• il y a 6 mois
Auditionné au Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur les influences étrangères, le ministre des Armées a souligné la vulnérabilité de l’industrie de la défense. Exposées à un risque de cyberattaques, elles sont aussi visées par des tentatives d’espionnage, de cambriolage, voire de sabotage.

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Transcription
00:00Un ou deux chiffres ou dix âges qui n'ont jamais été donnés, si je vous parle d'attaques directes ou par rebond,
00:06espionnage, sabotage pour être très clair,
00:0980% de ces attaques ciblent les sous-traitants.
00:12Voilà, là vous commencez à vous mettre sur la piste de quelque chose qui nous concerne très directement.
00:17C'est sûr que Dassault, c'est sûr que Thalès, c'est sûr que Safran ont développé des capacités internes importantes de protection,
00:24mais le petit sous-traitant en province qui produit la pièce, le composant majeur ou
00:30connexe, mais clé,
00:32sont les plus violemment,
00:35potentiellement exposés à ces risques d'ingérence étrangère,
00:39amicales ou inamicales, mais même si elles sont amicales, elles ont quelque chose d'inamical. Donc il est clair que là c'est un point de vigilance
00:45important, et tout de même en 2021,
00:49les atteintes sur ces entreprises, mesdames messieurs les sénateurs,
00:52c'est une quarantaine de cas qui se sont faits de manière physique.
00:59Intrusion,
01:00cambriolage,
01:02tentative d'approche,
01:03une cinquantaine en 2022,
01:06et une cinquantaine en 2023. Donc on n'est pas sur une petite opération de cyberattaque, on est bel et bien sur une opération beaucoup plus
01:14structurée, documentée, de gens qui, au gré d'une visite,
01:18au gré d'un cambriolage qui apparaît comme étant quelconque, qui tente une intrusion dans une industrie de défense, dans un
01:25sous-traitant d'une industrie de défense, et dont il nous est clairement apparu que ce n'avait rien de domestique, mais bel et bien comme on ditait,
01:33depuis un acteur étranger.

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