Débat de la 3e circonscription de la Loire : Angelina La Marca (RN) face à Emmanuel Mandon (Ensemble)

  • il y a 3 mois

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00:00C'est le grand débat du deuxième tour sur France Bleu Saint-Etienne-Loire et nous sommes ce matin sur la troisième circonscription de la Loire.
00:08David Valverde.
00:09Avec un duel entre le député Modem Sorton soutenu par le camp présidentiel.
00:13Bonjour Emmanuel Mandon.
00:14Bonjour.
00:15Bienvenue sur France Bleu et la candidate du Rassemblement National.
00:18Bonjour Angelica Lamarca.
00:19Angelina, bonjour.
00:20Angelina, pardon, excusez-moi, ça commence bien.
00:22C'est vous qui êtes arrivée en tête dimanche avec presque 41% des voix, quasiment 12 points devant M. Mandon.
00:29Ça aurait pu être une triangulaire, mais Vincent Bonny du Nouveau Front Populaire s'est retiré en respectant la directive nationale de jeter l'éponge en cas d'arrivée en troisième position.
00:37Je précise que dans ce débat, le temps de parole sera compté.
00:41Avant de parler politique, en 30 secondes chacun, est-ce que vous pouvez nous parler de vous, de qui vous êtes, de ce que vous avez fait dans la vie avant de vous présenter face aux électeurs ce dimanche pour le deuxième tour ?
00:50Parole au député Sorton, Emmanuel Mandon.
00:52Oui, écoutez, moi j'ai toujours été un garçon engagé dans la vie publique par tradition familiale.
00:59Et puis j'ai donc travaillé avec un parlementaire de la Loire, c'était François Rochebonne.
01:07J'ai aussi travaillé à l'accompagnement de demandeurs d'emploi de longue date, comme conseiller d'insertion professionnelle en fin de carrière avant de devenir député.
01:19Et j'ai été aussi conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
01:23Je suis toujours d'ailleurs, je siège la commission environnement notamment.
01:27J'ai présidé le parc du Pila et j'ai été maire adjoint de Saint-Chermont.
01:32Voilà, carrière politique bien fournie.
01:35Angélina Lamarcka, vous débutez en politique, vous étiez candidate il y a deux ans.
01:39Il y a deux ans, c'est ça.
01:40Qui êtes-vous ?
01:41Alors déjà je vous remercie pour votre invitation.
01:43Alors moi je n'ai pas la grande carrière politique de monsieur Mandon, que je respecte énormément.
01:48Moi je suis éducateur sportif depuis 14 ans maintenant.
01:52Voilà, aujourd'hui je monte ma société sur Saint-Pré-Ange-à-Rez.
01:55J'ai été assistante administrative et comptable.
01:58Et puis j'ai fait plein de petits travails, voilà, étudiant en boulangerie, en commerce, ce genre de choses.
02:03Donc voilà, je suis issue du milieu sportif.
02:06Angélina Lamarcka, vous êtes surprise ou pas de retrouver un candidat soutenu par le camp présidentiel, député sortant face à vous ?
02:13Est-ce que vous auriez imaginé une sanction comme ça a été le cas pour les autres candidats macronistes sur le département de la loi ?
02:19Alors surprise, non.
02:21Personnellement, j'espérais me retrouver face à la majorité présidentielle.
02:25Parce qu'aujourd'hui, nous au Rassemblement National, c'est notre combat, la majorité présidentielle.
02:31A la différence de l'extrême gauche qui combat contre le Rassemblement National.
02:35Aujourd'hui, notre objectif c'est de mettre Jordan Bardella à Matignon.
02:39Et à Matignon, qui préside ? C'est Gabriel Attal et Emmanuel Macron.
02:43Donc non, je suis plutôt satisfaite du résultat.
02:45Et puis de me retrouver face aux députés sortants, c'est toujours un honneur de se retrouver face à l'élu, justement, sortant.
02:51Vous, vous avez milité il y a quelques années pour Emmanuel Macron.
02:55Est-ce qu'il y a quelque chose, permettez-moi de poser la question comme ça, que vous retrouvez chez Emmanuel Mandon,
03:00qui vous a incité à passer au RN ?
03:02Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne vous plaît pas chez lui, qui justifie plus que jamais que vous êtes aujourd'hui au Rassemblement National ?
03:08Alors, ma réponse va vous étonner, mais non, justement, je n'arrive pas à voir chez Emmanuel Mandon,
03:13ce qui peut le rapprocher, justement, d'Emmanuel Macron.
03:16Emmanuel Macron a un certain mépris, je trouve, sur les Français et sur la France,
03:20alors que M. Mandon est quand même un député qui est sur le terrain et qui est proche de la troisième circonscription des habitants.
03:26Donc c'est étonnant de le voir dans la majorité présidentielle.
03:29Donc, mais, je respecte le choix de M. Mandon.
03:33On a l'impression depuis quelques jours, vous ne vous réclamez plus vraiment de cette majorité présidentielle,
03:37de ce rapport avec Emmanuel Macron.
03:39Vous nous avez dit, dimanche soir, c'est pas Emmanuel Macron, c'est Emmanuel Mandon.
03:43Mais tout à fait, parce qu'il ne faut pas se tromper d'élection.
03:46Le président de la République a pris une responsabilité très grave et très importante en renvoyant l'Assemblée Nationale dans ses foyers.
03:54Eh bien, moi, j'en prends acte et je dis aujourd'hui, c'est aux Français de dire quelle majorité ils veulent,
04:00quelle politique ils veulent, quel gouvernement.
04:03Et moi, je m'inscris dans une logique parlementariste.
04:05Je l'ai toujours été, je me suis toujours préparé à cela.
04:08Et je respecte les électeurs.
04:10Je pense que quand ils nous envoient des messages, on doit en tenir compte.
04:14Mais il y a aussi la responsabilité, nos convictions aussi, l'éthique de l'action à laquelle je crois.
04:22Et qui nous oblige à dire la vérité.
04:24Et la vérité, c'est que le pays est dans une situation très difficile.
04:28Et qu'il va falloir, dans les mois qui viennent, faire face à la crise.
04:32Et pour ça, on ne peut pas mentir aux gens.
04:34On ne peut pas leur raconter n'importe quoi.
04:36Et c'est dans cet esprit que j'agis.
04:38Et je ne tiens pas compte des injonctions d'un Président de la République.
04:42Je m'appelle Emmanuel Mandon, je faisais de la politique avant Emmanuel Macron et j'en ferai encore après.
04:46Voilà, c'est ça.
04:48Et je souhaite donc m'inscrire dans une majorité de progrès à l'Assemblée Nationale
04:53pour défendre des convictions, défendre les acquis de la République.
04:58Angélina Lamarcka, vous appelez les électeurs de gauche à vous rejoindre ?
05:03Parce qu'on sait que Vincent Bonny s'en va.
05:06Il essaie de faire barrage au Rassemblement National.
05:09Vous dites quoi aujourd'hui aux électeurs de gauche ?
05:11Aujourd'hui, je leur dis que je suis monsieur et madame tout le monde.
05:14Je suis une ouvrière comme eux.
05:16Je ne suis pas la raciste que j'ai pu voir sur les réseaux sociaux.
05:19Parce que depuis dimanche soir, je reçois un déferlement de commentaires de haine.
05:25À mon encontre, notamment à mes origines.
05:27Aujourd'hui, j'appelle les électeurs de gauche italiennes.
05:30Je suis une petite fille d'émigré et de résistant italien.
05:33Donc ça fait toujours sourire quand on sait que je suis au Rassemblement National.
05:37Mais oui, je les appelle tout simplement à voter Rassemblement National.
05:40Parce qu'aujourd'hui, nous avons Jordan Bardella en tête du parti.
05:44Notre parti s'est dédiabolisé.
05:46Nous avons un programme qui tient la route.
05:48Et je pense que les électeurs de gauche devraient arrêter de s'attacher à un passé.
05:52Ils devraient prendre notre programme, le lire.
05:54Et je pense qu'ils y retrouveraient plusieurs petits points de concordance.
05:58Avec la gauche, notamment sur le pouvoir d'achat.
06:01Le pouvoir d'achat, justement.
06:02Les priorités pour la troisième circonscription.
06:04Olivier, on y revient dans un instant.
06:06Exactement. Courte pause.
06:07Et on revient dans ce débat de la troisième circonscription sur France Bleu Saint-Etienne-Loire.
06:16France Bleu Saint-Etienne-Loire présente la première édition du Festival de l'Art Brasilique.
06:22Le 6 juillet, Montbrison nous fait vibrer au son du rock et de la chanson de la région et de la bonne humeur.
06:27Une journée pour fêter l'été au pied du séquoia géant du Parc des Termes.
06:31La première édition du Festival de l'Art Brasilique de Montbrison, samedi 6 juillet.
06:35Un événement France Bleu Saint-Etienne-Loire.
06:39Le 6 novembre, France Bleu Saint-Etienne-Loire.
06:46Et à 7h47, la suite du débat du deuxième tour de la troisième circonscription de la Loire.
06:52David Valverde.
06:53Avec Emmanuel Mondon, le député sortant pour le camp présidentiel, étiqueté au modem.
06:58Et puis la candidate du Rassemblement National, Angelina Lamarca.
07:01Je vous fais écouter une électrice, Marie Siyam.
07:04Elle habite le quartier Fonsala, à Saint-Chamond.
07:07Elle est née en Algérie.
07:08Elle est arrivée en France à l'âge de 3 ans.
07:09Aujourd'hui, elle élève seule ses 4 adolescents, dont un est handicapé.
07:13Elle ne vote pas pour l'ERN.
07:15Et malgré tout, elle dit qu'il faut que ça change, surtout pour aider les jeunes.
07:18Qu'ils mettent un local pour les ados.
07:20Parce qu'à partir de 15 ans, les jeunes sont délaissés ici.
07:22Ils n'ont rien.
07:23Ils vont à Saint-Chamond, à la sauvegarde 42.
07:25Le centre social ne leur apporte rien aux adolescents.
07:28Ils galèrent, les jeunes.
07:29Il n'y a pas d'activité de plein air l'été.
07:32Il n'y a rien.
07:33Dans cette cité, on ne les regarde pas.
07:34Emmanuel Mandon, comment on répond au désarroi des Français ?
07:38Là, c'est sur les jeunes.
07:39Ça peut être le pouvoir d'achat.
07:40Ça peut être la sécurité.
07:41Ce vote dont vous parliez pour le Rassemblement National, il exprime des choses.
07:45Comment vous y répondez ?
07:46Oui, ce vote, il traduit effectivement le fait qu'on est face à un changement sociétal et social très important.
07:53Et beaucoup de gens se trouvent dans le désarroi des familles.
07:56Moi, je connais parfaitement ce genre de situation.
08:00Hélas, on croise beaucoup de gens qui sont en difficulté dans la vallée du Gier.
08:04Mais c'est aussi vrai ailleurs.
08:06Je crois surtout qu'il est important de maintenir les fondamentaux.
08:11C'est-à-dire qu'une société où on vit dans la dette, où on est menacé face à l'inflation.
08:17C'était la grande difficulté qu'on a vécue.
08:19Et c'était un choc pour nos concitoyens.
08:21Mais évidemment, il ne faut pas déstabiliser notre économie.
08:24Il ne faut pas casser l'attractivité de notre pays.
08:27C'est-à-dire qu'on ne doit pas promettre n'importe quoi.
08:29Je reviens à cette idée.
08:30Et je me suis battu à l'Assemblée quand j'ai vu autant de propositions diverses et variées
08:36qui, sans cesse, venaient alourdir les comptes publics.
08:40Et ça, ce n'est pas responsable.
08:41Parce qu'à la fin, il faut bien que le contribuable paye.
08:43C'est ça qui est terrible.
08:44Donc ça, c'est un souci.
08:46La deuxième chose, c'est que sur le terrain, il ne faut pas être déconnecté des réalités.
08:50Et ça demande de travailler avec tous les acteurs.
08:52Moi, c'est ce que j'ai voulu faire.
08:54Vous m'avez rendu hommage tout à l'heure.
08:56Mais je vous en remercie.
08:57J'y suis sensible.
08:58Mais par contre, c'est un travail de tous les jours.
09:00C'est-à-dire que quand on est à Paris, on travaille aussi pour son territoire.
09:03Ça demande de connaître, au quotidien, les mairies, les acteurs sociaux, les entreprises, les associations.
09:10Vous voyez, c'est ça le boulot.
09:12Il y a deux choses dans ce que dit Emmanuel Mandon.
09:14D'abord, les propositions du RN.
09:16Est-ce qu'elles sont irréalistes ?
09:18Est-ce que c'est n'importe quoi économiquement ?
09:21Non, pas du tout.
09:22Au contraire, en plus, on axe sur la jeunesse.
09:24On a beaucoup de jeunes qui ont rejoint le RN.
09:26Donc aujourd'hui, on les entend.
09:28On connaît leurs besoins.
09:30Vous parliez du quartier de Fonçala.
09:32J'ai travaillé au quartier de Fonçala.
09:33Je travaillais notamment pour un groupe de femmes qui était voilée
09:38et qui n'avait que cette activité, qui avait une heure d'activité par semaine.
09:42Et justement, moi aussi, je me posais la question en me disant
09:44pourquoi on n'a pas plus d'activité sur ce quartier-là ?
09:47Pourquoi on n'a pas des démarches ?
09:48À Fonçala, à passer un temps, il y avait des cours de français
09:51pour les femmes qui arrivaient en France qui ne parlaient pas français.
09:53Et aujourd'hui, moi, je veux soutenir cette continuité,
09:57aller voir les élus, notamment de Saint-Chamond,
09:59parce que Fonçala fait partie de Saint-Chamond,
10:01et proposer justement qu'on ait plus d'activité,
10:04intéresser les jeunes à la culture.
10:06Pour ça, ça sera du niveau régional avec le pass culture.
10:09Et je pense qu'on peut les sensibiliser
10:10et leur apporter justement ce que cette dame nous demande.
10:14C'est un manque sur ce quartier,
10:15mais ce n'est pas que sur ce quartier.
10:16C'est sur beaucoup de quartiers.
10:18En creux, dans ce que disait aussi Emmanuel Mandon,
10:20il y avait votre inexpérience, sa connaissance du terrain,
10:24sa connaissance des institutions aussi.
10:26Ça peut vous manquer, vous, ça ?
10:28Non, je ne pense pas du tout.
10:30On a chacun nos connaissances.
10:32Monsieur Mandon aura plus une connaissance, je pense, politique,
10:35parce qu'il fréquente des élus, il a cette chance d'être élu.
10:38Aujourd'hui, moi, je ne suis pas élue.
10:39J'ai la connaissance du terrain, comme je dis souvent,
10:41de Monsieur et Madame Tout-le-Monde.
10:43Donc non, je ne pense pas que ce soit un manque de connaissances
10:46ou une inexpérience.
10:47Je pense que c'est une expérience différente.
10:49Sur les retraites, c'est un enjeu important.
10:52Monsieur Mandon, vous avez voté la réforme des retraites.
10:56Vous ne regrettez pas ce choix ?
10:58Absolument pas.
10:59Qui a attiré beaucoup de monde dans la rue.
11:02Non, ce que je regrette, c'est qu'il n'y ait pas eu de débat.
11:04Et donc, finalement, il fallait faire quelque chose.
11:08Il fallait prendre des décisions,
11:11mais surtout, il fallait revoir les choses complètement.
11:15Je suis d'accord sur le principe de la réforme.
11:18Je l'ai dit parce qu'il faut être responsable.
11:21C'est une question d'équilibre des comptes publics.
11:23Mais après, on ne peut pas se satisfaire d'un dispositif
11:27qui ne prend pas en compte suffisamment les difficultés des carrières.
11:31Je pense aux carrières hachées, la question des seniors,
11:34la question même du rapport à la carrière professionnelle,
11:37la réinsertion, la reconversion.
11:40Moi, je trouve que notre société, là-dessus,
11:42on est passé à côté du sujet.
11:44Et j'en veux beaucoup aux oppositions,
11:46qui n'ont pas été constructives.
11:48Elles ont passé leur temps à en découdre et à régler les comptes.
11:51Je dis sans doute qu'il y a des responsabilités aussi du côté de la majorité.
11:54Ça, c'est évident.
11:56Tout le monde peut se mettre la main sur la tête.
11:58Mais quand même, on ne peut pas mentir aux gens.
12:00Angélina Lamarca, vous auriez voté, vous, si vous aviez été députée,
12:05il y a quelques mois, cette réforme des retraites ?
12:07J'aurais suivi mon groupe et j'aurais voté contre.
12:09Il y a un certain temps, M. Mendon, qui dit, je suis complètement d'accord,
12:11qu'il n'y a pas eu de débat.
12:13Moi, j'en veux notamment à la majorité présidentielle,
12:18mais j'en veux surtout aux partis de gauche,
12:20qui ne s'est pas présenté au vote le soir,
12:22vu qu'on les a vus chanter et danser dans l'Assemblée nationale.
12:26Et le pire, c'était l'hypocrisie d'aller manifester
12:29avec des personnes qui, eux, ont manqué de salaire
12:32pendant qu'ils manifestaient.
12:34Alors que les députés, à la fin du mois, ont pris leur salaire,
12:36ces députés de gauche,
12:38en proposant, il me semble, plus de 18 000 amendements à gauche,
12:41pour moi, ils ont mais saccadé le vote.
12:44Et surtout, voilà ce fameux débat,
12:46ce qui a poussé le vote.
12:48Oui, mais chacun a apporté sa réponse.
12:50Mais il fallait construire les conditions,
12:52à mon avis, d'un débat.
12:54Et votre parti a fait de l'obstruction à sa manière.
12:56On a voté. On était présents pour le vote.
12:58Alors, on fait quoi sur les retraites ?
13:00Là, si on avait la main, là, du côté du...
13:02Il y aura une nouvelle réforme proposée par Jordan Bardella
13:05sur un âge de départ progressif à la retraite.
13:08Parce qu'il faut prendre en compte
13:10aussi les carrières difficiles,
13:12les carrières longues.
13:14Moi, je prends un exemple personnel.
13:16J'ai mon papa qui est maçon,
13:18qui a été obligé d'arrêter son métier à 50 ans,
13:20qui a été obligé de vivre du chômage,
13:22qui est issu, en plus, qui a pris un cancer
13:24au poumon à cause de l'amiante
13:26qui était présente sur les chantiers.
13:28Aujourd'hui, on ne lui apporte pas de solution.
13:30Et on lui a dit, bah non, monsieur Lamarcka,
13:32il va falloir partir à la retraite, à l'âge légal.
13:34Donc, oui, c'est compliqué.
13:36– Monsieur Mandon, en intégrant peut-être la réponse,
13:38mais j'ai envie de vous poser cette question.
13:40Il nous reste une minute, en quelques secondes,
13:42en 20-25 secondes.
13:44Quel député serez-vous ?
13:46Comment allez-vous poursuivre, ou pas,
13:48différemment ce que vous avez fait ces dernières années
13:50à l'Assemblée nationale ?
13:52– Moi, j'ai travaillé deux ans à l'Assemblée nationale
13:54et je peux vous dire une chose,
13:56c'est que je continuerai de faire la même chose.
13:58Un bon boulot de terrain,
14:00alimenté par ce que les gens me disent,
14:02réfléchi,
14:04et en même temps, une assiduité permanente.
14:06– Avec une liberté de parole ?
14:08– Bien sûr, une liberté de parole.
14:10J'ai toujours eu de la liberté,
14:12et je ne suis pas quelqu'un de partisan, absolument.
14:14Moi, ce que je veux, c'est construire des compromis,
14:16et l'intelligence, pour moi,
14:18elle est collective.
14:20S'il n'y a pas d'autre manière.
14:22Et je regrette l'esprit de système,
14:24l'esprit partisan que vous avez eu dans votre parti,
14:26systématiquement, en stigmatisant les gens
14:28et en étant dans le refus de valeurs de base.
14:30C'est ça, le problème.
14:32– Une dernière réponse à Angélina Lamarcka,
14:34pour le Rassemblement National.
14:36Quelle nouvelle députée serez-vous si vous êtes élue ce dimanche ?
14:38– Alors, je serai une députée de terrain,
14:40de proximité, et pas que de proximité
14:42à aller voir des grosses entreprises.
14:44Non, je veux être de proximité et à l'écoute de tous.
14:46Alors, je mets bien un point de tous.
14:48Je n'écoute pas qu'une certaine catégorie de personnes,
14:50comme certains peuvent le penser.
14:52J'écoute tout le monde,
14:54et j'irai voir nos élus.
14:56– Vous êtes d'accord avec vos amis ?
14:58– Mes amis sont comme moi, ils pensent comme moi,
15:00ils sont constamment sur le terrain aussi.
15:02Et je serai à l'Assemblée aussi.
15:04– Et on s'arrêtera là, égalité parfaite en temps de parole.
15:06Merci à vous deux de vous être respectés dans cet échange.
15:08Angélina Lamarcka, candidate du RN
15:10sur la troisième circonscription.
15:12Emmanuel Mondon, candidat du Modem,
15:14soutenu par le camp présidentiel.
15:16Demain, nous serons sur la deuxième circonscription,
15:18avec une triangulaire.
15:20Un débat entre André Torigna pour le nouveau Front Populaire,
15:22Eric Lejaouen pour le camp macroniste,
15:24et Hervé Breuil pour le Rassemblement National.

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