Frédéric Descrozaille, ancien député Renaissance du Val-de-Marne et candidat à sa réélection aux législatives anticipées, était l'invité de BFMTV ce dimanche soir.
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00:00Ça sert le retour du Parlement, ça je suis d'accord, et pour moi c'est une vraie opportunité parce que ça fait très longtemps que je considère que depuis le quinquennat qu'il y a eu une vraie connerie.
00:08L'exécutif a beaucoup trop de pouvoir et que de remettre le pouvoir à l'Assemblée nationale et au Centre de la vie politique ou au Palais-Bourbon, je pense que c'est très bien, ce serait très sain.
00:15Mais je voudrais quand même rebondir, c'est-à-dire que vous êtes quand même fédérés, moi c'est comme ça que je le vois, vous êtes quand même fédérés par un rejet de cette montée de l'extrême droite.
00:24Je considère que depuis des décennies d'avoir culpabilisé et ostracisé les électeurs qui ont progressivement été de plus en plus nombreux à voter pour, c'est une stratégie qui a conduit à un échec total.
00:36Je pense qu'il n'y a pas aujourd'hui 35% de Français qui sont des nostalgiques, de vichy, qui sont des racistes.
00:42Et de ce point de vue-là, cette union contre, elle ne tient pas, à mon avis, elle ne tiendra pas.
00:49Et lorsque vous devriez, si vous deviez être unis pour quelque chose, pour, pour un lien, je pense que ça se casserait la gueule tout de suite.
00:57Entre vous, c'est l'expérience, en tout cas c'est les deux dernières années qui nous ont laissé dire ça.
01:01Et je rebondis sur ce que vous venez de dire parce que je pense que c'est extrêmement important.
01:06On est dans un tel état de profusion aujourd'hui que vous avez la laïcité qui est un thème de gauche récupéré par l'extrême droite pour faire en fait de l'anti-musulman,
01:14voire légitimer sans le dire un authentique racisme.
01:17Et l'antisémitisme qui a toujours été historiquement à l'extrême droite, aujourd'hui on le trouve à l'extrême gauche.
01:24J'ai 57 ans, je n'aurais jamais cru qu'en France je vivrais un tel ravivement de la haine des Juifs, de cette bestialité que l'on trouve et qui est pratiquement banalisée.
01:35C'est effarant. Et moi, effectivement, je vais vous dire, autour d'Emmanuel Macron à l'origine en 2016, il n'y avait que des sociodémocrates.
01:42Autour d'Emmanuel Macron avant qu'il soit candidat, il n'y avait que la jeune ex-jeune dame de la France canienne.
01:49Et c'est compliqué ce qui s'est passé depuis ces temps, il n'y avait que cela.
01:53Et moi de penser que les sociodémocrates acceptent aujourd'hui de faire alliance, mais ce n'est même pas de l'ambiguïté, avec ce discours assumé à l'extrême droite.
02:02De la provocation systématique des drapeaux solitaires qui sortent à qui mieux mieux.