"Traitées comme des déchets": les féminicides d'autochtones, un drame occulté du Canada

"Elles sont traitées comme des déchets", murmure gravement Gladys Radek. "Débarrassez-vous en n'importe où, personne ne s'en souciera", ajoute-t-elle en marchant sur la tristement célèbre "route des larmes" dans l'Ouest canadien. L'activiste de 69 ans essaie d'être la voix des femmes autochtones disparues et assassinées (FADA) depuis que sa nièce Tamara a disparu près de Prince Rupert en 2005. Les femmes autochtones représentent 36% des victimes de féminicides au Canada, alors qu'elles ne composent que 5% de la population féminine du pays, selon l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilité.
(VERSION DIGITALE DE LA VIDI34UG6CB_FR)