Dans une interview accordée à La Dépêche, Aurélien Pradié, le député du Lot et candidat à sa succession, annonce qu'il quitte le parti des Républicains, dont il est l'ex-numéro 2. Une décision qui intervient après l'alliance entre Éric Ciotti, président contesté du parti, et le Rassemblement national.
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00:00Les Républicains sont toujours en pleine bataille juridique pour exclure leur président Éric Ciotti, en pleine réflexion sur leur avenir.
00:07C'est tout réfléchi pour Aurélien Pradié. Il quitte le parti, un parti qu'il décrit comme mort, qui n'est plus capable de parler au français Aurélien Pradié,
00:17qui se présente aux législatives sous l'étiquette de son micro-parti, qui s'appelle Du Courage.
00:22Bruno, que va-t-il se passer pour les Républicains après le 8 juillet ? Ça sera terminé de ce parti ?
00:29Alors déjà d'ici le 8 juillet, on a vu que leur position était extrêmement compliquée depuis que le président de leur parti, Éric Ciotti,
00:37a franchi le Rubicon en ralliant Jordane Bardella. On l'a vu à la conférence de presse, assis à côté de Marine Le Pen face à Jordane Bardella.
00:45On l'a vu aussi devant les patrons accompagnant Jordane Bardella. Mais pour l'instant, Éric Ciotti, il est seul avec une députée sortante
00:53et une soixantaine de candidats investis sous la double bannière LR-RN, ce qui provoque évidemment un pataquès juridique qui crée du trouble.
01:04Et au fond, Éric Ciotti est en train de semer la zizanie chez ses ex-compagnons. Pour le parti, évidemment, les candidats, eux, ont décidé,
01:12et la plupart des députés sortants, ont décidé de partir en autonome, c'est-à-dire ni Marine Le Pen ni la majorité d'Emmanuel Macron.
01:19C'est la ligne qu'ils voudront tenir demain. Combien seront-ils après le 7 juillet sur les 62 sortants ?
01:26Les sondages donnent entre 30 et 40 députés qui pourraient se faire réélire ou élire parce qu'ils peuvent conquérir aussi des circonscriptions,
01:36notamment des circonscriptions qui sont détenues aujourd'hui par les Renaissance. On pense notamment dans l'Ouest parisien, c'est tout à fait possible.
01:44Mais on voit surtout que leur situation politique va être extrêmement compliquée après le 7 juillet.