• il y a 5 mois
«On est à amener à se désister, car in fine, on préfère Élisabeth Borne députée qu’un député RN puisqu’on ne veut pas de majorité absolue pour le RN à l’Assemblée nationale. C’est aussi simple que ça». Philippe Doucet, membre du bureau national du PS, analyse la tactique du Nouveau Front populaire.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Non, non, non, je récuse complètement le mot tambouille et arrangement que vous évoquez.
00:04Je suis absolument désaccord avec vos expressions.
00:06Ça ressemble à quoi ça quand même ?
00:07Non, non, non, pas du tout, pas du tout.
00:09Non, mais attendez, c'est clair.
00:11Soit et chacun, effectivement, chaque Français,
00:14chaque Français dans l'isoloir prendra ses responsabilités,
00:16parce que comme on est en démocratie et que c'est les citoyens et citoyennes qui décident,
00:20ça se passe dans l'isoloir, ce qui permet à chacun de déterminer librement son vote.
00:24C'est pour ça que l'isoloir a été inventé.
00:26Au début, il n'y avait pas l'isoloir au moment de la Révolution française.
00:28Et donc, du coup, aujourd'hui, les macronistes ont mis un peu de temps,
00:33mais aujourd'hui, ils ont bien compris et tout le monde a bien compris
00:36que l'enjeu, c'est de savoir si dimanche soir, le Rassemblement national a une majorité absolue
00:40ou il n'a pas de majorité absolue.
00:42Après, derrière, que ce soit pour Elisabeth Borne ou pour d'autres,
00:45je ne sais pas quand tout le monde se dit Elisabeth Borne,
00:48on s'est mis à l'aimer aujourd'hui alors qu'on ne l'aimait pas hier.
00:51C'est simplement qu'on préfère in fine Elisabeth Borne députée
00:56qu'un député Rassemblement national,
00:58parce qu'on ne veut pas de majorité absolue du Rassemblement national à l'Assemblée.
01:02C'est aussi simple que ça, entre guillemets.
01:04Donc, l'enjeu de cette semaine dans les désistements des uns envers les autres,
01:09et ça vaut dans tous les sens,
01:11c'est de se dire qu'on ne veut pas que ce pays bascule
01:15avec un gouvernement d'extrême droite en Europe aujourd'hui.
01:18C'est assez simple.
01:20Et là-dessus, chaque citoyen se déterminera.
01:24Ça se fait circonscription par circonscription.
01:26Parce que chacune des situations est différente.
01:29Donc, on préfère que ce soit François Ruffin que le Rassemblement national.
01:32On préfère que ce soit Elisabeth Borne qui soit députée qu'un député Rassemblement national.
01:37C'est ça la logique par rapport à ça.
01:39Non, mais par banane, il n'y a pas de risque de député Rassemblement national.
01:42Donc, quand il n'y a pas de risque de député Rassemblement national,
01:45chacun fait ses choix autrement.
01:47Chacun est en liberté.
01:49Vous savez, à la télé, on a pour habitude de tout enregistrer, évidemment.
01:53Et parfois, il y a des témoignages qu'on a envie de ressortir.
01:56Les petites phrases, quand même.
01:58C'est pour ça que je me suis autorisé ce petit mot « tambouille ».
02:00Par exemple, vous allez écouter ce que disait Gabriel Attal.
02:03C'était le 12 juin.
02:04Et Emmanuel Macron, c'était le…
02:06Alors, le 12 juin, c'était Emmanuel Macron.
02:07Et le 13 juin, c'était Gabriel Attal.
02:09On ne s'en souvient pas.
02:10Mais bon, à un jour près, de toute façon, le résultat est le même.
02:12On les écoute tous les deux.
02:13Et puis ensuite, réaction de mes invités.
02:15Et puis réaction également de tous les deux.

Recommandations