Comment parler des troubles alimentaires aux adolescents?

  • il y a 3 mois
Prenez soin de vous se penche sur notre rapport à l'assiette ce dimanche à travers ce qu'on appelle les Troubles de la conduite alimentaire. Un million de Français sont concernés.

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00:00De retour sur le plateau de Week-end Première avec votre chronique Santé comme tous les dimanches et on se penche sur notre rapport à l'assiette.
00:06À travers ce qu'on appelle les troubles de la conduite alimentaire, un million de Français sont concernés.
00:11Et je voudrais ce matin, Margot de Frouville, à l'Inde du Quart de Nez, qu'on s'adresse aux parents d'enfants, souvent des ados d'ailleurs,
00:16qui sont concernés et qui ne savent pas comment les aider.
00:21Et celle qui les aide justement, c'est le docteur Franciro, qui est psychiatre, chef de service d'un hôpital de jour à la Fondation de Santé des étudiants de France.
00:29Avec cette question qui est vraiment importante, c'est de dire, comment vous faites la différence entre le jeune qui prend soin de sa ligne, et donc de son poids,
00:36et celui qui est déjà entré ou qui rentre dans les troubles de conduite alimentaire ?
00:40En général, la différence, ça se voit sur un changement de comportement.
00:44Quand ça devient un sujet de tension, d'angoisse, qu'on sent qu'il prend toute la place, c'est qu'il y a probablement un problème qui est plus qu'à faire attention à l'alimentation.
00:53Quels sont les signaux qu'ils doivent alerter pour les parents ? Un enfant qui remplit moins son assiette ?
00:57Un enfant qui remplit moins son assiette, un enfant qui vide les placards ou des choses qui disparaissent dans les placards, quand on pense aux crises d'hyperphagie ou de boulimie,
01:05et puis un enfant qui évite les repas, parce que c'est rapidement d'essayer d'éviter la cantine, les repas, les choses comme ça, ou d'enlever complètement des catégories d'aliments.
01:16Souvent, les parents se culpabilisent. Est-ce qu'en fin de compte, il y a des erreurs à éviter dans l'éducation par rapport à l'alimentation ?
01:21Des erreurs, je ne dirais pas ça. On se culpabilise parce qu'on a un enfant qui est malade et on se culpabilise. Je pense que l'important, c'est de savoir réagir, de pouvoir soutenir et d'amener vers les soins.
01:29Parce que c'est vrai que souvent, il y a un moment où on ne sait pas trop comment en parler, est-ce qu'il faut le faire remarquer, des choses comme ça.
01:34Et donc, pouvoir accéder aux choses peut-être parfois de façon un peu détournée, pas sur la perte de poids, ce n'est pas bien, mais si tu as l'air tendu, c'est compliqué, ou tu as l'air triste, tu es angoissé, souvent, ce n'est pas mal.
01:46Alors, quand est-ce qu'on consulte et qui ?
01:48Alors, on consulte dans l'idéal les services spécialisés ou les médecins spécialisés. Après, il y a souvent un peu de délai d'attente.
01:56Un peu beaucoup parfois.
01:57Un peu beaucoup parfois. Du coup, le médecin généralise dans un premier temps, un psychiatre, un psychologue. Et puis, le troisième pilier, c'est les diététiciens et nutritionnistes.
02:06Merci beaucoup Franciro.
02:08Et nous, on se retrouve la semaine prochaine. Et d'ici là, prenez soin de vous.

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