• il y a 5 mois
Le journaliste, Alexandre Devecchio, revient sur les nombreux désistements : «On peut dire que le système politique essaye de voler son élection aux Français».

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Transcription
00:00Ce qu'on a compris, c'est que le système politique français essaie de voler son élection aux Français.
00:04La logique institutionnelle, c'est que le parti qui arrive en tête, finalement, l'emporte.
00:09Après, il y a le suffrage universel.
00:11Et puisse gouverner. On va voir, d'ailleurs.
00:13On ne peut pas dire qu'on vole l'élection.
00:14Oui, mais il y a une tentative, parce que je pense qu'il y aura le suffrage universel.
00:18Et moi, je pense que la messe n'est pas dite.
00:21Je ne crois pas que les électeurs aujourd'hui écoutent les consignes des États-majors.
00:25On voit bien qu'il y a une très grande autonomisation.
00:27Sinon, il n'y aura pas eu le résultat qu'on connaît au premier tour.
00:30Donc, je pense que ce n'est pas fait.
00:32Mais ça donne une image d'apparatchik prêt à s'allier à n'importe qui pour garder la main.
00:40Et c'est même inquiétant pour la suite.
00:42Parce qu'en réalité, dans cette histoire, il y a trois scénarios possibles.
00:45Bon, le premier, c'est la majorité absolue du Rassemblement national.
00:48Le second, c'est une majorité relative forte du RN.
00:52Il trouverait, on peut le penser, 10 ou 15 députés chez les LR.
00:57Ou ailleurs.
00:58Et le troisième scénario, c'est effectivement que les consignes soient respectées.
01:03Mais là, le problème, c'est qu'il n'y a pas de majorité alternative,
01:06ni politiquement, parce que ça n'a pas de sens politique,
01:10de s'allier avec Jean-Luc Mélenchon quand on a Emmanuel Macron.
01:13Le Macron-Mélenchonisme, à mon avis, n'a pas beaucoup d'avenir.
01:16Mais surtout, arithmétiquement, il n'y a pas de majorité absolue de substitution.
01:20Par exemple, vous avez fait toutes les étapes en même temps.

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