David Hallyday a confié qu'il était "ému" par les reprises de son père. Il a expliqué qu'il avait "du mal à chanter certaines chansons" car elles lui rappellent "beaucoup de souvenirs".
Cependant, il a également déclaré qu'il était "important" pour lui de "faire vivre la musique de son père" et de la "partager avec le public".
Cependant, il a également déclaré qu'il était "important" pour lui de "faire vivre la musique de son père" et de la "partager avec le public".
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00:00Moi, j'ai beaucoup appris en les regardant et en étant un témoin de leur vie déjà.
00:07C'est-à-dire que quand j'ai commencé moi-même à faire ce métier, tourner, à faire de la promo,
00:11j'avais déjà un bagage, on va dire, que j'avais appris déjà par la force des choses.
00:16David Hallyday, auteur, compositeur et interprète est de retour sur le devant de la scène
00:20avec Requiem pour un fou, un album mêlant ses plus grands titres et ceux de son père Johnny Hallyday.
00:25A cette occasion, il revient en privé avec nous sur la création de ce projet,
00:29sa relation avec ses parents et l'importance de sa famille dans sa vie.
00:32Bonjour David Hallyday.
00:33Bonjour.
00:34Merci d'avoir accepté cet entretien en privé avec nous.
00:36Pour commencer, comment est née l'idée d'un album réunissant vos propres titres et ceux de votre père ?
00:40Voilà, ça s'est fait sur quelques années.
00:43En fait, j'ai commencé à réécouter mes premiers albums que je n'avais pas réécoutés depuis longtemps.
00:48Certains des titres comme Hi, des chansons comme Oulala, ça avait un peu mal vieilli au niveau de la prod.
00:54Je me suis dit, je vais m'amuser à les refaire et voir ce que ça donne.
00:58Mettre une claque un petit peu à ces titres-là et en faire des nouvelles versions.
01:01J'avoue que ça m'a bien amusé de le faire et j'ai continué à en faire un petit peu plus, à puiser dans mon répertoire.
01:07Et je me suis dit, pourquoi pas aller plus loin ?
01:09Plus de chansons de 100% et plus de mes titres.
01:12Et pourquoi pas aller plus dans le répertoire de mon père ?
01:15Pourquoi pas m'attaquer aux titres 100% ?
01:18Voir ce que ça donnerait.
01:19Donc j'avais fait une nouvelle version qui m'avait plu.
01:21Et de prendre des chansons qui font quelque part partie de mon ADN aussi.
01:25Parce que je les entendais quand j'étais gamin.
01:27J'entendais répéter ces chansons et elles font quand même un peu partie de moi.
01:32Donc je me suis dit, pourquoi pas explorer cet univers musical-là ?
01:35Je trouvais que c'était un challenge musical hyper intéressant.
01:38On a de la chance d'être plusieurs générations d'artistes et de familles.
01:42Je trouve que c'est beau de le raconter.
01:44Et est-ce que vous avez senti des similitudes, peut-être même inconscientes,
01:47entre vos titres et ceux de votre père ?
01:50Pas du tout.
01:51Que ce soit ses anciens titres, ses titres phares,
01:54comme « Je t'aime », « Requiem » ou « Derrière l'amour », tout ça.
01:59C'est pas du tout ce que je compose pour moi.
02:01J'ai grandi aux Etats-Unis, j'ai commencé ma carrière là-bas, j'ai appris mon métier là-bas.
02:05Je pense que j'ai un style assez anglo-saxon dans ce que je fais pour moi, quelque part.
02:09Tous ces titres comme « Hyde », ça ne ressemble pas du tout, ni mélodiquement,
02:12ni d'une façon harmonique, ni rien du tout à ce que fait mon père.
02:16Un des critères intéressants, c'était de faire cohabiter, on va dire,
02:19ces deux catalogues musicaux et de faire en sorte que tout match.
02:24Et vous redoutiez l'accueil du public des chansons de votre père,
02:28parce que forcément, c'est un monstre sacré, tout le monde les connaît.
02:31Un peu, oui.
02:32C'est vrai que ça fait partie des questionnements.
02:35Et moi, je l'ai toujours annoncé, et c'est vrai que je suis pas un mec de reprise.
02:38Je suis pas quelqu'un qui aime les reprises à la base.
02:40Sauf quand, on va dire, l'origine de l'émotion a été gardée, en fait.
02:45Donc, j'espère avoir fait un bon travail là-dessus,
02:48parce que c'était vraiment un critère important pour moi.
02:50Je voulais pas changer ce qui marche déjà.
02:52Je voulais donner une certaine modernité aussi à certains titres.
02:54En ce qui concerne les titres de mon père,
02:56tout a été fait depuis les années 70, on va dire, d'une façon très symphonique.
03:01Donc, la première chose que je me suis dit, c'est que je voudrais enlever ça.
03:04Même si j'adore, je voudrais enlever ça
03:06et mettre une petite claque dans les tempos, dans l'approche,
03:11et en faire peut-être, par exemple, des chansons plus de scènes.
03:14Et puis, en même temps, je voulais m'amuser à voir
03:16si je pouvais en faire des nouvelles chansons, quelque part.
03:19Et ça, je l'ai testé sur des plus jeunes,
03:20qui connaissent pas nécessairement Requiem pour un fou, ces chansons-là.
03:24Et quand je les joue à des gamins de 20 ans,
03:29ou jeunes adultes, on va dire, un peu plus âgés,
03:32qui commencent à me dire « Ah ouais, c'est vachement bien ».
03:35Je dis « Mais tu sais que c'est un vieux titre, en fait ».
03:37« Ah bon, c'est un vieux titre ? ».
03:38Je leur fais écouter le titre d'origine, ils font « Ah ouais, c'est dingue ».
03:40Donc, du coup, ils vont aller réécouter les titres d'origine.
03:43Et c'est sympa, c'est exactement ce que je voulais faire, en fait.
03:46Vous en avez parlé dans des interviews,
03:47vous avez dû demander les droits pour les chansons.
03:50Est-ce que ça a été une démarche compliquée pour vous ?
03:52Parce que c'est quand même votre père, votre patrimoine.
03:55Est-ce que ça a été une démarche difficile ?
03:58Non.
03:59Tu t'envoies un mail, tu demandes les droits.
04:02Non, mais ça appartient quand même, du coup, à la famille, c'est ça que je veux dire.
04:05Non, tu demandes les droits.
04:06Et puis, je pense que quand tu fais quelque chose qui représente bien l'artiste
04:11et puis qui le met en valeur,
04:14non, ce n'était pas ni un challenge, ni…
04:16C'est une démarche normale.
04:18Johnny, donc c'était, et ça reste, une icône pour les Français.
04:22Quand vous avez commencé la musique,
04:24on devait beaucoup vous comparer, j'imagine,
04:27ou toujours vous présenter comme le fils de…
04:29Oui, c'est sûr.
04:30Moi, c'est un petit peu le côté un peu médiatique, people, on va dire.
04:36Le côté people peut les intéresser plus que la musique en elle-même.
04:40Parce que la musique était très différente.
04:41Ça fait partie du truc.
04:42Mais vous l'avez bien vécu, justement, d'être souvent affilié,
04:45que affilié, ça, au début.
04:46J'imagine qu'on ne devait vous présenter que comme le fils…
04:49Oui, au départ, quand j'étais un peu jeune, oui.
04:51Parce qu'en fait, moi, j'habitais aux États-Unis et je n'avais pas l'habitude de ça.
04:55Quand j'ai eu mon premier succès avec Haï et tout ça,
04:58et je suis devenu numéro un pour la première fois de ma vie en France,
05:02donc j'étais hyper excité.
05:03C'est vrai que quand on ne parlait que de ça,
05:04quand j'étais jeune, je ne comprenais pas parce que je n'avais pas grandi comme ça.
05:07Je ne comprenais pas pourquoi on ne parlait pas de musique, en fait.
05:09Ce n'est pas que je le vivais mal, c'est que je ne comprenais pas.
05:11Après, je m'y suis fait.
05:13Si ça les amuse, on va faire comme ça.
05:15Mais bon, ça fait partie du truc.
05:18Et voilà, je n'y mets pas plus d'importance que ça, en fait.
05:21Et vous avez préparé à ça, votre père, en vous disant
05:24attention, non ?
05:25Mon beau-père, oui.
05:26Il m'a dit, tu sais, ça va être un peu compliqué.
05:28Je lui dis, ah bon, pourquoi ?
05:29Il m'avait un petit peu mis en garde.
05:32Il me disait, tu sais, en France, ce n'est pas comme aux États-Unis.
05:36Ces deux monstres, on va peut-être faire des comparaisons, des trucs.
05:39Et je me rappelle, je lui avais dit, t'inquiète.
05:43Et justement, d'avoir deux parents artistes
05:45et comme vous dites, des monstres sacrés de la chanson.
05:48Pas qu'eux, parce qu'il y a des générations avant.
05:50Après, c'est eux qu'on connaît le mieux.
05:53Mais c'est toute une chaîne artistique depuis 3, 4 générations, au moins.
05:59Et du côté de mon père et du côté de ma mère.
06:01Et justement, vos parents, est-ce qu'ils vous ont donné des conseils
06:03sur comment gérer la carrière, la médiatisation ?
06:07Moi, j'ai beaucoup appris en les regardant
06:11et en étant un témoin de leur vie, déjà.
06:14C'est-à-dire que quand j'ai commencé moi-même
06:16à faire ce métier, tourner, à faire de la promo,
06:18j'avais déjà un bagage, on va dire,
06:20que j'avais appris déjà par la force des choses.
06:23J'ai eu des leçons de vie, oui.
06:25J'ai eu des leçons de vie qui font partie de mon éducation.
06:27J'ai essayé de transmettre à mes enfants, à moi.
06:29On vient avec des parents qui viennent d'une époque
06:32où on disait qu'il faut que le gamin fasse ses propres expériences.
06:35Donc j'ai eu beaucoup de chance là-dessus.
06:36Je ne me souviens pas, on me dit, fais attention.
06:38Fais attention à ci, tu sais, la vie.
06:40Non, j'ai eu des leçons de vie.
06:42Ils voyaient très jeune que j'avais des capacités musicales,
06:46dès l'âge de 4, 5 ans.
06:48Et moi, quand je leur ai dit que, moi, ma vie,
06:51ça allait être la musique, composer pour d'autres personnes,
06:53peut-être faire des musiques de films.
06:54À l'époque, je ne pensais pas que j'allais chanter.
06:56Ils ont privilégié ça, en fait.
06:57Ils ont vu que j'étais fait comme ça.
06:59Justement, est-ce que vous avez pensé à inviter votre sœur Laura
07:03ou même votre maman sur l'album ?
07:05Vous pensez bien, évidemment.
07:07Et ça ne s'est pas fait.
07:08De quoi ?
07:09Sur l'album, là.
07:10L'inviter pour chanter ?
07:11Oui, oui, oui.
07:12On a déjà chanté ensemble, là, sur un titre qui s'appelait
07:14« On se fait peur ».
07:15On a collaboré sur des choses.
07:17Elle a fait un de mes plus beaux clips, d'ailleurs, Laura.
07:20Mais chanter sur des choses un peu lyriques comme ça,
07:24ma sœur est comédienne et elle peut chanter.
07:28Parce qu'on a vu qu'elle pouvait chanter.
07:31Mais chanter des chansons lyriques, ça demande autre chose, je pense.
07:37Mais sur Laura, par exemple, je pense que c'est une chanson
07:39qu'elle pourrait chanter avec moi.
07:40Mais j'y pense.
07:41Mais je ne sais pas encore sous quelle forme.
07:43Je n'ai pas encore bien, mais j'aimerais beaucoup.
07:45Sur un live, par exemple, j'aimerais bien qu'elle,
07:47si elle se sent, la faire travailler là-dessus.
07:50Mais ça serait génial.
07:52J'adorerais le faire.
07:53Parce que c'est une chanson qui est si proche d'elle, forcément,
07:55et laquelle elle tient.
07:57Je pense que ça aurait un sens qu'elle vienne.
08:00Et moi, j'aimerais beaucoup.
08:01Et chanter Laura aujourd'hui, quand on est en studio
08:04et qu'on reprend cette chanson-là,
08:05qui est une chanson sur votre sœur que votre père a chantée,
08:09écrite par Goldman.
08:10Ça doit être particulièrement émouvant d'être de l'autre côté, quand même.
08:13C'est clair.
08:14De toute manière, si je commence à t'énumérer
08:16tout ce qu'il y avait d'émouvant dans la construction de ce projet,
08:19on n'a pas fini.
08:20Ça a duré deux ans à deux ans et demi.
08:22Donc, c'était magnifique, douloureux parfois,
08:26mais intéressant, magnifique, constructif.
08:30C'est un amalgame de sentiments qui ne s'expliquent pas, en fait.
08:34C'est difficile de mettre des mots dessus,
08:35mais c'était absolument génial.
08:37Il y a ce paradoxe en disant,
08:39j'ai terminé, je suis content d'avoir fini,
08:41mais je regrette aussi les moments de construction en studio,
08:45où Thugan Berche se dit, j'aimerais bien amener ce titre-là.
08:47Justement, juste pour finir sur Laura,
08:49comment elle a réagi quand vous lui avez fait écouter la chanson,
08:53la nouvelle version ?
08:54Elle était hyper émue et elle a écouté.
08:56Elle n'était pas totalement terminée encore,
08:58mais elle voulait dire, fais-moi écouter.
08:59Moi, je n'aime pas faire écouter quand ce n'est pas fini.
09:01C'est comme si on regarde un tableau qui n'est pas terminé.
09:05Tu ne peux pas savourer un peu tous les trucs.
09:07Je dis, écoute, laisse-moi finir.
09:09Non, laisse-moi écouter.
09:10Je lui ai fait écouter et elle a été hyper émue.
09:14Forcément, moi aussi,
09:16parce que je ne peux que penser à elle en refaisant cette chanson.
09:21C'était important pour moi de la réussir aussi
09:23et qu'elle soit la première heureuse,
09:26parce que c'est sa chanson.
09:27Le titre 100% prend aujourd'hui la forme d'un duo.
09:30Comment c'est venu cette idée ?
09:32Parce que c'est très fort.
09:34C'est venu naturellement.
09:35On l'a tellement chanté en duo, lui et moi.
09:38On l'a chanté en live, en télé.
09:40On l'a chanté partout.
09:41J'ai enregistré seul, en solo d'abord.
09:43Je me suis dit, on l'a tellement fait ensemble,
09:45pourquoi ne pas en faire le premier duo vraiment phonographique
09:50qui n'a jamais existé, quelque part.
09:52Elle mérite d'être un duo, cette chanson,
09:54puisqu'on l'a toujours fait comme ça.
09:55Je crois qu'il l'a plus chanté en duo avec moi que seul, je pense.
09:59Moi, je l'avais enregistré seul.
10:01J'étais content du résultat.
10:03Quand j'ai décidé de prendre sa voix et d'en faire un duo,
10:07il y avait un truc qui ne collait pas, je trouve.
10:09C'était la même prod.
10:10Il y a un truc dans l'émotion, de ma part,
10:12que je ne trouvais pas en adéquation avec la sienne.
10:15Forcément, c'était du fait que je ne l'avais pas vraiment chanté avec lui,
10:18puisque c'était un petit peu du rafistolage.
10:22J'avais pris sa voix, j'avais laissé la mienne d'avant.
10:24Donc, j'ai effacé tout ce que j'ai fait.
10:26J'ai recommencé et j'ai chanté avec lui dans les oreilles.
10:29Comme on le faisait avant, j'étais obligé de faire ça
10:33parce que l'émotion n'est plus du tout la même.
10:35Je chante différemment.
10:36Forcément, quand tu fais un duo,
10:38ce n'est pas comme si tu étais tout seul.
10:40Il y a une autre émotion, tu vas chercher d'autres choses.
10:42De l'entendre là, c'était d'abord quelque chose de très bizarre et très spécial.
10:48En même temps, ça m'a fait chanter d'une autre façon.
10:53Dans le clip, il y a votre fils, Cameron,
10:56qui a eu cette idée.
10:58C'est moi.
10:59C'était évident ?
11:00Oui.
11:01Encore une fois, ça a l'air intéressant.
11:02C'était évident parce que c'est la suite naturelle des choses.
11:06C'est une chanson qui parle de quoi ?
11:08Qui parle de transmission aussi.
11:10Et forcément, la transmission naturelle se fait avec tes enfants.
11:14Comme c'était une chanson entre mon père et moi,
11:16je ne pouvais pas mettre toutes mes filles et tout le monde.
11:19Il fallait repartir au départ.
11:20L'essence même de cette chanson, c'est un truc de mec.
11:23Quand je réfléchissais à ce que je vais faire sur ce clip,
11:26qu'est-ce qu'on va faire ?
11:27J'étais parti dans plein d'idées.
11:30Finalement, je me suis dit pourquoi ne pas retourner là où tout a commencé.
11:35Dans cette salle de billard, où on y retourne aujourd'hui.
11:38Une salle un peu désaffectée, où plus personne ne joue.
11:42Mais on y retourne.
11:44Je ramène un élément qui est primordial à l'histoire de cette chanson.
11:50C'est mon fils.
11:51C'est la suite naturelle des choses.
11:53C'est dans ce clip, trois générations de notre famille réunies en un clip.
11:58C'est merveilleux.
11:59C'est ce que je voulais.
12:00Il n'y avait pas d'autre solution.
12:02Il avait 19 ans.
12:04Quand je lui ai dit...
12:05Il n'avait pas vu le clip d'origine.
12:06Je lui ai dit, regarde le clip d'origine.
12:09Et voilà ce que je veux que tu fasses.
12:11Il a compris tout de suite le côté émotionnel.
12:13Il a dit, c'est génial.
12:14Je suis tellement content de le faire.
12:16C'est important pour toi.
12:17Je lui ai dit, ça devrait être important pour toi aussi.
12:20Il est arrivé sur le tournage.
12:21Il était tellement ému.
12:23Parce qu'il avait visionné le clip d'origine.
12:27Et là, il a compris.
12:28Il a fait, c'est fort.
12:30C'est vraiment fort.
12:31Donc, c'était capital qu'il soit là.
12:35Pour moi, d'abord.
12:36Et pour la chanson.
12:38Pour mon père aussi.
12:39Qu'est-ce que votre père vous a laissé et que vous transmettez aujourd'hui dans l'éducation de vos enfants ?
12:44Vous en avez parlé un tout petit peu tout à l'heure.
12:46La folie.
12:49Le respect aussi.
12:50C'est quelque chose que ma mère transmise aussi.
12:53Le respect des autres.
12:54La tolérance.
12:55L'envie de partager.
12:57La curiosité.
12:59S'intéresser aux gens.
13:00De s'intéresser, pas simplement à ce qu'on fait.
13:03Mais de s'intéresser au monde, tout simplement.
13:06Tout ça, font partie de ce que j'ai vécu.
13:09Et de ce qu'on m'a enseigné.
13:11Dernière question.
13:12Il y a une tournée qui débute en novembre.
13:14Plus de 100 dates.
13:16Qu'est-ce que vous préparez ?
13:17À quoi on peut s'attendre ?
13:19En fait, c'est un album que j'ai conçu pour la scène.
13:22C'est un album à part entière.
13:23Mais si je devais sortir l'album de la tournée,
13:26ça serait le même.
13:27Je l'ai conçu musicalement pour qu'il soit scénique,
13:30fort, cinématographique, théâtral.
13:35Dans l'emballage, dans ce que ça représente pour moi.
13:38Et je voulais que ce concert et cette tournée
13:41fassent écho à toutes ces références-là.
13:44Je suis en train de le construire en ce moment.
13:46Ça va être un gros show.
13:48Je vais raconter la suite de ce que j'ai commencé
13:51à raconter à 100% avec lui.
13:53Et puis ces valeurs de transmission
13:55dans lesquelles j'ai été élevé.
13:59C'est toute cette histoire que je veux raconter.
14:01Ça va être super émouvant, j'ai hâte.
14:03Ça va être un truc de fou, sans jeu de mots.
14:06Merci beaucoup.
14:07Merci.