• il y a 6 mois
Cette semaine, rendez-vous avec l'une des Fédérations du Mouvement Olympique les plus connues : l'Union Nationale du Sport Scolaire, la fameuse UNSS. Forte de plus d'un million de licenciés, elle est la deuxième plus grande Fédération du pays après la FFF.

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Transcription
00:00Salut à toutes et à tous, ravi de vous retrouver dans CSEF, le show des fédérations du mouvement
00:17olympique.
00:18Cette semaine avec nous pour les 26 prochaines minutes, un mouvement que vous connaissez
00:23toutes et tous sur le bout des doigts, évidemment l'Union Nationale du Sport Scolaire, peut-être
00:29pas dit comme ça, mais par son acronyme, ça va vous parler, j'en suis sûr, l'UNSS.
00:33Et oui, bien sûr, est avec nous, en tout cas, son éminence grise qui nous accompagne
00:38pour cette prochaine demi-heure.
00:40Elle est incarnée, cette éminence grise, par Kildin Albert qui est avec nous.
00:45Bonjour Kildin.
00:46Bonjour.
00:47Vous êtes directrice départementale de l'UNSS dans votre département des Yvelines.
00:50Tout à fait.
00:51Merci d'être venue à nous pour nous présenter ses fonctions et puis au-delà, évidemment,
00:58participer à évoquer l'actualité, les fondements et les objectifs et missions de
01:04cette UNSS.
01:05Face à vous, Frédéric Bost, comment allez-vous Frédéric ?
01:08Très bien, merci.
01:09Bienvenue.
01:10Bienvenue ici sur notre plateau, vous êtes l'un des directeurs nationaux adjoints de
01:16ce mouvement qu'est l'UNSS et puis un de vos compères est avec nous aussi, j'ai nommé
01:22Christophe Ludzak.
01:23Bonjour Christophe.
01:24Bonjour Maxime.
01:25Bonjour à toutes et tous.
01:26Merci.
01:27Merci d'être avec nous et de nous accompagner aussi donc pour évoquer toute cette actualité.
01:30On l'a dit, qu'on va développer sans plus tarder dans notre première partie Fait Décodage.
01:34L'UNSS est dans Clubsport en France, première partie, on va évoquer d'abord dans un petit
01:45moment d'histoire vos fondements avec l'UNSS qui concerne, rappelons-le, le sport scolaire
01:51du second degré, collège et lycée, une association loi 1901, je parle sous votre
01:55contrôle, messieurs dames, qui voit le jour sous son nom actuel en 1975.
01:59Son ancêtre, l'ossu office du sport scolaire universitaire était né en 1938, quasiment
02:04un siècle donc de la volonté des ministres de l'éducation et sous-secrétaire aussi
02:09d'état au sport de l'époque, des noms qui évidemment sont restés à la postérité,
02:13j'ai nommé Jean Zay et Léo Lagrange.
02:17Christophe, sans endosser les habits de l'historien, quelle était la volonté de l'époque au
02:22moment de cette création ? Est-ce qu'aujourd'hui cette volonté elle est encore ancrée avec
02:27les mêmes objectifs ou forcément au fil du temps des évolutions sociétales ça a
02:31un peu bougé ?
02:32Merci pour la question, merci pour la présentation parce qu'elle est fort juste.
02:35L'UNSS c'est vraiment la fédération sportive du ministère de l'éducation nationale
02:40et de la jeunesse.
02:41Elle est encore aujourd'hui présidée par le ministre de l'éducation nationale et
02:44de la jeunesse, Pape Ndiaye, elle est dirigée par Olivier Giraud qu'on représente ici
02:50et que vous connaissez tous.
02:51On est toujours sur cette même idée, à savoir une fédération sportive qui s'adresse
02:56au plus grand nombre d'élèves du second degré, collège lycée très clairement.
02:59Fédération multisport, donc on touche un maximum de jeunes, un maximum de sports.
03:04On a une offre de pratique qui est très riche, très équilibrée, très variée et vous
03:09l'avez deviné et vous le citez dans la présentation, on a 35 000 enseignants de
03:14PS.
03:15C'est important de le rappeler, il y a 35 000 enseignants de PS qui ont trois heures
03:19dans leur forfait d'enseignement, un prof de PS, un enseignant de PS a 20 heures d'enseignement,
03:24il a trois heures et on voit bien tout le poids de l'État là-dessus.
03:27Et j'aime bien, et on aime bien ici discuter de cela parce que ça montre vraiment cette
03:30volonté d'État de proposer une pratique sportive riche, équilibrée, variée, riche
03:38pour tous les élèves.
03:39Kildin, vous fûtes enseignante de PS d'ailleurs, pour rebondir sur ce que vient de dire Christophe,
03:43ça signifie quoi en fait quand vous entrez dans l'éducation nationale, ça veut dire
03:48qu'automatiquement, je ne sais pas si on est licencié du NSS, mais automatiquement
03:51il y a un détachement qui s'opère sur un forfait d'heures en fait.
03:54Vous devez donner du temps dans votre agenda hebdomadaire, c'est ça ?
03:57Exactement.
03:58On a 20 heures d'enseignement, un professeur de PS travaille 20 heures par semaine devant
04:02les élèves.
04:03Il a 17 heures d'enseignement de PS et trois heures pour animer l'association sportive
04:07dans son établissement.
04:08D'accord.
04:09Donc, ça fonctionne un petit peu comme une broderie sur l'emploi du temps, on essaye
04:13d'avoir les activités et c'est valable donc pour les 35 000 profs de PS.
04:1935 000 profs et du coup, évidemment, on le devine, 35 000 enseignants, 1 100 000 élèves
04:24licenciés, mais il y a plus de 9 000 associations sportives de collèges et lycées.
04:289 096, c'est fou, effectivement, quasiment 9 100.
04:31Voilà, donc quand on cite ces chiffres-là, on se dit oui, effectivement, c'est gigantesque
04:35mais il y a tout un maillage territorial, toute une structure derrière qui travaille
04:40au quotidien.
04:41Surtout le territoire, métropole, France ultramarine aussi, c'est important de le rappeler
04:45parce qu'on a de grandes pensées pour nos territoires d'outre-mer.
04:48Ce maillage, on aura l'occasion effectivement de le détailler, la présence de Kildin va
04:52nous le permettre depuis l'exemple d'un département qu'on pourra extrapoler.
04:57Avant cela, Frédéric, mission de service public, on l'aura bien compris au travers
05:01de la présentation de Christophe, c'est une certitude, elle est validée d'ailleurs
05:06dans la loi française, cette mission, ça l'engage dans une démarche qui va bien au-delà
05:11de faire transpirer les adolescents.
05:13Est-ce que vous pouvez nous expliquer aussi peut-être ces valeurs à la citoyenneté,
05:18cet engagement que vous essayez de prendre et de tenir ?
05:21Exactement, et même déjà chez les enseignants qui ont certes 3 heures de forfait à faire,
05:26c'est souvent plus de 3 heures qu'ils font, c'est un engagement de la part aussi des
05:29enseignants dans cette association, donc un engagement associatif qui se répercute chez
05:34les élèves qui vont vivre de manière volontaire cet engagement associatif et au-delà de l'assiduité
05:40qu'on va leur demander par la prise de licence classique par rapport à d'autres fédérations,
05:45ils vont aussi exercer différents rôles, ils vont pouvoir être arbitres, se former
05:49à l'arbitrage, se former aux jeunes coachs et on a comme ça 8 rôles notamment au-delà
05:54des compétences qu'ils développent en tant qu'athlètes ou sportifs.
05:56Les programmes officiels de jeunes officiels justement qui font aussi l'un des succès
06:03de l'UNSS et dont on aura peut-être l'occasion de parler.
06:08Je saisis cette perche Kildin avec l'apprentissage aussi à la vie associative qui fait partie
06:15aussi de ces missions-là.
06:16Dans une société qui évolue, je prends le pouls grâce à vous mais vous pouvez tous
06:20évidemment interagir, où la communauté prend parfois le pas sur la société avec
06:26une multitude d'offres finalement, parfois les écrans, est-ce que l'enjeu il est aussi
06:32de participer à ce socle, d'essayer de participer au socle commun et de forger des
06:39choses qui sont communes à tous ? C'est dur aujourd'hui je trouve.
06:43Ce n'est pas facile mais c'est ce qu'on veut leur montrer, qu'on ne vient pas juste
06:45consommer une activité sportive mais qu'on est vraiment acteurs.
06:48Tous nos événements, on essaye de les faire pour les élèves et par les élèves.
06:51C'est pour ça qu'on va former ces jeunes officiels parce que finalement même si on
06:54est de nombreuses professeurs d'EPS à agir, on a besoin aussi des élèves sur des événements
06:58à 3000 élèves, on aura besoin de nombreux jeunes organisateurs, de jeunes secouristes
07:02pour compléter l'équipe.
07:03Ça veut dire qu'ils peuvent organiser des événements sans prof d'EPS, sans entourage
07:06adulte.
07:07Les profs d'EPS sont là pour chapeauter mais c'est eux après qui vont être responsables
07:11de chacune des missions et c'est ce qui rend l'événement incroyable et ça leur donne
07:16de l'expérience pour plus tard pour s'investir dans la vie associative, dans les clubs, dans
07:20leur vie future.
07:21Écoutez, vous pouvez peut-être tout de suite me reprendre mais je n'avais pas eu cette
07:24notion de responsabilisation à l'âge où je l'ai fait, c'est-à-dire une petite vingtaine
07:27d'années.
07:28En tout cas, ça bouge aussi sur la responsabilité et on en parlera dans la deuxième partie
07:34parce que ça fait partie aussi des mots importants du plan 2020-2024, cette responsabilisation
07:41de l'élève et de l'apprenant aussi au sein des instances de l'UNSS.
07:46À cette échelle de licenciés, vous nous l'avez dit Christophe, plus d'un million
07:49d'élèves qui de facto se retrouvent à être licenciés en participent à vos compétitions
07:55et à tout ce que vous faites pendant l'année scolaire.
07:59Il faut évidemment un maillage territorial fort des directions départementales, c'est
08:03là que vous intervenez à votre échelle dans les Yvelines Kildin.
08:05Comment on rend concrète, on aime bien ce mot dans le journalisme, comment on rend
08:10concrète sur le terrain la vision de l'UNSS au niveau national, à cet échelon départemental
08:17et des différents BAU et des différents collèges et lycées ?
08:21Effectivement, on suit le plan départemental, notre plan départemental s'appuie sur le
08:25plan national de développement du sport scolaire, donc on a toutes les activités en charge
08:29plus toutes les missions transversales ou les dossiers éducatifs très importants qu'on
08:34essaye de développer sur notre territoire de façon à répondre aussi aux besoins de
08:38tous les élèves.
08:39Donc on va faire de la compétition, on va faire des animations, des promotions, du loisir
08:45pour les élèves en situation de handicap, pour les élèves valides, pour les filles
08:48comme pour les garçons, pour les petits sixièmes comme pour les terminales et donc
08:52on va essayer de décliner le panel le plus large possible d'activités ou d'événements
08:57ou de promotions pour que tout le monde y trouve son compte.
09:01Alors 115 ou 116 disciplines qui sont accessibles sur le plan national, localement Kildin, on
09:07imagine mal pouvoir vous toutes les offrir aux jeunes, même si franchement, aller sur
09:11la page Facebook de votre section, c'est déjà découvrir qu'il y a un événement
09:15ou deux minimum chaque semaine, c'est déjà assez impressionnant.
09:18Comment on fait ces choix ? On discute avec les collèges lycées, selon les infrastructures,
09:23les sports que veulent faire aussi les profs de PS, enfin veulent en tout cas, sont plus
09:27habilités à faire, ont des connaissances, comment se place cette réflexion, quels sont
09:30les critères ? Est-ce que les élèves eux-mêmes sont sondés ?
09:33Complètement.
09:34En fait, tout part de l'association sportive avec les professeurs de PS qui vont choisir
09:38les activités à encadrer selon les infrastructures qu'ils ont disponibles autour d'eux, selon
09:43les appétences des élèves et aussi selon eux, leurs spécialités et généralement
09:47ils ont tendance à s'engager dans l'activité qu'ils affectionnent particulièrement.
09:50Et à partir de là, nous, d'abord au niveau des districts, parce qu'un gros département
09:55comme les Yvelines, ça comporte 18 districts, on a des coordonnateurs qui vont organiser
09:59des premières rencontres dans les différents sports, un premier niveau de regroupement
10:03d'établissements de proximité.
10:04Ensuite passe notre niveau, au niveau départemental, où on organise toutes les finales.
10:09Et entre les districts et le département, effectivement, on a environ 700 rencontres
10:12par an.
10:13C'est impressionnant.
10:14Il y a aussi donc beaucoup de compétitions, vous l'évoquiez au sein du NSS, on a tous
10:20connu les championnats départementaux, puisqu'on était meilleur, on allait un peu au-delà
10:24jusqu'à ces championnats nationaux.
10:25Aujourd'hui, Frédéric, c'est encore le vecteur numéro un de recrutement ?
10:30Non, il n'y a pas que la compétition.
10:33La compétition reste une motivation forte chez les élèves ou les enseignants.
10:38Mais ce n'est pas la porte d'entrée pour les parents et les enfants ?
10:40Ça peut l'être.
10:41C'est une porte d'entrée parmi d'autres.
10:44Comme le disait Kildin, c'est aussi des activités que l'on appelle promotionnelles, c'est-à-dire
10:47de découvertes.
10:48C'est aussi le plaisir de la rencontre, parce que les enseignants d'EPS vont croiser d'autres
10:53enseignants d'EPS sur les mercredis après-midi, dans les différentes rencontres.
10:58Les élèves vont croiser les autres élèves des autres collèges.
11:00Il y a aussi le plaisir de la formation, où ils vont se former, ce qu'on disait tout
11:06à l'heure, comme jeunes reporters, comme jeunes arbitres, comme jeunes coachs ou futurs
11:10jeunes coachs.
11:11Et ce qui est aussi vraiment, je pense, très important, c'est sur ces mercredis après-midi,
11:19le plaisir de développer à la fois un sentiment d'appartenance et un sentiment de compétence.
11:27Ils viennent représenter leur collège ou lycée face à d'autres collèges, d'autres
11:32lycées, et ils vont se perfectionner tout au long de l'année pour le faire.
11:36Donc il y a de multiples portes d'entrée à l'UNSS et vraiment c'est ce qui en fait
11:42aussi sa singularité, je pense.
11:44Et la fierté d'appartenance à un territoire, à une commune, à un collège, à un lycée,
11:48elle peut même aller au-delà de l'échelle nationale, puisqu'il y a même des programmes
11:52internationaux.
11:53Je ne sais pas avec qui vous êtes liés pour les organiser, je demanderai à Christophe
11:56peut-être de nous éclairer.
11:57Je les cite, ces événements, les Jeux internationaux de la jeunesse.
12:00Cette année c'est à Bruxelles que ça se passe, du 30 mai au 4 juin.
12:03Ça s'est passé l'année dernière du 30 mai au 4 juin, il y a eu les championnats
12:07du monde scolaire.
12:08L'an dernier, la France organisait les JO du sport scolaire en Normandie, les gymnasiades
12:12avec 16 disciplines.
12:14Voilà une belle carotte, donc ça c'est en relation Christophe avec une instance internationale
12:18du sport scolaire ?
12:19Totalement.
12:20Qui s'appelle ?
12:21Il y a la Fédération internationale du sport scolaire, donc on a notre fédération internationale.
12:25C'est vrai que c'est important de le rappeler parce qu'il y a plein de fédérations en
12:29charge du sport scolaire dans tous les pays du monde.
12:32Donc la Fédération internationale du sport scolaire, l'ISF, est en charge d'organiser
12:40ces grands événements sportifs internationaux.
12:42Une chose qui est très importante, et que vous soulignez Maxime, et qu'il dit, on a
12:46parlé, l'identité, l'appartenance, c'est-à-dire on n'en voit pas n'importe qui dans ces championnats
12:50du monde scolaire.
12:51On peut penser que c'est réservé à une élite du sport scolaire, mais ce qui est
12:54important à savoir, c'est qu'un élève qui s'engage avec son association sportive
13:01en district, en département, en académie, il arrive aux championnats de France, ce
13:05qui est déjà une aventure en soi, on s'en rappelle tous.
13:07En fait, le lycée qui est champion de France scolaire représente l'équipe de France
13:13lors des championnats du monde scolaire.
13:14Il endosse un autre maillot, celui de l'évolution.
13:16Oui, il est très attaché à cette histoire d'identité et de collectif.
13:21Tout part au cœur de la S, au cœur du territoire.
13:24On est très attaché à ça.
13:26C'est vraiment une aventure collective.
13:28Et puis, j'ai envie de dire, on s'en rappelle toute sa vie.
13:31On a un exemple illustre, souvent, vous l'avez reçu sur le plateau Yves Saint, mais un Nicolas
13:35Batum, par exemple, quand il parle, quel est son plus beau souvenir de sa carrière ?
13:38Il en a plein.
13:39Le basketeur, évidemment.
13:40Le basketeur, Nicolas Batum, international français et autres, il dit, en fait, il y
13:45a quelque chose qui m'a marqué, c'est quand je suis champion de France UNSS avec le lycée
13:49Le Mans Sud.
13:50Je pense à nos amis de la Sarthe et voilà, le lycée Le Mans Sud est un lycée très
13:54révélateur.
13:55Il dit, parce que je suis champion de France avec mes amis du lycée et je savais qu'on
14:00allait représenter la France avec les copains du lycée.
14:02Il dit, c'est quelque chose qui m'a vraiment marqué.
14:04Je trouve que quand un personnage comme Nicolas Batum en parle, je trouve que c'est bien,
14:08il en parle beaucoup mieux que nous d'ailleurs et le message passe davantage auprès des
14:11jeunes et c'est ça le plus important.
14:13On va revenir à l'échelle hexagonale, si vous le voulez bien, dans la deuxième partie
14:16de cette émission avec ce plan national UNSS pour la séquence 2020-2024, c'est notre
14:22deuxième partie.
14:23Faits débat.
14:24Un plan au présent pour construire l'avenir, alors peut-être des futurs citoyens, des
14:33futurs sportifs de haut niveau, on en a parlé avec Nicolas Batum, mais quatre piliers en
14:37tout cas fondamentaux, ça c'est une certitude, responsabilité, c'est le premier mot qu'on
14:41a glissé dans cette première partie, accessibilité, innovation et éducation.
14:46Frédéric, voilà des mots assez généraux, même si pour responsabilité, on a trouvé
14:50des biais concrets.
14:51Qu'est-ce qu'il y a derrière dans ce plan national lancé en 2020 et à quelles problématiques
14:57sont-ils censés répondre aujourd'hui, les problématiques qui se présentent aujourd'hui
15:02à vous ?
15:03Oui, on est très fiers de cet acronyme R en effet et on a parlé de la responsabilité,
15:08l'innovation, on n'en a pas encore parlé, mais la particularité de l'UNSS, c'est qu'on
15:14va créer des activités sportives qui n'existent pas, c'est-à-dire que dans n'importe quel
15:19sport, on va s'appuyer sur la culture fédérale, on va s'appuyer sur la culture EPS scolaire
15:24pour créer une passerelle au milieu qui va permettre aux élèves, par nos activités
15:28UNSS, de passer de l'EPS obligatoire, pas forcément voulu par les élèves, à quelque
15:33chose où ils s'investissent parce que ça leur plaît, jusqu'après peut-être, on
15:37espère, comme je disais qu'ils le disaient tout à l'heure, investir dans le monde fédéral.
15:39Donc on va innover, on va créer des activités.
15:42Par exemple, toutes nos activités sont mixtes, on essaye en tout cas mixtes, c'est-à-dire
15:47filles et garçons mélangés, en compétition, alors que ce n'est pas forcément le cas
15:51dans le monde fédéral, on est mixtes, et aussi collectives et même des activités
15:55individuelles, je pense aux skis, je pense à l'athlétisme, on va créer des activités
15:59collectives parce qu'on sait que le collégien, lycéen, ce côté collectif, ce côté mixte
16:05va leur permettre de s'engager dans ces pratiques de manière volontaire, et pour
16:09cela, pour que ça se crée, pour innover, il faut les réinventer, les retravailler,
16:14on a pour ça des commissions nationales mixtes, c'est-à-dire des enseignants experts qui
16:17viennent retravailler ces activités pour innover et créer de nouvelles activités,
16:21des choses qui seront adaptées à ces élèves, et ça on en est très fiers.
16:24Des sports aux spécificités régionales, on sait qu'il y a plein, grâce à votre
16:27maillage territorial, vous pouvez aller chercher des sports et des disciplines qui sont assez
16:31méconnues et qui peuvent évoluer.
16:32Exactement, on pense dans le Pays Basque à l'applaudissement, même ces activités-là
16:36elles vont être retravaillées pour être adaptées au monde scolaire, à nos élèves,
16:40et on parlait tout à l'heure du sport partagé, le sport partagé c'est une invention de
16:44l'UNSS, on a même déposé un label dessus pour dire qu'au lieu d'avoir des élèves
16:51en situation de handicap d'un côté et des élèves valides de l'autre, on fait
16:54des pratiques où ils sont ensemble, par exemple des élèves valides, deux en RAID,
16:59vous avez deux élèves valides avec deux élèves en situation de handicap qui vont
17:02faire toute la compétition ensemble, et pour cela ils doivent travailler toute l'année
17:05pour apprendre à se connaître.
17:06Énorme, énorme, super, super initiative.
17:09Un autre label, qui ne vient pas de vous mais qui est généralisé à beaucoup de
17:11fédérations, c'est le sport santé, qui est quand même assez présent dans ce plan
17:15quand on le lit attentivement à peu près, dans toutes les fédérations on le voit, avec
17:20un exemple chez vous dont vous pouvez peut-être nous parler, d'ailleurs Kildin c'est la
17:24caravane santé UNSS qui est en expérimentation du côté de Versailles il me semble, en tout
17:30cas qui le fût, je ne sais pas si ça a été finalement adopté à l'échelle nationale
17:34mais comment ça fonctionne justement, quel est l'objectif et quelle population viser ?
17:40Alors effectivement on s'attache à la santé comme les autres fédérations et parce qu'on
17:44ne peut pas ignorer toutes les études qui montrent qu'aujourd'hui on a des problèmes
17:48de sédentarité chez les jeunes et donc ça peut causer plus tard des maladies cardiovasculaires
17:52et donc il faut se préoccuper de faire plus ou mieux bouger ces jeunes aujourd'hui.
17:55Donc ce n'est pas un mythe, la sédentarité des jeunes générations, vous êtes bien
17:59placé pour...
18:00Je dirais la sédentarité de la population totale, mais bon voilà on s'inquiète pour
18:03les jeunes parce que plus tard on aimerait qu'ils prennent des bonnes habitudes maintenant
18:06pour qu'ils aient une activité plus tard et donc on a mis à jour ce programme essentiellement
18:12pendant le Covid où on se retrouvait en situation difficile nous pour organiser des rencontres
18:16et grâce à l'Université de Paris et au professeur Philippe Decq qui se sont mis
18:21ensemble pour reprendre des tests de conditions physiques qui s'appelaient tous en forme
18:27à l'époque et qui nous ont permis de nous les approprier et grâce au service UNSS Versailles,
18:33donc la région académique, on a pu investir en matériel et pouvoir passer pendant la
18:38période Covid dans tous les établissements qu'ils souhaitaient pour justement tester
18:41de façon ludique la condition physique des jeunes, donc quelques qualités physiques
18:45pour voir, leur donner un état d'élu à l'instant T d'où ils en sont.
18:49Et ça s'est affaissé ?
18:50On ne peut pas dire que ça s'est affaissé, nous on prenait l'état d'élu au moment
18:54où on les testait mais en tout cas on confirmait les études qui disaient que 30% des jeunes
18:58sont en situation de sédentarité préoccupante, donc c'était notre constat.
19:02On continue d'ailleurs à prêter le matériel pour que les établissements puissent tester
19:06leurs élèves tout au long de l'année et je crois même, je suis même certaine, il
19:10y a d'autres académies, d'autres services départementaux qui se sont dotés du matériel
19:14pour pouvoir faire la même chose.
19:15Et sauf que l'UNSS peut parler d'autre chose que du sport, on peut parler aussi nutrition
19:20à ces enfants, à ces publics-là, avec cette caravane, avec d'autres initiatives.
19:25C'est même, j'ai envie de dire, une responsabilité, je crois qu'il faut le dire.
19:29C'est aussi pour ça que quand on dit qu'on est la fédération sportive du ministère
19:33de l'éducation nationale, on est aussi très sensible à ça, on a une vraie responsabilité.
19:36Et je ne connais pas un enseignant d'EPS qui agit au quotidien avec nos élèves sur
19:42le terrain qui n'a pas cette question-là au cœur de son action, très clairement.
19:46Donc voilà, et le programme est évidemment déployé sur tout le territoire français.
19:50J'ai envie de dire l'épidémie de sédentarité, parce que c'est ça en fait le sujet.
19:56On parle de lutte contre le surpoids, de lutte contre l'obésité, mais je trouve que l'épidémie
19:59de sédentarité, c'est quelque chose qui parle beaucoup.
20:01Parce qu'on se dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
20:03Et donc nous, l'idée, c'est plus un jeune va pratiquer une activité sportive, quelle
20:09qu'elle soit, plus il sera en meilleure santé, très clairement.
20:11C'est simple ce constat-là.
20:13Mais pour ça, il faut quoi ?
20:14Il faut que ça soit accessible, il faut que le sport soit accessible.
20:17L'État investit, les trois heures, je le dis, les trois heures de forfait, c'est 380 millions
20:23d'euros que l'État investit là-dessus.
20:25Quand même, c'est conséquent.
20:27Donc notre responsabilité, c'est effectivement faire en sorte qu'un élève qui rentre chez
20:31nous ressorte en meilleure santé.
20:32Je crois que le pari est gagné, parce que faire pratiquer un sport à un élève nous
20:38donne évidemment, change sa vie, on est persuadé de ça, lui faire vivre une expérience sportive,
20:42dans l'UNSS, change sa vie aussi, quelle qu'il soit.
20:45On a en mémoire, je pense que vous aussi, Maxime, vous avez des exemples, j'ai fait
20:50ça à l'UNSS.
20:51On le disait à l'introduction, la chronique de l'UNSS, l'AS, l'AS du lycée, ou on cite
20:56par le nom du lycée.
20:57Je trouve que déjà, effectivement, quand cet élève rentre, est encadré parfaitement
21:02par les enseignants d'EPS, on est en train de changer sa vie, on lui donne des bonnes
21:05habitudes, des bonnes routines.
21:06Donc oui, on expérimente, on questionne le terrain, on interroge nos élèves, et puis
21:11il y a ces programmes qu'on essaye de mettre en forme.
21:13C'est le rôle de la fédération UNSS, très clairement.
21:15Justement, ces programmes, Frédéric, accessibilité, innovation, responsabilité, éducation,
21:20AIR, vous en parliez, on est un peu plus à près de mi-parcours de l'établissement
21:25de ce plan.
21:26Est-ce qu'avec la Covid, il a été amendé, modifié ? Est-ce que le parcours suivi est
21:30dans les clous des objectifs que vous vous étiez assignés ? C'est très théorique
21:35tout ça, mais c'est important peut-être de…
21:37Là, on est en train de mener une enquête d'envergure avec notre collègue Edouard-André
21:42Assian, justement pour faire un peu un état d'élu.
21:45On a eu plus de 66 000 réponses, ce qui est conséquent pour une enquête.
21:49Co-directeur national adjoint.
21:50Oui, voilà, et donc on va pouvoir analyser ça, mais ce qu'on peut dire, c'est que
21:57l'UNSS, l'AS, ne s'est pas arrêté pendant la Covid.
22:00Keldin le disait très bien.
22:02Les enseignements d'EPS étaient investis, on a essayé de trouver des solutions à distance,
22:07à visio, ou n'importe comment, pour continuer à avoir des licenciés.
22:10Je vous rappelle, les licenciés viennent de manière volontaire, ils se licencient,
22:13donc pour avoir de manière volontaire encore des élèves.
22:15Et si on continue à parler santé, notamment avec le E de l'éducation, il faut savoir
22:21aussi que la santé, c'est aussi la santé psychologique, sociale, qu'on reprend la
22:25définition de l'OMS.
22:27Je pense que grâce à l'AS ou à l'UNSS, ils développent une bonne estime d'eux-mêmes
22:31parce qu'ils sont compétents, parce qu'ils prennent des responsabilités.
22:34Je pense qu'ils développent aussi des liens sociaux importants parce que, je vous l'ai
22:40dit, on fait des regroupements de 20, 30, de compétitions de mercredi à 3 000, 5 000
22:46élèves sur un mercredi.
22:47Ils développent des liens à long terme avec une équipe et de manière mixte, une meilleure
22:54relation entre filles et garçons, une meilleure relation entre élèves en situation de handicap
22:58ou élèves valides.
23:00Et je pense que ça, ça participe de manière globale à la santé des élèves.
23:03C'est un noyau de sociabilisation.
23:05J'étais tombé sur un sondage récemment où plus de 50% des professeurs de PES jugaient
23:11que la communauté éducative de leur établissement n'était pas assez impliquée dans l'AS,
23:15dans cette fameuse association sportive.
23:16Christophe, question non pas à tiroir mais un peu complexe à éluder en plateau, mais
23:24est-ce que ça aussi c'est un cheval de bataille ?
23:26L'image du sport, je suis encore choqué, figurez-vous, de lire ce genre de sondage
23:31en 2023, de voir que l'image du sport chez certains confrères ou collègues des profs
23:37de sport peut être vue comme encore le défouloir de deux heures pour des enfants ? Je caricature
23:43évidemment, mais c'est quelque chose qui doit aussi quand même être encore déconstruit.
23:48C'est une très bonne question, très bonne remarque.
23:50Et je trouve que derrière tout ça, il y a la problématique de l'engagement, c'est-à-dire
23:54quand je m'engage dans l'association sportive, pourquoi je le fais et ainsi de suite.
23:57C'est vrai que nous, notre modèle, on est très fiers, c'est qu'il impose une association
24:02sportive par collège et lycée.
24:04C'est très fort comme geste politique.
24:07Je fais toujours référence aux politiques publiques, mais c'est très fort.
24:09Et effectivement, on a beaucoup à faire là-dessus pour continuer de progresser très
24:15clairement sur ces sujets.
24:16Comment on peut progresser ? Nous, on croit en une chose, l'engagement de la jeunesse.
24:20Et quand on parle depuis quelques minutes de nos programmes vers une génération responsable,
24:26parce que le programme des jeunes officiels, c'est ça, vers une génération responsable,
24:29il y a à un moment donné, l'engagement de l'élève dans le rôle de jeune dirigeant,
24:34jeune dirigeant associatif, et c'est lui, le jeune reporter qui va aller faire la communication
24:39de l'association sportive, parfois au sein de l'établissement scolaire et autour.
24:44On croit aussi en une chose, et je voudrais vraiment les saluer, c'est les parents d'élèves.
24:48C'est-à-dire que les parents d'élèves ont un rôle extrêmement important à faire là-dessus.
24:53L'association sportive d'un établissement, en moyenne, l'accessibilité, c'est 20 euros.
24:57Par an, je précise.
24:59Non, mais c'est important de le rappeler.
25:0120 euros.
25:02Et voilà, donc évidemment que cette problématique de l'engagement nous est très chère.
25:06Donc l'engagement de l'élève, l'engagement du parent d'élève, l'engagement des enseignants,
25:10l'engagement des enseignants d'autres disciplines dans ce qu'on appelle la communauté éducative.
25:15Mais effectivement, c'est une grosse mécanique à faire tourner.
25:19Mais en tout cas, je rappelle sur notre responsabilité, c'est celle-ci.
25:22Parce qu'au bout du bout, il y a quoi ?
25:23Il y a l'élève, il y a le jeune qui a envie de s'engager là-dessus.
25:27– Dernière question, avec les JO de Paris 2024.
25:31Est-ce qu'on a anticipé du côté de l'UNSC, une recrudescence déjà des licenciés ?
25:36On sait qu'on a du mal à recruter des profs d'EPS.
25:38Est-ce que la grande machine du sport français risque de vous mettre en tension, entre guillemets, Frédéric ?
25:46– En tension, non.
25:47En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on s'engage, comme tout le territoire,
25:52vers les JO 2024 avec notre participation active aux semaines olympiques
25:58qui commencent d'ailleurs dès la semaine prochaine.
26:00On a des dizaines, je ne sais pas, des centaines d'actions
26:04qui sont menées sur le territoire pendant cette semaine olympique.
26:07On va évidemment aussi adapter, mettre en lumière les JO
26:12à chaque fois qu'on fait un événement, à chaque fois qu'on fait un championnat de France ou autre.
26:16Donc, on est engagé aussi vers les JO 2024 parce qu'en effet, on appartient à ce même territoire.
26:24Et d'ailleurs, je voulais aussi souligner un engagement d'autres personnalités
26:27qui sont les chefs d'établissement, qui sont de droit les présidents des associations sportives
26:32qui, eux aussi, s'engagent avec les élèves au quotidien pour plus de sport
26:37et aussi vers les JO 2024.
26:39– Avant de vous libérer, on ne va pas parler forcément que de Paris 2024
26:43mais un petit peu de légèreté dans cette fin d'émission, le quiz.
26:46– Christophe nous l'a dit tout à l'heure, l'UNSS a fait émerger de nombreuses vocations pour le sport,
26:55voire même déclencher des carrières.
26:57Teddy Riner, Raphaël Varane, Nicolas Batoum, vous nous le contiez, y ont montré leur talent.
27:02Entre autres, je vais vous lire une mini-biographie de deux sportifs
27:05toujours en activité au très très haut niveau qui ont été licenciés à l'UNSS.
27:10Plus tôt vous retrouvez l'identité de ce sportif, plus vous remportez 2 points.
27:144 points si vous trouvez dès la première phrase, 3 à la deuxième,
27:182 points à la troisième phrase et 1 point à la quatrième.
27:21Vous ne pouvez faire qu'une proposition par biographie.
27:25Le premier, puisqu'il s'agit d'un homme, le premier d'entre eux est un sportif qui a 36 ans
27:31et qui est 18 fois champion de France de sa discipline.
27:35Dure celle-là, on va devoir continuer, il n'y aura pas de 4 points.
27:39Avant cela, il avait saigné, comme disent les jeunes, les épreuves organisées par l'UNSS
27:44dans son lycée de la plus belle ville du monde, j'ai nommé Cognac, en Charente.
27:50Champion olympique à Londres en 2012, il a été parrain des championnats de France-UNSS en 2020.
27:57Vous pouvez répondre.
27:58Allez-y, dès que vous pouvez, vous avez le droit.
28:00Qu'il vienne, vas-y.
28:02Renaud Lavillenique, on le salue, c'est un repassadeur exceptionnel de l'UNSS
28:06mais je voulais qu'on aille au bout de sa bouche.
28:08J'allais la continuer, ne vous inquiétez pas, vous prenez quand même 2 points.
28:10Non, celui-ci.
28:112 points, évidemment, pour Christophe, la fin, surtout, il a dû tenir pendant 6 ans
28:16le record du monde de sa discipline, chipé à un certain Sergueï Boubka.
28:202 points donc pour Christophe qui a trouvé Renaud Lavillenique.
28:24Il va falloir être rapide, Frédéric Kildin, pour aller chercher Christophe
28:29et ses 2 points sur cette dernière bio, mini-bio.
28:33Championne de France-UNSS de crosse en 2007,
28:37cette femme de 34 ans est une athlète totale.
28:41Originaire de la Loire, elle commence le haut niveau via la natation.
28:45Et oui, elle était alors coachée par un certain Philippe Lucas,
28:48un sportif de haut niveau.
28:49Le connaissent, vous aussi.
28:52Non, ça ne vous inspire pas pour le moment.
28:54Elle bifurque ensuite vers une discipline combinée
28:57qui lui permet de devenir vice-championne du monde
28:59et vice-championne olympique à Rio en 2016.
29:03Alors, toujours pas ? 2 points pour ça ?
29:06Elodie Kouvel.
29:07Oh oui ! Christophe !
29:10Le grand slave.
29:13Et puis surtout, elle a fait une superbe opération.
29:15Avec elle ?
29:17Parce qu'elle fut marraine nationale de l'UNSS,
29:18elle est peinte athlète, c'est Elodie Kouvel.
29:21Christophe repart avec le droit de revenir.
29:24Ce sera votre victoire du jour.
29:26Votre place acquise en plateau.
29:28On va nommer ce siège à votre nom.
29:32Je vais le remercier.
29:35Merci Frédéric Boss, merci aussi à vous M. Duxac
29:39et Mme Albert d'être venu sur notre plateau.
29:42Merci à vous de nous avoir suivi pour ce numéro spécial UNSS.
29:46J'espère que ça vous a rappelé plein de bons souvenirs
29:48comme Julien Perroné, notre chef d'édition
29:50qui se souvient avoir été champion régional.
29:53Eh oui, figurez-vous, en football.
29:54Bravo à lui, bravo aussi à Pierre, à Elisa, à Renaud, à Amélie
30:00sans qui cette émission n'aurait pu avoir lieu.
30:02On se dit à jeudi prochain pour un nouvel opus du Club.
30:05Évidemment sur Sports en France. Ciao.

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