• il y a 6 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, à 3 jours du premier tour des élections législatives, 61% des Français se disent inquiets que des manifestations violentes surviennent suite aux résultats, selon un sondage CSA pour Europe 1.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Europe 1, Pascal Praud et vous. De 11h à 13h sur Europe 1 et avec Jean-Pierre qui nous a appelé au 080 20 39 21 Pascal.
00:07Et nous sommes à trois jours du premier tour des élections législatives, 6 français sur 10 craignent des émeutes, des manifestations violentes à l'issue des résultats
00:15selon notre sondage CSA pour Europe 1, CNews et le journal du dimanche. Et vous, dans quel état d'esprit êtes-vous, craignez-vous des violences dimanche soir ?
00:24Savez-vous déjà pour qui vous allez voter ? On sera tout à l'heure peut-être avec Rudy Mana, qui est porte-parole du syndicat de Police Alliance.
00:32Est-ce qu'on a le droit, parce qu'on a des problèmes de temps de parole, est-ce que nous avons le droit d'écouter François Bayrouy qui était président du Modem,
00:41qui était l'invité de Laurence Ferrari ce matin sur CNews et Europe 1 et qui parlait de cette inquiétude. Nous avons le droit ou pas ?
00:47Oui !
00:47Alors écoutons Monsieur François Bayrouy.
00:49Je pense que c'est une inquiétude légitime, il suffit de regarder les écrans depuis des semaines et peut-être même avant pour voir qu'un degré de violence, de brutalité,
01:03le refus d'accepter les situations institutionnelles et même les textes constitutionnels, tout cela ouvre la voie ou en tout cas permet de redouter des troubles
01:17qui mettraient en cause l'ordre public.
01:21Alors nous sommes avec Jean-Pierre, bonjour. Jean-Pierre qui habite je crois l'Île-de-France.
01:27Bonjour Pascal, bonjour à toute l'équipe.
01:30Bonjour Jean-Pierre et merci d'être avec nous. Vous habitez où précisément ?
01:33J'habite dans le 91 près de la Ferté-Alais entre on va dire limite Aissonne et le Loiret, le début du Loiret.
01:43Bon, est-ce que vous savez Jean-Pierre pour qui vous allez voter ?
01:46Ah oui Pascal.
01:48D'accord, est-ce que autour de vous, par exemple votre femme peut-être, votre famille, vos enfants, est-ce que tout le monde sait pour qui il va voter ?
01:55Alors malheureusement Pascal, j'ai perdu mon épouse d'un cancer, mais ma fille et ma petite-fille ainsi que mon gendre, nous sommes tous sur la même longueur d'onde.
02:06Ah tout le monde vote pareil dans la famille ?
02:09Tout à fait Pascal.
02:10Bon, ça évite des conversations qui peuvent être houleuses, parce que dans les familles, paraît-il, c'est un peu chaud, me dit-on en ce moment, parce que tout le monde ne pense pas toujours pareil.
02:18Pas chez nous, parce que c'est moi, elle, padre, et c'est moi qui donne des ordres, et mes enfants et mes petits-enfants écoutent encore leurs grands-pères et leurs pères.
02:27Ah bon, donc ça c'est ce qu'ils vous disent, mais peut-être que dans le secret de l'isoloir, ils font ce qu'ils veulent, vous êtes drôle.
02:34Vous avez pas vérifié ce qu'ils mettent dans le... peut-être qu'ils disent ça...
02:38On discute entre nous et on a les mêmes idées, moi j'ai été artisan pendant de nombreuses années, on a les mêmes idées, Pascal.
02:45C'est fou, parce que sans vous connaître, j'imagine que vous, avec ce discours-là, vous votez à droite, voire très à droite, je me trompe ?
02:51Ah ben non, vous avez pas vous tromper, Pascal, je n'ai pas honte de le dire, je vote RN, Pascal.
02:58Je suis d'accord avec vous, mais est-ce que c'est une bonne publicité au RN en disant c'est moi qui décide pour mes enfants et mes petits-enfants et tout le monde ?
03:04Non, c'est parce qu'ils sont sur la même longueur d'onde que leur grand-père et leur père.
03:09Oui, mais vous dites que vous êtes le padré, c'est vous qui décidez pour tout le monde.
03:13Ah ben oui, mais bon, il faut bien un chef.
03:16Oui, mais il faut un chef, je suis d'accord avec vous, mais bon, chacun vote comme il veut.
03:21Moi j'ai des filles, je leur demande pas de voter, je m'en amuse parfois, je dis je vais vous piquer les procurations,
03:28parce que comme ça je sais ce que vous voterez, mais au fond, elles pensent pas forcément comme moi et j'ai envie de dire c'est tant mieux.
03:36Oui, mais bon, c'était une petite boutade pour vous dire qu'en fin de compte,
03:40voilà, nous sommes sur la même longueur d'onde et en aucun cas, bien sûr, j'oblige ma fille ou ma petite-fille à voter pour la même chose.
03:48Voilà, il y a une part également de provocation ou d'amusement, disons cela.
03:53De plaisanterie, etc.
03:56Est-ce que vous êtes inquiet pour le lendemain du 30 juin ou du 7 juillet avec des émeutes possibles ?
04:02Alors Pascal, moi je vais vous dire exactement ce que je pense du fond du cœur.
04:07Je ne suis pas inquiet comme a priori 60% des Français sont inquiets, moi pas,
04:14tout simplement parce que d'abord nous sommes dans un pays de droit,
04:17et s'il est nécessaire, eh ben on fera intervenir l'armée pour faire respecter la loi dans ce pays.
04:23Non mais j'entends bien, mais bon, c'est peut-être pas, on peut peut-être éviter de faire intervenir l'armée avant cela et de trouver des solutions.
04:34Ah ben oui, on peut, bien sûr qu'on peut, on peut éviter, puisque M. Macron, depuis qu'il est au pouvoir,
04:41il n'a cessé que de nous faire peur, et là encore il continue à nous faire peur,
04:45et il nous dit en gros, si l'ORN passe, ça va être la révolution.
04:51En gros, il nous fait passer un message à nous Français,
04:56il faut voter pour moi, il faut voter pour mon parti, parce que sinon ça sera la guerre civile.
05:02C'est comme ça que je le prends, moi.
05:05Je pense pour tout vous dire que tout cela ne marche plus beaucoup aujourd'hui.
05:10J'ai ce sentiment qu'on a dépassé tout ça.
05:14Et ils sont cuits, Pascal.
05:17Ils sont cuits, c'est pour ça qu'ils sont au pied des marches, Pascal.
05:22Mais qui est cuit ?
05:23Ils sont cuits cuits.
05:25Ah oui, mais bon, ils sont cuits cuits, j'entends bien.
05:28Ils sont cuits, Pascal, parce qu'ils n'ont jamais voulu écouter les Français, depuis des années.
05:34On va quand même attendre le verdict des urnes, quand même.
05:39Vous ne pensez pas que c'est une bonne chose ?
05:41Vous, vous êtes électeur du RN depuis combien de temps ?
05:46Oh, depuis, je dirais bien plus de 20 ans.
05:51Bon, vous avez quel âge ?
05:5367, Pascal.
05:5567 ans. Bon, donc la première fois que vous avez voté, c'était sans doute pour De Gaulle, peut-être ?
06:01Oh, pas De Gaulle, parce que De Gaulle, j'étais encore gamin quand je l'ai écouté.
06:07Vous êtes de quelle année ?
06:08Ah, je suis de 57, Pascal.
06:10En 57, ben en 69, vous avez 22 ans quand même, au moment du référendum.
06:14Vous ne votiez pas à ce moment-là ?
06:16Non, tout simplement, parce que je suis issu d'une famille d'immigrés.
06:20Mes parents se sont naturalisés plus tard.
06:23Et moi, je me suis marié deux fois dans ma vie, avec mon épouse française et avec la France, Pascal.
06:27Oui, d'ailleurs, en 57, M. Fabrice Laffitte a raison, parce qu'il suit l'émission, lui.
06:32Et vous n'aviez pas 22 ans, mais 12 ans, parce que de 57 à 69, ça fait 12, effectivement, et non pas 22.
06:38Mais vous êtes originaire d'où ?
06:40Alors, je suis d'origine portugaise, Pascal.
06:43Jean-Pierre, d'accord, donc vous êtes venu, votre famille était au Portugal.
06:46Donc la première fois que vous avez voté, c'était peut-être en 81, alors ?
06:49Oui, à peu près, oui.
06:51Et là, vous votiez à droite, à ce moment-là ?
06:54Ah, je vous dirais, je n'ai pas voté Mitterrand, dans tous les cas.
06:58Non, mais on essaie toujours, je pose toujours ces questions-là pour connaître le chemin politique des uns et des autres.
07:06Qu'est-ce que vous attendez du Rassemblement National ?
07:08Alors, ce que j'attends du Rassemblement National, c'est tout simplement un changement dans ce pays.
07:13Mais quand je dis un changement, d'ordre déjà.
07:16D'ordre et de respect.
07:18Moi, Pascal, je suis perdu, je suis perdu dans cette France.
07:25Je ne reconnais plus la France que j'ai connue en tant que gamin, en tant qu'ado, en tant que début, je dirais, adulte.
07:34Je ne me reconnais plus dans cette France, Pascal.
07:38Et vous pensez qu'elle peut revenir, cette France un peu mythique, telle que vous en parlez ?
07:42Alors, je vais vous dire, Pascal, que ça soit les uns ou les autres, le tapis, il va être tellement épais
07:51que celui qui va essayer de mettre de l'ordre, je pense qu'il va se prendre des pieds dedans.
07:56Parce que ça ne va pas être simple.
07:59Ah non, mais je suis d'accord, c'est pour ça que je vous dis, est-ce que vous pensez que ça peut marcher ?
08:04Donc, c'est un état d'esprit, vous, que vous regrettez.
08:07C'est au-delà des choses très précises, c'est un état d'esprit,
08:11peut-être fait plus d'autorité qu'il n'y avait jadis, ou de sécurité qu'il y a moins aujourd'hui.
08:15C'est ça que j'entends dans ce que vous dites.
08:17Sur le plan économique, vous attendez des choses ?
08:19Sur le plan économique, bah écoutez, moi surtout, ce que j'attends,
08:24parce que bon, j'ai des petits-enfants, moi je suis à la retraite.
08:28Vous étiez quoi dans la vie professionnelle, Jean-Pierre ?
08:31Pascal, je dirais que j'étais un artisan,
08:35où je suis connu quasiment dans le monde entier,
08:38je travaillais surtout pour les chefs étoilés,
08:41je faisais un type d'appareil rôtissoir artisanal,
08:45où je travaillais pour les plus grands chefs étoilés, je dirais français,
08:49puisque nous avons quand même une bonne panoplie de grands chefs,
08:52et je suis connu de l'Australie, au Japon, au Nouveau-York...
08:55Une rôtissoire artisanale ?
08:58Ça c'est formidable ça !
09:00Donc qui était montée quasiment pièce par pièce,
09:05à la demande, fabriquée ?
09:07Tout à fait !
09:08Et qu'est-ce qu'elle avait de spécial cette rôtissoire ?
09:11Et j'ai rencontré, j'ai travaillé pour des grands établissements,
09:14je dirais français, mondiaux.
09:16Et donc cette rôtissoire permettait d'avoir une viande
09:20mieux cuite j'imagine, mieux rôtie en l'occurrence ?
09:23Oui, c'est-à-dire que mon type de rôtissoir,
09:25bien souvent on les mettait en cuisine ouverte,
09:28et on faisait rôtir les produits à la verticale et à l'horizontale
09:33devant les clients.
09:34Ah, moi ça me plaît ça, parce que je trouve que le poulet notamment...
09:37Vous avez quelques établissements dans Paris, vous pouvez y aller.
09:40Mais moi je trouve que le poulet au restaurant c'est pas bon.
09:43Je sais pas ce que vous en pensez, à chaque fois je mange du poulet au restaurant...
09:46C'est un peu sec.
09:47C'est toujours sec.
09:48Je vous fais un poulet rôti à la maison avec une bonne purée,
09:52avec des frites.
09:53Alors ça je viens, parce que je trouve que c'est toujours trop sec le poulet
09:58et je n'ai jamais retrouvé...
09:59Vous savez qui faisait le mieux le poulet de toute ma vie que j'ai vu ?
10:02Votre grand-mère j'imagine ?
10:04Non, c'était ma mère.
10:05C'est vrai, c'est curieux, mais au restaurant c'est jamais aussi bon.
10:09Bon, on va marquer une pause.
10:11Pascal, je vous prends au mot.
10:14Je vous prends au mot, Pascal.
10:16Je vous fais un poulet rôti à la maison avec une bonne purée maison.
10:20Vous pouvez pas me faire plus plaisir.
10:22On peut venir à plusieurs.
10:23Alors ça c'est quasiment mon repas préféré.
10:26On va marquer une pause.
10:27Je comprends pourquoi effectivement, quand vous dites le pas de ré,
10:30il m'est arrivé d'aller au Portugal régulièrement.
10:33Et j'ai été surpris, quand tu vas sur la plage au Portugal,
10:36les familles arrivent ensemble.
10:38Et évidemment en France ça peut exister, mais pas de la même manière.
10:42Donc tu vois arriver le grand-père avec les enfants et les petits-enfants.
10:48Et je suis très frappé de voir combien au Portugal,
10:52j'aime pas généraliser bien sûr,
10:55mais je voyais sur les plages, c'était majoritaire
10:58cette manière de vivre ensemble.
11:00Et il me semble qu'en France c'est moins présent.
11:03Les Français sont moins présents, la part de la famille est moins présente
11:06qu'au Portugal.
11:07Mais peut-être me trompe-je, Jean-Pierre ?
11:09Non, il y a le respect encore de l'ancien.
11:12Il y a le respect de l'âge, le respect de l'ancien.
11:15Et je vais vous dire quelque chose, Pascal.
11:17Je suis en train de découvrir ce pays,
11:19car ça faisait de nombreuses années que je n'étais pas allé,
11:22parce que ma femme était Française, je ne parlais pas le portugais, etc.
11:26Et je suis en train de découvrir ce pays
11:29qui est naturellement généreux,
11:32on mange très bien.
11:33Et il y a le respect,
11:36et il y a la peur du gendarme encore.
11:38Non mais c'est vrai que c'est très agréable le Portugal.
11:40Je sais pas si vous êtes allé les uns les autres au Portugal.
11:42Mais jamais, je connais pas ce pays.
11:43Ah vous n'êtes pas allé jamais ?
11:44Bah oui, c'est pas très loin en même temps.
11:46Vous pouvez y aller.
11:47Oui, bah je ne suis pas encore allée.
11:49Et d'ailleurs, Pascal, entre nous,
11:51je suis en train de faire un projet de maison pour mes petits-enfants là-bas.
11:54Et bah écoutez, on viendra aussi.
11:55On mangera un bon poulet.
11:56Comme ça, on fera coup double,
11:57on ira en vacances et on mangera le purée.
11:59La purée avec le poulet.
12:00Pascal, je vous mets au défi de venir manger chez...
12:03Mais moi, c'est à la bonne franquette, Pascal.
12:06Mais vous croyez que je mange comment, moi ?
12:09Je sais pas, je sais pas.
12:1111h27.
12:12Alors, on a un anniversaire aujourd'hui.
12:14Une des plus grandes stars du cinéma français.
12:20Une des plus grandes stars.
12:21Extraordinaire actrice.
12:23Donc on écoutera peut-être des chansons,
12:25parce qu'elle a aussi chanté.
12:27Et puis peut-être aussi,
12:28Monsieur Fabrice Laffitte,
12:30l'écoutera-t-on au théâtre ?
12:34L'écoutera-t-on également au cinéma ?
12:36Pourquoi pas ?
12:37Vous avez quelques petits extraits
12:38et on pourrait peut-être lui passer un petit coup de fil.
12:41Ce serait rigolo si on pouvait lui passer un petit coup de fil.
12:43Il est 11h28, à tout de suite.
12:45Et comme Jean-Pierre, vous pouvez réagir au 080-39-21
12:48avec Pascal Praud de 11h à 13h.
12:51Belle journée sur Europe 1.
12:52Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
12:56Alors, figurez-vous,
12:58paraît-il que c'est pas du tout ça ce que j'ai dit de la draft.
13:01C'est pas exactement ça.
13:03C'est plus...
13:04On donnera une définition peut-être tout à l'heure plus précise.
13:08Bon, en revanche, Monsieur Haddad,
13:11on se passe très attention parce que l'ARCOM nous écoute.
13:14Donc, on n'a pas le droit de dire ce que vous faites.
13:17En revanche, vous avez le droit de parler au nom de Renaissance.
13:19Parce que si vous dites ce que vous faites,
13:21ce que vous candidatez, etc.,
13:23il faut ouvrir toute une série de procédures.
13:25C'est compliqué.
13:26Donc, on reste sur un débat national avec vous,
13:29Monsieur Haddad.
13:30Vous en êtes d'accord ?
13:31Bonjour, Pascal Praud.
13:32Je veux bien aussi parler d'Isabelle Adjani
13:34et notamment le film La journée de la jupe
13:36qui est effectivement un film magnifique,
13:37très courageux et très actuel.
13:39Mais oui, parce que parfois...
13:40Alors, vous avez raison d'ailleurs, Benjamin Haddad,
13:42de dire que parfois le cinéma en dit plus
13:44pour l'homme politique que vous êtes
13:46qu'un reportage ou que la réalité.
13:49On peut rappeler le thème du film d'Isabelle Adjani ?
13:52C'est dans mon souvenir l'histoire d'une enseignante
13:55qui se bat pour la laïcité,
13:56pour l'émancipation des femmes face au radicalisme.
14:00Et donc, c'était un film assez coup de poing
14:02et très courageux pour une actrice en plus
14:04déjà aussi connue et aussi célébrée
14:06qu'Isabelle Adjani.
14:07Donc, il faut le voir et le revoir.
14:08Bon, monsieur Haddad,
14:09est-ce qu'au fond, vous qui êtes un macroniste,
14:12vous n'avez pas beaucoup de regrets ?
14:14Parce que les prises de parole
14:17du président de la République sur la sécurité
14:20notamment arrivent bien tard.
14:22Et on se dit que Emmanuel Macron
14:26aurait pu être un formidable président
14:28parce que sur l'économie
14:29il a sans doute fait ce qu'il fallait faire
14:31mais que sur le régalien
14:33par manque d'empathie
14:35peut-être avec les français,
14:36par aveuglement, pourquoi pas,
14:38sur la sécurité, sur l'immigration,
14:40sur ce qu'attendaient les français
14:42il n'eut pas fallu au fond grand-chose
14:45pour changer le sort
14:47de son premier quinquennat
14:50et les deux premières années de son mandat ?
14:53Il faut entendre ce que nous disent les français.
14:55Partout, qu'ils soient de gauche comme de droite,
14:57ils demandent de l'autorité.
14:58De l'autorité dans la rue,
14:59de l'autorité dans les salles de classe.
15:01Ils demandent de la sécurité,
15:03de la fermeté face à l'immigration illégale.
15:06Et oui, en effet, il faut qu'on le porte.
15:08Ces dernières années, on a fait augmenter
15:10les moyens de police,
15:11les moyens de la justice.
15:13J'étais l'un des rapporteurs de la loi immigration
15:16qui est passée en décembre dernier
15:17qui permet d'expulser plus facilement
15:19les délinquants étrangers.
15:20La règle est simple.
15:21Si vous venez, comme ça a été le cas pour ma famille,
15:23Pascal, si vous venez pour vous intégrer,
15:25pour travailler, pour apprendre la langue,
15:26vous êtes le bienvenu.
15:27Si vous ne respectez pas les règles,
15:29si vous êtes débuté d'asile,
15:30si vous êtes délinquant,
15:31vous devez partir.
15:33Ce principe doit être clair,
15:34doit être respecté.
15:35Mais oui, il faut qu'on aille plus loin.
15:37Il faut qu'on aille plus loin,
15:38je pense notamment à la justice
15:39qui est encore trop laxiste.
15:40Moi, je suis favorable,
15:41comme Rachida Dati,
15:42à la réintroduction des peines planchées,
15:46à revenir sur l'excuse de minorité.
15:49Aujourd'hui, un mineur, en 2024,
15:51ce n'est pas la même chose
15:52qu'un mineur dans les années 50
15:53quand vous avez les écrans,
15:55la violence, le rôle des réseaux sociaux.
15:57On l'a vu avec l'horreur absolue
15:59qu'on veut voir
16:01et cette petite fille juive
16:02qui a été violée la semaine dernière.
16:04Oui, il faut qu'on soit
16:05d'une fermeté absolue
16:06sur ces enjeux.
16:08J'entends ce que vous dites,
16:09M. Haddad,
16:10mais vous êtes du camp Renaissance
16:12et j'ai envie de dire
16:13que vous n'êtes pas audible,
16:15précisément,
16:16puisque Renaissance
16:17est au pouvoir depuis 7 ans
16:18et que Renaissance ne l'a pas fait.
16:20Et ça rejoint la question
16:21que je vous posais.
16:22C'est-à-dire que
16:24Emmanuel Macron
16:25aurait pu être
16:26un formidable président.
16:28Il avait tous les pouvoirs,
16:29il était jeune,
16:30il proposait une incarnation
16:32intéressante
16:33derrière François Hollande
16:35et on peut avoir le sentiment,
16:37en tout cas,
16:38c'est le sentiment que j'aurais
16:39si j'étais un de ses supporters,
16:40je me dirais
16:41quel gâchis !
16:42Quel gâchis d'avoir
16:43autant de qualités
16:44dans son jeu
16:45et de si mal les exploiter !
16:47Vous savez,
16:48moi je ne renie jamais
16:49mon engagement.
16:50Ça ne veut pas dire
16:51qu'on ne peut pas être humble,
16:52qu'on ne peut pas être lucide
16:53devant,
16:54peut-être,
16:55là où on aurait dû aller plus loin,
16:57peut-être,
16:58des erreurs.
16:59On a un bilan économique...
17:00Mais tout le monde le disait,
17:01M. Haddad !
17:02Tout le monde le disait !
17:03En fait,
17:04là où il n'est pas audible,
17:05le président de la République,
17:06c'est quand,
17:07dans le dernier podcast,
17:08il dit
17:09on doit aller plus vite,
17:10plus fort,
17:11alors que tout le monde lui dit
17:12depuis des mois
17:13et des années
17:14qu'il ne veut pas !
17:15Je veux dire,
17:16il y a un moment,
17:17il n'est pas...
17:18Moi, je veux bien
17:19l'isolement du pouvoir,
17:20je veux bien le bunker
17:21de l'Elysée,
17:22mais enfin,
17:23il y a quelque chose...
17:24D'abord, pour tout vous dire,
17:25il y a quelque chose
17:26à dire à ce président,
17:27parce que
17:28ce sont des sujets quand même
17:29qui sont au cœur
17:30de la vie des Français
17:31et ils n'ont pas été pris en compte
17:32et vous vous dites
17:33on aurait pu aller plus loin,
17:34plus fort.
17:35C'est trop tard !
17:36C'est trop tard, M. Haddad !
17:37On doit aller plus loin.
17:38Mais oui,
17:39mais maintenant,
17:40c'est trop tard,
17:41vous voyez bien que...
17:42On doit le faire avec toutes
17:43les forces républicaines
17:44qui veulent travailler avec nous.
17:45Les forces républicaines,
17:46ça c'est encore
17:47un autre débat.
17:48Je plaide depuis deux ans
17:49pour que nous travaillions
17:50mieux avec les républicains,
17:51moi je suis
17:52du droit,
17:53d'une droite libérale,
17:54républicaine,
17:55sur le régalien,
17:56les questions de sécurité,
17:57qui veut qu'on continue à réformer
17:58en profondeur notre pays
17:59pour mettre de l'ordre
18:00dans nos comptes publics
18:01et pour continuer
18:02à faire baisser le chômage
18:03qui est aujourd'hui
18:04au plus faible en 40 ans.
18:05On a le pays
18:06qui est le plus attractif
18:07pour les investissements étrangers.
18:08On a enfin
18:09des usines qui rouvrent
18:10après avoir vécu
18:11la plaie du chômage
18:12demain.
18:13D'où le gâchis précisément.
18:14Il faut qu'on aille plus loin
18:15et qu'on travaille
18:16avec,
18:17notamment,
18:18avec la droite.
18:19Moi je vous dis ça
18:20depuis deux ans,
18:21ils ont été tellement divisés.
18:22J'ai vécu de l'intérieur
18:23la réforme des retraites
18:24alors qu'ils avaient mis
18:25dans leur programme,
18:26ils se sont divisés,
18:27on avait topé avec
18:28Éric Ciotti,
18:29et pour autant,
18:30ils n'ont pas été capables
18:31de dégager une majorité,
18:32mais pour autant,
18:33je suis un optimiste,
18:34je ne désespère pas
18:35et je veux qu'on fasse
18:36le bloc central
18:37le plus large possible.
18:38Mais vous avez raison,
18:39il faut qu'on entende
18:40et il faut qu'on agisse
18:41surtout sur ces questions
18:42de sécurité.
18:43Vous pensez que c'est encore possible ?
18:44Je pense que c'est partout.
18:45Vous ne pensez pas
18:46qu'il n'est pas trop tard
18:47et que finalement
18:48le Rassemblement national
18:49a pris cette aile-là
18:50et que vous ne reviendrez pas ?
18:51Mais la vraie question,
18:52est-ce que le Rassemblement national
18:53apporte des réponses concrètes ?
18:54Est-ce que le Rassemblement national
18:55avec un programme
18:56qui est anti-européen
18:57va être capable
18:58de trouver des solutions
18:59concrètes
19:00pour lutter
19:01contre l'immigration illégale ?
19:02J'ai beaucoup travaillé
19:03sur ce sujet.
19:04Quand on fait
19:05le pacte asile-immigration
19:06qui permet
19:07de faire enfin
19:08la sélection
19:09des demandeurs d'asile
19:10aux frontières
19:11de l'Union européenne,
19:12pas dans l'Union européenne
19:13mais les premières sélections
19:14aux frontières
19:15pour pouvoir aussi
19:16plus facilement
19:17renvoyer les demandeurs d'asile
19:18qui n'ont pas vocation
19:19à rentrer.
19:20Dans le fond,
19:21en Européen,
19:22même Mélanie,
19:23quand elle est arrivée au pouvoir,
19:24elle s'est rendue compte
19:25qu'elle ne pouvait pas
19:26faire sans l'Union européenne.
19:27Elle a travaillé avec nous
19:28et on a fait
19:29le pacte asile-immigration
19:30qui a aussi été poussé
19:31par la France.
19:32Il n'y a pas de solution simple,
19:33il n'y a pas de solution démagogique.
19:34Il y a des inquiétudes
19:35et des peurs des Français
19:36qui demandent de l'autorité.
19:37Ils ont raison.
19:38Mais dans les réponses,
19:39moi quand j'entends
19:40Jordan Bardella
19:41dans le débat
19:42face à Gabriel Attal,
19:47la réforme des retraites,
19:48je n'ai rien compris
19:49à ce qu'il avait raconté.
19:50C'est tout l'inverse
19:51de ce que disaient
19:52ses députés en MSI
19:53quand on a eu ce débat
19:54qui était certes impopulaire
19:55mais qui était important.
19:56Quand il parle de la question
19:57des binationaux,
19:58je n'ai rien compris
19:59et on l'a vu une fois de plus
20:00rétro-pédaler.
20:01Le Rassemblement national
20:02n'est pas prêt
20:03aujourd'hui à gouverner.
20:05J'entends les inquiétudes,
20:07je vois bien en plus
20:08le programme de la menace
20:11pour l'unité et la stabilité
20:12de notre pays
20:13que représente le Front populaire
20:14avec son programme
20:15de désarmement de la police,
20:16avec le chaos économique
20:17qu'il imposerait,
20:18le blocage des prix,
20:19l'augmentation de la dette,
20:20des impôts,
20:21avec son alliance
20:22avec les islamistes
20:23et les antisémites.
20:24Ce Front populaire
20:25présente une inquiétude réelle,
20:28légitime pour les Français
20:30et pour la communauté juive
20:32mais je crois que
20:33le Rassemblement national
20:34n'est pas la réponse
20:35à la menace
20:36que représente
20:37le Front populaire.
20:38Vous trouvez par exemple
20:39que le Front populaire
20:40d'une certaine manière
20:41représente une menace
20:42plus grave
20:43que le Rassemblement national
20:44et je pose toujours
20:45cette question
20:46mais je sais que
20:47vous n'y répondrez pas
20:48mais je vais la poser quand même.
20:49Si vous étiez confronté
20:51dans votre circonscription
20:52entre voter Rassemblement national
20:54ou voter la France insoumise,
20:55est-ce que vous faites un choix ?
20:58La France insoumise
20:59et le Front populaire
21:00puisque au fond
21:01les autres sont rangés
21:02derrière le programme
21:03de la France insoumise
21:04représentent une menace claire
21:05pour la stabilité
21:06de notre pays.
21:07Ça veut dire que vous êtes
21:08notorié pour le Rassemblement national ?
21:09Moi je veux vous rappeler,
21:10je veux rappeler
21:11à tous les auditeurs d'Europe 1
21:12que nous sommes à la veille
21:13d'un premier tour
21:14que ce n'est pas
21:15cette alternative mortifère
21:16qui doit guider
21:17l'avenir de notre pays.
21:18Moi c'est tout le sens
21:19de mon combat,
21:20j'aime mon pays,
21:21je suis un patriote.
21:22Il y a un bloc central,
21:23il y a les candidats
21:24ensemble pour la République
21:25qui sont présents
21:26dans toutes les circonscriptions
21:27dès le premier tour
21:28et que nous devons
21:29les placer en tête
21:30dans le plus de circonscriptions
21:31possibles
21:32et après je souhaite
21:33que nous fassions
21:34des alliances
21:35avec les Républicains,
21:36avec les socialistes
21:37qui ont,
21:38avec Raphaël Glucksmann,
21:39fait une campagne
21:40digne et pro-européenne
21:41aux élections européennes
21:43Vous préférez donc
21:44vous alliez à Raphaël Glucksmann
21:45qui est allié
21:46avec Jean-Luc Mélenchon
21:47que...
21:48Bien sûr que non !
21:49Il est avec Jean-Luc Mélenchon
21:50mais je trouve
21:51qu'il y a une part d'incohérence
21:52mais il est 11h46,
21:53il est 11h46
21:54on marque une pause,
21:55on marque une pause,
21:56on revient, on revient,
21:57on revient, on revient.
21:58Vous avez le temps,
21:59vous avez le temps
22:00M. Haddad,
22:01nous avons tout le temps,
22:02nous sommes d'accord ?
22:03Personne ne me répond en régie,
22:04je parle comme ça,
22:05c'est l'histoire,
22:06c'est l'histoire de ma vie,
22:07je parle
22:08et on ne me répond pas.
22:10Mais tu n'es pas là.
22:11Ah !
22:12Tu n'es pas là,
22:13effectivement.
22:14Allez, il est 11h46,
22:15à tout de suite.
22:16Et vous pouvez réagir
22:17en reposant son numéro,
22:18il est non surtaxé
22:19à tout de suite
22:20sur Europe 1.
22:21Appelez Pascal Praud
22:22au 01 80 20 39 21
22:25Europe 1
22:26Pascal Praud et vous
22:27de 11h à 13h
22:28sur Europe 1
22:29Nous sommes donc
22:30avec M. Haddad
22:31et M. Haddad
22:33évidemment parle
22:34au nom de Renaissance,
22:36on va être ensemble
22:37jusqu'à 12h.
22:39Et on parlait
22:41des difficultés
22:42bien sûr
22:43du mouvement
22:44Renaissance aujourd'hui
22:45de pouvoir convaincre
22:47parce qu'il est au pouvoir
22:48depuis 7 ans
22:49alors que
22:50l'argument
22:51souvent
22:52numéro 1
22:53de ceux qui votent
22:54Rassemblement National
22:56c'est de dire
22:57on a tout essayé
22:58sauf précisément
22:59le Rassemblement National.
23:01Lorsque vous dites
23:02M. Haddad
23:03que le Rassemblement National
23:05n'est pas prêt
23:06ou peut-être
23:07n'est pas compétent
23:09Jordan Bardella
23:10que j'interrogeais
23:11hier soir
23:12à juste titre
23:13pouvait dire
23:14écoutez quand je vois
23:15les résultats de ceux
23:16qui sont compétents
23:17j'ai de moins en moins
23:18de complexes
23:19et cet argument
23:20il est très puissant
23:21évidemment M. Haddad.
23:23Oui mais je vous le dis
23:24je crois que
23:25Jordan Bardella
23:26représenterait
23:27un saut dans l'inconnu
23:28à un moment
23:29si difficile
23:30et tumultueux
23:31pour notre pays
23:32où on a besoin
23:33de stabilité
23:34on a besoin d'unité
23:35à un moment
23:36aussi
23:37de transition
23:38sur la scène internationale
23:39on a une guerre
23:40sur notre continent
23:41on a peut-être
23:42demain Trump
23:43aux Etats-Unis
23:44est-ce que nous voulons
23:45faire ce saut dans le vide
23:46avec le Rassemblement National ?
23:47Et je voudrais en revenir
23:48une minute sur les sujets
23:49de sécurité
23:50dont on parlait tout à l'heure
23:51et oui je suis le premier
23:52à vous l'admettre
23:53en toute humilité
23:54que nous devons aller plus loin
23:55et qu'il y a des choses
23:56en particulier
23:57sur la justice
23:58et la réponse pénale
23:59où il faut être
24:00beaucoup plus forme
24:01ou sur la lutte
24:02contre l'immigration illégale
24:03mais c'est aussi
24:04notre majorité
24:05qui a voulu le faire
24:06il est arrivé
24:07et on a mis fin à la baïa
24:08parce que la laïcité
24:09c'est notre bien
24:10le plus précieux
24:11pour défendre l'émancipation
24:12et l'universalisme
24:13à l'école
24:14lutter contre l'islam radical
24:15et son emprise dans le quartier
24:16c'est notre majorité
24:17le Président de la République
24:18et Gérald Darmanin
24:19qui a fait voter
24:20la loi séparatisme
24:21qui a permis enfin
24:22ce que ni la gauche
24:23ni la droite
24:24n'avaient voulu faire avant
24:25qui a permis enfin
24:26de faire la transparence
24:27sur les financements étrangers
24:28de pouvoir fermer
24:29des lieux de culte
24:30ou des associations radicales
24:31de pouvoir expulser
24:32des imams radicaux
24:33et d'utiliser
24:34des outils les plus forts
24:35en Europe
24:36pour lutter contre l'islam.
24:37J'entends ce que vous dites
24:38mais manifestement
24:39les Français
24:40ne sont pas convaincus
24:41par cela
24:42ils trouvent même
24:43que la loi immigration
24:44peut-être n'allait-elle pas
24:45assez loin
24:46précisément pour reprendre
24:47un de vos termes.
24:48Moi j'ai deux ou trois questions
24:49très précises à vous poser
24:50si vous êtes d'accord
24:51vous jouez le jeu
24:52de dire oui ou non
24:53parce qu'à chaque fois
24:54ce sont des signaux forts
24:55qui sont envoyés
24:56à l'opinion publique.
24:57Hier j'étais donc avec
24:58Jordan Bardella
24:59qui dit
25:00je ferai voter
25:01la loi
25:02de
25:03comment dire
25:04de présomption
25:05de légitime défense
25:08plus exactement
25:09de légitime défense
25:10pour les policiers.
25:11Bon
25:12ça c'est un signal
25:13très fort
25:14qui est envoyé
25:15de dire bah oui
25:16les policiers
25:17ce ne sont pas
25:18les délinquants
25:19ce ne sont pas
25:20les criminels
25:21ils méritent une protection
25:22différente.
25:23Aujourd'hui
25:24cette loi
25:25de
25:26comment dire
25:27de légitime défense
25:28de présomption
25:29de légitime défense
25:30elle n'existe pas.
25:31Est-ce que vous
25:32vous êtes favorable
25:33à la voter
25:34oui ou non ?
25:35Alors
25:36naturellement
25:37vous me parlez d'une loi
25:38que je n'ai pas sous les yeux
25:39que je n'ai pas lue
25:40Vous comprenez l'esprit
25:41monsieur Haddad
25:42vous comprenez l'esprit
25:43Je ne me dérange pas
25:44sur le principe
25:45je suis favorable
25:46moi je veux qu'on soutienne
25:47nos forces de l'ordre
25:48j'ai vu notamment
25:49depuis deux ans
25:50en hémicycle
25:51et dans la rue
25:52la France Insoumise
25:53bafouer nos institutions
25:54insulter
25:55nos policiers
25:56mettre l'opprobre
25:57et qui met aujourd'hui
25:58dans son programme
25:59le désarmement de la police
26:00et donc
26:01je serai toujours
26:02du côté de ceux
26:03qui veulent renforcer
26:04les moyens
26:05renforcer l'autorité
26:06de nos forces de l'ordre
26:07c'est ce que nous avons fait
26:08ces dernières années
26:09on a augmenté
26:10de façon historique
26:11le budget de la police
26:12pour mettre plus de policiers
26:13et de gendarmes
26:14sur le terrain
26:1517.500 en plus
26:16ces dernières années
26:173.000 à Paris
26:18mais je serai toujours
26:19du côté
26:20de ceux qui nous défendent
26:21Bon
26:22je pense que c'est dommage
26:23par exemple
26:24que cette loi
26:25alors là je donne un avis
26:26personnel
26:27je trouve que c'est dommage
26:28que cette loi
26:29soit proposée
26:30parce que c'est un signal fort
26:31et quand je vois
26:32comment les policiers
26:33sont traités
26:34dans l'espace médiatique
26:35notamment
26:36des gens qui
26:37ont le courage
26:38d'être sur le terrain
26:39de vivre parfois
26:40un enfer
26:41de se faire insulter
26:42quand ce n'est pas davantage
26:43et qu'ils sont en difficulté
26:44dans toutes ces affaires
26:45et l'affaire Naël
26:46le montre
26:47les policiers
26:48bien sûr
26:49n'ont pas tous les droits
26:50mais
26:51quand je vois
26:52l'affaire Naël
26:53comment elle s'est déroulée
26:54que ce jeune garçon
26:55pendant des kilomètres
26:56en tout cas
26:57oui
26:59des centaines de mètres
27:00était tout seul
27:01au gré
27:02à la barbe
27:03des policiers
27:04évidemment
27:05c'est un drame
27:06qui est arrivé
27:07bien sûr
27:08que c'est un drame
27:09bien sûr
27:10que ce policier
27:11regrette
27:12ce qu'il a fait
27:13mais j'ai envie de dire
27:14il faut entendre
27:15la parole des policiers
27:16mais vous avez répondu
27:17avec beaucoup de francis
27:18la deuxième chose
27:19on voit
27:20je ne retire pas un mot
27:21de ce que vous venez de dire
27:22on voit des multiplications
27:23de cas
27:24de refus
27:25d'optempérer
27:26c'est un vrai problème
27:27pour les policiers
27:28qu'est-ce qu'ils doivent faire
27:29qu'est-ce qu'ils doivent faire
27:30les policiers
27:31bien sûr
27:32ils sont sous pression
27:33mais je vais vous dire
27:34on a aussi fait voter
27:35avec mon collègue
27:36Sylvain Maillard
27:37au mandat précédent
27:38je n'y étais pas
27:39mais on a fait voter
27:40le fait d'avoir une police municipale
27:41à Paris
27:42qui s'est opposé
27:43au fait d'armer
27:44d'équiper
27:45des policiers à Paris
27:46c'est Anne Hidalgo
27:47alors heureusement
27:48grâce à notre majorité
27:49il y a une police municipale
27:50qu'on est en train de former
27:51et de mettre sur le terrain
27:52mais la maire de Paris
27:53et c'est d'ailleurs aussi
27:54pour cela
27:55que j'ai porté
27:56David Daniel
27:57le fait de changer
27:58le mode de scrutin
27:59municipal à Paris
28:00pour que le maire
28:01soit élu directement
28:02par tous les habitants
28:03des 20 arrondissements
28:04de Paris
28:05parce qu'on a aujourd'hui
28:06une maire de Paris
28:07qui ne fait pas le travail
28:08suffisant
28:09pour protéger ses habitants
28:10Autre question très simple
28:11et c'est
28:12Monsieur Hier Bardella
28:14qui répondait à cette question
28:16est-ce que vous êtes favorable
28:18à aucune régularisation
28:20désormais
28:21sur le sol de France ?
28:23Aucune régularisation
28:25sur le sol de France
28:26c'est-à-dire que les gens
28:27qui sont notamment entrés
28:28en situation illégale
28:29il n'y a plus de régularisation
28:31c'est ce qu'il proposait hier
28:32quel est votre point de vue ?
28:34Alors de toute façon
28:35vous savez qu'aujourd'hui
28:36il y en a très peu
28:37dans le texte de loi
28:38que nous avions voté
28:39en décembre
28:40qui me convenait
28:41le principe était très clair
28:42si vous ne respectez pas
28:43les règles
28:44si vous êtes délinquant
28:45si vous êtes débouté d'asile
28:46ou en situation de QTF
28:47vous devez partir
28:48dans des cas
28:49extrêmement limités
28:51où on avait pu
28:54définir
28:55des métiers en tension
28:56je pense à la restauration
28:58je pense à l'hôtellerie
29:00où la vérité c'est que
29:01des restaurants
29:02où vous comme moi
29:03nous pouvons aller
29:04et vous avez parfois déjà
29:05des gens qui sont
29:06en situation régulière
29:07depuis des années
29:08sur le territoire
29:09qui travaillent
29:10qui ne posent de problème
29:11à personne
29:12et qui sont déjà
29:13en train de travailler
29:14qu'il pouvait y avoir
29:15en passant par le préfet
29:16qu'il pouvait y avoir
29:17des cas de régularisation
29:18limités, exceptionnels
29:19pour pouvoir obtenir
29:20des titres de séjour
29:21moi j'étais à l'aise
29:22avec cette philosophie
29:23parce qu'encore une fois
29:24moi je crois que
29:25si on a
29:26des besoins économiques
29:27qui sont définis
29:28dans des secteurs
29:29en tension
29:30qui peinent à recruter
29:31et vous avez déjà
29:32des gens qui sont
29:33depuis des années
29:34sur le territoire national
29:35mais on était
29:36vraiment là
29:37sur peut-être
29:38quelques milliers de cas
29:39mais le principe
29:40doit être très clair
29:41si vous avez
29:42des gens
29:43qui sont délinquants
29:44qui sont sous occultés
29:45qui ne respectent pas
29:46les règles
29:47ils n'ont pas vocation
29:48et je vous le dis moi
29:49encore une fois
29:50d'une famille
29:51qui s'est intégrée
29:52qui a travaillé
29:53qui a appris la langue
29:54et qui s'est assimilée
29:55au fond
29:56comme tant d'autres
29:57familles dans notre pays
29:58donc à un moment
29:59quand on vient en France
30:00on travaille
30:01on respecte le pays
30:02et bien merci
30:03merci d'avoir été avec nous
30:04un peu plus longuement
30:05peut-être que d'habitude
30:06à 11h58
30:07mais c'est vrai que
30:08cette élection
30:09est importante
30:10et qu'elle permet
30:11de clarifier
30:12les positions
30:13des uns et des autres
30:14et notamment
30:15de renaissance
30:16merci Benjamin Haddad
30:17il est 11h58
30:18la pause
30:19et
30:20Emilie Desse
30:21pour toute l'actualité
30:22et vous pouvez appeler
30:23pour réagir au 01 80 20 39
30:2421 11h13
30:25c'est Pascal Proé
30:26vous sur Europe 1

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