À quatre jours du premier tour des élections législatives, les candidats sont amenés à se prononcer sur le futur d'une Assemblée nationale que certains prédisent ingouvernable. Philippe Vigier, candidat du parti "Démocrate" en Eure-et-Loir, est l'invité de l'Aprèm' Info sur BFMTV.
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00:00Il y a un homme qui a montré la voie. C'est le général de Gaulle qui l'a fait, comme vous le savez, à la fin de la guerre.
00:05Il n'y avait pas des communistes, des centristes, des hommes de droit, des socialistes qui étaient dans un gouvernement.
00:10Est-ce que vous croyez qu'il faut mieux préférer son parti à son pays ? Est-ce que vous croyez que la France, pendant une année, peut devenir ingouvernable ?
00:19Est-ce que vous ne croyez pas qu'à l'image de ce qui se passe en Allemagne, de ce qui se passe en Belgique, on est capable de bâtir des coalitions ?
00:26Et d'ailleurs, un mot pour vos auditeurs. En 2023, il y a 57 lois qui ont été votées, que je sache, avec soit des lois insoumises,
00:34soit des lois du RN, soit des lois des centristes. La dernière loi d'orientation agricole, qui était celle de Marc Fesneau, 407 députés l'ont votée.
00:43Ça veut dire que, vous voyez bien, en dehors des quatre colonnes, des micros, des agitations, on est capable de surcouper sur l'essentiel.
00:50Et là, je le dis avec beaucoup de gravité, les députés qui seront élus dans les prochains jours auront une responsabilité devant l'histoire. J'assumerai mes responsabilités.