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Xavier Bertrand, président du groupe Les Républicains de la région des Hauts-de-France, était l'invité de BFMTV ce dimanche soir.

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Transcription
00:00Pardon de vous poser la question, mais ça vous fait quoi en tant que homme, quand vous voyez cette image-là ?
00:05Ah bah dedans, ça ne rassure pas, si c'est pour parler économie, si c'est pour diriger l'économie, franchement, ça ne rassure pas.
00:11C'est politique, mais en tant que homme, ça vous trahit, vous voyez cette photo, cette image, comment vous la vivez, comment vous la recevez ?
00:17C'est le choix d'aller à la gamelle, c'est tout. Il s'est dit, tiens, j'ai peut-être une chance d'avoir une gamelle bien remplie,
00:22si je vais avec le Rassemblement national, je vais à la gamelle avec Bardella, c'est aussi simple que ça.
00:25Avec un ministère, notamment, on parle beaucoup du ministère de l'Intérieur, si le Rassemblement national a les vos affaires.
00:28Non mais vous savez, ça ne trompe personne, et tout ça, ça rajoute clairement, aujourd'hui, au dégoût de la politique,
00:35qui inspire la politique pour de nombreux concitoyens. Or, ce n'est pas ça, la politique.
00:38La politique, c'est aussi des élus, d'un maire jusqu'à un député, justement, pour se battre pour les gens.
00:44Moi, c'est ce que je fais dans ma région, c'est ce que font les candidats, justement, que je suis amené à soutenir,
00:48que je continuerai à les soutenir de toutes mes forces jusqu'à la fin de cette élection, parce que je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:53il n'y a pas une majorité de Français qui sont pour le Rassemblement national,
00:57et puis il ne faut pas oublier une chose également. Je le dis aussi à tous ceux qui se sentent oubliés par la politique,
01:02qui se sentent un peu invisibles aux yeux de responsables politiques.
01:05Ce sont des métiers que l'on ne croise parfois même pas ou qu'on ne croise même pas leurs regards,
01:09des agents de sécurité, de propreté, les caissières. Et puis derrière, il y a aussi autre chose, les stigmatisés.
01:15Il y a des gens qui ont raison de leur couleur de peau, de leur prénom, de leurs origines, ont le sentiment de ne plus être à leur place.
01:21Et aujourd'hui, cela se dit, clairement, si les extrêmes l'emportent et si le Rassemblement national l'emporte, ça sera pire encore.

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