57on a beaucoup
01:10:58d'importations
01:10:59et d'exportations
01:11:00autour de cette filière
01:11:01d'autres régions françaises
01:11:02mais aussi
01:11:03vers d'autres pays
01:11:04de l'Union Européenne
01:11:05ou des pays de serre
01:11:06donc rapidement
01:11:07pour illustrer ce nœud
01:11:08on peut regarder
01:11:09quelques données
01:11:10donc à gauche
01:11:11vous avez
01:11:12un graphique
01:11:13de la répartition
01:11:14des surfaces
01:11:15en terres arables
01:11:16et donc
01:11:17on voit que
01:11:18c'est
01:11:19fortement spécialisé
01:11:20vers les céréales
01:11:21puisqu'on a 69%
01:11:22de ces terres arables
01:11:23qui sont consacrées
01:11:24aux céréales
01:11:25donc on a
01:11:26un fort potentiel
01:11:27de transformation
01:11:28sur le territoire
01:11:29et donc
01:11:30sur les céréales
01:11:31donc on a
01:11:32un fort potentiel
01:11:33nourricier
01:11:34mais en plus
01:11:35il est très spécialisé
01:11:36sur les céréales
01:11:37et en vis-à-vis
01:11:38donc on peut mettre
01:11:39des données
01:11:40d'importations
01:11:41et d'exportations
01:11:42et on peut regarder
01:11:43les origines
01:11:44d'importations
01:11:45de céréales
01:11:46on voit que
01:11:47la Normandie
01:11:48va
01:11:49importer
01:11:50des céréales
01:11:51des Hauts-de-France
01:11:52d'autres régions françaises
01:11:53d'Île-de-France
01:11:54et
01:11:55elle va en produire
01:11:56et en vis-à-vis
01:11:57elle va aussi
01:11:58en exporter
01:11:59vers
01:12:00donc ça
01:12:01c'est ce que vous voyez
01:12:02sur le graphique à droite
01:12:03vers
01:12:04d'autres pays
01:12:05d'Europe
01:12:06et pays tiers
01:12:07et donc on voit que
01:12:08ben
01:12:09on va avoir
01:12:10ces céréales
01:12:11qui vont aussi
01:12:12être au centre
01:12:13des échanges
01:12:14et ça s'explique
01:12:15notamment
01:12:16parce que
01:12:17en Normandie
01:12:18on va avoir
01:12:19un contexte
01:12:20géographique
01:12:21on va avoir
01:12:22des grands ports
01:12:23d'importations
01:12:24d'exportations
01:12:25qui vont aussi
01:12:26un peu canaliser
01:12:27ces fruits de céréales
01:12:28et ça s'explique
01:12:29d'autant plus
01:12:30qu'on va exporter
01:12:31beaucoup de céréales
01:12:32qui sont notamment
01:12:33produits en Normandie
01:12:34parce qu'on va aussi
01:12:35pas forcément
01:12:36avoir l'appareil
01:12:37agro-industriel
01:12:38en vis-à-vis
01:12:39pour transformer
01:12:40ces céréales
01:12:41et répondre aux besoins
01:12:42de la consommation
01:12:43des habitants du territoire
01:12:44donc on voit que là
01:12:45on est déficitaire
01:12:46par exemple
01:12:47sur la meunerie
01:12:48ou sur
01:12:49la transformation
01:12:50de pains
01:12:51produits de cuisson
01:12:52de boulangerie
01:12:53etc.
01:12:54et donc
01:12:55bien sûr en vis-à-vis
01:12:56on va aussi
01:12:57transformer
01:12:58à base de céréales
01:12:59et on voit que
01:13:00ces éléments
01:13:01vont être
01:13:02amplifiés
01:13:03dans le cas
01:13:04de choc
01:13:05par exemple
01:13:06dans le cas
01:13:07du choc
01:13:08fermeture des frontières
01:13:09on va avoir
01:13:10des problématiques
01:13:11liées aux importations
01:13:12et aux exportations
01:13:13autour de
01:13:14cette filière
01:13:15céréale
01:13:16et donc
01:13:17avec les participants
01:13:18on a
01:13:19proposé
01:13:20avec les participants
01:13:21des ateliers
01:13:22on a proposé
01:13:23des changements
01:13:24clés à réaliser
01:13:25notamment d'avoir
01:13:26une production
01:13:27agricole
01:13:28et une production
01:13:29de grandes cultures
01:13:30plus diversifiées
01:13:31d'avoir aussi
01:13:32une transformation
01:13:33et une consommation
01:13:34plus proche
01:13:35de la production
01:13:36et d'avoir
01:13:37une nouvelle échelle
01:13:38de flux
01:13:39et d'échanges
01:13:40et pour ce faire
01:13:41les participants
01:13:42et les participantes
01:13:43ont proposé
01:13:44plusieurs pistes
01:13:45d'action
01:13:46ou certains
01:13:47enfin
01:13:48parfois c'était
01:13:49certains maillons
01:13:50du système alimentaire
01:13:51qui étaient concernés
01:13:52parfois c'était
01:13:53l'ensemble
01:13:54des maillons
01:13:55du système
01:13:56alimentaire
01:13:57avec des choses
01:13:58qui pouvaient se jouer
01:13:59à l'échelle
01:14:00régionale
01:14:01ou parfois à l'échelle
01:14:02plus locale
01:14:03intercommunale
01:14:04et parmi ces pistes
01:14:05d'action
01:14:06on peut en citer
01:14:07rapidement une
01:14:08par exemple
01:14:09c'était favoriser
01:14:10une filière
01:14:11bas niveau d'intrants
01:14:12et assurer des débouchés
01:14:13économiques
01:14:14donc ça c'était
01:14:15plutôt le maillon
01:14:16production
01:14:17et ça concernait
01:14:18plutôt
01:14:19des choses
01:14:20à mettre en place
01:14:21à la fois au niveau
01:14:22régional mais aussi
01:14:23au niveau intercommunal
01:14:24sur le principe
01:14:25de conduite
01:14:26de la concertation
01:14:27qui est en filigrane
01:14:28de tout ce qu'on a fait
01:14:29en fait
01:14:30c'est pas un travail
01:14:31en chambre
01:14:32de manière isolée
01:14:33dans des bureaux
01:14:34c'est
01:14:35c'est un travail
01:14:36qui a besoin
01:14:37de se fonder
01:14:38sur un espace
01:14:39équilibré
01:14:40et participatif
01:14:41de discussion
01:14:42assurer qu'une multiplicité
01:14:43de points de vue
01:14:44sont autour de la table
01:14:45permettre d'associer
01:14:46les acteurs
01:14:47pour que les scénarios
01:14:48qui sont
01:14:49qui sont
01:14:50qui sont
01:14:51qui sont
01:14:52qui sont
01:14:53les scénarios
01:14:54qui sont
01:14:55qui sont posés
01:14:56mais c'est
01:14:57projections futures
01:14:58du système alimentaire
01:14:59sur les plus concrets
01:15:00et pertinents possibles
01:15:01au vis des réalités
01:15:02du territoire
01:15:03c'est
01:15:04c'est aussi
01:15:05un point d'appui
01:15:06pour continuer
01:15:07à mobiliser les acteurs
01:15:08c'est pas juste une étude
01:15:09en fait
01:15:10c'est le début
01:15:11d'un processus
01:15:12la fin de l'étude
01:15:13en fait c'est le début
01:15:14d'une histoire
01:15:15mais c'est pas un aboutissement
01:15:16cette histoire
01:15:17c'est justement
01:15:18la mobilisation
01:15:19on espère
01:15:20en fait la concentration
01:15:21autour du certain nombre
01:15:22s'appuyant bien sur le reste de ce qui a été posé. C'est assurer une représentation équilibrée,
01:15:28de faire l'alternative, de faire plus conventionnel, de tous les différents maillons de la chaîne.
01:15:32Donc ça a été quelque chose d'important. Pour arriver à faire ça, on a aussi en partie mis
01:15:38en place des groupes d'acteurs qui suivaient de plus près le dispositif, qui représentaient
01:15:44ces différents points de vue. Donc c'était à la fois des ateliers très ouverts, avec le plus de
01:15:48participation possible, mais aussi des groupes d'acteurs qui suivaient tout le long le processus
01:15:52pour avoir une forme de continuité. C'est des supports, vous l'avez vu, on a essayé de faire
01:15:56notre maximum didactique, même s'il y a beaucoup de contenu et beaucoup de choses. Et puis c'est
01:16:02d'assurer plusieurs mois de travail qui lancent une dynamique. Du coup, des conclusions et des
01:16:08suites qui dépendent des acteurs, bien sûr, qui ont été présents, mais aussi de ceux qui
01:16:12potentiellement pourraient aujourd'hui rejoindre le début de mobilisation qui a été impulsé grâce
01:16:18à ces études dans les quatre régions. Et on va avoir des témoignages de ce que ça peut donner,
01:16:22plutôt en Haute-France, là où il y a un peu plus d'historique, où l'étude a été menée il y a
01:16:26maintenant trois ans. Et du coup, en conclusion, c'est des pistes de réflexion à continuer.
01:16:30Comment diffuser au-delà du groupe de concertation ? Comment passer à l'action ? Comment aller plus
01:16:38loin ? Ce que je vous propose, c'est qu'avant d'avoir le témoignage de Simon et de Caroline,
01:16:43et d'Agnès, je ne sais pas s'il y a des questions au-delà de ce que j'ai vu dans le chat.
01:16:50Alors, sur les acteurs présents, vous retrouverez tout ça dans nos rapports qui ont été élevés.
01:17:00Ça a été un gros travail avec nos partenaires locaux. C'est aussi le sens, nous, d'avoir eu à
01:17:04chaque fois des gens qui connaissaient bien le terrain et qui nous permettaient véritablement
01:17:07d'avoir une bonne mobilisation et des acteurs les plus pertinents possibles dans les territoires.
01:17:13La petite limite qu'il faut bien mettre de manière transparente, il y en a deux. Dans
01:17:17les Hauts-de-France, on était en plein Covid. Donc, il y a toute une partie qui a dû se faire
01:17:21à distance. On était en 2021. C'est quelque chose qui n'avait pas été prévu au début de l'étude.
01:17:25Et puis, dans les trois autres régions dont on vous a montré les résultats, on était en plein au
01:17:31moment des grandes grèves qui ont eu lieu au premier et deuxième trimestre de 2023. Donc là
01:17:38aussi, pareil, ça a fait bouger un certain nombre de choses et certainement, on a essayé de faire
01:17:43le maximum et d'essayer de se caler au mieux avec ces imprévérables à gérer. Pour répondre aux
01:17:50questions qui ont été posées dans le chat. Je ne sais pas s'il y en a d'autres. Je ne sais pas,
01:18:02tout est entièrement par écrit, Isabelle, ou est-ce qu'il y a des gens qui peuvent prendre la
01:18:07parole ? Ils peuvent prendre la parole, s'ils lèvent la main. Moi, je peux après leur ouvrir
01:18:13le micro. Et du coup, je vois une question dans le chat sur la suite. Est-ce que ça ne passe pas
01:18:22par une consultation avec les acteurs également pour trouver des solutions faisables et acceptables
01:18:25si bien évidemment, en fait, ce n'est vraiment que le début de ce qui a été posé. C'est encore
01:18:29une fois que des pistes. Ce n'est absolument pas conclusif. C'est le reflet de ce qu'on a pu
01:18:34mobiliser et de ce qui était possible de faire. Et c'est en effet la suite de la dynamique dans
01:18:40chacune des régions potentiellement. Et encore une fois, on va vous en dire un petit peu plus sur
01:18:43les Hauts-de-France pour vous montrer un peu ce que ça peut donner en poursuite. Jusqu'à quelle
01:18:49échelle peut-on imaginer dupliquer la méthodologie PCI ? Oui, Isabelle, on parlait avant, on a mis
01:18:55en œuvre cette même démarche à des échelles plus fines, notamment dans le cadre d'un projet,
01:19:01alors pas que, on l'a fait dans le cadre de partenariats qu'on a réalisés avec 7 territoires,
01:19:07mais notamment au cadre d'un programme qui a été financé par la Fondation Carasso et organisé par
01:19:11un groupe à la tête qui s'appelle Tetra, sur 9 territoires en France qui sont des PCI, répartis un
01:19:16petit peu partout sur le territoire, chacun avec des spécificités, certains plus métropolitains,
01:19:20d'autres plus urbains et d'autres plus ruraux. Et du coup, les résultats de ce travail qu'on a fait
01:19:25dans le cadre de ce programme Tetra vont être mis à disposition en fin d'année. Voilà ce qu'on a
01:19:30d'un rapport et puis certainement aussi d'une présentation un peu comme aujourd'hui. Donc,
01:19:35vous pourrez voir un peu de ce que ça donne, mais c'est quelque chose d'assez proche,
01:19:40donc on peut descendre à ces échelles-là. Je regarde s'il y a d'autres questions.
01:19:47Moi, je voudrais juste compléter. Je sais aussi qu'on a des demandes, nous, au niveau de l'ADEME,
01:19:52ce que je vous disais un peu en introduction, de territoires qui veulent s'intéresser à ces
01:19:58aspects durabilité et résilience. Et par exemple, on a le Côte-Nord-Yonne qui aussi
01:20:03voudrait y aller. On a des échelles de plusieurs pattes aussi qui aimeraient aller dans cette
01:20:12analyse. Et donc, ce qu'on propose, c'est les concepts qui sont proposés, ils sont vraiment
01:20:18le diagnostic, puis l'identification des chocs, où est-ce qu'on veut aller, qu'est-ce qui va se
01:20:28passer, si on ne fait rien, où est-ce qu'on aimerait aller, et l'identification des nœuds.
01:20:32Ça, c'est vraiment des choses qui sont utilisables à toutes les échelles. Après, c'est vrai que c'est
01:20:37des leviers à actionner qui ne seront pas les mêmes. C'est sûr que si vous prenez au niveau
01:20:41régional, là on avait la filière céréale, vous n'allez pas étudier la filière. Par exemple,
01:20:47si vous avez un constat d'une zone très orientée vers les grandes cultures, vous n'allez pas faire
01:20:55ça au niveau communal, vous n'allez pas lever le nœud au niveau communal, ça n'a pas de sens. Donc,
01:21:00ce sera d'autres leviers qui seront plus opérationnels sur le périmètre qui va être étudié.
01:21:07Exactement. Et peut-être pour faire un lien, répondre à une autre question qui est dans le
01:21:12chat, d'abord faire un lien avec un webinaire d'ADEME qu'il y a eu lieu il n'y a pas très longtemps,
01:21:16sur le fait que derrière cette identification des nœuds et des premières pistes, c'est là
01:21:20que peut s'enclencher un début de système de suivi d'évaluation, une approche de suivi d'évaluation
01:21:24qui commence à poser en face de ces nœuds des objectifs à atteindre, des actions à mettre en
01:21:30oeuvre et du coup, après, quelque chose que vous avez peut-être vu si vous avez participé à ce
01:21:34très bon webinaire qu'il y a un mois, je ne dis pas de bêtises, un mois, un mois et demi à peu près.
01:21:38Et l'autre chose, je vois la question dans le chat, comment identifier les nœuds ? Alors,
01:21:44c'est encore quelque chose qui est exploratoire, donc on l'a fait tout l'an dernier à différents
01:21:48niveaux. Il y a deux choses qu'on essaye de prendre en compte. Les nœuds sont des choses
01:21:53qui sont des contradictions qui ne sont pas si faciles à résoudre et qui vont à la fois mettre
01:21:58en tension la question des flux, la question des acteurs et la question des impacts. Donc,
01:22:02sur les céréales, c'est bien ce que vous avez vu, c'est une question de flux entre les connexions
01:22:05et déconnexions entre l'international et le régional. C'est une question des acteurs,
01:22:09on l'a vu, qui manquent de capacité de transformation intermédiaire. C'est aussi
01:22:15la façon dont la rentabilité de certains acteurs se fait. Et puis, bien évidemment, c'est aussi des
01:22:19impacts en termes de durabilité qui en découlent, notamment aujourd'hui, la question de la progression
01:22:24de la surface céréalière au détriment des prairies naturelles dans la zone normande. Et puis,
01:22:29c'est l'équivalent qu'on avait vu dans les Hauts-de-France. Donc, on essaie d'avoir quelque
01:22:33chose qui assemble ces différentes composantes. C'est pour ça qu'il n'y en a pas tant que ça,
01:22:36en fait. Quand on assemble ces différentes dimensions des nœuds, on n'en a pas non plus
01:22:40des dizaines. Et la deuxième chose, c'est aussi, on se force à se poser la question,
01:22:43quand on discute avec les acteurs, de verrouquilles. Clairement, si rien n'est fait,
01:22:48que les acteurs pressentent que c'est sûr que ça va être très difficile d'infléchir la direction,
01:22:58la tendance naturelle d'évolution du système. Et voilà, dès qu'ils se rendent compte que ça,
01:23:03c'est un point dur quelque part et qu'il faut commencer par là, c'est à ce moment-là qu'on
01:23:07peut se dire qu'on a commencé à toucher sur des causes profondes de ce qui se joue. Mais ce n'est
01:23:13pas des choses sur lesquelles il y a une formule miracle pour savoir comment identifier les nœuds,
01:23:16c'est beaucoup d'empirique et de travailler avec les acteurs de terrain et de confronter
01:23:21en fait ce qui vient du portrait avec leur vécu et leur bonne connaissance des réalités.
01:23:24Et juste pour compléter ce que dit Christophe, c'est aussi beaucoup construit en vis-à-vis de
01:23:28la vision souhaitable et c'est d'essayer d'identifier les choses qui font qu'on ne peut
01:23:36pas remettre en place cette vision souhaitable et c'est aussi ça qui va nous permettre de dire
01:23:40que ça se joue dans un nœud et qu'on n'a pas les conditions initiales pour aller vers cette
01:23:45vision souhaitable. Je vois une question dans le chat sur quoi on s'est basé pour la vision
01:23:50souhaitable. Comme je le disais un peu rapidement, vous le verrez dans nos rapports qui sont déjà
01:23:56disponibles sur la librairie de l'ADEME, on s'est beaucoup nourri des différents scénarios que
01:24:02l'ADEME avait posé comme première toile de fond à l'échelle nationale et du coup parmi ces
01:24:08scénarios disponibles, on a fait un travail avec les acteurs de chaque territoire, de chaque région
01:24:13pour qu'ils choisissent duquel on allait partir pour commencer à poser la vision souhaitable.
01:24:18C'est comme ça que ça s'est fait. D'autres façons de faire sont possibles, ça a été vraiment un
01:24:24ancrage qui paraissait avoir du sens par rapport à ce que l'on faisait. Je vois que l'heure tourne.
01:24:32Il y a Hermine qui voulait poser une question, qui a levé la main, donc tu peux ouvrir ton micro.
01:24:39Merci beaucoup, je vais faire super vite. C'est hyper intéressant et comme d'hab on travaille
01:24:47aussi avec Christophe sur d'autres projets, avec l'ADEME sur d'autres projets. Ma question est
01:24:51simple, on le voit bien sur les différents rapports, sur les différentes études, les différents
01:24:58projets qui sortent. La résilience alimentaire c'est vraiment un chemin qui est propre à chaque
01:25:03territoire et à chaque niveau de territoire et aussi à chaque typologie d'acteurs. Donc comment
01:25:08est-ce que vous avez l'intention de faire le lien entre tous ces différents projets que vous soutenez ?
01:25:14Donc ma question s'adresse plutôt à l'ADEME parce qu'il y a ces études différentes qui ont été
01:25:20portées par des acteurs différents. On est avec le projet de modélisation intégrée qui est porté
01:25:26par vous et vertigolable. Avec Christophe on travaille sur le baromètre de l'alimentation
01:25:33durable en Wallonie. On va sortir le guide de bonne pratique du CNRA. Nous en tant que tête
01:25:39de réseau on voit bien une quantité très importante d'initiatives qui vont dans ce sens-là avec des
01:25:45approches, des niveaux de territoire qui sont différents. Comment est-ce que vous en tant
01:25:50qu'ADEME qui portez ce sujet au niveau macro avec la meilleure prise de hauteur,
01:25:57est-ce que vous avez l'intention de réunir un petit peu toutes ces initiatives pour que chacun
01:26:02puisse s'en saisir selon qui il est et le niveau de territoire sur lequel il veut avancer et travailler ?
01:26:07C'est une bonne question. Un grand merci pour cette présentation. Aujourd'hui c'est un peu
01:26:16le travail qu'on a commencé à faire. Au départ on a dit il faut travailler sur cette thématique.
01:26:25On a fait un appel aux régions qui étaient intéressées. On a commencé par trois régions,
01:26:30puis trois autres régions. Et là on s'est dit il y a vraiment un intérêt finalement à réunir,
01:26:37alors pas les conclusions en tant que tête, parce qu'on voit bien même là dans ce qu'on
01:26:42présente, il y a quand même beaucoup de disparités. Donc faire un rapport en disant
01:26:46des conclusions qui réuniraient l'ensemble des six régions, ça n'a pas forcément de sens.
01:26:54Mais donc nous on a trouvé que c'était plus important d'aller plutôt sur la méthode,
01:26:58c'est-à-dire d'accompagner les territoires à partir de ce qui avait été retiré comme
01:27:05enseignement sur les six études. Donc ça c'est la partie études, résilience régionale. Mais
01:27:13effectivement comme tu dis, après il y a vos travaux, il y a des travaux avec Vertigo Lab.
01:27:20On n'a pas très clairement une vision claire de « on fait ça, ça, ça, et puis après on va faire
01:27:29ça ». Très clairement ça on ne l'a pas. Par contre de plus en plus ce qu'on cherche,
01:27:33c'est une thématique qui monte, on a de plus en plus de demandes et donc on va effectivement
01:27:39chercher à regarder ce qui est intéressant, d'analyser, de mettre en commun, comme on l'a fait
01:27:48là, petit à petit, très clairement, pour arriver après à avoir une vision plus globale. Mais on
01:27:54ne pourra pas dire « la résilience alimentaire c'est ça, voilà comment il faut faire, voilà
01:28:00toutes les préconisations », ça ce n'est pas possible. Et donc peut-être pour prolonger cette
01:28:07question, avoir la suite du coup, ce qu'on vous propose c'est d'avoir trois témoignages justement
01:28:16sur un peu la suite. Qu'est-ce que ce point de départ peut permettre d'approfondir et peut
01:28:22permettre d'apporter ? Et donc on va avoir un premier témoignage avec Simon Aleve et Annette
01:28:29Julien. Ce sont des suites qu'on peut montrer à voir suite à l'étude qui s'est passée dans les
01:28:41Hauts-de-France il y a deux ans maintenant. Et donc on peut leur laisser la parole pour témoigner
01:28:48de ces suites pour notamment les collectivités territoriales. Bonjour à tous, merci pour
01:28:57l'invitation, l'initiative. Donc effectivement l'étude a été menée avec le BASIC il y a trois
01:29:04ans et du coup l'idée avec Agnès c'était de vous faire un petit détour historique sur comment
01:29:09cette étude avait été menée, quel intérêt nous on trouvait à l'échelle de la région et comment
01:29:16on avait essayé de donner suite à tout ce travail puisque ça a suscité beaucoup d'intérêts de la
01:29:22part de beaucoup de collectivités et du coup on a dû construire une stratégie pour répondre à un
01:29:26maximum de sollicitations et du coup on vous présentera un appel à manifestation d'intérêts
01:29:32qu'on co-organise et qu'on coordonne avec le territorien et le BASIC sur deux ans, qui est un
01:29:37moyen un peu concret de donner suite à toutes les initiatives des collectivités. Pour démarrer,
01:29:45l'intérêt que nous on voit à cette étude est multiple. Le premier c'est la question économique,
01:29:51c'est-à-dire que le fait d'analyser le cœur du fonctionnement des filières, toutes les données
01:29:59économiques du milieu de chaîne, ça permet à un moment donné de comprendre que le verrouillage
01:30:04des transitions des systèmes à école il est situé principalement au milieu de chaîne et que c'est à
01:30:10l'échelle des filières, d'organisation des filières qu'il faut agir plutôt que soit uniquement à
01:30:16la parcelle, soit uniquement sur la consommation. Donc ça c'est un intérêt fort, notamment pour les
01:30:23collectivités EPCI qui commencent à saisir des enjeux agricoles et alimentaires. Pour nous c'était
01:30:28une façon de dire, agir à la parcelle c'est pas ce qui est le plus efficace, agir sur la restauration
01:30:33collective d'une manière un petit peu caricaturelle c'est pertinent mais c'est pas suffisant et du coup
01:30:38c'est un moyen de montrer que le milieu de chaîne c'est ce qui permet du coup de créer les conditions
01:30:43d'une conversion et d'une transition ou d'empêcher ces transitions. J'ai vu les histogrammes là,
01:30:50donc effectivement c'est très didactique les infographies du basique, il y a trois ans du coup
01:30:56on avait un taux de spécialisation de la transformation de la pomme de terre en région de
01:30:59France qui était de 800%. Depuis on a trois unités sur génération, on aura 58 000 hectares de
01:31:05pommes de terre en plus d'ici 2027, on a passé les 1000% de capacité de transformation, du coup
01:31:11le phénomène de concentration que l'étude montre et de spécialisation il s'accélère encore malgré
01:31:16les politiques publiques qui peuvent être à l'oeuvre. Donc ça m'a permis à un moment donné de mettre le doigt sur ce sujet.
01:31:21La deuxième matière qui est un peu liée à ça c'est d'accepter, c'est de comprendre la
01:31:27nécessité de devoir gérer de la complexité et notamment parmi les paradoxes à gérer ce qu'on
01:31:34voit en France c'est qu'il faut maintenir des infrastructures agroécologiques, des systèmes
01:31:39d'élevage qui vont favoriser les prairies et pourtant il faut diminuer la part de viande dans
01:31:43les assiettes et donc ça ça permet du coup d'avoir un discours complexe et non simpliste sur la place
01:31:48de l'élevage, oui ou non pour ou contre l'élevage, mais du coup d'avoir une approche plus mesurée et
01:31:54plus fine sur les enjeux agroécologiques autour de ces systèmes. L'intérêt de l'échelle régionale,
01:32:00c'est mon troisième point, il me semble intéressant notamment en termes de politique publique puisque
01:32:05comme on voit que tout ça c'est complexe, ça dépend de plein d'acteurs institutionnels et du coup on a
01:32:10un besoin à un moment donné que la DRAF, l'ADEME, l'ARS, l'OFB, la région, les agences de l'eau se
01:32:15mettent autour de la table et du coup ensemble construisent un cadre politique qui vont permettre
01:32:20de gérer cette complexité. Une des propositions que vous avez, et ça commence un peu à se mettre en
01:32:26place à l'issue du diagnostic à trois ans, c'était probablement qu'il faut inventer un schéma
01:32:31régional d'autonomie alimentaire à l'échelle de Haute-France qui permet de mettre autour de la
01:32:37table ces acteurs institutionnels. Et le dernier point, parce que c'est une question qui a sorti
01:32:42dans le chat et puis là-delà de vos échanges, c'est comment on articule les différentes échelles.
01:32:47Justement ce qui nous sont intéressants, c'est que cette étude régionale, elle permet de donner
01:32:52un cadre sur les enjeux et la façon dont les filières sont organisées, parce que l'échelle
01:32:57régionale pour avoir une approche économique, ça semble être la bonne échelle, là où au niveau des
01:33:01EPCI, on est souvent trop petit pour pouvoir agir efficacement, et du coup ça invite les
01:33:09territoires à travailler sur des coopérations interterritoriales, on le verra avec Caroline et
01:33:13le parc de la Vénoie tout à l'heure, mais aussi du coup des collaborations verticales, entre je suis
01:33:18une EPCI, j'ai un plan de développement économique sur les produits laitiers et l'élevage en
01:33:23la Vénoie, comment ça rentre en résonance avec des politiques régionales. Et donc ça, ça permet
01:33:27d'avoir des données, un cadre de compréhension des enjeux agroalimentaires régionaux, et ensuite
01:33:34d'articuler avec les échelles territoriales. Sur les suites, avant de passer à l'AMI, et du coup Agnès
01:33:40va faire un focus spécifique sur l'AMI, nous ce qui nous intéressait du coup, c'était vraiment,
01:33:44vous l'avez compris, l'angle économique, on a traduit toutes ces infographies, en fait les
01:33:48schémas de basique sont hyper attractifs, pertinents, lisibles, compréhensibles. Il y a eu deux idées,
01:33:54alors c'est pas exhaustif, mais de deux suites opérationnelles qu'on a créées suite à cette étude,
01:33:58on a créé une fresque, alors il y a plein de fresques dans tous les sens, on n'a pas été très
01:34:02original, une fresque de la durabilité et de la résilience du système alimentaire de Haute-France,
01:34:09en gros l'idée c'est, autour des cinq nœuds que chez nous on avait en région, un système de cartes
01:34:14qui permet de présenter l'ensemble des infographies graphiques du basique, pour pouvoir à un moment
01:34:21donné jouer avec ces données et comprendre la complexité du système, l'imbrication entre tous
01:34:26les enjeux, et à un moment donné avoir une vision d'ensemble de, je ne peux pas cloisonner l'enjeu
01:34:30climat aux biodiversités santé. Donc ça c'est un outil qu'on a développé et qu'on utilise
01:34:36notamment maintenant dans des formations qu'on propose soit à l'échelle de collectivités, il y a
01:34:41quinze jours on était dans un territoire où on avait un syndicat mixte d'eau, on avait la même
01:34:47collectivité qui superposait, qui travaillait sur un plan climat, et du coup comment on croisait les
01:34:52regards à travers les résultats de cette étude régionale, et on a par exemple proposé une
01:34:59formation, fin d'année, à travers cette fresque, et on avait de la région, on avait trois services
01:35:06d'évagrie, santé et troisième révolution industrielle, donc c'est la politique industrielle de la région,
01:35:12on avait les agences de l'eau, les départements, l'ARS, la DRAF, l'ADREAL, et ça pour nous c'est un
01:35:17moyen du coup de mettre les acteurs publics autour de la table et de réfléchir à la façon dont on
01:35:21peut imaginer un cadre qui va lever les verrouillages techniques qu'on identifie à l'échelle de la
01:35:26filière. Le seul truc qu'on n'a pas encore réussi à faire, c'était mon rêve, Christophe, quand on avait
01:35:32fait l'étude il y a trois ans, c'était de pouvoir présenter, voire former les acteurs directement concernés,
01:35:37alors on le fait en périphérie, mais les opérateurs économiques vraiment au centre de ce système, de ce
01:35:42verrouillage, mon rêve c'était de présenter ça, Christophe, à l'AG du port de Dunkerque par exemple,
01:35:47pour à un moment donné voir comment les acteurs qui participent à cette concentration de l'économie
01:35:53agricole, comment perçoivent cette analyse globale. C'est pas encore gagné, il faudra trouver un moyen de
01:36:00partager ça à ces acteurs, mais pour l'instant on a plutôt construit une offre vraiment à destination
01:36:06des politiques publiques. Et en parallèle du poignet, je te laisse la main, il y a déjà des choses qui ont été
01:36:11faites à l'échelle des territoires sur ces sujets. Je te passe le micro. Merci Sinon, effectivement pour
01:36:20comprendre les suites qu'on a donné à cette étude régionale, il y a d'autres choses à prendre en compte.
01:36:24On avait déjà commencé à travailler à trois partenaires, le BASIC, Terre de l'Europe France, Bureau de France,
01:36:30en 2020 sur un outil qui s'appelle Parcel, développé aussi par ces trois partenaires,
01:36:39qui est un calculateur d'empreintes agricoles et alimentaires, et en fait on avait travaillé sur le
01:36:46fait de voir comment on pouvait diffuser, l'utiliser comme un outil de sensibilisation auprès des
01:36:50collectivités. Il y avait plusieurs axes, et notamment un axe qui était de faire un diagnostic et
01:36:56même de la prospective à l'échelle d'une intercommunalité. Donc ça ressemble au travail
01:37:00qui a été fait à l'échelle régionale, mais cette fois à l'échelle d'une intercommunalité qui était
01:37:04d'Ouésiaglo, et on allait un peu plus loin sur de la prospective aussi. Et donc ces deux expériences-là,
01:37:11donc à deux échelles différentes, on s'est un peu demandé ensuite comment on fait pour diffuser et
01:37:17même se faire approprier cette étude régionale par les intercommunalités, et comment on essaime
01:37:23aussi ce travail qu'on avait fait, qui allait un peu plus loin vers de la prospective. Je pense
01:37:30qu'on avait vraiment une volonté que les intercommunalités ou collectivités publiques
01:37:36puissent monter en compétence sur les enjeux agricoles et alimentaires, et que du coup cette
01:37:41connaissance plus fine leur serve à monter des plans d'action qui du coup répondent à ces enjeux,
01:37:47ces problématiques actuelles, à l'échelle de leur territoire, mais aussi à l'échelle régionale.
01:37:52Voilà comment travailler à plusieurs échelles aussi, avoir tout ça en tête. Et donc on a lancé,
01:37:58comme le disait Simon, un AMI pour proposer un accompagnement d'un collectif de territoires.
01:38:06Donc peut-être je te laisse expliquer un peu le cadre, et ensuite je vous expliquerai plus
01:38:10concrètement ce que c'est. Ouais, ça fait. Effectivement du coup Anessa, l'idée c'était
01:38:15de favoriser l'appropriation de ces enjeux et vraiment une montée en compétence. L'objectif
01:38:20premier, me semble-t-il, c'est la nécessité de faire monter en compétence globalement tous les
01:38:25acteurs du système alimentaire et toutes les politiques publiques, que ce soit les collectivités,
01:38:29les élus en particulier, vraiment pour comprendre cette complexité, donc cet enjeu-là. Et du coup
01:38:34c'est dit, on ne peut pas à un moment donné former les 90 PCI de la région, et on est passé par un
01:38:39appel manifestant sur l'intérêt. L'idée c'était de toucher un maximum de territoires de manière
01:38:43économe, du coup en enveloppe budgétaire plutôt pas restreinte. On aurait pu imaginer aller chercher
01:38:53d'autres finances, mais mon idée c'était plutôt de se dire comment on essaye d'optimiser à budget
01:38:58unité un maximum de territoires qu'on pourrait mobiliser. Donc cette année a été l'occasion de
01:39:07diffuser les résultats et d'essayer de voir s'il y avait une appétence des collectivités pour ce
01:39:13travail. Autour de cette AMI on a un triple financement, donc l'ADRAF, notamment l'objectif
01:39:21principal pour l'ADRAF c'est la montée en compétences et en qualité des PAT. L'ADEME c'est
01:39:27aussi une façon de donner suite au travail qu'on avait fait à l'échelle régionale et à la région,
01:39:31c'était notamment par rapport à leur politique industrielle REF3, qui souhaitent développer des
01:39:35projets REF3 compatibles, et du coup on a ces trois partenaires qui financent l'AMI, et donc
01:39:42on intervient à trois structures, Biande-France, Terre-de-Lien et Le Basique. On a conçu un copil,
01:39:47on a monté cet appel à manifestation d'intérêts qui a réuni l'ADEME, l'ADRAF, la région, les
01:39:54agences de l'eau, pour justement nous aiguiller dans la façon dont on allait sélectionner les
01:39:59territoires. Quelques conditionnalités, l'idée c'était que les territoires, une phase des
01:40:03propositions de politique avec une approche globale et transversale, on a conditionné l'accès à l'AMI,
01:40:13à l'accompagnement, à la participation des techniciens évidemment, mais surtout d'élus,
01:40:16parce qu'en fait c'est un peu la grosse difficulté qu'on a sur ces sujets-là, c'est de toucher et
01:40:21former les élus, et du coup là la condition c'était que les élus signent et s'engagent à
01:40:25suivre ce parcours de formation. L'idée c'est de marier toute la région de la Haute-France et
01:40:30articuler des territoires plutôt expérimentés en avance et des territoires plutôt émerlants.
01:40:34Et donc on a 16 territoires qui ont candidaté, on avait dimensionné notre apprentissement pour
01:40:418 territoires, donc on a eu un bel intérêt des collectivités, et donc maintenant depuis le début
01:40:48de l'année on accompagne à travers cet AMI ces 8 territoires, et Agnès va vous présenter le
01:40:55processus qu'on a proposé. Super, merci. Alors l'idée c'était de proposer un accompagnement
01:41:06de deux ans à un collectif d'intercommunalités de la région. Donc c'est un collectif, on pouvait
01:41:12prendre 8 intercommunalités réparties dans la région. Quand on a lancé l'AMI, donc c'est en
01:41:182023, on a eu 16 candidatures, donc on a pu en prendre seulement la moitié. Et avec ces 8 intercos,
01:41:25l'idée c'était d'avoir une première année où on va avoir 4 journées qui sont un peu comme des
01:41:32journées de formation, on apporte vraiment beaucoup de contenu. Donc l'idée c'était de
01:41:38balayer tous les enjeux du système agricole et alimentaire, les aider à avoir une vision
01:41:42systémique de ces enjeux, donc sur différentes thématiques, et permettre à ces territoires de
01:41:48faire un peu leur propre diagnostic. En fait c'est des territoires qui sont plutôt au début de leur
01:41:53politique agricole et alimentaire, et donc c'est le moment aussi d'avoir cette ouverture et de
01:41:58comprendre tous ces enjeux pour ensuite aller faire leur plan d'action. Il y avait un accès à
01:42:03l'outil SysTap, qui est donc un outil qui facilite l'accès à un tas de bases de données développées
01:42:10par le BASIC. Donc là on leur propose cet accès-là pour ces 8 territoires, et nous on vient les
01:42:16aiguiller aussi sur un peu tous ces outils, toutes ces bases de données qui existent, à quoi ils
01:42:21servent, faire le tri, et voilà, leur apporter toute cette connaissance. L'idée c'était de
01:42:28comprendre aussi qu'est-ce qui relève de mon échelle. Donc on voit différentes échelles,
01:42:32régionales, celles de leur territoire, et on peut pas agir sur tout, et donc qu'est-ce que moi je
01:42:38peux faire à l'échelle de mon territoire vraiment, et qu'est-ce qui dépend par contre d'autres
01:42:42échelles. Donc voilà, réussir à faire cette distinction. L'intérêt d'avoir un collectif de
01:42:48territoires, donc d'en avoir 8, c'était aussi beaucoup d'échanges entre pairs. Pendant ces
01:42:52journées-là, il y a vraiment des temps de partage d'expériences, de leurs problématiques, et
01:42:58notamment des temps, Simon l'a bien rappelé, on a demandé à ce qu'il y ait et des techniciens et
01:43:04des élus, et donc là on est justement au milieu de cette première année. Leur retour, c'est ils
01:43:11sont ravis d'échanger entre techniciens et élus. En fait c'est pas si souvent que ça qu'un élu et
01:43:17un technicien se posent à une table et discutent pendant longtemps et doivent faire un exercice
01:43:20ensemble. Donc ça c'est des retours qui ont été vraiment positifs là-dessus. Et puis on voit que
01:43:26les élus continuent à venir, donc c'est assez enthousiasmant de voir que ça continue. Et ensuite,
01:43:35donc après cette première année, qui est plus l'accord de connaissances, la deuxième année,
01:43:40donc ce sera en 2025, on propose au territoire de choisir entre deux parcours. Le premier parcours,
01:43:47c'est plutôt territorialiser une filière bio équitable sur son territoire, donc c'est réfléchir
01:43:54à comment ce serait possible de mettre ça en place. Et le deuxième parcours, ça va être sur
01:44:00la construction d'une stratégie foncière pour pouvoir justement mobiliser l'état agricole pour
01:44:05mettre en oeuvre leur politique agricole. Donc là, chacun des parcours, soit c'est dans le premier
01:44:12cas, c'est avec Bureau de France, le deuxième cas, c'est avec Tardelin, qui sont un peu aussi nos
01:44:16spécialités par ailleurs. On a été, je pense, vers cet accompagnement collectif déjà parce que
01:44:26Tardelin et Bureau de France, on est des acteurs de terrain. En fait, c'est déjà notre métier
01:44:32d'accompagner les collectivités. On connaît ce territoire et je pense que c'est ce qui fait
01:44:39qu'on a aussi pu cerner le besoin d'accompagnement de ces territoires, des collectivités. Comme on
01:44:47accompagne aussi des agriculteurs sur le terrain, d'autres sujets sur le terrain, on arrive aussi à
01:44:55faire le lien et à leur proposer des exemples locaux à chaque fois. Je pense que ça, c'était
01:45:00aussi une richesse quand même de ce partenariat à Troyes, c'est d'avoir des acteurs de terrain et
01:45:04le BASIC en parallèle, qui apporte vraiment l'expertise solide des données, quelque chose
01:45:11de sûr. Et puis, dans ce cas précis, Sista. Je pense que ce binôme d'acteurs de terrain et acteurs
01:45:19comme le BASIC, c'est aussi ce qui fait que ça fonctionne bien. Voilà, je pense, pour la
01:45:26présentation et on pourra aller plus loin s'il y a des questions. Merci beaucoup Aliesse, c'est
01:45:32vraiment super, et Simon aussi. On vous propose un dernier témoignage, puisqu'on voit le temps qui
01:45:37passe, et puis après on pourra prendre les toutes dernières questions. C'est un témoignage d'une
01:45:40dizaine de minutes à peu près, sur une autre personne qui n'a pas pu être là aujourd'hui,
01:45:46mais qui a enregistré son témoignage du parc naturel régional de la Vénoie. Ça nous paraissait
01:45:51important de le partager avec vous, parce que cette toile de fonds régionale, parfois les
01:45:56acteurs peuvent se dire, mince, comme on prend toutes les filières ensemble, en fait, c'est
01:46:02beaucoup de choses en même temps, c'est fondamental pour avoir déjà le décor, mais parfois les acteurs,
01:46:07surtout les acteurs économiques, auraient envie qu'on aille plus précisément regarder leurs
01:46:12filières et qu'on a un travail plus approfondi, et c'est ce que va vous partager Caroline dans son
01:46:16témoignage, c'est comment de cette toile de fonds, on peut faire un travail, en l'occurrence, sur la
01:46:19filière laitière, qui a été faite toujours dans les Hauts-de-France, on est sur toute une zone,
01:46:27la zone bocagère principale des bios dans les Hauts-de-France, et vous allez voir ce que va vous
01:46:33dire un peu Caroline là-dessus, sur comment on passe du décor régional à cette partie-là.
01:46:37Je vérifie que le son et que tout fonctionne. Je lance le témoignage de Caroline. Bonjour à tous,
01:46:44je suis Caroline Rosalène, chargée de mission agriculture durable au plénaire Aveynois. Je
01:46:48suis là pour témoigner de l'étude LAE en Aveynois que nous avons menée avec le BASIC,
01:46:53et qui a été financée en partie par l'ADEME. Merci beaucoup Caroline d'avoir accepté de faire
01:47:01cet enregistrement au préalable. Pour commencer, à vos yeux, quelle est la valeur ajoutée d'une
01:47:05telle étude à l'échelle régionale ? L'étude régionale résilience qui a été faite par le
01:47:12BASIC a permis de poser un peu une toile de fond des enjeux principaux sur l'alimentation dans
01:47:18les Hauts-de-France. Ça nous a permis déjà de dégrossir et de voir ce qui se passait sur les
01:47:23différentes filières, les dynamiques générales à l'oeuvre sur l'échelle régionale, et ça a permis
01:47:28aussi en tant que territoire de se replacer dans un contexte régional, et de voir aussi toute la
01:47:33complémentarité entre les différents territoires, notamment les territoires de TAT, voir qu'on
01:47:38était plutôt chacun orienté sur telle et telle filière, et que notre complémentarité faisait
01:47:43sens à l'échelle régionale. Et pourquoi et comment vous avez pris la suite de cette étude
01:47:52régionale ? Alors au niveau du plein air avénois, nous étions engagés depuis longtemps dans une
01:47:58réflexion sur la valorisation du lait du territoire. On a déjà une grande filière bio que l'on
01:48:04développe depuis de nombreuses années, et on s'interrogeait pour aller un peu plus loin. On
01:48:09avait plusieurs idées, les élus voulaient investiguer plusieurs types d'actions, sauf que nous
01:48:15on souhaitait au niveau de l'équipe technique refaire une étude, reposer les bases d'une
01:48:20photographie de notre filière, prendre le temps de réunir les acteurs, et se réinterroger sur les
01:48:25actions réellement prioritaires pour amener un vrai effet levier pour valoriser le lait du territoire
01:48:32d'un point de vue durable pour tout le monde. Et par ailleurs nous étions engagés dans le coterie à
01:48:38ce moment-là, et le parc devait justement contribuer au coterie, s'interrogeant sur
01:48:44notamment les filières d'avenir, et celles qui pouvaient le mieux développer un élevage qui soit
01:48:51viable et qui soit aussi écologiquement bien intégré sur le territoire. Le coterie c'est le contrat de
01:48:57troisième révolution industrielle, qui est un programme de planification que mon collègue Melvin
01:49:04gérait au niveau du parc, et en fait il s'agit de travailler à la troisième révolution industrielle
01:49:11sur les territoires, et au niveau agricole il s'agissait surtout de faire une étude sur la
01:49:18filière lait pour aller plus loin sur cette filière. Et justement est-ce que vous pouvez nous dire un
01:49:24petit peu comment se sont déroulés les travaux sur la filière lait à l'échelle du PNR de la Vénoie ?
01:49:30Alors au niveau de la Vénoie, nous avions rencontré le bureau d'études basiques, nous avions lancé
01:49:37donc un appel pour trouver la structure la plus adéquate pour mener cette étude. Donc il
01:49:44s'agissait d'un point de vue méthodologique de mettre en place un groupe de suivi de ce travail
01:49:50avec plusieurs structures partenaires de l'étude, de pouvoir mener des entretiens individuels dont
01:49:57les questionnaires et puis les rendez-vous ont été concertés avec le BASIC qui a réalisé une
01:50:02série d'entretiens individuels sur le territoire, et puis des ateliers de travail collectifs qui ont
01:50:08permis à différents moments de l'étude de réunir tous les acteurs, toutes les parties prenantes,
01:50:12pour justement prendre des décisions et avancer dans l'étude. Nous avons aussi mis en place un
01:50:18suivi politique au niveau du parc et des instances du parc pour s'assurer que les élus du parc et
01:50:23du territoire s'approprient aussi ce travail. Concrètement il s'agit de faire une photographie
01:50:29de la manière dont fonctionne notre filière, d'essayer de retracer les flux de valeurs et de
01:50:34volumes. Il s'agit aussi de définir ensemble quelle était la plus grande problématique sur
01:50:40le lait en Avénoie. Chacun est venu avec son idée, notamment les opérateurs économiques qui avaient
01:50:47leur vision des choses. C'est quand même accordé sur une problématique commune et ensuite sur des
01:50:52nœuds. On a essayé d'identifier tous les nœuds et toutes les sous-problématiques qui pouvaient
01:50:57exister, les enjeux, pour pouvoir ensuite avoir des ateliers où on a essayé de réfléchir aux
01:51:02leviers les plus percutants qu'on pourrait mettre en place à notre niveau, puisque tout ne peut pas
01:51:07se gérer à l'échelle d'un territoire comme le nôtre, qui est quand même petit à l'échelle
01:51:11nationale, mais on avait quand même les leviers en main. De là on a pu écrire tous ensemble un
01:51:15programme d'action, ou en tout cas des actions potentielles. Tous les acteurs, que ce soit les
01:51:20élus impliqués, les opérateurs économiques, nos partenaires qui ont participé à l'étude, ne voulaient
01:51:25pas qu'il s'agisse d'une énième étude qui ne servait à rien. Ils voulaient que l'étude dégage
01:51:30des pistes prospectives et un programme d'action opérationnel, d'autant plus que le Parc de la
01:51:35Vénoie est en train d'écrire sa charte 2025-2040, sa charte de territoire et le projet politique
01:51:41pour les années qui viennent. Et donc cette étude nous a alimenté pour définir nos politiques
01:51:45publiques à 2040. D'accord, merci. Et vous avez parlé de temps d'échange, d'entretien entre les
01:51:54personnes, vous avez parlé aussi d'ateliers. Est-ce que vous pouvez préciser un petit peu plus
01:51:58quels ont été les acteurs qui ont été mobilisés pendant ces ateliers ? Est-ce qu'ils ont été
01:52:05mobilisés aussi dans la suite des travaux à la fin de l'étude sur la filière lait ? Quels ont été
01:52:11les éléments facilitants ? Quels ont été les freins à leur mobilisation ? Alors sur les acteurs
01:52:16mobilisés, on a travaillé avec plusieurs cercles d'acteurs. Comme je le disais, on a essayé d'impliquer
01:52:21les élus au niveau du Parc, que ce soit notre président, des présidents de commissions. On a
01:52:27essayé d'impliquer les intercommunalités puisqu'on a quatre communautés de communes et de réglumération
01:52:32sur le territoire, en essayant d'avoir des techniciens, des élus, des EPCI qui suivent ce
01:52:37projet. On a aussi travaillé pour mobiliser par exemple des élus sur le territoire qui sont moteurs
01:52:43sur ces sujets. Je pense à la vice-présidente à la région à l'agriculture. Je pense aux représentants
01:52:49des syndicats d'eau parce qu'agriculture et eau, c'est un sujet très important chez nous. Donc pour
01:52:54s'assurer qu'ils soient bien présents, notamment à la restitution de l'étude, même s'ils n'ont pas
01:52:57pu participer à tous les temps. Ensuite, ça a été les opérateurs économiques, évidemment, puisque là,
01:53:03il s'agissait de repérer notre système économique laitier. Donc voilà, il y a eu tout un travail
01:53:08auprès des coopératives, des grands groupes, mais aussi des circuits courts jusqu'à la grande usine,
01:53:14en oubliant personne. Donc là, c'est des acteurs qu'on a pu mobiliser parce que le Parc est quand
01:53:20même acteur d'action agricole depuis de longs termes. On a aussi une fête du lait tous les
01:53:25ans depuis 30 ans, donc on a quand même ici des relations proches avec ces acteurs. Donc on ne
01:53:30pensait pas, par contre, qu'ils collaboraient avec autant d'intelligence. C'est vrai qu'ils
01:53:34nous ont livré des données, ils ont participé aux entretiens, aux ateliers, aux restitutions. On
01:53:38ne pensait pas quand même qu'ils seraient autant moteurs et on en a été très surpris, très agrément
01:53:43surpris. On a essayé d'impliquer aussi tous nos acteurs partenaires qui travaillent dans le monde
01:53:48de l'élevage en général et qui avaient un regard aussi sur les filières, que ce soit des vétérinaires,
01:53:52des agronomes, des naturalistes, aussi pour pouvoir travailler sur toute la notion de durabilité. On
01:53:57s'accorde ensemble sur les enjeux de durabilité sur le territoire. Et puis on a essayé d'associer
01:54:02les grandes surfaces, les magasins. Et c'est là où les centrales d'achat et les grandes surfaces,
01:54:07tout le maillon de commercialisation, ça a été là le point d'achoppement. On les a beaucoup
01:54:12sollicités, on a eu très peu de retours, quasiment aucune contribution au niveau des données. Donc
01:54:17c'est vraiment la partie la plus complexe pour nous. Aussi parce que le parc n'a pas une tradition
01:54:22de relation nourrie avec les grandes surfaces. Et du coup, c'est un acteur qui nous a peut-être pas
01:54:29identifié comme quelqu'un pouvant travailler avec eux sur ces sujets, d'autant plus qu'on est
01:54:34connoté par naturel avec des enjeux environnementaux qui peuvent leur faire peur, je pense. Sachant que
01:54:42nous, on était dans un contexte particulier parce que notre étude a commencé à se finaliser et se
01:54:46restituer au moment des événements, des grandes mobilisations agricoles qui ont eu lieu récemment.
01:54:52On pensait justement qu'on entendait partout qu'il y avait une opposition entre le monde
01:54:57agricole, l'environnement. On pensait que tous les acteurs réunis pour les restitutions de l'étude
01:55:02pendant la semaine des manifestations allaient être houleux, que ça allait être très compliqué
01:55:08d'animer la restitution. Mais en fait pas du tout. Les acteurs avaient envie justement de se poser
01:55:14pour parler de l'avenir au lieu tout le temps de dire ce qui ne va pas, d'essayer de construire
01:55:18un chemin commun. On a été agréablement surpris par ça. Et puis aussi peut-être parce que justement
01:55:24on essaie de trouver, de faire tenir ensemble ce volet économique, ce volet durabilité,
01:55:29environnement et de se dire que les solutions sont peut-être les mêmes et qu'il ne faut pas
01:55:34forcément diviser un petit peu les solutions sur ces deux points là, mais qu'on peut faire tenir
01:55:39l'économie et la durabilité ensemble. On peut dire que le seul point du coup négatif pour nous
01:55:45c'est de ne pas être parvenu à mobiliser le réseau des magasins, des grandes surfaces, tout
01:55:50le maillon commercialisation. C'est vraiment le point noir un petit peu de l'étude. Mais on a
01:55:56quand même bien avancé avec les acteurs économiques. Aujourd'hui, quelle dynamique vous était enclenchée
01:56:02à la suite de l'étude ? Au niveau de l'étude, on a défini un petit peu des
01:56:11pistes d'action. On avait animé la restitution avec des boîtiers de vote, ce qui avait permis aux
01:56:16acteurs de se positionner en nous disant quelles actions ils trouvaient les plus prioritaires,
01:56:20les plus pertinentes, et de dire s'ils étaient prêts eux en tant qu'acteurs à s'impliquer dans
01:56:24les suites si on déroulait des actions opérationnelles. Donc ça, ça a été important pour nous. Aujourd'hui,
01:56:30on a quand même enclenché quelques actions. On n'a pas encore tout mis en oeuvre. On a essayé de
01:56:37réfléchir à quelques actions prioritaires. On a notamment tout un travail mené avec les
01:56:42bio-entreprises sur la filière bio qui est en crise. Ils essayent de créer un fromage de printemps,
01:56:49et donc on suit ce projet ensemble parce que c'était prioritaire vis-à-vis de la crise bio.
01:56:54On a aussi des éleveurs qui sont venus à nous suite à l'étude, qui ont des difficultés sur
01:57:00la filière de l'écru bio également. Donc sur le l'écru, on sait beaucoup plus suite à l'étude
01:57:07rassembler pour trouver des solutions et on essaie d'y travailler pour les années qui viennent. On a
01:57:12pu aussi monter au Salon de l'agriculture suite à l'étude pour revoir nos acteurs dans un autre
01:57:18contexte, notamment Soudlal, Lactalis. On est allé voir l'interprofession Dulé. Donc avec notre
01:57:25président, ça nous a permis, suite à l'étude en Avénois, de reprendre des rendez-vous au Salon
01:57:29de l'agriculture pour reparler un peu de l'étude et des suites potentielles. Et puis, une autre
01:57:35chose très concrète, au niveau du mois de juillet, on va accueillir le séminaire agricole des PNR
01:57:40de France. Donc tous les chargés de mission agriculture et alimentation des parcs de France.
01:57:44Et on va essayer justement, suite à l'étude, de se questionner sur la manière de travailler
01:57:49entre tous les territoires de PNR qui ont de la plaine ou du bocage. Comment ensemble on peut
01:57:55mieux valoriser notre lait et du coup voir si pour ces grandes filières, il ne serait pas intéressant
01:58:00d'y travailler ensemble au national ou en tout cas avec des PNR qui ont les mêmes problématiques
01:58:04que nous. Parce que ce qu'on s'est rendu compte dans l'étude, c'est que même si on peut mener
01:58:08des actions à l'échelle avénoise, il y a quand même des dossiers et des actions qui seraient
01:58:12intéressants d'enclencher à un niveau plutôt régional voire national. Voilà un petit peu
01:58:17pour brousser le tableau. Merci beaucoup pour tous ces éléments, Caroline. Merci. C'est bon,
01:58:26on arrive juste à la clôture. On va redemander à Caroline, mais à priori, de toute façon,
01:58:32il y a un rapport avec différents supports. Je ne sais plus exactement où ils sont mis à
01:58:36disposition, mais on va lui redemander. Mais sinon, vous pouvez aussi contacter le Parc Naturel,
01:58:40je pense, pour avoir plus d'informations sans aucun problème là-dessus. Je crois que comme
01:58:46on arrive à la conclusion, je ne sais pas s'il y a des questions. On a essayé d'y répondre au fur
01:58:49et à mesure, voir s'il y a des dernières mains qui sont levées ou des dernières questions dans
01:58:55le chat. J'ai l'impression qu'on y a globalement répondu. Vous voyez différentes déclinaisons à
01:59:00partir du territoire. On avait un peu plus de retours d'expérience. Et comme je ne vois pas
01:59:07de main levée à priori, je ne sais pas, un petit mot de conclusion peut-être Isabelle ? Oui,
01:59:14ça va être très rapide. Effectivement, il est midi, donc on est censé l'avoir terminé. D'abord,
01:59:21bien rappeler que le support de présentation va être envoyé à l'ensemble des inscrits au plus
01:59:28vite. Que surtout, le guide méthodo, les éléments qui vous ont été présentés là,
01:59:33il est prévu une parution du guide pour fin juillet. Et puis les portraits numériques accessibles sur
01:59:43vos ordinateurs et pas uniquement à zéro, eux sont plutôt prévus pour fin d'année. Donc voilà,
01:59:50ce sont les mots d'afin. J'espère aussi que ce webinaire a bien correspondu à ce que vous
01:59:57attendiez au niveau des attentes et que vous l'avez trouvé intéressant. Voilà, et bon appétit à tous.
02:00:05Un très grand merci, une très bonne fin de semaine et bon appétit. Merci. Bonne journée.
02:00:49Au revoir.
02:01:19Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
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