Débat Législatives 2024 :

  • il y a 3 mois
Stéphanie RIST / Tiffanie RABAULT

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00:00Spéciale élection législative sur France Bleu Orléans.
00:05Bonsoir et bienvenue sur France Bleu Orléans pour notre premier débat d'entre-deux tours de ces élections législatives 2024.
00:13Débat dans la première circonscription du Loir-et-Orléans-Sud.
00:16Stéphanie Riste, députée sortante Renaissance, se retrouve au second tour face à Tiffany Rabot, candidate pour le Rassemblement National.
00:24La situation politique, le pouvoir d'achat, la transition écologique, voilà les thèmes que nous allons aborder.
00:29Nous sommes ensemble jusqu'à 19h.
00:31Spéciale élection législative sur France Bleu Orléans.
00:36Bonjour Stéphanie Riste.
00:37Bonjour.
00:38Vous êtes arrivée en tête dimanche soir lors du premier tour avec 31,6% des voix.
00:43Vous avez 50 ans, vous êtes médecin-rheumatologue et députée Renaissance depuis 2017.
00:49Bonjour Tiffany Rabot.
00:50Bonjour.
00:51Vous êtes arrivée en troisième position lors de ce premier tour avec 28% des voix.
00:55Vous avez 33 ans, vous êtes conseillère en vente et c'est votre première candidature sous l'étiquette du Rassemblement National.
01:02Précisons que si vous vous retrouvez face à face dans un duel ce soir et surtout dimanche dans les urnes,
01:08c'est en raison du retrait de Guylaine Kounovski, la candidate socialiste du Nouveau Front Populaire.
01:14Elle était arrivée deuxième avec 31,5% mais elle a décidé de ne pas se maintenir, je la cite,
01:21pour ne pas faire courir le risque de faire élire une candidate RN.
01:25Le Rassemblement National est un très grand danger pour la France.
01:28C'est ce qu'elle écrit dans un communiqué.
01:30Un commentaire d'abord sur ce désistement.
01:33Stéphanie Riste, si vous aviez été dans la même situation que Guylaine Kounovski,
01:38c'est-à-dire si c'était vous qui étiez arrivée deuxième, ça s'est joué à très peu de choses, 70 voix,
01:43est-ce que vous auriez fait la même chose qu'elle ?
01:45Oui, merci. Merci de me permettre de remercier d'une part les électeurs qui m'ont placée en tête de ce premier tour
01:51et de remercier Madame Kounovski qui s'est désistée et avec qui je partage les valeurs,
01:58la défense des valeurs de la République, de la laïcité et je crois que ces valeurs-là passent au-dessus de nos postes.
02:05Pour répondre à votre question, évidemment, dans le même cas, j'aurais fait la même chose.
02:10Stéphanie Rabeau, que vous inspire ce désistement ? C'est un coup dur pour vous ?
02:15Non, je crois qu'on pouvait s'y attendre. En effet, c'est des choses qui arrivent dans toute la France.
02:21On voit des candidats de la France insoumise qui se désistent au profit des candidats macronistes
02:26et dans la réciprocité absolue des candidats macronistes qui se désistent...
02:30Dans l'occurrence, elle était candidate socialiste, pas de la France insoumise.
02:33Oui, c'est vrai, mais elle était dans l'alliance du nouveau Front populaire.
02:36Et on sait très bien que dans cette alliance, la France insoumise est majoritaire
02:39et que ce serait donc, dans leur groupe, la France insoumise qui dicterait les votes.
02:43La France insoumise est minoritaire, en fait. Elle représente un quart, un peu plus, en fonction des équilibres.
02:50Mais en fait, la France insoumise n'a pas la majorité absolue au sein du groupe et au sein des candidats.
02:55Et ce sera encore moins le cas avec l'existement qu'il y a eu.
02:57Oui, en effet, ils ont lourdement été impactés par la sanction des électeurs et de la gauche en général.
03:05Et on l'a vu aux élections européennes où c'est le Parti socialiste qui est arrivé en tête.
03:09Mais ça reste quand même une alliance de toute la gauche, de toute l'extrême gauche.
03:15Et aujourd'hui, je ne suis pas du tout surprise de ce qui se passe, du désistement de Mme Kounovski.
03:20C'était attendu, mais aujourd'hui, moi, j'ai une pensée particulière pour les électeurs de gauche
03:25qui, encore une fois, subissent la supercherie du barrage républicain
03:30et qui, aujourd'hui, sont victimes d'une véritable escroquerie de la part de leurs candidats.
03:35Précision, Stéphanie Riste, Mme Rabeau parle d'escroquerie.
03:39Guylaine Kounovski a dit « j'espère que Stéphanie Riste se souviendra de ce geste ».
03:43Est-ce que les électeurs de gauche qui éventuellement voteraient pour vous seraient dupés ensuite ?
03:49Mais la réponse, elle doit être sur les valeurs de la République.
03:52Ce n'est pas des mots en l'air. Il s'agit de parler de liberté, d'égalité, de fraternité, encore une fois de laïcité.
03:58Et je crois que les électeurs de gauche, même si nous avons des divergences sur les programmes économiques, par exemple,
04:04mais sur ces valeurs profondément, qui sont la base de notre République, sur ces valeurs-là, nous nous rejoignons.
04:12Et je crois que c'est de ça dont on peut parler ce soir.
04:15Un dernier mot sur cette question pour qu'on en finisse, Stéphanie Rabeau.
04:18Le Rassemblement national aussi envisageait des désistements, mais au profit de candidats LR ou de droite
04:25qui auraient accepté de s'engager à voter un budget du Rassemblement national, dans l'hypothèse d'un gouvernement Rassemblement national.
04:33Mais en fait, le parti n'en a pas trouvé. Et c'est pour ça qu'il n'y a pas de désistement du RN.
04:37Est-ce que ça ne montre pas les limites de la normalisation de ce parti ?
04:40Non, pas du tout. Ça prouve une pleine cohérence.
04:43Puisqu'aujourd'hui, les candidats macronistes, comme Madame Stéphanie Riste,
04:47pendant toute leur campagne ont renvoyé dos à dos la supposée extrême droite et l'extrême gauche.
04:52Aujourd'hui, on voit que maintenant, ils sont main dans la main.
04:54Alors que nous, nous avons appelé au plus grand rassemblement de la droite et qu'aujourd'hui, les républicains nous suivent.
05:00Donc, nous sommes dans la pleine cohérence de notre démarche.
05:03Rappelons que le vocable extrême droite, c'est le Conseil d'État qui l'a établi.
05:07Plus globalement, l'enjeu, c'est quoi dimanche prochain, Stéphanie Rabeau, selon vous ?
05:12Je pense que l'enjeu, c'est de permettre à Jordan Bardella d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
05:21L'enjeu, c'est d'empêcher les candidats macronistes et mélenchonistes de bloquer le pays.
05:26Puisqu'il faut avoir bien en tête que nous sommes les seuls à pouvoir avoir une majorité à l'Assemblée nationale
05:31et à pouvoir gouverner ce pays et que voter pour des candidats de gauche ou des candidats macronistes
05:36et voter pour des candidats de blocage qui seront prêts à toutes les manœuvres politiques pour nous empêcher de gouverner.
05:42On l'a vu, de quoi ils sont capables.
05:44On l'a vu pendant la réforme des retraites où les Français étaient unis contre cette réforme
05:48et qu'ils ont gouverné à coup de 49-3 pendant tout le long de leur mandature.
05:52Aujourd'hui, l'enjeu, c'est d'éviter le chaos politique à l'Assemblée nationale et dans toute la France.
05:57Et s'il n'y a pas de majorité absolue pour le Rassemblement national, vous faites quoi ?
06:00Vous restez dans l'opposition ?
06:02Vous essayez de convaincre des députés divers droite et divers gauche de venir avec vous ?
06:06C'est ce qu'a dit ce matin Marine Le Pen. Est-ce que ça, c'est crédible ?
06:09Tout à fait, parce que notre mouvement s'appelle le Rassemblement national
06:13et nous avons déjà engagé ce grand rassemblement de la droite.
06:16Et nous resterons fidèles à nos électeurs et nous resterons la force d'opposition
06:22et aussi de gouvernement en meilleure posture.
06:25Donc, en effet, nous maintiendrons nos sièges, nous maintiendrons nos postures, quoi qu'il arrive.
06:29Et donc, éventuellement, dans l'opposition ?
06:31Éventuellement, ça peut arriver, mais aujourd'hui, nous serons de toute évidence le groupe majoritaire.
06:36Après, le reste est dans la balle.
06:39La balle est dans le camp d'Emmanuel Macron et nous verrons ce qu'il fera dans ce cas de figure.
06:43Mais en effet, c'est le plus grand péril pour la France, c'est que nous n'ayons pas cette majorité absolue
06:48et que la France soit dans une situation complètement bloquée, voire chaotique politiquement.
06:52Une même question à Stéphanie Rist. L'enjeu pour vous, à vos yeux, c'est quoi dimanche ?
06:56Mais déjà, je voudrais répondre à ce que vient de dire Madame.
07:00Vous dites qu'il faut une majorité absolue pour être fidèle à nos électeurs.
07:04Et vous avez parlé de la réforme des retraites.
07:06Excusez-moi, mais de ce que je comprends, la réforme des retraites,
07:09on ne sait plus si c'est à 60 ans ou à 66 ans.
07:12Et de toute évidence, il y a beaucoup de recul face à cette arrivée de majorité absolue éventuelle,
07:20avec Jordan Bardet là en tête.
07:22On voit bien que la réalité vous rattrape.
07:24Parce qu'en fait, quand on regarde votre programme, et probablement nous en parlerons après,
07:28pour le pouvoir d'achat par exemple, et qui concerne vraiment tous les Français,
07:31on voit bien qu'il y a une facilité à dire qu'on va tout régler les problèmes,
07:37sans aucune mesure, soit de financement, soit de réalité en fait.
07:41Ecoutez Madame, vous êtes la candidate qui s'allie à la gauche avec un programme qui prévoit 250 milliards de dépenses supplémentaires.
07:50Aujourd'hui, je me demande comment vous allez faire pour régler les problèmes,
07:54en vous alliant à un groupe parlementaire qui prévoit 250 milliards d'euros de dépenses supplémentaires pour la France.
08:01Madame, il y a deux choses en politique.
08:03Madame Kounovski s'est désistée pour faire valoir les valeurs de la République.
08:10On n'a pas dit que c'était un parti commun.
08:14Donc ça sera une majorité plurielle, mais qui sera une majorité plurielle,
08:21engagée au travers de projets importants pour notre pays.
08:25On va en reparler, de la transition écologique, d'un budget qui puisse être en face avec la réalité,
08:32qui ne soit pas d'augmenter de plus de 100 milliards, je crois, votre programme,
08:37sans dire aux Français que vous allez augmenter les impôts.
08:40Ce sont ces mesures-là que nous pouvons faire dans une majorité plurielle.
08:44Mais pour prolonger cette question, Stéphanie Riste, si aucun bloc politique n'a la majorité absolue,
08:49Tiffany Rabot vient de dire que ce sera un blocage, un chaos total, qu'est-ce qu'on fait ?
08:54Est-ce qu'on peut faire un gouvernement avec qui ?
08:56Xavier Bertrand, le président LR de la région Hauts-de-France, ce matin propose un gouvernement de sursaut républicain,
09:01dans l'esprit, dit-il, du gouvernement provisoire de la France, qui a été formé en juin 44.
09:06Comment, vous, vous voyez les choses ?
09:07Non, moi, je crois qu'il y a un chemin. Je crois qu'il y a un chemin et qu'il faut arrêter de faire peur aux Français avec des histoires de chaos.
09:14Je ne crois pas qu'il puisse y avoir de...
09:16Vous avez dit de cesser de faire peur aux Français en nous faisant croire que nous sommes anti-républicains.
09:19Vous pouvez me couper à chaque fois que je commence à parler. J'essaye d'être respectueuse et de parler du fond,
09:24notamment les valeurs de la République, sur lesquelles, d'ailleurs, je remarque que vous n'êtes pas revenu.
09:28Ce que je pense, c'est qu'il peut y avoir un chemin avec un rassemblement,
09:32et c'est ce à quoi, moi, je m'efforcerais de porter à l'Assemblée un rassemblement des députés
09:39qui ont un intérêt de l'État, du pays et des Français, bien avant leur intérêt de parti ou personnel.
09:46Et je crois que ce chemin, il existe. C'est ce que je me suis efforcée à faire depuis 7 ans et que je continuerai à porter.
09:53Spéciale élection législative sur France Bleu Orléans.
09:58Je vous propose d'aborder à présent ce qui est la question numéro 1 qui préoccupe les Français,
10:03si on en croit tous les sondages d'opinion qui ont été réalisés à l'occasion de ces élections législatives,
10:07c'est la question du pouvoir d'achat.
10:09Alors, contrairement aux idées reçues, si on prend les chiffres de l'INSEE,
10:12l'an passé, le pouvoir d'achat moyen des Français a en fait augmenté de 0,8%,
10:18mais c'est un chiffre qui est un peu en trompe l'œil car c'est porté essentiellement
10:22par ceux qui ont eu des produits d'épargne ou qui ont bénéficié de baisses d'impôts,
10:27donc encore faut-il payer l'impôt sur le revenu, ce qui n'est le cas que de 45% des Français.
10:32Alors si on résonne en termes maintenant de salaire réel, et donc là on tient compte de l'inflation,
10:36et bien là les salaires ont bel et bien diminué de près de 2% l'an passé en France,
10:41d'où sans doute cette question majeure du pouvoir d'achat.
10:44Ici étant posé, que fait-on pour relancer le pouvoir d'achat ? Tiffany Rabault.
10:49Eh bien Jordan Bardella a fixé un cap très clair, on va d'abord agir sur les prix de l'énergie
10:55puisque c'est de cela qu'ont souffert le plus les Français depuis 2 ans,
10:59c'est la baisse de la TVA sur toutes les énergies qui passerait de 20% à 5,5%,
11:04c'est en fait un passage d'une TVA normale à une TVA des produits de première nécessité
11:09puisque nous estimons qu'aujourd'hui, pouvoir se chauffer, ce n'est pas un luxe,
11:12pouvoir mettre du carburant dans sa voiture, ce n'est pas un luxe,
11:15donc c'est vraiment une mesure immédiate et d'urgence puisque ce qu'on a en perspective,
11:20c'est l'hiver qui arrive et la peur des factures d'énergie pour les Français,
11:24c'est une mesure qui coûte un petit peu d'argent, mais ce sera de l'argent qu'on va rendre aux Français
11:31puisque avec l'inflation, l'État a eu des revenus exceptionnels de TVA,
11:35et pour autant les impôts n'ont pas baissé, pour autant la dette continue de se creuser,
11:40donc nous sommes en droit de nous demander, comme tout chaque Français, où va notre argent,
11:44et donc en effet, c'est une mesure immédiate, c'est contrairement aux mesures de chèque
11:48qu'a prévues Emmanuel Macron, il n'y aura pas de démarche administrative complexe,
11:52et ça s'appliquera aussi aux entreprises, ce qui permettra aux entreprises de retrouver de l'air,
11:56je pense notamment à l'entreprise Duralex qui est tout près de chez nous,
12:00qui a beaucoup souffert de l'augmentation des prix du gaz,
12:02et ça permettra de donner de l'air aux entreprises pour leur permettre de se développer
12:07et de refaire de la France un paradis énergétique et de réindustrialiser notre pays.
12:11Vous parlez de mesures immédiates, il faut l'accord de l'Union Européenne pour cette baisse de la TVA,
12:17on sait que ça peut être très long, puisque Jacques Chirac avait promis une baisse de la TVA
12:21pour la restauration, il a fallu 7 ans pour l'obtenir.
12:24Ce sera vraiment une mesure immédiate avec le Rassemblement National ?
12:26Oui, oui, c'est une question de...
12:27Comment vous faites ? Parce que c'est Jordane Bardella qui va aller voir l'Union Européenne ?
12:31Ça, ça fait partie du travail parlementaire,
12:35il faudra trouver les textes qui nous permettront d'arriver vers cette baisse de TVA,
12:40et j'ai confiance en notre action politique.
12:42Mais c'est pas le travail parlementaire, excusez-moi.
12:45Mais elle est très importante cette question de la baisse de TVA,
12:47parce que tous les gens qui nous écoutent m'ont parlé pendant les différentes campagnes de cette baisse de TVA.
12:55C'est vrai que ça paraît une mesure d'une très bonne idée.
12:57Et du coup, il faut regarder ce qui se passe quand on baisse la TVA, puisque ça a déjà été fait.
13:02Ça a été fait pour la restauration, et on voit bien que c'est une aide apportée aux restaurateurs,
13:07mais les prix pour les gens qui viennent dans le restaurant baissent pas forcément.
13:11Donc c'est pas une mesure de pouvoir d'achat à des gens.
13:13C'est pas vrai, ça c'est la première fausse.
13:16D'ailleurs, l'Italie revient dessus.
13:18Quand vous dites, ça coûte 17 milliards, on va rendre les sous aux Français,
13:21mais la TVA, elle permet de financer quoi ?
13:25Elle permet de financer l'école, les policiers, les gendarmes, les hôpitaux pour une petite partie de cette TVA.
13:34Moi, je voudrais que vous puissiez nous dire comment vous financez cette baisse de TVA.
13:39Vous ne pouvez pas.
13:40D'ailleurs, M. Bardella, quand il avait été interrogé, il n'a pas pu répondre à cette question.
13:46Moi, j'aimerais vraiment qu'on puisse dire la vérité aux gens qui nous écoutent.
13:49Et je me suis engagée à dire les choses en 2017, et je continuerai à le faire,
13:53même quand la réalité, elle est compliquée, il faut dire les choses.
13:56Nous avons un sujet d'économie et vos 17 milliards de baisse de TVA,
14:01d'une part, elle ne va pas favoriser les Français,
14:04et puis d'autre part, elle retire la souveraineté de la France sur l'énergie.
14:10Parce que qu'est-ce que vous faites quand vous baissez la TVA ?
14:13Vous favorisez le Qatar, l'Ouzbékistan et la Russie qui, eux, sont producteurs de cette énergie-là.
14:20Et donc, vous retirez, vous êtes en vraie soumission.
14:24Donc je crois que cette baisse de TVA...
14:26Je crois que c'est vraiment important de pouvoir expliquer ça.
14:28Parce que moi, je serais d'accord de vous rejoindre si cette mesure était efficace.
14:32Or, c'est une mesure inefficace.
14:34– Une petite réponse, juste, Tiffany Rabot, par rapport à ça.
14:36– Oui, alors les baisses de TVA, ça a été appliqué au Portugal sur les produits de première nécessité,
14:40et la Banque centrale du Portugal...
14:42– On voit que ça ne baisse pas les prix, ils sont obligés de rendre la TVA à zéro pour l'huile d'olive.
14:46– La Banque centrale du Portugal a montré que si, ça s'était répercuté sur les prix.
14:50Donc c'est une question de contrôle et de volonté politique.
14:53À l'hiver 2022, vous avez appliqué un blocage des prix.
14:56Là encore, vous avez trouvé les véhicules législatifs pour le mettre en place.
14:59Et on a vu que ça a entraîné immédiatement, une fois que le bouclier tarifaire sur les énergies a été élevé,
15:05ça a entraîné immédiatement un rattrapage des prix.
15:07On le voit encore au 1er juillet, une augmentation de 11% du gaz.
15:11Donc aujourd'hui, sur l'énergie, le gouvernement n'a pas su apporter des réponses non plus.
15:15Votre majorité n'a pas su apporter des réponses.
15:17– On a fait le bouclier tarifaire, c'est à peu près 1 000 euros par ménage par an de diminution.
15:23Ça aurait coûté 1 000 euros de plus pour les Français si on n'avait pas fait le bouclier tarifaire.
15:28Ça c'est du concret.
15:29Et puis vous ne répondez pas, encore une fois, comment vous faites pour financer cette baisse de TVA.
15:34Et vous ne répondez pas non plus sur la soumission aux pays Qatar, Russe ou Ouzbékistan.
15:39– Écoutez, vous avez signé un budget de la sécurité sociale en déficit.
15:42Donc je pense qu'on n'a pas beaucoup de leçons à recevoir de gestion budgétaire.
15:45– Madame, j'étais rapporteure du budget de la sécurité sociale.
15:48On peut en parler si vous voulez.
15:49– Vous avez voté un budget de l'État en déficit.
15:52On remarque que le Mozart de la finance se prend des sanctions de la part de l'UE.
15:57– Au même temps, parce que là on ne comprend plus rien,
15:59je voudrais quand même parler d'une question centrale, celle du SMIC.
16:02Puisqu'actuellement, 17% des Français touchent le SMIC.
16:06La gauche proposait une augmentation massive, de mettre le SMIC à 1600 euros.
16:11Ce n'est sans doute pas votre position à ni l'une ni à l'autre.
16:15Mais qu'est-ce que vous proposez par rapport à cette question-là ?
16:17Par exemple, faut-il un coup de pouce pour le SMIC ? Le dernier date de 2012.
16:21– Merci, parce que je n'ai pas pu expliquer les mesures que nous proposons
16:25pour améliorer le pouvoir d'achat des Français.
16:28Et encore une fois, c'est un sujet vraiment important pour chacun d'entre nous.
16:33Nous avons baissé les impôts depuis 2017, à peu près 1000 euros.
16:37Là aussi, par famille, si on prend l'impôt sur la taxe d'habitation et la redevance télé.
16:42Et nous allons continuer à s'engager à ne pas augmenter les impôts.
16:47Là encore, c'est important, ça fait référence à comment Madame finance la baisse des TVA.
16:52Donc nous n'augmenterons pas les impôts.
16:54Nous proposons, pour répondre à votre question, de dé-smicardiser.
16:58Qu'est-ce que ça veut dire ?
16:59Ça veut dire qu'il faut absolument que les salaires tout juste au-dessus du SMIC
17:04puissent mieux augmenter, puissent plus augmenter.
17:07Nous allons faire ça en lissant l'exonération des charges sociales.
17:11Alors c'est un peu technique, mais ça va permettre de donner de la souplesse aux entreprises
17:15pour augmenter les salaires.
17:17Parce que ce qui est très important, évidemment, c'est le prix du SMIC.
17:20Mais c'est surtout de pouvoir évoluer dans l'entreprise.
17:23Et donner la possibilité à celui qui est au SMIC de grimper.
17:27Et à chacun de pouvoir grimper, augmenter son salaire au fur et à mesure des années.
17:32Ça c'est une mesure très importante pour laquelle on s'est engagé
17:35et on a commencé à travailler dessus.
17:38Et pour laquelle on va avancer.
17:41Ensuite, je dois le redire ici, notre engagement fort est sur le plein emploi.
17:46Puisque vous savez que quand on arrive dans l'emploi, on diminue ainsi la précarité.
17:52Et pour revenir sur l'électricité, puisque je suis d'accord avec vous,
17:56c'est un enjeu important de la maîtrise du prix de l'électricité.
18:00Et vous savez qu'on propose de le faire pour dès l'hiver prochain,
18:04d'une baisse de 15% du prix de l'électricité.
18:06Je me demande comment vous allez le financer également.
18:08Et avec 100 majorités absolues, je me demande comment vous allez pouvoir le faire.
18:11C'est financé et tout notre projet, contrairement à vous, est financé.
18:15On a des mesures d'économie à faire.
18:17Vous m'avez toujours pas répondu de comment vous faites vos économies.
18:19Ne vous en faites pas, nous ferons un audit des comptes de l'Etat.
18:22Puisque pendant l'hiver 2022...
18:24Vous savez, en tant que parlementaire, on fait des rapports.
18:27On fait des rapports sur les finances publiques, sur les finances sociales.
18:31J'ai été d'ailleurs en train de finir un rapport sur la gestion de la dette sociale.
18:35Donc nous avons toutes les données qui sont indépendantes de celles du gouvernement.
18:39Et vous avez toutes les données qui montrent l'état de notre déficit public.
18:43Et donc, vous n'avez pas de raison de faire un audit en plus que vous dites
18:47que la TVA baisserait soi-disant dès l'été.
18:50Ce conseil qui est impossible vu qu'il faut une décision européenne.
18:53Tiffany Rabault sur la question des salaires.
18:55Donc nous, sur la question des salaires, on propose aux entreprises un peu d'air.
19:00C'est-à-dire de pouvoir augmenter de 10% les salaires
19:03avec cette part de 10% exonérée de charges
19:06pour permettre aux entreprises de mieux recruter.
19:09Parce qu'aujourd'hui, l'enjeu des salaires, c'est non seulement l'enjeu du pouvoir d'achat des Français,
19:13mais c'est aussi l'enjeu de l'attractivité des entreprises.
19:16De nombreuses entreprises aujourd'hui se plaignent d'avoir du mal à recruter,
19:19d'avoir du mal à garder des compétences
19:22et leur donner cette possibilité d'attractivité.
19:25C'est aussi une mesure en faveur de l'emploi.
19:28C'est aussi une mesure en faveur du pouvoir d'achat des Français.
19:30C'est une mesure aussi en faveur de la promotion professionnelle.
19:33Madame Rist dit qu'elle est engagée sur la promotion professionnelle
19:37et l'évolution de salaire des smicards.
19:39Mais ceci dépend des négociations individuelles.
19:42Du rapport entre le salarié et son entreprise
19:46et des accords d'entreprise.
19:49Il faut permettre aux entreprises de le faire.
19:52C'est ce que j'expliquais en disant qu'il fallait lisser
19:55l'exonération des charges sociales pour les entreprises.
20:03Rien ne nous démontre qu'un lissage des charges sociales
20:07ne permettra d'augmenter le salaire.
20:09Ça a été montré dans des rapports parlementaires.
20:11Ce que vous proposez c'est exonération.
20:13Des cotisations sociales employeurs pour les entreprises
20:16qui augmenteraient 10% les salaires jusqu'à 3 fois le smic.
20:19Là aussi ça a été chiffré.
20:21C'est estimé à 1 milliard d'euros la première année 2025.
20:24Et puis il y a un effet cumulatif.
20:26Ce serait déjà 5 milliards d'euros au bout de 3 ans.
20:28Ce sont des estimations données par l'Institut Montaigne
20:30qui est un institut plutôt libéral.
20:32En effet, après il y aura d'autres mesures d'économie à faire.
20:35J'y reviendrai plus tard.
20:38Aujourd'hui, le gouvernement Macron nous laisse
20:411000 milliards de dettes supplémentaires.
20:43Aujourd'hui, je pense qu'on n'a aucune leçon de gestion budgétaire
20:46à recevoir des députés macronistes.
20:48Malgré les moules de rapports qui nous portent.
20:50On n'aura pas échappé qu'on a eu deux crises.
20:52Une crise sanitaire et une crise de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.
20:57On n'aura pas échappé non plus qu'à ce moment-là.
20:59On a permis aux Français de garder leur emploi,
21:03de garder un pouvoir d'achat qui est 2 fois plus élevé
21:06que celui d'autres pays, notamment de l'Allemagne.
21:08Et suite à la guerre en Ukraine, des revenus de TVA exceptionnels
21:11qui ne sont pas rendus aux Français.
21:13Et on en restera là pour ce thème.
21:19Je vous propose à présent d'évoquer un sujet
21:21qui a été assez absent quand même de cette campagne
21:24des élections législatives.
21:25C'est la question de la transition écologique.
21:27On rappelle que selon les dernières prévisions du GIEC,
21:30qui est le groupe d'experts internationaux sur le climat,
21:33le réchauffement de la planète va atteindre 1,5 degré
21:36dès le début des années 2030.
21:38Et ça pourrait être davantage si d'ici là,
21:40les émissions mondiales de gaz à effet de serre
21:42continuent d'augmenter.
21:43Les conséquences, on les rappelle,
21:45des épisodes de canicules de plus en plus fréquents,
21:47des désordres climatiques aggravés avec des sécheresses,
21:49des inondations, un recul de la biodiversité.
21:52Bref, le sujet du climat, c'est en fait un sujet sécuritaire
21:56au sens promis du terme, assurer la sécurité
21:58des générations présentes et futures.
22:00Tiffany Rabot, diriez-vous, comme l'avait déclaré Thomas Ménager,
22:03qui est député RN dans le Loiret,
22:05dans la quatrième circonscription, député sortant,
22:08que le GIEC est trop alarmiste,
22:10qu'ils ont parfois tendance à exagérer.
22:12C'est ce qu'il avait dit en août dernier sur France Inter.
22:15Je pense que le GIEC émet des alertes qui sont utiles.
22:19Néanmoins, il ne faut pas que ces alertes
22:21servent à culpabiliser les Français.
22:23Je rappelle que la France, c'est environ 1%
22:25des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
22:27Donc aujourd'hui, je pense que les préconisations du GIEC
22:31sont à écouter, mais à prendre aussi avec précaution
22:33et qu'il ne faut pas faire de l'écologie punitive
22:36contre les Français.
22:38Et donc, concrètement, qu'est-ce que vous proposez ?
22:40On continue la transition écologique ?
22:42On arrête ? Qu'est-ce qu'on fait ?
22:43Tout à fait, il faut continuer avec un nouveau mix énergétique.
22:47Nous proposons un développement de l'énergie nucléaire
22:51puisque l'ADEME, l'Agence de l'Environnement
22:54et de la Maîtrise de l'Énergie, reconnaît
22:56que c'est l'énergie la plus décarbonée.
22:58Aujourd'hui, le véritable problème de l'environnement,
23:00c'est les émissions de gaz à effet de serre
23:02qui entraînent le réchauffement climatique.
23:04Et aujourd'hui, l'énergie nucléaire est l'énergie la plus à même
23:07de nous permettre de produire non seulement
23:10une énergie produite en continu et en masse
23:13et aussi à un prix abordable
23:15et qui émet le moins de CO2.
23:18L'énergie nucléaire, l'ADEME déclare que c'est environ
23:216 grammes de CO2 par kWh produit.
23:24Donc ça reste l'énergie la plus décarbonée.
23:27Néanmoins, il faut la compléter par des énergies renouvelables
23:31mais des énergies renouvelables qui se développent
23:33en partenariat avec les acteurs locaux
23:36et non pas par dogmatisme.
23:38On propose un moratoire sur l'éolien
23:40parce qu'en effet, il y a de nombreux recours
23:42qui sont émis par les citoyens contre l'éolien.
23:44En effet, ça génère de nombreuses misances
23:46en plus d'être une énergie alternative.
23:48Tous ces recours, c'est des coûts juridiques
23:50et c'est des coûts pour les citoyens.
23:52En effet, il ne faut pas avoir de posture dogmatique
23:54sur la question environnementale et la question des énergies.
23:56Précisons que l'éolien, c'est actuellement
23:58la première des énergies renouvelables,
24:00à peu près 10% de la production d'électricité en France.
24:03Stéphanie Risse, finalement, vous êtes
24:05un peu sur la même longueur d'onde
24:07à part peut-être cette question d'éolienne.
24:08Ah non, mais alors pas du tout.
24:09Moi, je suis révoltée du programme
24:12du Rassemblement national sur la transition écologique.
24:15Et d'ailleurs, s'il y a des jeunes qui nous entendent,
24:17je sais que c'est un sujet prioritaire chez les jeunes.
24:20Je leur conseille d'aller voir
24:22le programme du Rassemblement national.
24:24Vous avez dit en introduction
24:26que certains du Rassemblement national
24:28parlaient de terrorisme climatique
24:30en parlant des rapports du GIEC.
24:32Mais vous savez, moi, les gens que je rencontre
24:34sur la circonscription,
24:36ils le voient, cet changement climatique.
24:38Ils le voient, je pense,
24:40aux gens qui ont des maisons à Saint-Privé-Saint-Mémin
24:42avec des fissures qui font plus d'un centimètre de large.
24:45Je le vois aussi quand il y a eu,
24:47et nous l'avons tous vécu durement,
24:49les inondations en 2016.
24:51Ou je le vois encore
24:53quand j'étais aller voir les maraîchers
24:55ou les horticulteurs de la circonscription
24:57qui avaient des trous énormes
24:59par des grêlons absolument gros
25:01et qui ont abîmé
25:03toutes leurs serres.
25:05Donc le changement climatique, il est là.
25:07C'est pas à prendre avec modération
25:09le rapport du GIEC.
25:11Maintenant, là où je veux rejoindre,
25:13c'est qu'il faut faire des mesures de transition écologique
25:15qui ne soient pas des mesures punitives.
25:17Et d'ailleurs, c'est tout l'enjeu de ce que nous avons porté
25:19depuis sept ans et que nous allons poursuivre.
25:21Très concrètement,
25:23la rénovation des logements, pour lequel, il me semble,
25:25vous n'êtes pas favorable.
25:27La rénovation des logements permet,
25:29et notamment aux plus fragiles et aux plus précaires,
25:31d'avoir des bâtiments
25:33qui usent moins d'énergie,
25:35donc bon pour la planète et aussi
25:37bon pour la santé. Et vous savez
25:39à quel point cela m'importe.
25:41C'est toutes les mesures qu'on a mises
25:43dans les plans vélo pour permettre aux collectivités
25:45de faire des routes cyclables
25:47pour celles qui le souhaitent.
25:49C'est tout ce qu'on a pu mettre comme financement
25:51dans les mesures
25:53de voitures électriques.
25:55C'est la réindustrialisation verte
25:57que nous avons débutée.
25:59Oui, nous avons plus d'industrie
26:01dans notre pays. Ce n'est pas rien.
26:03C'est plus de 130 000 emplois
26:05pour cette transition écologique.
26:07Nous devons absolument poursuivre
26:09de façon très positive.
26:11Et encore une fois, il n'y avait rien dans votre profession
26:13sur l'écologie.
26:15Rien du tout.
26:17Surtout que vous êtes en retard sur votre temps de parole.
26:19Oui, en effet,
26:21la transition écologique,
26:23c'est un vecteur d'emploi
26:25et notamment à Saint-Laurent-en-Ouen
26:27où il y a une centrale nucléaire très importante
26:29qui emploie beaucoup de personnes
26:31sur notre circonscription.
26:33Tout à fait, aux alentours
26:35de Beaujancy.
26:37C'est juste à côté.
26:39En effet, ça emploie beaucoup de monde à Beaujancy
26:41qui est bien sur notre circonscription.
26:43Autour de Beaujancy notamment.
26:45En effet, si le macronisme aujourd'hui,
26:47c'est de l'écologie punitiviste,
26:49on l'a vu avec les zones à faible émission
26:51que nous appelons les zones à forte exclusion
26:53qui prévoient de
26:55exclure les voitures les plus polluantes
26:57qui sont détenues par les Français les plus modestes
26:59de nos grandes villes. Alors qu'on sait très bien
27:01qu'aujourd'hui les émissions de particules
27:03ce n'est pas seulement ce qui sort
27:05du pot d'échappement mais c'est aussi l'usure des pneus,
27:07l'usure des freins et qu'aujourd'hui
27:09les voitures sont concernées et notamment
27:11les voitures électriques puisque cette usure des pneus
27:13qui génèrent des particules et cette usure des freins
27:15qui génèrent aussi des particules fines
27:17est accentuée par le poids des véhicules
27:19et qu'une voiture électrique
27:21elle est 30 à 20% plus lourde
27:23qu'une voiture équivalente thermique.
27:25Donc aujourd'hui, ces mesures sont complètement
27:27hors sol. Il faut bien connaître le milieu
27:29de l'automobile pour en parler et aujourd'hui
27:31je doute que les députés macronistes connaissent bien
27:33le monde de l'automobile et de la mobilité.
27:35Vous êtes contre l'arrêt des voitures thermiques
27:37savez-vous combien il y a de décès par an par la pollution ?
27:39Encore une fois, moi je crois que c'est global
27:41les solutions qu'il faut prendre
27:43et la fin des voitures thermiques
27:45en 2030, il faut poursuivre
27:47cette trajectoire.
27:49Il est 18h57 sur France Bloc Orléans
27:51pour clore ce débat.
27:53Je vous propose de vous poser
27:55à chacune la même question,
27:57de répondre en quelques mots.
27:59Vous êtes élue députée dimanche,
28:01quel sera le premier texte que vous souhaitez
28:03défendre à l'Assemblée Nationale, Tiffany Rabault ?
28:05Alors à titre personnel
28:07ce serait une baisse de la TVA sur
28:09les soins animaliers
28:11parce que moi j'ai une grande sensibilité à la cause
28:13animale comme beaucoup de français
28:15et aujourd'hui malheureusement l'été arrive
28:17nous sommes d'ailleurs dans l'été
28:19sur le départ des vacances
28:21et de nombreux animaux sont abandonnés l'été
28:23justement à cause des frais
28:25vétérinaires entre autres
28:27et je souhaite que les prix baissent
28:29sur les soins vétérinaires pour limiter les
28:31abandons et limiter
28:33les drames humains liés à la perte des animaux.
28:35Merci, Stéphanie Rist, même question ?
28:37Vous connaissez mon engagement sur le budget de la Sécurité
28:39Sociale, ça sera bien sûr
28:41le projet de loi de financement de la Sécurité
28:43Sociale pour permettre d'améliorer
28:45l'accès aux soins, poursuivre le travail
28:47d'autre part pour permettre cette
28:49exonération des
28:51charges sociales pour permettre l'augmentation
28:53des salaires au-dessus du SMIC
28:55et donc bien sûr
28:57mon programme est celui-là.
28:59Merci beaucoup Stéphanie Rist, Tiffany Rabault
29:01d'avoir participé à ce débat.
29:03Merci à Patrick Fontanier pour la réalisation.