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Retour sur l’histoire de ce jeu populaire né en 1830. Du premier tournoi de Bellecour organisé en 1894, à la naissance de la fédération française du Sport-Boules, la boule lyonnaise a traversé les siècles et les frontières pour devenir un véritable sport.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans votre magazine sportif consacré au Sportboule.
00:18Eh oui, le Sportboule a 100 ans cette année, et dans ce magazine, nous allons retracer l'histoire de ce jeu populaire né en 1830,
00:25que l'on connaît plus précisément à cette époque sous le nom de boule lyonnaise.
00:29Du premier bel cours organisé en 1894, qui réunira des milliers de joueurs et de spectateurs à la naissance de la Fédération Française du Sportboule,
00:37la boule lyonnaise a traversé les siècles et les frontières pour devenir un véritable sport.
00:42Tout au long de ce magazine, nous allons aller à la rencontre de ces personnalités qui ont marqué le Sportboule.
00:56Yves Moreau, bonjour.
00:57Bonjour.
00:58Yves, vous êtes un véritable passionné des boules lyonnaises.
01:01Je suis tombé dans le moule quand j'étais tout jeune, alors effectivement, ça fait maintenant bien longtemps.
01:07Vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages ?
01:09Oui, j'ai commencé par en faire un sur le tournoi de Belcourt, parce que c'était quand même le plus beau.
01:14Ça a très bien marché, ce bouquin, et puis j'ai fait un truc énorme, c'était l'encyclopédie de la boule lyonnaise.
01:19Vous allez pouvoir nous raconter un petit peu l'histoire du Sportboule.
01:23C'est une histoire formidable, c'est quelque chose qui est né à la Croix-Rousse, à ce qu'on appelle le Clos-Jouve,
01:29qui était un immense club boule à l'époque, où il y avait plus de 1000 joueurs tous les après-midi qui venaient jouer.
01:35Tout est parti de là, c'était à la fin du XIXe siècle.
01:38Au début du XXe siècle à Lyon, il y avait plus de 10 000 jeux de boules, des terrains.
01:44Et je ne compte pas les terrains privés, donc c'était quelque chose d'absolument énorme.
01:49Au moment de la guerre de 1914, ça s'est un petit peu infléchi, bien évidemment.
01:53Et puis après, ça a repris avec une force terrible entre les deux guerres.
02:00Et on a eu l'âge d'or de la boule lyonnaise, avec des concours partout, des grands joueurs, beaucoup de spectateurs.
02:09Et on a connu des concours mythiques, comme les tournois de boulisses de Pont-de-Côte,
02:13comme les matchs joueurs de Saint-Étienne, comme Gap, comme Grenoble, comme Nice.
02:17Il faut savoir que la région parisienne était le deuxième pôle de la boule lyonnaise.
02:21Et qu'il y avait dans la région parisienne énormément de clous de boules.
02:27Il y avait en particulier le club de l'ASB 12e, à la Porte de Vincennes,
02:33qui était un des plus grands de France, avec plus de 40 jeux dans le club, sur plusieurs hectares.
02:39Donc c'est vraiment une très belle histoire.
02:41Et c'est cet engouement du coup, le fait qu'il y ait autant de joueurs, qui a nécessité la création d'une fédération ?
02:48Rien n'était fédéré. Donc il a fallu quand même rendre les choses un petit peu plus…
02:54faire un règlement pour que ça ne soit plus n'importe quoi.
02:58Et donc effectivement, les différentes fédérations qui existaient dans les départements français
03:04se sont réunies en 1922, puisque c'est le centenaire, pour créer une fédération nationale.
03:11Et puis, hors de là, évidemment, on a créé les licences, on a créé un règlement,
03:16et on a créé tout ce qui existe maintenant.
03:18Et là, la Deuxième Guerre mondiale est arrivée.
03:21Oui, tout à fait. Alors là, évidemment, ça a mis un grand coup d'arrêt à l'évolution de la boule lyonnaise.
03:27Et là, ça a repris, là encore, avec énormément d'engouement.
03:32Puisque le maximum de licenciés, ça a été en 1955,
03:36où on a connu vraiment le maximum de joueurs en France, de concours,
03:42et de passion pour cette boule lyonnaise.
03:45Et ça, ça a duré jusqu'à la fin des années 1960.
03:58À cette époque-là, la fédération internationale, c'était la France et l'Italie.
04:01C'était les deux nations qui dominaient tout.
04:04Les autres, ils étaient là pour dire qu'il y en avait.
04:08Mais il faut bien reconnaître que le niveau était quand même très faible.
04:12Et c'est vrai qu'on a eu, à cette époque, en France et en Italie,
04:15on a eu la chance d'avoir vraiment des phénomènes, des artistes de la boule lyonnaise.
04:21On a eu des gens en Italie, comme Umberto Granaglia, qui a été un des plus grands joueurs du monde.
04:26En France, Bernard Cheviette.
04:28Et ces gens-là étaient vraiment des artistes, c'est-à-dire qu'ils ont fait des choses
04:32qui sont aujourd'hui, qui paraissent extraterrestres.
04:35Quand on les raconte à des jeunes maintenant, ils ont du mal à y croire.
04:38C'était quelque chose de merveilleux à voir.
04:41Merci beaucoup. C'est le moment pour nous d'aller retrouver Bernard Cheviette,
04:44le maestro, la légende de la boule lyonnaise.
04:48Bernard Cheviette, vous êtes sept fois champion du monde, douze fois champion de France,
04:53dix fois vainqueur du tournoi Belcourt, ne serait-ce que pour ne citer que cela.
04:58Est-ce que vous pourriez nous raconter comment vous avez commencé la boule lyonnaise ?
05:03Attends, j'ai... Oui, connu.
05:06Je voulais faire 25 fois les Lyons.
05:08Mon père, il avait un... Il avait un boulot.
05:12Oui, connu.
05:14Je voulais faire 25 fois les Lyons.
05:16Mon père, il avait un petit restaurant sur la place des Terroirs à Lyon.
05:20Et donc, il est venu acheter ce café qui faisait restaurant un petit peu.
05:25Et il y avait quatre Jeux de boule.
05:27A quatre ans et demi, cinq ans, j'ai commencé à accruer dans les Jeux de boule, à faire du vélo.
05:32Donc, j'ai eu une facilité pour apprendre à jouer aux boules,
05:36vu que j'avais les terrains de boule avec moi.
05:39Vous avez commencé assez rapidement les compétitions ?
05:43Premier tournoi, je l'ai fait, j'avais 17 ans, le Belcourt, en 1960.
05:47Et l'avant-veille, j'avais fait le gentleman contre un monstre de la boule.
05:51Il s'appelait Grenadier.
05:53Vous étiez le meilleur joueur à cette époque ?
05:55J'avais un poste que j'aimais.
05:57C'était le poste de tir en jetons.
05:59Le tir en jetons, comme le pointeur en jetons, mais surtout le tir en jetons,
06:03il va jouer ses boules dans la passe, souvent en dernier.
06:07Il faut savoir détruire ses boules de partenaire, il faut savoir pointer,
06:12il faut reprendre des points.
06:14C'est ça que j'ai aimé.
06:16Je voudrais quand même revenir, justement, au moment où vous jouiez comme ça,
06:20et notamment aux années 70.
06:22Vous êtes le premier joueur à être parti jouer en Italie.
06:25On a dû me contacter.
06:27Il y avait une petite embrouille avec Miguel Allain, André Gouvet,
06:31tous mes équipiers et tout.
06:34J'avais déjà goûté à l'Italie quelques fois.
06:38J'ai dit pourquoi pas.
06:40Il y avait une petite histoire d'argent, mais à cette époque-là,
06:43ce n'était pas encore folichon.
06:45Mais j'ai bien aimé les trois années que j'ai faites là-bas.
06:47Les entraînements étaient différents là-bas qu'en France ?
06:50Vous parlez d'entraînement ?
06:52Ah !
06:54Je ne t'ai pas fait avoir pour l'entraînement.
06:57Pendant des années,
06:59en fait, sur 52 week-ends,
07:01à une époque, on en faisait bien au moins une quarantaine à jouer.
07:05Assez souvent, on arrivait en bifinale.
07:08Donc, on faisait quatre-cinq parties dans le week-end.
07:11Et je pense que j'en avais assez pour ma semaine.
07:14Vous avez été le premier joueur à passer à la télévision.
07:17Est-ce que vous vous en rappelez ?
07:191976, c'est le sélection du moment.
07:22C'était M. Henri Marti.
07:24Il était sénateur. Il habitait Toulouse.
07:26Il était contacté par Pierre Bellemare.
07:29C'était Aldo Fasero qui était membre à l'accro, chez nous.
07:34Il a monté, il a mis en place le bon emploi,
07:38comment il fallait faire.
07:40Première semaine, c'était du 11 sur 12 à 13 mètres.
07:43Après, on rajoutait un mètre.
07:45Il fallait taper 12 pouces sur 13, 12 pouces sur 15.
07:49Donc, j'ai eu cinq semaines.
07:51C'est vraiment un bon souvenir.
07:55Merci à vous.
07:56Merci à vous.
07:57C'est cette émission qui va marquer le début de la médiatisation du sport boule.
08:01Nous sommes en 1976 avec Bernard Chevier.
08:04Deux ans plus tard, la Fédération française de boules
08:06devient la Fédération française du sport boule.
08:09Le traditionnel et le sportif vont cohabiter.
08:12Et ça va donner un nouvel élan à la boule lyonnaise.
08:20C'est en 1984 que naît le championnat de France des clubs.
08:23La boule lyonnaise devient un véritable sport.
08:26Les joueurs changent de tenue.
08:28C'est à cette époque que Jean-Claude Lerre, le kiné de l'équipe de France,
08:31suggère aux sportifs de troquer la tenue de ville
08:33contre le short et le t-shirt
08:35et être ainsi plus à l'aise pour jouer.
08:37Une vraie révolution portée par le nouveau président
08:39de la Fédération française du sport boule,
08:41Pierre Desgoutes.
08:43Pendant 16 ans, il va incarner le renouveau
08:46avec la création d'un label Grand Prix,
08:48d'un classement national,
08:50d'une division et de compétitions féminines et bien d'autres.
08:53C'est sous sa présidence que va naître
08:55la Coupe d'Europe des clubs,
08:56le championnat du Mont d'Espoir
08:58ou encore le championnat de tir progressif et de précision.
09:02Nous nous retrouvons ici à Vichy,
09:03véritable terre de boule lyonnaise,
09:05avec Pierre Desgoutes.
09:06Pierre Desgoutes, bonjour.
09:07Bonjour.
09:08Alors c'est le 25 mai 1985
09:11que vous êtes élu président
09:12de la Fédération française du sport boule.
09:14C'est exact.
09:15Est-ce que vous pouviez me dire
09:16comment vous en êtes arrivé là ?
09:18Écoutez, les boules,
09:20les boules c'est ma passion,
09:22c'est un grand plaisir
09:24et j'ai été élevé dans les boules
09:27par ma famille qui était bouliste,
09:31champion de France également.
09:33Et j'ai toujours eu envie
09:36de servir le sport,
09:39soit comme joueur
09:40et puis par la suite dirigeant.
09:43Lorsque je suis arrivé,
09:45il y avait eu un événement essentiel
09:49pour les boules,
09:51la signature de la convention
09:53avec le ministère de la Jeunesse et des Sports,
09:56signée par Jean-Pierre Soisson
09:58qui était ministre à cette époque.
10:00Et c'est mon prédécesseur,
10:01monsieur Louk,
10:02qui a signé cette convention.
10:04J'ai été confronté
10:06à beaucoup de changements
10:08qu'il fallait faire, certes.
10:10La jeune garde, disons,
10:12du comité directeur
10:14qui souhaitait qu'on accélère un petit peu les choses
10:17pour que les boulistes deviennent des sportifs.
10:21Il fallait aussi préserver la tradition,
10:24mais le modernisme a pris la place
10:27et nous avons créé de multiples choses.
10:30Nous avons mis en place les catégories
10:34comme les féminines,
10:37les vétérans qu'il fallait maintenir,
10:40la formation des jeunes,
10:42l'initiation.
10:43On arrive dans les années 90.
10:45On a l'internationalisation qui arrive
10:47et on a les Jeux méditerranéens aussi.
10:49Est-ce que vous pourriez nous parler
10:51un petit peu de cette période ?
10:53À l'intérieur du comité directeur,
10:55un ami, un dirigeant qui est devenu un ami,
10:58était aussi le président
11:00de la Fédération internationale.
11:02C'était mon ami Mimi Lagier-Bruneau.
11:04Et avec lui, nous avons donc essayé
11:08de faire bouger les boules
11:10au niveau international.
11:12Nous avons fait beaucoup de choses.
11:15J'ai été à un certain moment
11:17nommé comme directeur de la sélection.
11:20J'étais donc au contact des grands joueurs
11:24dans beaucoup de pays.
11:26Nous avons fait l'Australie,
11:28nous avons fait la Chine.
11:30Effectivement, nous avons remporté
11:33des grandes victoires.
11:35Le championnat du monde à Macon
11:37qui a fait bouger les choses,
11:39c'est-à-dire que la partie
11:41ayant duré plus de huit heures,
11:43le président de la Fédération internationale,
11:46qui était M. Sambueli, un Italien
11:48que j'appréciais beaucoup,
11:50est venu me dire « Président,
11:52c'est la dernière fois que vous voyez
11:54une partie comme celle-là. »
11:56Effectivement, il avait décidé
11:58de mettre en place les parties au temps.
12:01Autre grand pays que nous avons sillonné
12:04avec Lagier-Bruneau, la Croatie.
12:07Je me rappelle avoir accompagné
12:10une équipe de France
12:13qui a joué ces championnats
12:16à Dubrovnik.
12:18Et là, j'ai vu que cette nation
12:22était également passionnée par les boules
12:25et quand on jouait, nous, les Français,
12:28le public ne nous encourageait pas tellement
12:32et il arrivait même à nous jeter
12:35quelques fois les petits mégots de cigarette
12:38quand on était prêts à jouer.
12:40Ce qui était quand même assez surprenant.
12:43Mais nous étions les plus forts
12:45et nous avons gagné ces Jeux Méditerranéens
12:48avec Bruno Chouvelon et Jeannot Perrier.
12:51Nous étions vraiment ravis d'avoir fait ça
12:54et d'avoir conquis ce public
12:57qui était au départ un petit peu réticent
13:00pour nous encourager.
13:02Mais c'était une grande période.
13:05Nous avons été en Chine
13:09pour initier les jeunes Chinois
13:13et les jeunes Chinoises.
13:15Ces jeunes femmes sont devenues
13:17meilleures que nous pendant quelques années.
13:21Je voulais revenir un petit peu
13:23sur la création des épreuves modernes.
13:26Qu'est-ce qui, selon vous,
13:28représenterait aujourd'hui le sport boule ?
13:30Avec la création de ces épreuves modernes
13:33qui sont des épreuves sportives,
13:35jouées par des sportifs,
13:37ce que nous avons pu mettre en place
13:40avec ce tir progressif en simple ou en double
13:45qui sont vraiment le sommet
13:48de ce que l'on pouvait faire,
13:50j'aimerais que ça devienne
13:52une grande référence de notre sport.
13:55Qu'est-ce que vous auriez à dire
13:57aux futures générations ?
13:59J'aimerais qu'ils retrouvent
14:02tout ce qu'on a vécu
14:05et qu'ils le mettent en valeur
14:08le plus possible dans l'amitié,
14:12la convivialité,
14:14mais en ayant à l'esprit
14:16qu'ils sont des sportifs,
14:19des exemples,
14:21et qu'ils doivent donner l'envie
14:25à tous ceux qui viendront demain,
14:28je l'espère en nombre,
14:30dans notre discipline.
14:33Merci beaucoup pour cet entretien.
14:36J'ai été très heureux
14:38de participer à votre invitation.
14:41Cette mutation est indispensable
14:43et petit à petit,
14:45le sport boule entre dans la sphère mondiale du sport.
14:48Le sport boule entre aux Jeux méditerranéens,
14:50puis aux Jeux mondiaux,
14:52grâce notamment à Henri Serrandour,
14:54ancien président du CNOSF.
14:56Je vais faire en sorte
14:58que cette discipline soit au programme
15:00des Jeux méditerranéens.
15:02Je peux vous dire qu'on a eu
15:04une anecdote extraordinaire,
15:06c'est en Italie, à Bari,
15:08où il y avait plus de monde,
15:10de spectateurs,
15:12sur le sport boule,
15:14et notamment sur le tir progressif,
15:16que dans d'autres disciplines olympiques très connues.
15:19En 1997,
15:21la Coupe d'Europe des clubs est remportée
15:23par les Croates de Zagreb,
15:25une première pour un pays de l'ex-Yougoslavie.
15:27Il faudra attendre 2004
15:29pour voir un club français remporter
15:31la Coupe d'Europe des clubs.
15:33La Cro-Lyon entre dans la cour des grands.
15:35Le club la remportera trois fois
15:37sur toute la décennie,
15:39et signera un partenariat avec le grand club
15:41de première division de football,
15:43l'Olympique lyonnais.
15:45De nombreux joueurs s'épanouiront
15:47dans ce club de la Croix-Rousse.
15:49Bernard Chevier y a passé de nombreuses années
15:51et repéré de nombreux talents,
15:53comme Xavier Majorel et Sébastien Grail,
15:55qui sont les joueurs du club.
15:57Nous sommes ici au Boulodrome des Canuts,
15:59à la Croix-Rousse, au cœur de Lyon,
16:01lieu emblématique de la boule lyonnaise
16:03qui a accueilli pendant de nombreuses années
16:05Sébastien Grail et Xavier Majorel.
16:07Bonjour.
16:09Merci à vous d'être avec nous.
16:11Vous avez marqué le sport boule
16:13par votre talent et vos titres.
16:15Est-ce que vous pourriez nous raconter
16:17comment vous avez débuté
16:19le sport boule ?
16:21Personnellement, je l'ai débuté
16:23dans l'est de la France, du côté de Nancy.
16:25Comme quoi, la boule lyonnaise
16:27n'est pas qu'un sport régional.
16:29Les résultats arrivant,
16:31je suis arrivé
16:33à la Cro-Lyon,
16:35à la demande de Bernard Chevier,
16:37qui à l'époque
16:39était quand même la référence du sport boule en France.
16:41Et pour vous,
16:43Sébastien, comment ?
16:45J'ai débuté dans l'hôteloir.
16:47Pendant mes études, j'ai fait l'école de boule
16:49une dernière année en junior.
16:51Et après, j'ai été contacté
16:53aussi par la Cro-Lyon boule,
16:55suite à mes résultats.
16:57Et c'est Bernard Chevier qui a fait
16:59le forcing pour que je vienne signer
17:01à la Cro-Lyon boule.
17:03Et on a fait les tournois de Pentecôte
17:05ensemble pour la première fois.
17:0796 ?
17:09Oui, 96. J'avais ma licence
17:11au puits.
17:13Tout le monde se posait la question, mais qui c'est ce petit jeune
17:15qui tire devant
17:17Majorelle, Chevier,
17:19et qui avait déjà impressionné à l'époque.
17:21C'était un très grand souvenir
17:23pour moi. Et puis, c'était un petit peu
17:25le démarrage
17:27de ma saison.
17:29Un souvenir pendant votre carrière,
17:31quelque chose qui vous a vraiment marqué,
17:33lequel vous choisiriez ?
17:35Pour moi, je pense qu'il y a déjà aussi
17:37le championnat du monde en 99
17:39à Lyon. C'était mon premier.
17:43J'ai été champion du monde
17:45de tir progressif.
17:47Et cette année-là aussi,
17:49j'ai été aussi champion du monde
17:51moins de 23.
17:53Espoir.
17:55C'était un tournoi qui avait eu lieu à Marrakech.
17:57Non, Casablanca.
17:59Qui a été interrompu
18:01sur la mort du roi.
18:03Et donc, deux semaines avant,
18:05la Cro-Lyon boule
18:07a repris, une semaine avant,
18:09le championnat du monde.
18:11Parce qu'il y avait beaucoup d'athlètes qui faisaient une semaine après
18:13le championnat du monde adulte
18:15à Lyon.
18:17J'ai été aussi champion du monde,
18:19espoir, dans ce bouleau.
18:21Et pour vous ?
18:23Pour moi, mon grand souvenir, c'est également
18:2599.
18:27Seb lui dit que c'était son premier titre mondial.
18:29Moi, c'est mon unique titre mondial.
18:31C'était un grand moment.
18:33De gagner à Lyon,
18:35devant un public, et puis dans un
18:37bouleau du Pont Pasteur
18:39qui avait une résonance,
18:41une ambiance
18:43exceptionnelle.
18:45C'est vraiment un très grand souvenir.
18:47Qu'est-ce qui fait que vous avez choisi ce sport ?
18:49Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, vous aimez encore le pratiquer ?
18:51Moi, clairement, c'est
18:53un sport de précision
18:55et
18:57tactique, également.
18:59Un peu comme un jeu d'échecs
19:01où on place ses boules
19:03et on essaye de mettre
19:05en difficulté
19:07l'adversaire.
19:09C'est également une ambiance.
19:11Il y a une convivialité
19:13qui n'est pas désagréable.
19:15Aujourd'hui, je pense que
19:17la passion, c'est qu'en plus d'être bouliste,
19:19on œuvre énormément
19:21pour le club, dans les organisations,
19:23dans les tournois.
19:25Ça prouve qu'on aime ce sport.
19:27On va revenir sur votre titre de champion du monde.
19:29Qu'est-ce qui,
19:31selon vous,
19:33a pu vous conduire à ce titre ?
19:35Je crois qu'il y a toute une préparation
19:37qui s'est faite en amont,
19:39que ce soit dans le club,
19:41ici à Lacroix,
19:43ou avec le staff des équipes
19:45de France. On a eu
19:47également d'autres échéances internationales,
19:49des tournois,
19:51des Coupes d'Europe
19:53ou autres, qui nous ont permis
19:55de nous aguerrir
19:57et de faire le plein de confiance.
19:59C'est un sport qui est très mental.
20:01Parce que c'est vraiment du mental,
20:03on n'est plus sur du loisir, on est vraiment sur de la compétition
20:05à ce moment-là.
20:07En 1999,
20:09on n'avait pas de travail spécifique
20:11sur ce domaine,
20:13mais par la suite,
20:15j'ai pu bénéficier
20:17des conseils d'une
20:19sophrologue.
20:21Moi, c'est vrai qu'on a
20:23deux facettes. On a la facette
20:25traditionnelle et la facette sportive.
20:31Pour arriver à ce titre, on a eu beaucoup de préparation.
20:33On s'entraînait tous les jours,
20:35de fractionner sur des terrains.
20:37On avait un préparateur physique,
20:39qui était Jean-Paul Delorme,
20:41à l'époque, à l'Acro-Lyon-Boule.
20:43Il y a eu Thierry Cotte aussi,
20:45qui entraîne
20:47la SNTTN actuellement,
20:49qui est préparateur physique.
20:51Nous, ça demandait beaucoup d'entraînement,
20:53le tir progressif. C'était
20:55beaucoup de pratiques, de terrains
20:57et de fractionner sur les pistes.
20:59Je m'entraînais tous les jours.
21:01C'est ça, aussi.
21:03Le sport boule, c'est la passion,
21:05l'entraînement, le physique.
21:07On se retrouve tout de suite avec Fabien Amart,
21:09qui va nous en dire un petit peu plus.
21:17Fabien, vous avez marqué
21:19le sport boule,
21:21avec votre carrière. Est-ce que vous pourriez nous raconter
21:23comment vous êtes arrivé dans le sport boule ?
21:25Je suis natif de Gap,
21:27donc j'ai commencé
21:29à Gap, et plus particulièrement dans le Champs-Aux.
21:31J'ai fait toutes mes classes jusqu'à 18 ans
21:33dans ce club formateur.
21:35C'est là où ça s'est bien passé pour moi.
21:37Dans un premier temps sur Gap,
21:39où j'ai fait trois ans en élite.
21:41Après, je suis parti dans un autre club qui était
21:43encore un peu plus haut niveau, deux ans à Montélimar.
21:45Et puis, ça fait
21:47maintenant 20 ans que je suis
21:49ici, dans ce club à Lacroix.
21:51Est-ce que vous vous souvenez
21:53de votre premier titre ?
21:55C'est un petit peu particulier, parce que je l'ai acquis
21:57avec Sébastien Grail, qui aujourd'hui
21:59est également ici, à Lacroix-Lyon.
22:01A l'époque, on ne jouait pas dans le même club,
22:03on ne se connaissait pas trop.
22:05Ça a commencé, c'était en 2006, à Rijeka.
22:07C'était l'épreuve du tir en relais.
22:09Et c'est vrai que pour moi,
22:11Sébastien, c'était le monument
22:13des tirs sportifs.
22:15Et gagner avec lui, ça avait une
22:17saveur particulière, on va dire.
22:19Fabien, aujourd'hui, vous êtes entraîneur national.
22:21Vous occupez des jeunes,
22:23des seniors. Comment vous en êtes arrivé là ?
22:25Au départ, ce n'était pas prévu comme ça.
22:27Je travaillais dans l'administratif à la Fédération.
22:29Je m'occupais du championnat des clubs.
22:31Ça fait 15 ans maintenant que je suis salarié de la Fédération.
22:33Et dans mon évolution,
22:35quand j'étais sportif de haut niveau,
22:37j'ai eu l'opportunité de passer le brevet d'État.
22:39J'ai réussi mon brevet d'État
22:41premier degré.
22:43Le DTN, en 2017, m'a proposé
22:45le poste d'entraîneur national des jeunes,
22:47catégorie jeunes.
22:49Puis le cours de la vie,
22:51le changement de président,
22:53l'effet Covid,
22:55j'ai en charge depuis deux ans
22:57les collectifs seniors masculins et féminins.
22:59Je me sers de mon
23:01acquis de passé sportif
23:03pour essayer de donner
23:05cette expérience acquise
23:07aux athlètes en général.
23:09Je me sers également de l'expérience d'entraîneur d'autres sports.
23:11J'essaie de
23:13m'enrichir
23:15d'expérience de grand entraîneur
23:17pour essayer d'apporter
23:19ce qu'on peut faire de mieux
23:21aux athlètes.
23:23Il faut beaucoup d'entraînement
23:25et beaucoup de confiance en soi.
23:27On est là pour les mettre
23:29dans les meilleures conditions.
23:31L'idée, c'est qu'ils puissent s'exprimer
23:33du mieux possible sur le terrain.
23:35Vous organisez des stages ?
23:37Tout au long de l'année,
23:39on organise des stages, des regroupements,
23:41des rencontres avec des nations étrangères
23:43pour les confronter.
23:45Après, il faut qu'on fasse des choix
23:47en fonction des athlètes qui nous semblent
23:49les plus opportuns pour évoluer
23:51sur la compétition majeure de la saison.
23:53On fait une planification en début de saison.
23:55On a un petit staff
23:57au niveau de la FEDE, avec Stéphane Pajon
23:59qui s'occupe de la prépa physique,
24:01et Jean-Yves Peyronné qui est le DTN.
24:03Tous les trois, on travaille ensemble
24:05pour planifier comme il nous semble le mieux
24:07pour que nos athlètes arrivent
24:09au top
24:11sur la compétition majeure.
24:13Depuis votre époque,
24:15vous deux joueurs, avez-vous le sentiment
24:17que le sport boule a évolué
24:19et qu'il faut leur apporter des nouvelles choses ?
24:21Oui, le sport boule a évolué
24:23par ses épreuves.
24:25Il y a notamment l'épreuve du tir progressif à 3 cibles
24:27qui n'existait pas à mon époque.
24:29Moi, c'était sur du 6 cibles.
24:31C'est une épreuve complètement différente
24:33où l'aspect condition physique
24:35a encore plus d'importance qu'avant.
24:39Mais d'une manière générale,
24:41ce que j'ai vécu en tant qu'athlète,
24:43les athlètes le vivent aujourd'hui.
24:45Merci Fabien.
24:47Le sport boule a su trouver sa place
24:49au niveau mondial,
24:51notamment avec les féminines
24:53qui ont marqué les Jeux méditerranéens,
24:55les Jeux mondiaux,
24:57les championnats d'Europe et du monde
24:59avec de nombreux titres.
25:01Le sport boule se diversifie.
25:03Il entre dans les écoles
25:05et propose des initiations scolaires
25:07et périscolaires.
25:09En 2012 se tiendra le premier
25:11championnat de France de sport adapté.
25:13Il y a une vraie montée en puissance
25:15et c'est d'ailleurs la première fédération
25:17à acquérir la délégation d'état
25:19du sport boule adapté en 2022.
25:21Dans certains clubs,
25:23les activités bien-être et santé
25:25ont un écho de plus en plus grandissant.
25:27Dans d'autres clubs,
25:29se créent des sections de baby-boule.
25:31Le sport boule, c'est le sport idéal
25:33pour la motricité, la coordination
25:35et l'équilibre.
25:37Le sport boule,
25:39c'est un vrai sport,
25:41complet, avec ses champions qui se succèdent.
25:43C'est un vrai investissement.
25:45Barbara Barthez est la meilleure joueuse
25:47de cette dernière décennie.
25:53Nous sommes au boule-au-drôme de Saint-Vulbas
25:55avec Barbara Barthez.
25:57Bonjour.
25:59Vous êtes la détentrice de nombreux records
26:01nationaux et internationaux.
26:03Quels records avez-vous ?
26:05Actuellement, j'ai quatre records du monde actif.
26:07En tir progressif,
26:09avec 45 sur 46.
26:11En tir en relais,
26:13avec Anel Barazouti,
26:15nous avons 51 sur 53.
26:17En tir en relais mixte,
26:19avec Alexandre Chirat,
26:2154 sur 58.
26:23En tir de précision, avec 34 points.
26:25Comment avez-vous débuté le sport boule ?
26:27J'ai attaqué le sport boule
26:29il y a une bonne vingtaine d'années,
26:31à l'âge de 7 ans,
26:33grâce à mes parents qui étaient éducateurs,
26:35Guianin et Liliane Chéri.
26:37J'ai voulu essayer cette discipline
26:39et j'ai tout de suite accroché, je me suis prise au jeu.
26:41Vous avez tout de suite eu envie
26:43d'arriver dans les meilleurs
26:45internationales ou nationales ?
26:47Depuis petite, j'ai un grand esprit de compétition,
26:49que ce soit un peu pour tout,
26:51et notamment dans le sport.
26:53Je pense que je me suis préparée
26:55à ça depuis mon plus jeune âge.
26:57Qu'est-ce qui vous plaît dans ce sport ?
26:59Le sport boule,
27:01c'est vrai qu'il y en a pour tous les goûts.
27:03Il y a du point, du tir, des épreuves sportives,
27:05des épreuves plus calmes, de précision.
27:07Personnellement, j'ai trouvé mon compte
27:09dans les épreuves sportives, où il faut mêler
27:11le physique et l'adresse.
27:13Jusqu'à présent, je me suis beaucoup
27:15consacrée à ces épreuves-là.
27:17Si vous deviez nous raconter
27:19des grands souvenirs, notamment en compétition,
27:21lesquels vous nous raconteriez aujourd'hui ?
27:23Mon plus grand souvenir restera
27:25le championnat du monde de Macon,
27:27où c'est ma ville natale.
27:29Il y avait toute ma famille, tous mes proches,
27:31un public en folie.
27:33Je me retrouve en finale contre la chinoise
27:35et ça s'est joué à boule à boule.
27:37Sur le gong final,
27:39je tape,
27:41elle manque et je deviens championne du monde
27:43comme ça. C'était un grand moment.
27:45Un deuxième grand moment
27:47qui me tient à cœur, c'était
27:49le championnat du monde en Chine.
27:51J'étais avec plusieurs de mes copines de club
27:53sur ce championnat et on est toutes reparties
27:55avec un maillot arc-en-ciel.
27:57C'est vrai que
27:59partager ça à plusieurs, c'est vraiment
28:01incroyable.
28:03J'ai gagné le titre de Rolex Mix
28:05avec Alexandre Chirat.
28:07Aujourd'hui, c'est un ami,
28:09un collègue, un partenaire.
28:11Remporter ce titre avec lui, c'était un grand moment aussi.
28:13Super, merci beaucoup.
28:15Merci.
28:17C'est ça aussi le sport-boule, c'est une nouvelle génération qui arrive.
28:19Enzo Gambini fait partie de cette
28:21nouvelle génération. Nous allons à sa rencontre tout de suite
28:23au Boulodrome de Dardigny.
28:33Bonjour Enzo.
28:35Bonjour.
28:37Vous avez participé pour la première fois
28:39au championnat du monde à Martigny il y a un an.
28:41Est-ce que vous pourriez nous parler de cette expérience ?
28:43Bien sûr. Le championnat du monde,
28:45l'année dernière, j'ai eu la chance de participer
28:47dans deux disciplines différentes.
28:49Le tête-à-tête où j'ai remporté la médaille de bronze
28:51et le relais
28:53où, avec mon coéquipier Mathieu Verchier,
28:55on a remporté la médaille d'or.
28:57Cette médaille d'or est due à beaucoup de travail
28:59parce que trois mois auparavant,
29:01on a commencé une préparation physique
29:03avec énormément de courses à pied
29:05et de renforcement musculaire.
29:07Qu'est-ce que vous pourriez nous raconter ?
29:09Comment vous vous en êtes arrivé au sport boule ?
29:11J'ai commencé depuis tout petit.
29:13Le sport boule,
29:15c'est moi qui suis spécialisé
29:17dans les épreuves sportives,
29:19le relais et le progressif.
29:21Une épreuve qui demande du physique
29:23et j'aime bien ce fait de se surpasser.
29:25Ça ressemble énormément
29:27à la course à pied.
29:29Sur cinq minutes,
29:31on pourrait parler d'une course de 1500 m
29:33en athlétisme.
29:35J'aime le fait de se surpasser
29:37pour ces épreuves.
29:39Aujourd'hui, vous avez un titre mondial.
29:41Vous avez 18 ans. Quels sont vos objectifs pour la suite ?
29:43Un titre mondial, c'est vraiment bien.
29:45Après, on l'a gagné en moins de 18 ans.
29:47L'objectif,
29:49ce serait d'en gagner d'autres en moins de 23 ans
29:51parce que je suis passé en catégorie
29:53des moins de 23 ans et peut-être par la suite
29:55en gagner aussi en senior.
29:57Après, pour la saison actuelle,
29:59je joue à la Cro-Lyon.
30:01Que ce soit en club sportif
30:03ou on évolue en elite une,
30:05l'objectif serait de faire le maximum
30:07et de jouer la poule haute.
30:09Et au niveau de la Ligue M2,
30:11c'est ma première année en Ligue M2.
30:13Donc essayer de faire le maximum
30:15pour montrer qu'on a notre place
30:17dans cette Ligue M2.
30:19C'est tout ce que je vous souhaite.
30:21Merci à vous.
30:23Qu'en saura-t-il de ce centenaire ?
30:25Il n'a pas terminé.
30:27Bernard Daubard, président de la Fédération française du sport boule,
30:29a entamé une nouvelle mutation
30:31pour répondre aux challenges de demain.
30:33Nous sommes de retour
30:35à Vichy.
30:37Nous sommes sur le bord de l'Allier avec Bernard Daubard.
30:39Bonjour.
30:41Vous êtes le président de la Fédération française du sport boule
30:43depuis janvier 2021.
30:45Voilà, c'est ça.
30:47Nous nous retrouvons aujourd'hui parce qu'on parle
30:49du centenaire.
30:51Quels seraient les challenges ?
30:53Le challenge de demain,
30:55c'est vraiment
30:57un challenge
30:59vraiment important.
31:01Puis c'est excitant pour moi
31:03parce que ça correspond tout à fait à ce pourquoi je suis là.
31:05Dans un premier temps,
31:07il faut absolument garder
31:09notre noyau majeur
31:11qui représente quand même, je le rappelle,
31:13et on ne le rappelle pas assez souvent,
31:1585% de nos boulistes pratiquant le traditionnel
31:17dans les clos tous les jours,
31:19avec joie, convivialité, belle ambiance,
31:21amitié, tout ce qu'on veut, tout ce qui tourne autour des boules.
31:23Et puis, pour
31:25alimenter ce groupe,
31:27il faut que nous ayons des nouvelles arrivées,
31:29des nouveaux jeunes, des nouveaux retraités,
31:31des nouvelles activités,
31:33la boule santé, la boule sport adaptée.
31:35Il faut absolument qu'on alimente
31:37ces nouvelles sources
31:39pour que l'avenir soit radieux.
31:41Et plus particulièrement
31:43auprès des jeunes, alors là,
31:45nous avons une nouvelle politique, si je puis dire,
31:47très offensive
31:49qui est en train de se mettre en place
31:51et dont on espère beaucoup.
31:53Merci beaucoup. Je vous en prie.
31:55Et voilà, c'est la fin
31:57de notre magazine consacré aux centenaires
31:59du sport boule. Cent ans, et pourtant,
32:01il n'est que début de son histoire.
32:03Chaque année, ce sont des centaines de jeunes
32:05qui s'inscrivent dans les clubs et certains d'entre eux
32:07veulent marquer le sport boule de leur empreinte.
32:09C'est cette nouvelle génération motivée
32:11qui est en train d'écrire l'histoire du sport boule.
32:13Merci à tous de nous avoir suivis.
32:15Quant à moi, je vous dis à très bientôt pour un nouveau numéro.
32:19Ciao.
32:49Musique
32:51...

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