• l’année dernière

Category

🗞
News
Transcription
00:00Élections législatives, débat du second tour en Béarn et en Bigorre.
00:04Ce matin sur France Bleu, Béarn, Bigorre, notre cinquième débat avec les deux candidats
00:08qui s'affrontent pour le deuxième tour des législatives sur la première circonscription
00:12des Pyrénées-Atlantiques, Josy Poitou, député modem sortante et François Verrière pour
00:16l'ERN.
00:17France Bleu, Béarn, Bigorre, numéro 1 sur l'info locale.
00:20Ils répondent à vos questions Sophie Péridieu.
00:23Un débat en partenariat avec Sud-Ouest, avec ce matin Gabriel Blaise à mes côtés.
00:28Bonjour à tous.
00:29Bonjour François Verrière, vous êtes arrivé en tête au premier tour avec près de 28%
00:33des voix.
00:34Derrière vous, à un point, Josy Poitou, la députée sortante modem.
00:37Bonjour.
00:38Bonjour.
00:39Première question, on va d'abord revenir avec vous tous les deux sur le contexte national
00:43de cette élection.
00:44Évidemment, ces derniers jours, il y a eu ces appels au désistement, ce front républicain
00:49qui s'est organisé, des appels visiblement bien entendus de part et d'autre.
00:55Comment vous qualifierez ces appels, François Verrière, ces derniers événements pour vous ?
01:01Ça va être difficile du coup ? Ça va amputer des réserves de voix ?
01:05Non, je ne pense pas.
01:06En fait, on voit bien que les masques tombent.
01:09Monsieur Attal appelle à ses candidats de se retirer au profit d'Elefi.
01:14Monsieur Mélenchon demande à ses candidats de se retirer par rapport au camp présidentiel,
01:19notamment pour Gérald Darmanin.
01:21Elisabeth Borne, Édouard Philippe, on a appris qu'il a appelé à voter pour un communiste.
01:25Et du coup, sur le terrain, Monsieur Saint-Romand, qui avait demandé à reporter ses voix sur
01:31Monsieur Lalanne.
01:32Alors, Monsieur Saint-Romand, c'était le candidat officiel de la France Insoumise.
01:35Tout à fait.
01:36Il a appelé à reporter ses voix sur Monsieur Lalanne, qui vient d'annoncer qu'il appelle
01:42à voter pour Madame Poitou.
01:43Donc, en fait, c'est vraiment des poupées russes.
01:46C'est le front républicain ?
01:47Républicain, moi, je ne pense pas.
01:49Je n'appellerais pas ça un front républicain.
01:52Je pense qu'en fait, c'est une volonté de casser la...
01:54Une volonté populaire.
01:56Je vous rappelle que je suis quand même arrivé en tête...
01:58Vous voulez dire que ça peut vous empêcher d'accéder au pouvoir ?
02:01Je ne crois pas.
02:02Je pense que les auditeurs, je pense que les électeurs, ils vont avoir une lucidité,
02:11du bon sens.
02:12Ils vont bien s'apercevoir qu'il y a vraiment deux programmes qui vont s'affronter face
02:17à face.
02:18Et que par rapport à une coalition contre nature du camp gouvernemental, je pourrais
02:24dire, avec l'extrême gauche, qui est très dangereuse pour moi.
02:29Josy Poitou, c'est vraiment une coalition contre nature, comme le dit M. Verrière ?
02:32Moi, je pense que c'est surtout une coalition, c'est surtout un front républicain qui s'est
02:40mis en place pour empêcher.
02:43Et je fais partie de ceux qui sont farouchement, effectivement, opposés et favorables à
02:49faire ce barrage au Front National.
02:52Excusez-moi, j'ai du mal à dire Rassemblement National, parce que Front National, on sait
02:56ce que ça veut dire, quand même.
02:58Une RN, c'est la même chose.
02:59Donc, ils ont juste changé le premier mot.
03:03Ce Front Républicain, quand on voit, effectivement, et quand on entend ceux qui, aujourd'hui,
03:09font appel pour venir autour de ma candidature pour faire barrage, moi je dis, c'est effectivement,
03:18c'est toute l'ampleur du phénomène qui se met en place.
03:21Ce n'est pas possible d'imaginer, ni pour la France, ni pour la République, ni même
03:25pour tous ceux qui veulent cette France apaisée, qui ne veulent pas d'un Poutine à la porte
03:33de l'Europe, etc.
03:34C'est aussi, effectivement, là qu'il faut s'ériger en barrage et en rempart.
03:41C'est ce que j'ai porté tout le long du premier tour.
03:44C'est ce qu'ont porté, et je profite de ce premier tour de micro, je vais dire, pour
03:49remercier, effectivement, Jean-Yves Lalanne, ses soutiens, Sandrine Lafargue, et les autres
03:54qui ont...
03:55La candidate des Républicains, Sandrine Lafargue, Jean-Yves Lalanne, le candidat de gauche,
03:57nous, le Front Populaire.
03:58J'ai envie de dire, je salue le parti animaliste qui est venu aussi apporter sa pierre à l'édifice
04:06pour faire en sorte que le RN n'arrive pas aux portes de Matignon ou à Matignon, et
04:11donc ça passe, et ça passe, je suis désolée, par effectivement faire que M.
04:16Verrière ne soit évidemment pas élu dimanche prochain.
04:21Et ça, c'est ce que je m'emploie à faire dans toute ma campagne et dans mon combat quotidien.
04:25Vous n'avez pas mâché vos mots à l'encontre de Jean-Yves Lalanne durant la campagne, même
04:32au lendemain du résultat du premier tour, il a fini par appeler à voter pour vous sans
04:37condition.
04:38Est-ce que vous pensez que ces électeurs vont l'écouter ? Est-ce que ce résultat vous
04:44oblige ?
04:45Alors, ce résultat, un résultat oblige toujours, alors après, le problème, c'est qu'on ne
04:50sait pas effectivement comment, et on va bien arriver nationalement, de toute façon, notre
04:55objectif étant que le RN ne soit pas à Matignon, il y aura forcément une coalition
05:02de gouvernement qui va se mettre en place, et donc c'est là que je verrai et que je
05:07suivrai évidemment ce qui va se faire.
05:10Je sais que j'ai eu des mots durs avec Jean-Yves, mais j'ai envie de dire, excusez-moi je me
05:14permets de dire Jean-Yves, parce que je voulais, et ça peut-être, moi je voulais faire un
05:19électrochoc.
05:21Excusez-moi, je voulais faire un électrochoc, quand j'ai vu et quand j'ai entendu des dimanches
05:28au soir, Jean-Yves qui disait qu'il se maintenait, j'ai de suite vu le danger, ce qui me rassure
05:34entre guillemets, c'est que quelque part, effectivement, il a bien senti lui aussi qu'il
05:39pouvait y avoir ce danger, donc si lui l'a senti, alors qu'on sait très bien combien
05:43ça lui tenait à cœur cette élection, je me dis que ces électeurs vont prendre cette
05:47conscience-là.
05:48C'est certainement que les électeurs vont suivre de l'oeil, on l'a entendu ce matin,
05:53des électeurs de Bière, certains électeurs de gauche qui disaient, non je ne vais pas
05:58voter pour Josy Poitou, même si mon candidat a appelé à voter pour elle.
06:03Oui, mais bien sûr, j'en ai rencontré aussi qui disent d'entrée de jeu, quand j'ai fait
06:07mon porte-à-porte hier après-midi dans les quartiers, je peux vous dire, et pas dans
06:12les quartiers qui me sont, entre guillemets, traditionnellement, et bien c'est spontanément.
06:18Donc il y aura une déperdition, mais d'ailleurs, c'est parce qu'il y avait cette déperdition-là
06:22qu'il a craigné quelque part, d'une autre façon, sur le fait, effectivement, de faire
06:27barrage et autres, que Jean-Yves a pensé qu'il valait mieux, effectivement, se retirer.
06:31Donc, voilà, je veux dire, les électeurs, en même temps, moi je les respecte tous,
06:36c'est évident, de ceux de M. Verrière, à tous ceux qui ont voté d'autres candidats,
06:41je les respecte et je comprends, et les voix n'appartiennent à personne.
06:45– François Verrière, vous ne pouvez qu'être d'accord, les voix n'appartiennent à personne.
06:48– Tout à fait, et je pense que d'ailleurs, il y aura une grosse, grosse déperdition.
06:51Je pense que les électeurs qui ont voté pour M. Poitou au premier tour, je les vois
06:58mal votés, main dans la main, avec des partis antisémites, des partis…
07:05– Permettez-moi de dire quand même que je souris quand vous dites antisémites, dit
07:09par vous, dit par vous, je vous assure, quand on remonte dans l'histoire, je vous salue,
07:14là vous avez fait une mutation, là, vraiment, là, vraiment.
07:17– Je vous le confirme, antisémites, certains sous enquête pour apologie du terrorisme,
07:23qui ont présenté des fichiers… – Vous, la casquette nazique, une de vos
07:27candidates, oui, oui, vous avez regardé vos réseaux, vous allez voir.
07:31– Moi je suis François Verrière, je vous rassure, moi je suis François Verrière.
07:33– Oui, mais moi je suis Josy Poitou. – Oui, voilà.
07:35– Donc Josy Poitou est antisémite ? – Non, mais c'est, voilà, non, mais…
07:38– J'ai parlé des… – Vous parliez des candidats au niveau national.
07:43– Au premier tour de Madame Poitou, qui vont finalement voter main dans la main avec
07:48des électeurs qui viennent de partir antisémite.
07:50– Donc vous pensez que vous, vous avez une réserve de voix qui se trouve aussi là,
07:52dans ces électeurs-là ? – Tout à fait, tout à fait, vous savez,
07:55les cadres politiques, maintenant, ont beau faire des appels à voter, des consignes de
08:00vote, je pense que ce vieux système sorti du placard des années 80 ne marche plus,
08:06je pense que les électeurs ont très bien compris les enjeux qui sont devant eux, il
08:13faut absolument qu'on ait une majorité, bien sûr, totale, à la Chambre basse.
08:19– Absolue. – Pardon ?
08:21– Majorité totale, absolue ? – Absolue, oui, bien sûr, absolue à l'Assemblée
08:27pour qu'on puisse développer notre politique, c'est évident.
08:29– C'est de plus en plus hypothétique au regard des projections, même si, bon, on
08:34a vu que les projections ont énormément évolué entre le soir de dimanche et aujourd'hui
08:38avec le jeu des hésitements, le plus probable que le RN soit largement devant ou non, c'est
08:43quand même que le RN n'est pas une majorité absolue, et que vous soyez l'un comme l'autre,
08:47ou le futur, en tout cas le futur député ou la future députée, que vous soyez contraints
08:51à trouver des compromis.
08:52– S.
08:53Débat du second tour en VRN et en vigore.
08:58– On va tout à fait répondre à votre question, Gabriel Belge, je rappelle que nous sommes
09:03donc, dans ce débat, en compagnie de Josy Poitou, la députée modem sortante de la
09:07première circonscription des Pyrénées-Atlantiques et de François Verrière pour le Rassemblement
09:11National.
09:12Donc justement, à l'après, il faut penser à l'après, si c'est une majorité relative
09:16comme on le pressent.
09:18– Il y a des sujets sur lesquels le RN serait, pour voter certaines lois, obligé de trouver
09:26des alliances.
09:27Est-ce que, quand vous voyez l'état de l'opposition actuellement, le débat public
09:32est très polarisé, sur quels sujets, par exemple, vous seriez prêt à travailler avec
09:36le camp de Josy Poitou ?
09:37– M.
09:38Verrière ?
09:39– Sur tous les sujets.
09:40Nous, on est un parti de rassemblement, on est là pour l'intérêt des Français.
09:45Après, j'imagine bien que dans le camp de Mme Poitou, il y aurait de grosses réticences
09:51à travailler avec nous.
09:53Je pense qu'il y aura un gros blocage au niveau de l'Assemblée si nous n'avons pas
09:59la majorité absolue.
10:00C'est évident.
10:01– Mme Poitou ?
10:02– Moi, je vais me fier un peu à ce qui s'est passé jusqu'à maintenant à l'Assemblée,
10:08ou pour l'Ukraine, par exemple.
10:11Vous n'avez pas voté pour, effectivement, le soutien à l'Ukraine.
10:14Moi, j'y suis très attachée.
10:15– Merci.
10:16– Oui, ben écoutez, pas votre parti, excusez-moi.
10:20Et à l'Assemblée, quand il s'est agi de voter, et quand à la Commission de défense
10:23on a abordé le sujet, je vous assure qu'il n'était pas dans ce camp-là.
10:27Ensuite, il y avait la réponse également pénale contre les infractions à caractère
10:31raciste, vous en parliez.
10:32Vous vous êtes abstenue.
10:33Alors, quelque part, à un moment donné, ne venez pas aujourd'hui, pour des raisons
10:38bassement électoralistes, venir me faire une morale et me dire, oui, mais vous les
10:43antisémites, ils sont de votre côté.
10:45Excusez-moi, non, parce que là, vous l'avez démontré avec un vote.
10:48Et on va parler, si vous voulez aussi, d'un sujet qui, moi, me tient à cœur, et c'est
10:53effectivement, quand il s'est agi d'inscrire l'IVG dans la Constitution, votre parti
10:56n'a pas suivi.
10:57Alors, à un moment donné, et là, c'est le droit des femmes, je veux dire, c'est
11:01à un moment donné, ça touche l'humain, mais bon, peut-être que ça, c'est pas quelque
11:05chose...
11:06Donc, ça veut dire que, pour vous, dans la configuration qu'on évoquait, il serait
11:09impossible de voter avec l'URN ?
11:12Ah non, mais là, j'ai envie de dire, il y a des sujets que nous avons vus arriver
11:16à l'Assemblée, et qui concernent effectivement la France, les Français, les citoyens, et
11:22quand je vous parle, moi notamment, la réponse pénale, parce qu'il l'évoque bien régulièrement,
11:26au niveau de la sécurité, moi, je vous dis que jusque-là, alors oui, oui, ils ont
11:30fait une mutation, peut-être que c'est Éric Choutier, parce que vous parlez des manœuvres,
11:34mais alors, excusez-moi du peu, vous, vous les avez eues, les manœuvres, et je pense
11:37que, si vous avez la possibilité d'aller aussi en débaucher quelques-uns, vous vous
11:41en priverez pas, et vous ferez fi de toutes les manières, de tout ce qui peut se dire.
11:46Donc, ce que je veux vous dire, moi, c'est qu'à l'Assemblée, vous nous avez démontré,
11:49jusqu'à maintenant, que vous n'étiez pas, effectivement, dans une démarche de France
11:55apaisée, de France qui peut travailler ensemble, c'est pas vrai, ce n'est pas vrai, vous l'avez
12:00démontré, vous n'avez pas changé, c'est pas possible.
12:02– François Barrière, vous êtes un petit peu en retard sur les temps de parole, vous
12:04répondez quoi ? Vous seriez capable, effectivement…
12:06– Vous voteriez le soutien à l'Ukraine ? Vous voteriez des avancées sur l'IVG ?
12:11– C'est notre ligne, de soutenir l'Ukraine, évidemment, après, quand il y a des grosses
12:16lois fourre-tout, nous, on travaille les lois, on les décortique, notamment par rapport
12:21à… – L'Ukraine n'était pas une loi fourre-tout,
12:23excusez-moi du peu… – L'Ukraine, je suis désolé, on est
12:26pour l'aide à l'Ukraine… – Excusez-moi, mais dans la loi de programmation
12:31militaire, il a fallu qu'on extrait, je vous le dis, qu'on extrait l'Ukraine de
12:37cette loi de programmation militaire pour en faire, effectivement, un sujet bien à
12:40part, et c'est là où je vous dis que vous n'avez pas donné suite, et de façon, effectivement,
12:45que cette loi de programmation militaire puisse être votée et passée.
12:49– Si je peux me parler… – Mais bien sûr, vous allez vous emballer,
12:51je sais que le temps de parole… – Le temps de parole, ça veut dire quoi ?
12:53– Le temps de parole, effectivement… – Quand on vous entend, ça veut dire que
12:55ça serait difficile de trouver des points d'accord, même sur des, entre guillemets,
12:59des sujets… – Il y en a qui avaient à le rendre un
13:00chapeau.
13:01– Bien sûr que non.
13:02– Chez vous.
13:03– Par exemple, pour l'Ukraine, nous sommes pour l'aide à l'Ukraine, évidemment,
13:06par contre, nous sommes contre l'envoi des troupes, nous sommes contre la fourniture
13:10d'armes de longue portée, notamment des missiles qui pourraient tomber sur le sol russe,
13:17et effectivement, nous mettre le doigt dans un engrenage extrêmement dangereux.
13:22Donc, effectivement, nous avons, il y a des lois où on décortique ces lois, et s'il
13:28y a vraiment des choses qui ne vont pas, on ne les vote pas.
13:31– Sur l'immigration, la question des binationaux qui a été largement évoquée dessus, vous
13:38assumez de cette préférence nationale ?
13:41– Alors, c'est déjà le cas, nous n'avons rien contre les binationaux, nous demandons
13:47la nationalité française pour certains postes stratégiques, comme c'est déjà le cas,
13:53je pense que ça, une fois de plus, c'est…
13:55– Donc, il n'y a pas de changement, en fait ?
13:56– Ben non.
13:57– Donc, la question des binationaux, de savoir s'ils devraient ou non être privés
14:03de certains postes, il n'y a pas de changement par rapport à la situation actuelle ?
14:05– Ben non, c'est pas…
14:07– Alors, pourquoi en avoir fait un élément de campagne ?
14:10– Parce que ce n'est pas un élément de campagne qui est mis en avant, je vous signale.
14:15– Ah si ?
14:16– C'est la remise en question du droit du sol.
14:19– Le droit du sol, ce n'est pas la même chose, on ne va pas mélanger un peu les sujets,
14:26pour le droit du sol, je me suis déjà exprimé, donc le droit du sol, effectivement, on est
14:32pour l'abrogation du droit du sol.
14:34– Ça veut dire quoi, M. Ferrières, qu'on comprenne bien, que nos auditeurs comprennent
14:38bien, ça veut dire qu'on ne pourrait plus devenir français ?
14:39– Automatiquement, voilà, ça s'est déjà fait en 93 ou en 94 par la droite, et ça
14:45s'est fait sous le gouvernement de M. Macron, à Mayotte, où il y a eu une suppression
14:51du droit du sol, et là, je n'ai pas entendu de cri d'orfère.
14:54– Non, je crois que là, vous mélangez un peu tout, parce que à Mayotte, ce n'était
14:57pas le jour du droit du sol, c'est effectivement, par contre, pour un problème bien spécifiquement,
15:02pour Mayotte, compte tenu de la situation.
15:05– Suppression du droit du sol à Mayotte, par le gouvernement Macron.
15:08– Oui, c'est une autre mesure, mais bon, on sait très bien pourquoi, effectivement,
15:13cette mesure, elle a été, effectivement, avancée par rapport à Mayotte.
15:16Moi, pour le droit du sol, j'en suis, parce que quelque part, à un moment donné, c'est
15:19aussi ça la France, c'est aussi, et d'ailleurs, je le dis, heureusement que nous avons, d'ailleurs,
15:25ce droit du sol, avec des personnes qui, aujourd'hui, font tourner un peu, quand même, l'économie
15:31du pays, font tourner, et sont, effectivement, des main-d'œuvre de qualité pour les entreprises
15:36– Vous avez un petit sourire.
15:37– Donc, ne venez pas me dire qu'en plus, on peut se passer de…
15:39– Avec les millions de chômeurs qu'on a en France…
15:41– Des millions, mais attendez, vous avez vu qu'on a ramené à 7% le nombre de…
15:44ça ne s'était pas fait depuis très très longtemps, 7% de chômeurs sur le plan national
15:49et 5% sur le plan…
15:51– Et donc, on n'a plus besoin de…
15:52– Je ne dis pas qu'on n'a plus besoin, je dis juste que, quelque part, heureusement,
15:55ce score-là, ce résultat-là, on l'a eu, parce que, justement, il y avait le droit
15:59du sol, il y avait cette politique de pouvoir accueillir les personnes de nationalité française.
16:05– Le droit du sol, le regroupement familial, il y a des centaines de milliers de personnes…
16:09– Et heureusement qu'il y a le regroupement familial, j'en suis, bien sûr, mais moi,
16:13j'ai travaillé aux services étrangers, je les fréquente, je vois les gens aussi,
16:16mais je vous assure…
16:17– Et sans conditions.
16:18– Comment ?
16:19– Et sans conditions.
16:19– Mais attendez, les conditions, elles existent pour avoir le regroupement familial,
16:22vous croyez quoi ? Vous croyez que vous tombez dans un pays où il n'y a plus rien ?
16:27Mais regardez-vous-même, il faut, effectivement, remplir certaines conditions, etc.
16:30Pour celui qui les accueille, bien sûr, et je peux vous dire que ça marche.
16:35Non, alors arrêtez de nous dire des choses comme ça, arrêtez de faire peur aux Français,
16:39arrêtez de leur dire que ça va être… ce n'est pas vrai.
16:43Les Français, ça fait des années…
16:44– Mais c'est vous qui faites peur aux Français, Madame Poitou.
16:47– Les Français, ça fait des années qu'ils vivent ensemble.
16:49Allez dans les quartiers, vous allez voir qu'il y a des associations,
16:52il y a des choses qui se font tous ensemble.
16:54Allez-y ! Allez-y !
16:55– Écoutez, Madame Poitou, c'est vous qui faites peur aux Français.
16:57– Ah non, moi, je ne vais pas faire peur à quiconque, d'ailleurs.
16:59– Je vous l'assure, à chaque fois, de parler du RN comme étant une menace,
17:02vous faites peur aux Champagnes.
17:03– Mais vous êtes une menace.
17:05– Je vais vous dire pourquoi.
17:05– Mais bien sûr, on laisse parler M. Verret.
17:07– À l'Assemblée, nous avons un groupe de 89 députés qui font du travail pragmatique,
17:12dans le calme, on travaille nos dossiers,
17:15on n'est pas comme avec vos alliés de gauche à faire le cirque dans l'Assemblée.
17:20Je pense que les Français l'ont bien vu,
17:23et qu'on a de la tenue et qu'on travaille les dossiers bien à fond.
17:28– France Bleu Berne Bigore, second tour des élections législatives.
17:35– Et donc, vous êtes sur France Bleu Berne Bigore,
17:37débat en partenariat avec Sud-Ouest,
17:39concernant cette première circonscription des Pyrénées-Atlantiques,
17:41Josy Poitou, la députée modem sortante,
17:44face à François Verrières pour le Rassemblement National.
17:47On va peut-être s'intéresser plus précisément
17:49aux sujets locaux de cette première circonscription,
17:52avec cette question, M. Verrières,
17:55quelle serait votre priorité concernant la première circonscription
17:59si vous êtes élu député ?
18:01– Alors, le travail de député, c'est un travail législatif national.
18:06Moi, je pars sur des priorités nationales
18:08qui sont le pouvoir d'achat et la sécurité.
18:12Toutes les personnes que je rencontre,
18:14la première préoccupation, c'est le pouvoir d'achat,
18:17remplir le frigo et arriver à finir une fin de mois
18:20sans se tracasser la tête.
18:21Et après, la sécurité, on le voit.
18:23– D'abord, le pouvoir d'achat.
18:24Concrètement, vous proposez quoi aux habitants
18:27de la première circonscription, comme de toute la France,
18:29puisque vous dites que c'est un problème local ?
18:30– Mais tout à fait.
18:31– National, par exemple ?
18:32– Oui, national.
18:33Baisser la TVA de 20 à 5,5,
18:37notamment sur toutes les énergies,
18:39que ce soit l'électricité, le gaz, l'essence, le fioul.
18:44Ce sont des mesures qui sont fortes,
18:45avec un retour de pouvoir d'achat immédiat.
18:48– Je suis complètement fou.
18:51– Madame Poitou ?
18:51– La baisse de la TVA sur le carbone, non, non.
18:55Il va falloir qu'à un moment donné,
18:59– Ça sera quand même moins cher, du coup.
18:59– Oui, mais après, il va falloir trouver de quoi compenser aussi la perte,
19:04parce que c'est pas le tout.
19:05La baisse de la TVA, c'est facile à dire, on peut le faire.
19:08Mais après, il faut quand même, il y a un manque à gagner.
19:10Donc, qu'est-ce que vous allez faire ?
19:11Vous allez augmenter les impôts ?
19:13– Eh non, on va lutter contre la fraude sociale, par exemple.
19:17– Mais oui, bien sûr, mais ça, on le fait déjà.
19:18– Ça, c'est déjà fait, ça, c'est déjà fait, la fraude sociale.
19:20– Ah non, c'est pas fait, non, madame, non.
19:21– Mais bien sûr, mais bien sûr.
19:22– Non, non, avec des millions de cartes vitales,
19:24de fausses cartes vitales qui circulent.
19:26– Mais vous n'allez pas, d'un coup, de baguette magique, supprimer ?
19:28– Si, si, mais bien sûr.
19:29– Vous êtes dans l'utopie, dans le mensonge complet,
19:32et c'est comme ça que vous êtes en train de leurrer vos électeurs.
19:35– Des nouvelles cartes vitales, digitales,
19:36comme Marine Le Pen l'a proposé déjà, il y a une dizaine d'années,
19:39ça n'a jamais été mis en place.
19:40– Si, je vous dis que oui.
19:41– Il y a des personnes qui arrivent à chiffrer
19:44le détournement de ces prestations sociales à 40 milliards par an.
19:48Je peux vous assurer qu'à 40 milliards par an,
19:50sur les budgets, que ce soit dans l'hôpital,
19:53la sécurité pour nos forces de l'ordre, par exemple,
19:56vu qu'on va parler de la sécurité, ça ferait beaucoup de bien.
19:59– 40 milliards pour les fraudes ?
20:02Les chiffres, vraisemblablement, ne sont pas les mêmes que les nôtres.
20:05Et la fraude fiscale ?
20:07Est-ce que vous avez des mesures à avancer ?
20:11– La fraude fiscale, bien sûr, il faut faire des contrôles
20:14beaucoup plus accrus, et notamment, après,
20:17contrôler les gros revenus, les gros dividendes des gars-femmes, bien sûr.
20:22– Et à ce propos, est-ce que vous prévoyez de...
20:26Je vais poser la question aux deux, bien sûr.
20:28M. Verrière, de rétablir un impôt sur les plus grandes fortunes, par exemple ?
20:33– Non, pas sur les plus grandes fortunes.
20:35Nous, on cherche à remettre un impôt sur les plus grandes fortunes,
20:39mais sur l'immobilier.
20:40Ceux qui ont des parcs immobiliers absolument gigantesques,
20:44et aussi, évidemment, sur les grosses entreprises
20:48qui dégagent des bénéfices absolument énormes.
20:50– Les entreprises pétrolières, par exemple ?
20:52– Aussi, oui, bien sûr, pétrolières, oui.
20:54– Mme Poitou, c'était un des points du programme du Nouveau Front Populaire,
20:58dont les électeurs sont appelés à voter pour vous.
21:00Donc, cet impôt sur les fortunes ?
21:02– Franchement, tous ceux qui me connaissent depuis longtemps,
21:05et puis, je veux dire, dans mon groupe,
21:07moi, je n'ai jamais été bloqué sur l'ISF.
21:10Enfin, bloqué, négativement, je veux dire.
21:12Moi, je trouve que ça avait été une mesure à une époque
21:15qui avait été mise en place, et je l'avais soutenue.
21:17Et si, demain, elle devait revenir, elle ne me dérangerait pas,
21:20et je ne suis pas opposée à le voter.
21:23– Votre collègue, sur la deuxième circonscription,
21:25avait proposé une taxe sur les superdividendes à l'Assemblée nationale,
21:27qui n'a pas été adoptée par le gouvernement.
21:29– Voilà, et c'est pour ça que je dis que nous avons une visibilité,
21:34une vision dans ce domaine-là.
21:37Et effectivement, moi, j'avais suivi complètement Jean-Paul Matéi,
21:40parce qu'on avait bien conscience, on avait bien notion
21:43qu'il fallait aussi, à un certain moment, ne pas laisser…
21:45– Et vous ne l'avez pas fait, finalement ?
21:46– Non, on ne l'a pas fait, nous, on l'a voté !
21:49– Et ta taxe sur les superprofits des grandes entreprises,
21:53vous êtes prête à voter une loi en ce sens ?
21:55– Alors, j'en ai déjà parlé, c'est marrant de dire ça.
21:57Bon, moi, je parle, vous pensez à Total, notamment.
21:59– Par exemple.
22:00– Pas que, mais bon.
22:02Bien sûr, moi, je trouve qu'effectivement, à un moment donné,
22:05il faut que Total participe davantage à l'économie du pays,
22:11dans ce sens-là.
22:12Mais en même temps, c'est aussi des fonds qu'ils investissent
22:16pour aller faire des recherches, pour aller faire leur travail.
22:20Donc, je veux dire, il faut trouver l'équilibre, mais oui, je souhaite.
22:23Parce que je trouve qu'à un moment donné, il y a un peu une question,
22:27enfin, je ne vais pas dire que ce n'est pas indécent,
22:30mais je trouve qu'à un moment donné,
22:31quand on regarde la situation des Français et de certains Français
22:36qui sont effectivement en grande précarité et ses profits,
22:41ça fait quand même un tel… oui, ça choque beaucoup.
22:43– François Guerrière, du Rassemblement national,
22:45vous êtes un petit peu en retard sur le temps de parole.
22:50Vous vouliez parler de sécurité,
22:51ça concerne la première circonscription
22:53ou c'est vraiment un problème national ?
22:55Est-ce qu'il y a des problèmes de sécurité,
22:56puisque vous en parlez dans cette première circonscription ?
22:59Et qu'est-ce que vous comptez faire, vous, avec l'URL ?
23:02– Bien sûr, il y a un problème de sécurité au niveau national,
23:05d'ailleurs, on voit qu'il y a une explosion,
23:061 500 agressions physiques par jour sur le territoire national,
23:09120 agressions au couteau par jour, toujours pareil en France,
23:14avec d'énormes problèmes de sécurité, notamment en Ile-de-France,
23:17avec 93% d'évolutions.
23:20– Alors, c'est vrai qu'on ne peut pas vérifier vos chiffres,
23:23mais ça paraît beaucoup.
23:26Peut-être Mme Poito a, elle, d'autres chiffres ?
23:29– Oui, j'ai d'autres chiffres, j'ai aussi surtout beaucoup de...
23:32– Moi aussi, c'est surtout les chiffres ministériels.
23:34– Mais sur la première circonscription ?
23:35– Oui, on a vu notamment un OQTF tiré…
23:39– Alors, OQTF, il faut peut-être préciser ce que c'est ?
23:41– Oui, avec une obligation de quitter le territoire français,
23:43donc une obligation…
23:44– C'est ça, c'est son favori, c'est sûr qu'il l'intéresse beaucoup, M. Ramire.
23:48– Oui, oui, c'est une obligation de sortir du territoire français,
23:53qui a tiré avec une arme à feu dans le quartier de Saragosse,
23:56ou encore dans vos journaux hier, je l'apprête, évidemment, comme tout le monde.
24:00– Et alors, qu'est-ce qu'il faut faire ?
24:00Il y a eu des opérations place nette, notamment, du gouvernement,
24:03il y a eu des moyens supplémentaires ?
24:05– Oui, alors déjà, je soutiens énormément la police,
24:09je suis un fervent soutien de la police,
24:12c'est le triptyque classique de moyens pour la police humaine, matériel,
24:20évidemment, il faut que la justice derrière soit ferme, rapide,
24:23et construire des places de prison.
24:25– Mais là, spécifiquement…
24:26– Alors, les places de prison, on ne peut pas les construire en quelques mois.
24:28– Oui, mais ça fait dix ans qu'on ne peut pas les construire en quelques mois ou en quelques jours,
24:37donc forcément, à force, plus on recule, moins on va les construire.
24:40Pour cette OQTF, avec une obligation de quitter le territoire français,
24:44donc c'est prison et expulsion, ce n'est pas compliqué.
24:49– C'est ce qui est prévu en général.
24:51– En général, 10% d'exclusion d'OQTF sur les 100% qui avaient été prévus par Macron.
24:58– Moi, c'est son sujet de favori, j'avais même fait une image, voilà.
25:01Je ne vais pas la recommencer, mais encore, je peux,
25:04parce qu'à un moment donné, c'est pas tout…
25:06– L'image que vous avez assumée.
25:07– Oui, j'ai assumé, mais c'est vrai qu'il n'y a rien fait.
25:09Moi, je dis qu'à un moment donné, les OQTF, bien sûr,
25:12qu'il faut régler cette situation, bien sûr, il y en a eu.
25:15– C'est-à-dire, donc, les personnes qui, normalement,
25:17doivent quitter le territoire ?
25:18– Le problème, c'est que, c'est là où j'ai été, effectivement,
25:22mais parce que je pense que, je ne sais pas par quelle opération vous faites ça.
25:26– Le problème, c'est qu'on doit les expulser, on les garde, quoi.
25:28– Quand, quelque part, vous voulez le faire repartir,
25:31il faut bien trouver, excusez-moi, un point de chute.
25:33– Oui, son pays.
25:34– On est bien d'accord, son pays.
25:35Lequel pays, il faut avoir des accords, ça ne se décide pas comme ça, etc.
25:40Donc, ensuite, voilà.
25:41– Ça veut dire que ça, c'est plus long.
25:43Vous aimeriez que ça ne soit plus rapide, M. Verraire ?
25:46– Il faut, quelque part.
25:47Moi, j'ai envie de dire, on a aussi…
25:49– Un étranger qui arrive illégalement, clandestinement, en France.
25:51– On a aussi, M. Verraire est un portard sur le temps de parole,
25:53donc, il faut absolument les quitter pour nous.
25:55– Évidemment, qui commet des délits en France,
25:58donc, il y a un délinquant qui est étranger.
26:01– Oui, et ça, vous avez l'impression que ça ne se fait pas, aujourd'hui ?
26:04– Mais ce n'est pas une impression, c'est les chiffres.
26:06C'est comme les chiffres que je vous donnais tout à l'heure,
26:07ce n'est pas moi qui les invente.
26:0910% des OQTF seulement, et encore une OQTF allée à la frontière…
26:14– Donc, si vous êtes au pouvoir, vous mettrez les moyens pour que ça s'applique, c'est ça ?
26:18– A B.O.B., c'est une vraie passoire.
26:20Et j'ai eu des témoignages de policiers qui ramènent des étrangers
26:23qui viennent de passer la frontière en Espagne,
26:26ils me disent qu'ils n'ont à peine tourné le dos,
26:27ils boivent un café, ils rentrent en France.
26:29– Parce que c'est les accords de Schengen, c'est l'Europe, on a le droit de le dire.
26:31– Justement, nous, on est pour un contrôle beaucoup plus strict,
26:34beaucoup plus ferme de nos frontières.
26:36– Des frontières, et donc, plus de moyens pour ces contrôles.
26:39– Évidemment.
26:40– Et où prendriez-vous ces moyens ?
26:41Est-ce que vous pensez qu'il y a trop de fonctionnaires par ailleurs ?
26:45– Pas par ailleurs, on va créer des fonctionnaires,
26:48et on va former des fonctionnaires pour contrôler.
26:51– Et en prenant sur quel ministère, par exemple ?
26:53– Quand on supprime, comme M. Sarkozy,
26:55toutes ces places, tous ces postes de douaniers à une époque,
27:01on peut les remettre.
27:02Tout ce qui est fait, et tout ce qui a été défait,
27:05on peut le refaire, il n'y a aucun problème.
27:06– Mais avec quels moyens ?
27:07Je répète ma question, sur quel autre ministère
27:10vous allez gréver les moyens,
27:12afin de pouvoir créer ces postes et ces...
27:14– Je n'en parle pas de moyens financiers.
27:16– Oui, je parle de moyens financiers.
27:17– On a énormément de leviers pour faire des économies.
27:21Tout à l'heure, j'en ai parlé,
27:24notamment avec la fraude fiscale et l'immigration.
27:27Il faut savoir que c'est absolument à tous les niveaux.
27:30Avant-hier, nous étions à la maison de l'agriculture,
27:33il y a un million qui est mis par le département sur la table
27:37pour l'installation des jeunes agriculteurs,
27:39dans le territoire, sur le département.
27:42Et ils en mettent 20 millions pour accueillir des personnes
27:45qui sont rentrées illégalement, des clandestins,
27:47et pour les insérer dans le territoire.
27:49– On va s'arrêter sur François Derrière,
27:52vous êtes vraiment, à votre image, vous dites n'importe quoi.
27:56Vous mélangez, vous mélangez les budgets,
27:59vous croyez quoi que ça passe d'une...
28:01– Je ne me préoccupe que de l'agriculture et de leur pouvoir d'achat.
28:05– Non mais attendez là, franchement, c'est...
28:08– Josy Poitou, on voulait le révéler, c'est l'heure, on va conclure.
28:12Donc, comme il est de tradition dans ce débat,
28:15on va vous donner 45 secondes pour conclure.
28:18On commence par vous, M. Derrière.
28:19– Très bien, écoutez, il faut absolument qu'on ait la majorité absolue
28:24pour organiser un gouvernement d'union nationale,
28:26ayant pour but de redresser le pays, bien évidemment,
28:29et d'arriver à faire bien vivre les Français.
28:33Nous avons ce programme, je le porte,
28:35et je lance un appel à tous les électeurs à faire le vote du bon sens,
28:39sans se faire embobiner par les tripatouillages électoraux de notre âge.
28:44Faites-moi confiance, je vous l'assure,
28:47je serai à la hauteur des attentes des Français
28:49sur les sujets principaux et les priorités
28:52que sont le pouvoir d'achat et la sécurité.
28:56– François Derrière pour le Rassemblement national.
28:58Donc, Josy Poitou.
28:59– Oui, moi j'ai envie de dire, vous me connaissez,
29:02je suis quelqu'un aussi, peut-être qui va à Paris pour voter les lois,
29:06mais aussi je suis sur le territoire,
29:07moi ce qui m'intéresse aussi,
29:09c'est de continuer à être près des maires,
29:11près des associations et sur le terrain,
29:13et surtout, on sait bien qu'il ne le fera pas M. Derrière,
29:17parce qu'il a dit qu'il serait à Paris pour aller contre et tout.
29:19Non, moi j'appelle tout le monde,
29:21tous ceux qui à un moment donné se sont retrouvés,
29:23certes pas derrière ma candidature au premier tour,
29:27mais qui y ont été et qui ne veulent surtout pas,
29:29qui veulent faire barrage au front ORN et à François Derrière,
29:33surtout de ne pas se tromper de bulletin dimanche,
29:35et de me faire confiance et de voter Josy Poitou et Pascal Maurras,
29:38parce que j'ai aussi un excellent suppléant qui est maire de Gelosse,
29:43et dont on peut s'enorgueillir aussi de son résultat en tant que maire.
29:47Donc j'ai envie de dire, faites-moi confiance,
29:49renouvelez-moi la confiance,
29:51et je vous assure que aussi je n'oublierai pas
29:53qu'il y a à un moment donné des personnes
29:56qui ont voté un peu quand même contre leur sentiment du premier tour,
30:01mais il faut qu'ils me fassent confiance,
30:02je serai là pour le deuxième tour.
30:04– Josy Poitou, députée sortante de cette première circonscription
30:07des Pyrénées-Atlantiques,
30:09vous étiez ce matin sur France Bleu Bern, Bigor,
30:12en partenariat avec Sud-Ouest et Gabriel Blaise,
30:14et face à vous il y avait donc le Rassemblement National,
30:17pour le Rassemblement National, François Derrière,
30:19merci à tous.
30:20– Merci.
30:20– Merci.
30:21– Merci.
30:21– Très bonne journée, au revoir.
30:22– Bonne journée.
30:23– Spécial élection législative à retrouver en podcast
30:27sur francebleu.fr et sur l'appli ICI.

Recommandations