• il y a 6 mois
Sarah Saadi-Garcia revient sur la série "Rêves olympiques" avec les trois journalistes du Pôle Sports impliqués dans cette série. Lorraine Kihl, Philippe Vande Weyer et Thierry Wilmotte vous explique leurs reportages et entretiens sur des athlètes belges qui rêvent de Jeux olympiques.

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Sport
Transcription
00:00Les Jeux olympiques de Paris 2024 démarrent dans un mois, très bientôt donc.
00:05Et pour l'occasion, nous revenons ensemble sur la série Rêves olympiques,
00:08menée par plusieurs journalistes du soir. On en parle juste après ça.
00:17Et pour en parler, j'ai le plaisir d'accueillir Philippe Vandeweijer,
00:20Lorraine Kiel et Thierry Wilmot. Bonjour à tous les trois.
00:23Bonjour.
00:25Donc vous êtes tous les trois journalistes au Pôle sport.
00:27Et pour ces Jeux, vous avez coécrit la série Rêves olympiques.
00:31Concrètement, quelle était l'idée derrière ce projet éditorial ?
00:35Alors, l'idée, déjà, nous a été soufflée par notre vénéré chef, Christophe Bertie.
00:41L'idée, en fait, était, à un peu moins d'un an des Jeux,
00:45se poser la question de qu'est-ce que c'est la vie d'un athlète qui,
00:48en gros, se prépare pour la compétition la plus exigeante qu'il soit.
00:52Mais donc, il y avait la dimension sportive, mais aussi s'intéresser
00:54à toutes les facettes, c'est-à-dire comment il mange.
00:57En fait, comment ils gagnent leur vie concrètement,
00:59mais aussi littéralement comment ils mangent.
01:01Parfois, ça peut avoir un impact sur leur préparation.
01:03Donc, essayer de voir qu'est-ce que c'était psychologiquement,
01:06physiquement, l'impact que ça peut avoir sur le relationnel,
01:09voir un peu tous les aspects d'une vie comme ça et voir comment on pouvait
01:12suivre la route et la raconter au lecteur.
01:15Et alors, on a pris le parti de choisir six sports différents,
01:20d'avoir autant d'hommes que de femmes et d'avoir au moins une athlète paralympique
01:24dans la liste des athlètes qu'on a suivi.
01:26Comment est-ce que vous avez fait ce casting ?
01:28Justement, ça a été assez long ou c'était assez évident
01:32au niveau du choix des athlètes choisis, sélectionnés ?
01:35C'était beaucoup Philippe à la manœuvre qui, quand même, suit les sports olympiques.
01:39Il y avait des évidences, oui, notamment pour les deux sportifs que moi,
01:45j'ai suivi qui étaient des sportifs venant des deux principaux sports olympiques,
01:49que sont la natation et l'athlétisme.
01:51On a aussi pris un joueur de hockey parce que le hockey est fort apprécié.
01:57Au soir, l'athlète paralympique, je lui ai dit, voilà, c'est parce qu'il fallait forcément...
02:05Il n'y a pas que les Jeux olympiques, il y a aussi les Jeux paralympiques
02:08et surtout à Paris, où ils se sont mis sur le même pied d'égalité,
02:12on se devait de prendre une athlète paralympique.
02:15On a pris une athlète d'un sport de combat aussi,
02:19deux athlètes de sport de combat en fait, venant du taekwondo et de la boxe.
02:26Et comment ça se passe de suivre donc un ou une athlète dans son quotidien,
02:30de le faire ou la faire sortir de sa bulle pour que l'athlète se raconte
02:35ou plutôt de rentrer dans sa bulle, justement ?
02:37Est-ce que c'est difficile à faire ?
02:39Ce n'était pas toujours évident parce qu'il faut effectivement s'insérer dans un programme
02:43qui, au fur et à mesure que les jours passent et qu'on se rapproche de cette fameuse échéance olympique,
02:47devienne de plus en plus chargée,
02:51chargée en travail et chargée en émotions également,
02:53parce qu'on approche de ce qui est attendu comme un rendez-vous très important pour tous les sportifs.
02:59Et donc voilà, c'était quelque chose qu'il fallait effectivement bien mettre au point
03:03avec les athlètes en question.
03:05En ce qui me concerne, j'ai eu beaucoup de chance parce que ça s'est très bien passé avec Nelson.
03:08Et il a été toujours au rendez-vous chaque fois que je l'ai sollicité.
03:12Et donc c'était très agréable de le suivre.
03:17C'est ça, il faut bien se rendre compte que...
03:20C'est difficile de se rendre compte à quel point l'agenda d'un sportif de haut niveau
03:23peut être chargé dans cette période-là.
03:25Et donc, il y a les phases d'entraînement, il y a les compétitions,
03:27mais aussi les stages à l'étranger.
03:29Il y a tout le suivi de soins qui va avec.
03:32Et donc, il faut effectivement trouver les petits slots pour nous,
03:35donc se glisser dedans ou alors accompagner l'une ou l'autre activité.
03:39Après, l'autre enjeu, ça dépend un peu du client qu'on a en face, en fait.
03:45Donc, à la fois, est-ce que le contact se fait bien ?
03:48Est-ce qu'on s'attend bien avec la personne ?
03:49Moi, j'ai suivi deux athlètes qui ont deux profils complètement différents.
03:52Une qui est très jeune, l'autre qui est plus mûre et qui va avoir plus de recul
04:01pour se raconter, pour aussi comprendre comment sa vie s'est construite,
04:08comment sa carrière s'est construite et pouvoir le partager aussi.
04:10Avec Sarah, par exemple, c'est un peu plus difficile parce qu'elle a 18 ans,
04:14elle est en plein dedans et donc, commencer à venir parler de son passé,
04:18à venir parler de son parcours ou mettre le point en avant était moins évident.
04:22Donc, ça...
04:23Oui, elle avait moins de recul.
04:26Oui, et puis, il y a aussi des questions de personnalité.
04:29Certains sont extravertis, d'autres pas.
04:31Donc, nous, on essaie juste de trouver l'espace avec lequel
04:34on peut travailler de manière respectueuse là-dedans.
04:35Philippe, vous avez notamment suivi Lucas Renvaux et Julien Ouattrin,
04:42Julien Ouattrin qui est le recordman de Belgique du 400 mètres haut, notamment.
04:46Comment est-ce que ça s'est passé avec lui ?
04:51On a eu avec lui une grosse surprise, mauvaise surprise, en fait, au début du projet.
05:00C'est-à-dire que le jour où on est allé faire son podcast,
05:04on est allé l'interviewer sur ses études de philosophie.
05:08En fait, l'après-midi, il avait un contrôle médical qu'il avait caché jusque là
05:14parce qu'on lui avait détecté un cancer des testicules en septembre.
05:21Il avait été opéré tout de suite et, en principe, le problème était réglé.
05:26Il devait juste encore passer des tests en décembre et en janvier, ce qu'il a fait.
05:31Et le test est revenu à nouveau positif.
05:34Donc, il l'a appris le jour où on est passé chez lui.
05:39Et donc, quelques jours plus tard, il a annoncé qu'il devait faire un traitement de chimiothérapie
05:46et que sa route vers les Jeux, en fait, s'arrêtait.
05:49Donc, il a fallu un peu repenser à ce qu'on allait faire.
05:54Et alors, on s'est dit qu'on n'allait pas l'abandonner.
05:57Ça n'avait pas de sens et que, plutôt que de suivre son rêve olympique,
06:00on a suivi son rêve de guérison, son parcours médical.
06:06Et il a joué le jeu et ça s'est fait de manière formidable, je trouve.
06:13Moi, c'est une des expériences professionnelles les plus riches de ma carrière.
06:18C'était même assez émouvant de le suivre là-dedans.
06:24Et voilà, ça s'est bien terminé finalement, puisqu'il est aujourd'hui en rémission guéri.
06:29Il a repris la compétition, malheureusement un peu trop tard pour pouvoir se qualifier pour les Jeux.
06:34On regarde justement tout de suite un extrait vidéo de l'interview que vous avez réalisé de Julien Ouattra.
06:41Pour que ce soit un peu concrètement, le protocole, c'est cinq jours hospitalisés.
06:44Donc là, je suis sous perfusion 24 heures sur 24, avec des traitements chaque jour qui durent deux, trois heures.
06:51Donc ça, c'est vraiment l'artillerie lourde.
06:53Et donc là-bas, je ne me sens pas trop mal.
06:55Juste, je ne dors quasi pas comme la plupart des autres patients,
06:59parce qu'on a certains produits qui accompagnent la chimio pour éviter les nausées,
07:03qui donnent des difficultés pour dormir, donc c'est globalement assez fatigué.
07:08Des mots forts et une envie de revenir vite sur la piste malgré la maladie.
07:12Où en est-il aujourd'hui et comment va-t-il ?
07:14Il va bien.
07:16Il a repris la compétition au début du mois de mai avec les interclubs à un niveau très moyen.
07:22Mais puis voilà, il s'est amélioré, il s'entraîne de plus en plus.
07:26Et il participera ce week-end au championnat de Belgique sur 110 mètres haies,
07:31pas sur 400, parce que c'est encore un peu long pour lui.
07:35Il a des problèmes encore respiratoires qu'il doit régler.
07:39Mais c'est assez incroyable de voir le niveau qu'il a retrouvé.
07:43Et voilà, il courra encore deux fois au mois de juillet.
07:46Et puis après, voilà, il regardera les Jeux à la télévision avant de se préparer pour la saison prochaine.
07:53Lorraine, vous avez rencontré la boxeuse Auchine de Rieux.
07:56En vous lisant, on a l'impression que c'est un modèle de rigueur et de persévérance,
08:01en tout cas dans la boxe et dans sa vie quotidienne.
08:04Est-ce que c'est le cas ?
08:05Oui, alors de persévérance, clairement.
08:09Ce qui est intéressant avec Auchine, c'est aussi un autre aspect,
08:11je pense, dans la sélection des profils qu'on a pris, c'est que
08:15intentionnellement ou pas, il y avait aussi l'idée d'avoir des histoires un peu atypiques ou intéressantes,
08:19des profils intéressants.
08:21Et Auchine est intéressante parce qu'elle a été...
08:25On l'a découverte tout à coup sur la scène du sport de haut niveau, là où on ne la connaissait pas.
08:29Donc c'est quelqu'un qui a émergé très tard dans sa discipline
08:33et qui a un parcours qui est un peu hors du commun, pas du tout linéaire,
08:35comme la plupart des sportives de haut niveau qui commencent très jeunes
08:38et qui sont très vite cadrés pour aller le plus haut possible.
08:41Et donc c'est quelqu'un qui a dû se battre pour être là où elle est.
08:46Et effectivement, il y a cette dimension-là.
08:48Ça se sent très fort quand on la suit en stage, par exemple, ou dans les compétitions,
08:53qu'elle est avec l'équipe nationale, donc les autres compétiteurs.
09:00Ça doit pas être toujours simple à gérer, mais elle est systématiquement prise en exemple.
09:04Alors déjà parce qu'elle a été qualifiée très tôt pour les JO,
09:06mais aussi parce que, pour reprendre l'expression qu'ils disent dans la boxe, elle a faim.
09:10Donc elle va toujours chercher, elle va toujours se dépasser.
09:14C'est une énorme bosseuse.
09:15Elle est dédiée à 200% et elle va essayer d'arracher tout ce qu'elle peut arracher.
09:21Et c'est une mentalité qu'ils ont parfois du mal à faire prendre parmi leurs jeunes.
09:29Et donc c'est quelque chose qui la définit bien.
09:32Alors là, on parlait du ring, mais vous l'avez aussi suivi en dehors,
09:36dans sa vie quotidienne, sa vie personnelle.
09:41Est-ce qu'on sent aussi justement cette faim dans sa vie quotidienne, dans sa personnalité ?
09:48Oui, après je crois que c'est tous les sportifs de haut niveau qui sont à ce niveau-là.
09:53Si 100% de la vie n'est pas tournée vers les jeux,
09:56je pense qu'on ne peut pas arriver à un niveau suffisant.
10:00Donc oui, ça existe, ça implique des sacrifices aussi.
10:01Ça veut dire aussi qu'au niveau...
10:03Voilà, dans un couple, il faut faire avec le fait qu'il y en a une, en l'occurrence,
10:08qui est vraiment souvent absente, qui est aussi très égocentrée.
10:12Parce que pareil, il faut un peu oublier tout le reste.
10:16Et donc, ça peut être éprouvant dans la vie quotidienne.
10:22Et oui, après, c'est des choix constants qui sont juste tournés vers le résultat.
10:27Donc le fait d'être bien physiquement, bien psychologiquement
10:30et bien entourée pour aller là où on veut aller.
10:33Pour aller plus loin et la découvrir un peu mieux,
10:35on vous propose un petit extrait d'interview d'Hochine Derieux,
10:38qui nous a ouvert ses portes pendant sa prépa physique et mentale pour les JO.
10:42Bonjour, je m'appelle Hochine, j'ai 36 ans, je suis boxeuse
10:46et je me prépare pour les JO 2024.
10:49Je suis la première femme de Belgique qui va participer aux JO pour la boxe.
10:54Pour moi, c'est un rêve comme athlète et aussi comme personne.
10:57Les JO pour la boxe, c'est un truc très grandiose.
11:01Pour moi, ça veut dire plus que ma carrière professionnelle.
11:04Je suis un perfectionniste dans la vie et avec la boxe, t'as jamais fini à apprendre.
11:10Tiré par l'on peut, parlons de hockey et de Nelson Onana,
11:14l'attaquant des Red Lions que vous avez rencontré dans le cadre de cette série.
11:18Onana, que vous avez d'ailleurs qualifié d'Hussein Bolt des Red Lions.
11:23C'est un petit génie, selon vous, en tout cas, un hyperactif enthousiaste.
11:28Alors parlons peu, parlons bien, parce que c'était un petit peu son fort à lui.
11:31C'est qu'en peu de mots, il parvenait à définir un peu
11:34quelles étaient ses préoccupations du moment, ses sentiments.
11:39Et alors Hussein Bolt, c'est lui qui l'a trouvé tout seul.
11:40C'est lui qui s'est autoproclamé le Hussein Bolt.
11:43Je pense que c'est, oui, c'est une belle image.
11:46C'est une belle comparaison.
11:47Effectivement, il n'a pas été cherché non plus le dernier venu.
11:51Et donc, effectivement,
11:55moi, j'ai vécu des moments sympas avec lui, surtout dans les échanges.
11:58Parce que voilà, je me suis retrouvé face d'abord à un sportif assez impressionnant.
12:01Le gars, il a toutes les qualités nécessaires pour faire un très, très bon hockeyeur.
12:05Il a une tête bien faite aussi.
12:07Il faut savoir que donc, pour se distraire, il suit également des études de médecine.
12:12Il a un premier master de médecine, des études qui, effectivement,
12:16il a l'opportunité d'étaler un petit peu dans le temps par rapport à d'autres étudiants.
12:20Il est sportif de haut niveau.
12:21Il a cette opportunité là qui lui est offerte.
12:24Et il le fait, mais il le fait pour participer à un projet commun,
12:27un projet de tout un groupe.
12:28C'est ça un petit peu la particularité par rapport aux autres sportifs
12:31que nous avons suivi dans cette série.
12:32C'était le seul membre d'une équipe et non des moindres,
12:36puisqu'elle est quand même championne olympique, cette équipe là.
12:39Et la particularité de cette équipe,
12:41c'est qu'elle doit, elle devait déjà en partie un petit peu se renouveler
12:45parce que l'équipe qui a été championne olympique il y a trois ans à Tokyo,
12:48elle arrive un petit peu au bout en termes d'âge et tout ça.
12:51Et donc, le challenge auquel était confronté le nouveau coach,
12:56le nouvel entraîneur Michel Vanhoenheuvel,
12:58était d'intégrer petit à petit des jeunes dans cette équipe là,
13:03d'essayer de bousculer certains moins jeunes qui n'avaient pas fort envie d'être bousculés,
13:08qui ne manquaient pas de le faire savoir et de le montrer,
13:12d'encore chercher à hausser leur niveau et tout ça.
13:14Donc, ça veut dire que les quelques jeunes qui ont réussi à être sélectionnés dans cette équipe,
13:18ils ont vraiment été chercher cette sélection parce que c'était costaud.
13:21Il faut juste se rivaliser avec des champions olympiques et dire,
13:23on va prendre leur place maintenant, on va faire partie du voyage,
13:27on va se mettre à côté d'eux et on va partir avec eux à Paris.
13:30Et je trouve qu'il a fait ça avec beaucoup de sérénité,
13:34beaucoup d'abnégation comme tous les autres membres de ce groupe là,
13:37parce que c'est un peu une des particularités des Red Lions,
13:39c'est qu'ils jouent pour eux parce que je pense que d'abord ils vivent une passion
13:44et puis ils jouent pour leur équipe et pour le groupe et pour ce projet commun.
13:49Et bon, donc c'était vraiment intéressant de suivre ça d'un peu plus près
13:56au travers de son témoignage à lui,
13:59qui était effectivement assez riche pour tout ce que je viens de vous décrire
14:02comme étant les principales caractéristiques de sa personnalité.
14:07Après cette expérience et cette question, et pour vous trois,
14:10est-ce que vous suivrez ces athlètes d'un peu plus près
14:13ou en tout cas d'un peu plus près que les autres athlètes belges ?
14:16Justement, est-ce que vous vous sentez liés à eux d'une certaine manière ?
14:22D'une certaine manière, oui.
14:24Ce que je voulais ajouter à ce que Thierry vient de dire,
14:26c'est qu'il y a quand même une constante quand on suit des sportifs de haut niveau,
14:30c'est de voir l'abnégation et le travail que ces jeunes hommes et femmes
14:35accomplissent dans leur vie de tous les jours.
14:39Je parlais de Nelson Andana qui est étudiant en médecine,
14:42mais Sarah Chary fait des études de médecine également
14:47et elle est la meilleure taekwondo de sa catégorie au monde.
14:51Lucas Anvaux, c'est un nageur qui sacrifie tout à son sport,
14:57qui aussi fait des études en sciences économiques,
15:00qui part à l'étranger s'entraîner en Angleterre pendant des mois
15:04ou aux États-Unis, loin de chez lui, qui nage six heures par jour.
15:11C'est un régime que peu de jeunes de leur âge peuvent suivre en temps normal.
15:17Donc, il n'y a rien à faire pour arriver à ce niveau-là.
15:23Il ne faut pas avoir peur de sacrifier sa vie et ce qu'ils font.
15:27Alors, pour en revenir à votre question sur les Jeux, oui, en principe,
15:32on suivra certainement tous les sportifs qu'on a suivis pendant leur préparation,
15:39mais je ne crois pas que ça nous empêchera d'en suivre d'autres
15:45et d'aussi près, certainement.
15:49Oui, tout à fait, c'est qu'effectivement, on va avoir du monde.
15:51On va avoir la plus grande délégation jamais eue pour partir aux Jeux olympiques.
15:57Donc, on va avoir de quoi s'occuper.
15:59Et je pense que dans d'autres catégories, dans d'autres sports,
16:02on va avoir encore certainement beaucoup de choses à raconter également.
16:05Donc, ça, c'est très sympa.
16:08Effectivement, on aura peut-être un œil particulier sur ces sportifs
16:11qu'on a eu l'occasion de connaître de manière un petit peu différente
16:14ou un petit peu plus régulière que ce qu'on a pu faire jusqu'à maintenant.
16:16Et donc, on les suivra attentivement.
16:21Eh bien, on les suivra aussi de très près.
16:26Merci à tous les trois pour ces récits touchants et inspirants.
16:31Merci également à notre réalisateur Louka Alou.
16:34Vous pouvez retrouver d'autres vidéos sur le site du Soir et sur notre application.
16:38Et si vous voulez aller plus loin, nous avons aussi un podcast d'actualité quotidien
16:42qui s'appelle À Propos et qui est disponible tous les jours
16:45sur les plateformes de streaming audio.
16:47Merci et à bientôt.

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