• il y a 6 mois
L'exposition est à voir jusqu'au 5 janvier 2025. Elle a été conçue par les équipes du Centre des monuments nationaux avec le commissariat de Bertrand Dicale, journaliste musical spécialiste de la chanson française.

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Transcription
00:00C'est une chanson qui nous ressemble, une expo où on rappelle, petit préambule, que la chanson la plus exportée française à l'étranger, vous la connaissez, c'est quoi ?
00:10On avait un débat sur le thien voilà lui.
00:13Bah voilà, t'es pas loin, c'est la marseillaise effectivement qui est la chanson la plus exportée et après le thien voilà lui.
00:19Je le savais pas au début de matinée.
00:21Que la légion étrangère a popularisé.
00:23Mais derrière tout ça, il y a Piaf, il y a Greco, vous les avez vus, il y a François Zardy, il y a Cass, il y a Zaz, il y a Aya,
00:28elles sont parmi les plus exportées.
00:30Vous noterez, chère amie, que ce sont des femmes.
00:32Oui, que ce sont toutes des femmes, la chanson française est donc interprétée par des femmes.
00:35À 80% des femmes, pourquoi ? Parce qu'elle représente une iconographie de la France.
00:39On vient chercher chez elles une sorte de tendance, une langue de la rue, une façon de se vêtir.
00:42Zaz et Aya, même combat.
00:44Explication avec Berthe Randical, le commissaire de l'exposition au micro de Julie Poncet.
00:49C'est parce que c'est des personnages de françaises qui font rêver à l'étranger.
00:53Des femmes libres, des femmes puissantes, des femmes obstinées.
00:58Si elles sont méprisées aujourd'hui, elles sont méprisées par les mêmes qui ont méprisé Juliette Greco,
01:03par les mêmes qui ont méprisé François Zardy, par les mêmes qui ont méprisé Edith Piaf.
01:08Elle a un titre merveilleux, cette exposition, tu le disais, c'est une chanson qui nous ressemble.
01:12Alors on va dire ce qu'elle n'est pas, cette expo.
01:14Ce n'est pas une exposition chronologique et ce n'est pas non plus une anthologie de la chanson.
01:19C'est-à-dire que vous n'aurez pas Brassens, vous n'aurez pas Renaud, vous n'aurez pas Alain Souchon,
01:23mais par contre vous allez avoir des gens que vous ne connaissez pas forcément.
01:25Est-ce que vous connaissez Clémentine ? Regardez Clémentine.
01:43On ne la connaît pas parce que l'idée c'est de souligner l'export.
01:46Clémentine, elle a 30 ans de carrière, elle vit à Saint-Germain-des-Prés,
01:49mais alors elle se balade tous les jours dans son petit quartier malgré le fait qu'elle ait vendu
01:52plus de 4 millions d'albums au Japon, elle cartonne au Japon.
01:56Elle a 31 albums studios, 7 best-of, 12 millions de streams cumulés,
02:01j'arrête là les chiffres mais c'est pour vous donner un petit peu la tendance, l'idée,
02:04ce genre d'artiste sur lequel s'arrête cette expo.
02:06Il n'y a pas que des filles quand même dans cette expo.
02:08Non, non, non.
02:16Parce que cette France musicale à l'étranger, elle est multiple effectivement,
02:24l'exemple avec les négresses vertes.
02:26Ça s'exporte aussi des négresses ?
02:27Ça s'exporte aussi, ça s'exportait bien.
02:28À l'époque, c'est Mélino justement qui a fait la visite de cette exposition
02:32parce qu'il y a son petit volet négresses dans cette exposition,
02:35remixée à l'époque par William Orbit.
02:37En 89, Zobie la mouche a été un tube extraordinaire en Angleterre et au cœur des 90,
02:42mais il vendait deux fois plus en Angleterre qu'en France.
02:45Mélino s'en rappelle bien.
02:47On chantait en français et on avait l'accordéon,
02:50on avait toute une imagerie bien française,
02:52mais avec une énergie rock qui leur parlait en fait.
02:56Nous, ils avaient trouvé une phrase qui était mortelle,
02:58c'était les négresses vertes,
03:00c'est la meilleure invention française depuis les deux chevaux.
03:03C'est à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne,
03:05cité internationale de la langue française jusqu'au 5 janvier 2025, cette expo.

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