Législatives : le grand débat de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes

  • il y a 3 mois
Quatre des cinq candidats de la région cagnoise se sont affrontés dans notre studio vidéo. Des échanges très riches, contrastés sans être agressifs entre candidats qui se connaissent bien.
Élections législatives : Nice-Matin poursuit sa série « une circonscription, un débat ». Ce jeudi soir, c’est de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes dont il s’agit. Un territoire plutôt homogène, mi-urbain mi-résidentiel, couvrant la région cagnoise (Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Villeneuve-Loubet, La Colle-sur-Loup et Saint-Paul-de-Vence).
Cinq candidats sont en lice. Quatre ont accepté de débattre pendant une heure dans notre studio. La vidéo est à voir ci-contre. Bryan Masson (Rassemblement national) est candidat à sa réélection. Laurence Trastour-Isnart (Les Républicains) espère retrouver le mandat qu’elle a perdu en 2022. Nicole Mazzela (La France insoumise) tente pour la deuxième fois sa chance, toujours pour l’union de la gauche mais cette année pour le Nouveau Front populaire. Pierre Piacentini (L’Écologie au centre) espère davantage jouer les trouble-fêtes qu’il y a deux ans.
Une seule candidate a décliné notre débat : Daniele Bartoli, investie par Lutte ouvrière. Dommage car les échanges ont été riches. Avec une particularité : les quatre débatteurs se connaissent bien et ne cachent nullement le respect qu’ils se portent. Du coup, ils n’ont exprimé sur notre plateau aucune animosité personnelle, seulement leurs divergences d’opinions plus ou moins accentuées selon les sujets soulevés par les animateurs : Christian Huault, rédacteur en chef de Nice-Matin, et Frédéric Maurice, chef de l’édition de Nice. Des questions d’actualité et de fond, politiques ou thématiques, nationales ou spécifiques à la circonscription… Entre sécurité et services publics, stratégies politiques et logement, un panorama varié et contrasté qui vise à aider les électeurs à faire leur choix.

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00:00:00Générique
00:00:10Générique
00:00:20Bonsoir, bienvenue à tous dans notre studio vidéo du groupe Nice Matin pour un nouveau débat lié aux élections législatives partielles qui nous occuperont les 30 juin et 7 juillet prochains.
00:00:33A mes côtés pour animer cette émission, Frédéric Maurice, chef de l'édition de Nice Métropole. Bonsoir Frédéric.
00:00:38Bonsoir Christian.
00:00:39Ce soir, c'est de l'avenir politique de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes dont nous allons parler et débattre. Frédéric, à quoi ressemble ce territoire de la 6e circonscription ?
00:00:50Alors la 6e circonscription couvre une grande partie du bassin Cagnois qui comprend cinq communes, Cagnes-sur-Mer évidemment, mais aussi Saint-Laurent-du-Var, Ville-Neuve-Loubet, La Colle-sur-Loup et Saint-Paul-de-Vence.
00:01:01C'est un secteur plutôt homogène, mi-urbain, mi-résidentiel, à cheval entre la métropole Nice-Côte d'Azur et la communauté d'agglomération Sophia-Antipolis.
00:01:09Parlons politique maintenant. En 2022, la 6e avait fait partie des circonscriptions gagnées par la vague Rassemblement National.
00:01:16Brian Masson avait remporté la finale assez justement avec 51,3% des suffrages contre un candidat qui avait créé la surprise en quittant les Républicains pour se présenter sous les couleurs macronistes, le maire de La Colle-sur-Loup, Jean-Bernard Mion.
00:01:29Le député sortant de la Cagnoise, Laurence Trastour-Isnard, avait été sèchement balayé au premier tour.
00:01:35Deux ans plus tard, Jean-Bernard Mion n'est plus candidat, mais Laurence Trastour va tenter de regagner sa place au Palais-Bourbon, cette fois sans adversaire de la majorité présidentielle, ce qui rebat les cartes électorales.
00:01:46Alors Frédéric, premier tour de table, mesdames, messieurs, pour vous présenter Brian Masson, le candidat à sa réélection. Il est notre invité.
00:01:53Bonsoir Brian Masson, vous êtes donc le député sortant de cette sixième circonscription, mais vous êtes également conseiller régional.
00:01:59Vous avez été le leader de l'opposition au Rassemblement National à Saint-Laurent-du-Var. Vous êtes toujours investi par ce même parti.
00:02:05Dans le civil, vous avez été le directeur de cabinet naguère du maire Rassemblement National de Fréjus, David Racheline.
00:02:12Cette fois dans la position de challenger, Laurence Trastour est de retour aussi sur ce plateau, bonsoir.
00:02:18Bonsoir, merci de nous accueillir sur le plateau de mii ce matin.
00:02:21Vous êtes élue de la ville du Canada depuis 1998, aujourd'hui conseillère municipale.
00:02:26Comme je l'ai dit, vous avez été aussi député de la sixième circonscription à partir de 2017.
00:02:31Mais en 2022, Brian Masson vous a ravi votre fauteuil.
00:02:34Vous êtes donc certainement à réunimer d'un esprit de revanche, on va voir ça ce soir.
00:02:38Et vous revenez avec la même étiquette qu'il y a deux ans, les Républicains.
00:02:41Absolument.
00:02:42A nos côtés, une autre candidate qui elle aussi a concouru en 2022, Nicole Mazella, bonsoir.
00:02:47Bonsoir.
00:02:48Vous restez, comme en 2022, la représentante de Lyon de la gauche,
00:02:51mais cette fois-ci sous une nouvelle bannière, une nouvelle appellation, le Nouveau Front Populaire.
00:02:55Toujours au nom de votre parti, la France Insoumise.
00:02:58Vous êtes infirmière hospitalière à la retraite et vous habitez Villeneuve-Loubet.
00:03:03Tout à fait.
00:03:04Et notre tour de table s'achève avec Pierre Piacentini.
00:03:08Vous aussi avez été élu de la ville de Cagnes-sur-Mer.
00:03:11Vous n'avez plus de mandat aujourd'hui, mais candidatez à la députation avec le soutien de l'écologie au centre,
00:03:16le fameux parti du niçois Jean-Marc Gouvernatori.
00:03:20Et à la ville, vous êtes chef d'entreprise.
00:03:21Bonsoir, Pierre Piacentini.
00:03:23Bonsoir, amis concitoyens, et puis bonsoir aussi à nos candidats.
00:03:29Reste une candidate dans cette sixième circonscription.
00:03:31Il s'agit de madame Danielle Bartoli, qui porte les couleurs de lutte ouvrière,
00:03:34que nous avons conviée à ce débat, mais qui n'a pas pu se rendre disponible.
00:03:38Frédéric, commençons par le bilan.
00:03:40Absolument.
00:03:41Quel bilan, madame Mazella, tirez-vous des deux années d'un mandat abrégé de Brian Masson ?
00:03:47Alors, moi, je suis allée voir les votes de monsieur Masson sur la plateforme des députés.
00:03:57Et il y a beaucoup de choses qui m'ont déplu et certaines choses qui m'ont plu.
00:04:02Ce qui m'apparaît extrêmement bien, quelque part.
00:04:06Alors, il faut savoir que quand il a voté...
00:04:09Excusez-moi, je vais mettre des lunettes parce que j'ai un petit problème.
00:04:12Quand il a voté sur le projet de loi constitutionnel modifiant le corps électoral en Nouvelle-Calédonie,
00:04:18il a voté pour, résultat, on a vu ce qui s'est passé, les émeutes en Nouvelle-Calédonie.
00:04:23Quand il a voté pour...
00:04:26On ne va pas faire tous les votes de monsieur Masson, mais les générales.
00:04:29Non, je fais juste un truc.
00:04:31Il a voté pour inscrire toutes les personnes sans emploi sur la liste des demandeurs d'emploi.
00:04:36Il a été voté contre.
00:04:37Moi, je me dis que pourquoi ?
00:04:40Parce que tous les demandeurs d'emploi, même s'ils ne sont pas inscrits,
00:04:43ça veut dire qu'on a du chômage et que ce sont des gens pauvres.
00:04:46Deuxième, l'autre chose qui m'a interpellée, c'est par rapport à l'Europe,
00:04:50puisqu'il a refusé qu'on affiche le drapeau européen sur les façades des mairies.
00:04:56Et après, je suis plutôt sur le côté écologie,
00:05:00où il a un projet de loi.
00:05:02Il est pour un projet de loi d'accélération nucléaire.
00:05:05Moi, j'en suis contre et je vous expliquerai pourquoi si vous me le demandez.
00:05:08Et pour supprimer les propositions...
00:05:11Il a voté pour empêcher de supprimer les propositions de loi interdisant les votes privés de jets.
00:05:17Rapidement, qu'est-ce qu'il y a de positif ?
00:05:19Sur le positif, c'est les repas des étudiants.
00:05:23Il a voté pour, pour que les étudiants aient au moins un euro pour pouvoir manger.
00:05:28Et un qui est plus ou moins positif, il s'est abstenu pour l'IFS.
00:05:35Merci.
00:05:36Dans la circonscription, parce que là, vous nous parlez de décisions et de votes qui sont au niveau national.
00:05:41Oui, bien sûr.
00:05:42Mais c'est le but de notre...
00:05:43Qu'est-ce que vous critiquez de son action ? Est-ce que vous avez des choses à lui dire ?
00:05:46Alors, je sais qu'on l'a vu beaucoup sur le terrain et ça, je le soustrais très bien,
00:05:50mais on le voit beaucoup dans les commémorations, etc.
00:05:52Moi, j'aimerais qu'il soit dans les terrains tels que les hôpitaux.
00:05:55Je ne sais pas s'il y est allé, voir ce qu'il s'est passé.
00:05:58Et surtout qu'il dénonce tout ce qui se passe sur les hôpitaux.
00:06:01Alors, il répondra à tout ça après.
00:06:02Pierre Cassantini, à votre tour de juger, on va dire ça comme ça, le mi-mandat,
00:06:08enfin, la moitié de mandat de Brian Mason.
00:06:11Moi, je voulais dire quelque chose, déjà, c'est qu'on a eu de la chance,
00:06:14pendant plusieurs années, d'avoir plusieurs députés travailleurs.
00:06:17Oui.
00:06:18Dont un qui a été exceptionnel pour moi, Lionel Lucas, et qui aurait mérité d'être ministre.
00:06:23Jusqu'en 2017, quand même.
00:06:24Voilà.
00:06:25Après, par rapport à la députée sortante de l'époque, Laurence,
00:06:29c'est vrai que j'ai été très peiné qu'elle perde,
00:06:31parce qu'elle était un dommage collatéral d'une guerre fratricide
00:06:34que l'on voit dans le département depuis, maintenant, plusieurs années.
00:06:37Et ça, c'est l'une des raisons.
00:06:39On va y revenir. M. Mason, aujourd'hui.
00:06:40Pour Brian, pas de problème, il a défendu sa tête.
00:06:42Vous appelez tous les candidats par leur prénom, c'est pas avec tout le monde.
00:06:45A part Mme Mazella, je suis désolé.
00:06:47Donc après, entre Laurence et Brian, on se voit quasiment tous les jours.
00:06:51Brian, c'est vrai qu'il a été élu sur des thèmes.
00:06:54Il les a très bien défendus.
00:06:55Il défend son parti, il défend ses thèmes.
00:06:57Donc de ce côté-là, j'ai pas de critiques à faire.
00:07:02Le seul truc, mais bon, c'est un jeune comme mon fils.
00:07:05Il est un peu sur un système d'influenceurs Facebook et compagnie,
00:07:08mais c'est dans l'ère du temps.
00:07:10C'est son âge.
00:07:11Voilà.
00:07:12La seule critique que je pourrais avoir, c'est qu'il est beaucoup sur les réseaux sociaux,
00:07:15plus qu'à mon avis, moi qui suis un chef d'entreprise sur les dossiers,
00:07:19vraiment dans les bureaux.
00:07:20Mais c'est sa façon de travailler.
00:07:22Moi, j'ai une autre façon de travailler.
00:07:23Mais voilà, c'est tout.
00:07:24Merci M. Piacentini.
00:07:25Mme Trastour.
00:07:26Alors, pour ma part, je trouve dommage que M. Mason n'ait pas voté
00:07:31les 15 heures d'activité concernant le RSA.
00:07:34Parce que, en tant que Républicain, nous voulons valoriser la valeur travail.
00:07:39Et nous avons fait passer un texte de loi
00:07:41afin que les personnes qui sont au RSA travaillent au moins 15 heures.
00:07:45Et je déplore que M. Mason n'ait pas voté ces 15 heures.
00:07:48Pourtant, c'est quelque chose, pour moi, qui me paraissait logique.
00:07:50Mais aussi, ce que je trouve dommage...
00:07:52De façon plus générale ?
00:07:53De façon générale, je trouve dommage son manque d'assiduité en commission.
00:07:56Puisqu'il fait partie des 150 députés qui ont été le moins présents en commission.
00:08:01Puisque c'est en commission qu'on prépare les textes de loi,
00:08:04qu'on prépare les différentes interventions, les amendements.
00:08:07Et c'est là, finalement, où le plus gros travail de l'Assemblée nationale se fait.
00:08:11Plus que dans l'hémicycle, où après, finalement, on vote les textes.
00:08:14Et pour être complet, sur le terrain ?
00:08:16Sur le terrain, c'est quelqu'un qui a été très présent sur le terrain,
00:08:19avec un capital sympathie important.
00:08:21Et ça, on ne peut pas l'enlever.
00:08:23Après, comme Mme Mazella l'a dit,
00:08:25effectivement, il faut aussi être sur le terrain, c'est bien.
00:08:28Mais pas être sur le terrain que sur les manifestations.
00:08:31Il faut aller au-devant des commerçants.
00:08:33Il faut aller sur les problématiques de terrain.
00:08:35Et je pense que ça, c'est important.
00:08:36Alors, Marianne Masson, vous avez entendu vos opposants du soir
00:08:39parler de votre mandat.
00:08:41Finalement, au bilan, mi-fil, mi-raisin.
00:08:43Pas assez négatif que ça, y compris chez vos opposants principaux.
00:08:46Rarement aussi contrasté, enfin, rarement aussi mitigé.
00:08:49Oui, oui, oui.
00:08:50Qu'est-ce que vous répondez, quand même, sur les points d'achoppement,
00:08:53et notamment sur certains votes que vous avez faits,
00:08:55sur les 15 heures ou sur d'autres choses ?
00:08:57Alors, écoutez, moi, je tiens à vous remercier.
00:09:00Merci de votre objectivité.
00:09:01C'est vrai que, durant ces deux années,
00:09:03à l'Assemblée nationale,
00:09:04et aussi au cœur de cette circonscription,
00:09:06j'ai aimé et j'aime encore être sur le terrain,
00:09:08travailler au plus près à la fois des commerçants, des TPE, PME.
00:09:12Pierre, tu le sais, tu es chef d'entreprise
00:09:14et tu m'as vu régulièrement à leur côté.
00:09:15Aussi dans le milieu hospitalier,
00:09:17avec deux belles cliniques sur notre territoire,
00:09:19j'ai labouré le terrain pour essayer de défendre
00:09:21une nouvelle vision du pays.
00:09:23Vous savez, moi, j'ai défendu plusieurs textes de loi
00:09:26à l'Assemblée nationale,
00:09:27et notamment un qui a fait la une,
00:09:29c'est celle sur la suppression et la suspension
00:09:31des allocations familiales pour les parents d'enfants délinquants.
00:09:33J'ai passé toute une matinée auprès des ministres
00:09:35pour défendre ce texte à l'Assemblée nationale.
00:09:37Je regrette évidemment que ce texte n'ait pas été adopté.
00:09:40Par contre, j'ai la certitude que dans trois semaines,
00:09:42lorsque Jordan Bardella sera, je l'espère, Premier ministre,
00:09:44ce texte sera mis en priorité.
00:09:46Et je peux vous dire que ça, c'est l'assurance que j'ai.
00:09:49J'ai évidemment combattu le sectarisme d'un parti macroniste en place.
00:09:53S'il peut me permettre sur ce texte...
00:09:54Attendez, je termine, Mme Trastor.
00:09:56J'ai évidemment défendu mon opposition à cet impôt sur la mort,
00:10:00les droits de succession,
00:10:02que je trouve aujourd'hui particulièrement indigne.
00:10:04Et concernant les commissions,
00:10:06Madame, vous connaissez ce métier de député.
00:10:09J'ai choisi la commission des finances,
00:10:11qui est l'une des commissions les plus importantes de l'Assemblée nationale,
00:10:14où on passe quasiment des jours et des heures dans cette Assemblée.
00:10:18Mais j'ai choisi des thèmes.
00:10:19J'ai choisi d'être régulier sur mes thèmes
00:10:21qui concernent à la fois mon département,
00:10:23ma circonscription et mes concitoyens.
00:10:25J'ai préféré laisser la place aux députés de la ruralité
00:10:28de défendre leurs thèmes.
00:10:29Et je me suis concentré évidemment sur le pouvoir d'achat,
00:10:31sur la sécurité, sur les questions migratoires,
00:10:33mais aussi sur tout ce qui pouvait redonner un peu de fierté au pays.
00:10:37En tout cas, je suis satisfait aujourd'hui que les retours soient positifs
00:10:41sur mon travail à l'Assemblée nationale.
00:10:44Ça me renforce dans cette campagne électorale.
00:10:46Et je suis très heureux aujourd'hui d'être le candidat,
00:10:48permettez-moi, de l'Union nationale,
00:10:50avec des gens comme Marion Maréchal, Marine Le Pen, Jordan Bardella,
00:10:54ou encore ici, quelqu'un que vous connaissez bien, Éric Ciotti.
00:10:57Les réseaux sociaux, pas trop de temps qu'on s'intéresse aux réseaux sociaux.
00:11:02J'assume ma présence sur les réseaux sociaux.
00:11:04Je l'ai toujours dit, j'appartiens à une génération
00:11:06qui a, je crois, pendant trop longtemps été oubliée,
00:11:10qui a été mise de côté,
00:11:12et qui trouvait la politique de manière générale assez ennuyeuse.
00:11:15Il faut investir l'ensemble des terrains,
00:11:17à la fois les terrains physiques auprès des acteurs locaux,
00:11:20mais aussi les réseaux sociaux pour parler à toutes les générations,
00:11:23et en partie aux jeunes.
00:11:25Et c'est aussi pour ça que j'investis les réseaux sociaux,
00:11:27pour parler à cette génération qui a envie, je le crois,
00:11:29de s'engager en politique.
00:11:31Vous dites à M. Pessentini, ok boomer, quoi.
00:11:33Non, pas du tout, j'ai beaucoup trop de respect pour Pierre pour dire ça.
00:11:35M. Masson, vous vous êtes intervenu en terminant par M. Ciotti,
00:11:38et la proposition de loi que vous avez faite
00:11:40concernant la suppression des allocations familiales,
00:11:42c'est la proposition de loi de M. Ciotti avant tout.
00:11:45C'est lui qui l'avait déposée en premier,
00:11:47elle avait été votée, elle avait été supprimée.
00:11:49Je me permets de corriger une chose pour être véritablement précis,
00:11:52M. Ciotti s'était attelé à l'absentéisme scolaire.
00:11:54Moi, j'ai voulu élargir le spectre
00:11:56et concerner l'ensemble aussi des délinquants et des criminels.
00:11:59Mais vous voyez, avec Eric Ciotti, on se complète finalement très bien,
00:12:02puisqu'aujourd'hui, on élargit et on va plus loin dans l'Union Nationale.
00:12:05Alors, on va passer maintenant à quelques questions d'ordre politique
00:12:08pour y voir un peu clair dans ce nouveau panorama
00:12:10lié à ces élections et cette dissolution.
00:12:12Laurence Trastour, est-ce que vous considérez toujours
00:12:14que ce sont les maires de Lacolle-sur-Loue et de Nice,
00:12:16Jean-Bernard Mion et Christian Estrosi, qui ont causé votre perte ?
00:12:19En 2022, M. Pessentini faisait allusion.
00:12:21Alors, moi, je ne suis pas du tout dans cet esprit de revanche.
00:12:23Ma démarche a été, au résultat des élections européennes,
00:12:27de rassembler l'ensemble des maires de la circonscription.
00:12:30J'ai pris la tâche de tous les maires de la circonscription
00:12:32pour que l'on puisse travailler ensemble,
00:12:34pour que l'on puisse préparer l'avenir ensemble
00:12:37et surtout préserver notre territoire.
00:12:39Donc c'est du passé et maintenant, on travaille sur l'avenir ?
00:12:41Absolument, on travaille sur l'avenir ensemble.
00:12:43La sanction quand même, Laurence Trastour, des électeurs en 2022, a été violente.
00:12:46Vous avez été éliminée, on l'a rappelé, dès le premier tour.
00:12:48On va dire qu'il faut peut-être une forme de courage d'y revenir.
00:12:51Qu'est-ce qui vous a animé de retenter votre chance ?
00:12:54Vous n'avez pas tenu compte de l'échec de 2022 ?
00:12:56Ah non, je vous avoue que quand j'ai vu les résultats dimanche soir
00:12:59et quand j'ai entendu la dissolution de l'Assemblée nationale,
00:13:03j'ai, dans le quart d'heure qui a suivi, été candidate à l'investiture.
00:13:10Marielle Masson, qu'est-ce que vous avez promis à Denis Cieslik
00:13:14qui fut votre adversaire reconquête en 2022
00:13:16et qui est absent ce soir tout simplement parce qu'il n'est pas candidat ?
00:13:19Et qui vous soutient ?
00:13:21Écoutez, je n'ai rien promis du tout.
00:13:23Vous voyez, avec Denis, nous avions déjà une proximité idéologique.
00:13:27Nous avons aussi une proximité générationnelle.
00:13:30J'ai toujours eu de très bons rapports, d'ailleurs, je crois,
00:13:32avec l'ensemble des candidats, même en 2022, et y compris avec Denis.
00:13:36Et Denis m'a tout simplement contacté après la dissolution
00:13:39pour me demander si j'étais candidat à ma réélection,
00:13:41ce que j'ai évidemment répondu favorablement.
00:13:44Et il m'a dit, dans ce cas, je te soutiens dès le premier tour
00:13:46et j'apporte évidemment le soutien de mes militants,
00:13:50sans évidemment aucune contrepartie.
00:13:52Et vous voyez, je crois qu'aujourd'hui, avec Denis,
00:13:55on est de cette génération qui ne fait pas de la politique pour les postes.
00:13:59Je crois qu'on a une chance extraordinaire,
00:14:01c'est que nos idées arrivent au pouvoir dans trois semaines.
00:14:04Et ça, c'est une opportunité, la dissolution est une opportunité
00:14:07pour que nous puissions prendre rapidement le pouvoir,
00:14:09et ce, avant une élection présidentielle.
00:14:11Merci. Monsieur Pierre Piacentini,
00:14:13il a des gringolettes des écologistes d'élections européennes,
00:14:15c'est bien fait pour eux ?
00:14:17Tout à fait.
00:14:19Pourquoi ? Sinon je serais à gauche avec ELV.
00:14:22Si j'ai rejoint l'écologie au sens, c'est parce que nous,
00:14:25on prend une écologie plutôt incitative que répressive.
00:14:28Et c'est ce qui s'est passé avec les écolos
00:14:31qui ont rejoint la gauche il y a 20 ans et 25 ans,
00:14:34et que chaque fois qu'on fait quelque chose, c'est une répression.
00:14:38Et ils en tirent les conséquences aujourd'hui.
00:14:41Et puis il y a aussi, bon, il y a un vote écologiste,
00:14:45mais il est encore dispersé.
00:14:47Il est dispersé parce que tout le monde...
00:14:49Vous contribuez à le disperser quand même, finalement ?
00:14:51Oui, tout à fait, mais je ne peux pas aller avec ceux de gauche.
00:14:55D'abord, je suis un chef d'entreprise, je suis désolé,
00:14:57mais j'ai jamais été à gauche pour des raisons familiales,
00:15:00et puis d'entreprise.
00:15:02Trop à gauche, tant pis pour eux.
00:15:03Oui, tout à fait.
00:15:04Nicole Mazella, votre parti, LFI,
00:15:07est un petit peu le poil à gratter de ce front populaire
00:15:10avec des prises de position parfois mal comprises
00:15:12ou qui choquent une partie des Français,
00:15:14et y compris une partie des membres de votre nouvelle coalition.
00:15:17Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui vous accusent,
00:15:19LFI, d'être un parti antisémite ?
00:15:22Alors, parti antisémite, je crois que ça a été monté en épingle
00:15:27par certains journalistes qui manquent un peu d'éthique.
00:15:30C'est toujours la faute des journalistes.
00:15:31Non, mais la façon dont ça a été dit...
00:15:33Moi, j'ai repris tous les discours
00:15:35où soi-disant c'était des discours antisémites.
00:15:37Quand on vote contre la guerre,
00:15:39je ne pense pas qu'on soit antisémite.
00:15:40En effet, on est contre la guerre à Gaza,
00:15:43mais je renverrai à mes collègues...
00:15:46Combien ont parlé de génocide, ce qui se passe à Gaza ?
00:15:50Aucun.
00:15:51Moi, je parle du principe qu'à l'heure actuelle,
00:15:53par exemple sur Gaza,
00:15:55il faut absolument arrêter la guerre,
00:15:57il faut que les otages israéliens soient libérés,
00:16:00et qu'il y ait deux...
00:16:03Ça, ça peut s'entendre,
00:16:04mais le mot génocide a été prononcé par des gens chez vous.
00:16:07Mais je le dis.
00:16:08Je le dis moi-même.
00:16:09Vous l'assumez ?
00:16:10Je l'assume.
00:16:11Pour moi, c'est un génocide qui se passe.
00:16:13Parce que comme il y a eu un génocide pendant la guerre...
00:16:15Donc Israël est l'auteur d'un génocide ?
00:16:17Attention.
00:16:18Pas le peuple israélien.
00:16:19Moi, je parle du gouvernement israélien.
00:16:21Mme Netanyahou.
00:16:22Voilà.
00:16:23Parce que je pense que...
00:16:24Vous savez que vous avez vu les manifestations
00:16:26qui se passent à l'heure actuelle en Israël.
00:16:28Elles sont vraiment contre leur gouvernement.
00:16:30Et nous, on a dans nos rangs
00:16:32des Israéliens qui nous comprennent très bien.
00:16:34Alors, ceci étant,
00:16:36je pense que ce n'est pas,
00:16:38au niveau de ce jour, de ce débat,
00:16:40le débat ne porte pas là-dessus.
00:16:42On a toujours dit que LFI était un parti agressif.
00:16:45Bon.
00:16:46Moi, personnellement, je ne le suis pas.
00:16:48Mais je pense que le RN est aussi agressif.
00:16:51Parce qu'hier, j'ai été déjà agressée dans la rue.
00:16:54Donc je vais vous dire...
00:16:55Pas par M. Masson ?
00:16:56Non. Pas par M. Masson.
00:16:57Attention.
00:16:58M. Masson, Mme Streisand, il n'y a pas de doute.
00:17:00Mais par des gens du RN.
00:17:02Des militants, des sympathisants, des gens de l'appareil RN ?
00:17:05Je pense que c'est des militants.
00:17:06Vous n'êtes même pas certaine que ce soit des militants ?
00:17:08Non, non. Je n'ai jamais dit à M. Masson,
00:17:10d'ailleurs, je lui ai dit,
00:17:11ce n'est pas du tout des gens qui distribuaient les tracts
00:17:14avec qui on a échangé nos records.
00:17:16Mais, par contre, les mots qui étaient dits
00:17:18étaient très violents.
00:17:19Merci.
00:17:20Moi, je voudrais juste rebondir
00:17:22par rapport à ce que vous venez de dire
00:17:24concernant la position de Serge Karlfeld,
00:17:29qui, lui, a toujours lutté contre les génocides,
00:17:31a toujours voulu la reconnaissance des génocides
00:17:33et il a pris une position quand même
00:17:35qui était très ferme par rapport à Karlfeld.
00:17:37En cas de duel au second tour
00:17:39entre un candidat RN et un candidat LFI,
00:17:41il voterait pour le RN ?
00:17:43Il n'y a pas de soucis, il vote pour le RN.
00:17:45Ça vous choque ?
00:17:46Moi, ça me choque énormément
00:17:47parce que j'ai suivi M. Karlfeld,
00:17:49le père, soit dit entre parenthèses.
00:17:51C'est le père dont on parle.
00:17:52C'est le père dont on parle.
00:17:53Le fils aussi, parce que je l'ai écouté hier à la télé.
00:17:55Donc, il fait ce que papa a dit.
00:17:57Mais, ceci étant,
00:17:58j'ai suivi M. Karlfeld pendant des années
00:18:00et j'étais tout à fait avec lui.
00:18:02Mais là, je pense qu'il y a une exagération.
00:18:04Le fait qu'on nous ramène toujours
00:18:08au grand du parti, on va dire,
00:18:12au national.
00:18:14Pensez un peu que, là, à l'heure actuelle,
00:18:16on veut être député sur une région.
00:18:18On est député de la nation.
00:18:21On est député de la nation avant tout.
00:18:23Et juste, je vais rebondir sur ce que vous avez dit.
00:18:25Effectivement, il y a certains militants qui tractent
00:18:28qui sont quelquefois assez désagréables.
00:18:31D'accord, du RNL.
00:18:33Je crois que c'est la faute du Rassemblement National
00:18:37en permanence.
00:18:38Non, non, c'est la faute de Mélenchon.
00:18:40Écoutez, moi, je...
00:18:41C'est bien, parce que si tout le monde
00:18:43est capable de tout...
00:18:44Evidemment, mais ça montre bien
00:18:46que d'ici quelques semaines,
00:18:48ce qui se joue,
00:18:49c'est soit l'extrême-gauche arrive au pouvoir
00:18:51avec Jean-Luc Mélenchon
00:18:52et ses amis radicalisés,
00:18:53ses amis fichiers S,
00:18:54ses amis antisémites,
00:18:56ou soit le Rassemblement National
00:18:58qui est devenu aujourd'hui
00:18:59la droite républicaine.
00:19:00Rassemblement National qui porte aussi
00:19:02quelques brebis galeuses
00:19:03qui ont été exclues d'ailleurs hier, par exemple,
00:19:05par autre parti,
00:19:06qui a été investi.
00:19:07Oui, mais nous, on exclut
00:19:08lorsque certains soutiennent.
00:19:10Vous voyez, dans le Sud-Ouest,
00:19:12il y a un candidat fiché S pour radicalisme
00:19:14qui est investi par la France Insoumise.
00:19:16Que fait Jean-Luc Mélenchon ?
00:19:17Il le soutient.
00:19:18Il le soutient.
00:19:19Et ça veut dire qu'il y a un véritable problème.
00:19:21Et moi, je l'ai vu.
00:19:22J'ai siégé pendant deux ans à l'Assemblée Nationale
00:19:24et j'ai vu les amis de la France Insoumise
00:19:26être odieux,
00:19:27être constamment dans la volonté
00:19:29de renverser la République et la démocratie.
00:19:31Et ce qui se joue dans cette élection,
00:19:32c'est une élection d'abord nationale
00:19:34et ce qui se joue,
00:19:35c'est les valeurs de la République.
00:19:37Et si on continue à confier,
00:19:39à faire monter l'extrême-gauche,
00:19:41attention à la tête qui tourne
00:19:42quand on se réveillera dans trois semaines.
00:19:44On continue avec les questions.
00:19:45Merci, Madame Trastour.
00:19:46Brian Masson, justement.
00:19:47Cet hiver, un livre-enquête
00:19:48a sérieusement écorné le bilan
00:19:49de celui qui vous a mis le pied à l'étrier
00:19:51en politique, David Rachlin.
00:19:52Est-ce que vous avez eu le sentiment
00:19:54d'avoir fermé les yeux sur Desfrasques à l'époque ?
00:19:56Absolument pas.
00:19:57Vous étiez son directeur de cabinet.
00:19:59Bien sûr, j'étais son directeur de cabinet
00:20:01et j'ai été fier de travailler
00:20:03avec David Rachlin.
00:20:04Tout ce qui est dans ce livre,
00:20:05tout ce qui a été révélé aussi par Varmatin,
00:20:07tout ça, c'est faux ?
00:20:08Tout ça, c'est des racontards ?
00:20:10Évidemment.
00:20:11On a attaqué en justice très rapidement
00:20:12après la sortie de cet ouvrage.
00:20:13Vous attaquez en justice que c'est faux ?
00:20:14Nous voulons que justice soit faite.
00:20:16Nous voulons que ceux qui accusent
00:20:18le maire de Fréjus
00:20:20arrivent avec des preuves
00:20:21et arrivent...
00:20:22Parce que c'est facile, vous savez,
00:20:23d'écrire beaucoup de choses.
00:20:24Il y a beaucoup de choses fantasmées.
00:20:25D'ailleurs, il y a des gens
00:20:27qui se disent,
00:20:28moi, si vous voulez,
00:20:29j'ai travaillé à Fréjus
00:20:30et quand j'ai lu ce livre,
00:20:31je me suis dit,
00:20:32mais quel beau roman
00:20:33de science-fiction en réalité.
00:20:34Alors pourquoi David Rachlin
00:20:35a été mis à l'écart par le parti ?
00:20:36On ne le voit plus alors qu'à l'époque,
00:20:37il était dans tous les grands...
00:20:38Non, non, non.
00:20:39Il n'a pas été mis à l'écart.
00:20:40C'est David qui a voulu protéger le parti
00:20:41en disant, ben voilà,
00:20:42je vais m'occuper de ce dont on m'accuse,
00:20:43je vais saisir la justice
00:20:44et je ne veux pas salir
00:20:45le mouvement qu'est le Rassemblement National.
00:20:46Mais je peux vous assurer
00:20:47qu'on est derrière David Rachlin,
00:20:48le maire de Fréjus.
00:20:49J'ai travaillé avec lui.
00:20:50Je vous redis ma fierté
00:20:51d'avoir travaillé à ses côtés,
00:20:52de voir qu'il a été un maire
00:20:53brillamment réélu en 2020
00:20:55et je suis aujourd'hui
00:20:56pleinement confiant.
00:20:58Mais vous savez,
00:20:59en campagne électorale,
00:21:00la boue, elle tombe.
00:21:01Alors il faut savoir mettre son cahuet
00:21:02et foncer pour le pays.
00:21:04Alors on va voir s'il y a aussi
00:21:05de la boue chez LFI.
00:21:06Désolé Madame,
00:21:07je reviens sur votre parti.
00:21:08Qu'est-ce que vous dites
00:21:09à des gens comme Alexis Corbière
00:21:10ou Rachel Garrido
00:21:12qui ont été évincés
00:21:13dans ce qui ressemble un peu
00:21:14à une pilurge au sein de votre parti ?
00:21:16Vous les soutenez
00:21:17ou vous trouvez normal
00:21:18cette décision de Jean-Luc Mélenchon ?
00:21:19Alors d'abord,
00:21:20ce n'est pas une décision
00:21:21de Jean-Luc Mélenchon,
00:21:22mais c'est une décision
00:21:24de la centrale du parti.
00:21:26Donc déjà, c'est un point de...
00:21:27Parce que M. Mélenchon,
00:21:28à l'heure actuelle,
00:21:29n'est pas du tout...
00:21:31On ne l'a pas.
00:21:33Il n'est pas sur mes affiches,
00:21:34vous l'avez remarqué.
00:21:35Enfin, si vous savez...
00:21:36Il n'y a pas de grands leaders
00:21:37qui ne sont sur aucune affiche
00:21:38en ce moment.
00:21:39Mais je vais vous dire aussi
00:21:40une autre chose.
00:21:41Quand vous parlez de boue,
00:21:42je suis entièrement d'accord
00:21:43avec vous.
00:21:44Mais vous n'avez pas
00:21:45l'impôt de ma question.
00:21:46Qu'est-ce que vous pensez
00:21:47de cette décision ?
00:21:48Alors, des instances...
00:21:49Décartez 5 députés sortants.
00:21:50Oui, il faut savoir
00:21:51ce qu'ils ont fait.
00:21:52Parce qu'ils ont...
00:21:53Clive de Zest-Bajesté
00:21:54a critiqué le patron.
00:21:55Non.
00:21:56C'est parce qu'ils ont des égouts.
00:21:57Et là, le problème,
00:21:58c'est qu'on ne travaille pas
00:21:59dans un parti pour soi-même.
00:22:00On travaille pour le peuple
00:22:01et pour ce qu'on représente.
00:22:02Donc, je pense
00:22:03qu'il y a quelque chose
00:22:04que je ne peux pas dire
00:22:05puisque je ne suis pas
00:22:06aux instances de Paris.
00:22:07En tout cas, ça ne vous choque pas.
00:22:09Et si vous votez
00:22:10dans les circonscriptions
00:22:11dans lesquelles il se représente
00:22:12malgré tout,
00:22:13vous voteriez pour les candidats
00:22:14vraiment investis par LFU ?
00:22:15Je voterais pour le front.
00:22:16Pour le front de l'opposition.
00:22:17OK.
00:22:18Question suivante.
00:22:19Laurence Trastourisnard,
00:22:20vous avez choisi
00:22:21comme remplaçant
00:22:22Thomas Berettoni.
00:22:23Remplaçant, donc,
00:22:24le nouveau mot de suppléant.
00:22:25Oui.
00:22:26Thomas Berettoni,
00:22:27premier adjoint au maire
00:22:28de Saint-Laurent-du-Var
00:22:29qui est encarté
00:22:30chez Horizon,
00:22:31le parti d'Odor-Philippe,
00:22:32c'est-à-dire membre
00:22:33de l'opposition.
00:22:34Est-ce que vous pensez
00:22:36un rapprochement
00:22:37avec la majorité présidentielle ?
00:22:38Et comment vous justifiez
00:22:39cet attelage,
00:22:40ce ticket, quand même,
00:22:41qui a surpris beaucoup de monde ?
00:22:42Je vais vous l'expliquer tout de suite.
00:22:43Il n'y a pas de souci.
00:22:44Comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:22:45j'ai souhaité rassembler
00:22:46face aux extrêmes.
00:22:47Ensuite,
00:22:48il faut savoir
00:22:49que le parti Horizon
00:22:50a bien expliqué
00:22:51qu'il prenait ses distances
00:22:52par rapport à la majorité présidentielle.
00:22:53Enfin, dans laquelle
00:22:54il est toujours.
00:22:55Thomas Berettoni.
00:22:56Thomas Berettoni.
00:22:57Thomas Berettoni.
00:22:58Thomas Berettoni.
00:22:59Thomas Berettoni.
00:23:00Thomas Berettoni.
00:23:01Thomas Berettoni.
00:23:03Thomas Berettoni.
00:23:04Thomas Berettoni.
00:23:05Thomas Berettoni.
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00:23:07Thomas Berettoni.
00:23:08Thomas Berettoni.
00:23:09Thomas Berettoni.
00:23:10Thomas Berettoni.
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00:23:13Thomas Berettoni.
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00:23:15Thomas Berettoni.
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00:23:17Thomas Berettoni.
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00:23:20Thomas Berettoni.
00:23:21Thomas Berettoni.
00:23:22Thomas Berettoni.
00:23:23Thomas Berettoni.
00:23:24Thomas Berettoni.
00:23:25Thomas Berettoni.
00:23:26Thomas Berettoni.
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00:23:30Thomas Berettoni.
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00:23:36Thomas Berettoni.
00:23:37Thomas Berettoni.
00:23:38Thomas Berettoni.
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00:24:58Thomas Berettoni.
00:24:59Thomas Berettoni.
00:25:00Thomas Berettoni.
00:25:01Thomas Berettoni.
00:25:02Thomas Berettoni.
00:25:03Thomas Berettoni.
00:25:04Thomas Berettoni.
00:25:05Thomas Berettoni.
00:25:06Thomas Berettoni.
00:25:07Thomas Berettoni.
00:25:08Thomas Berettoni.
00:25:09Thomas Berettoni.
00:25:10Thomas Berettoni.
00:25:11Thomas Berettoni.
00:25:12Thomas Berettoni.
00:25:13Thomas Berettoni.
00:25:14Thomas Berettoni.
00:25:15Thomas Berettoni.
00:25:16Thomas Berettoni.
00:25:17Thomas Berettoni.
00:25:18On ne peut pas exiger de notre part que l'on applique en un mois ce qu'un programme présidentiel
00:25:23veut que l'on fasse en cinq ans.
00:25:24C'est pour cela que Jordan Bardella a choisi deux temps, deux tempos dans les prochaines
00:25:29semaines.
00:25:30S'il a la majorité absolue, s'il devient Premier ministre, il y aura un premier temps
00:25:34des réformes que nous pouvons faire durant l'été et un deuxième temps qui interviendra
00:25:38et madame vous êtes censée le savoir lors du projet de loi de finances à l'automne
00:25:42parce qu'il y a des mesures qui seront intégrées dans le budget de l'État et ce budget il
00:25:46ne sera voté et proposé au Parlement qu'au mois d'octobre donc essayons tous ensemble
00:25:52de comprendre le fonctionnement de nos institutions et on ne peut pas voter un budget en août
00:25:57parce que le budget c'est en fin d'année et ce sera en octobre donc Jordan Bardella
00:26:02juste explique aux françaises et aux français, il explique aussi aux médias comment ça
00:26:06va se passer et moi je suis assez rassuré de voir qu'il y a un plan, ce plan nous l'avions
00:26:11déjà préparé, nous l'avions appelé le plan Matignon, c'est pour cela que nous sommes
00:26:14prêts aujourd'hui à la suite de cette dissolution et maintenant nous sommes prêts à gouverner
00:26:19et Jordan l'a rappelé, il nous faut une majorité absolue, si nous n'avons pas de majorité
00:26:23absolue, non nous ne saurons pas la béquille du convent débrouillement.
00:26:27Alors le fonctionnement de l'Assemblée nationale je le connais monsieur Masson mais
00:26:30moi j'ai du mal à comprendre cette façon démagogique de faire rêver les gens où
00:26:33on envoie des annonces sur les retraites et puis derrière ah ben non finalement on ne
00:26:37va pas le mettre en place parce qu'on n'y arrivera pas.
00:26:38Non non on l'a dit à l'automne la retraite madame, on l'a dit à l'automne, c'est
00:26:43l'abrogation complète.
00:26:44Ah si si, écoutez les porte-parole du Rassemblement national, écoutez Jordan Bardella, en plus
00:26:50je crois qu'aujourd'hui on ne peut plus… C'est plus l'abrogation complète du texte.
00:26:53Si si, c'est complètement ça et ça arrivera en automne et nous l'avons dit, la TVA
00:26:58ce sera cet été, la TVA ce sera cet été, après je partage si vous voulez la patience
00:27:04de madame Strasbourg pour qu'on arrive au pouvoir mais rassurez-vous d'ici peu ça
00:27:08devrait arriver.
00:27:09Non j'ai plutôt peur de cette aventure qui à mon avis pourrait être très dangereuse
00:27:12pour la France et très dangereuse pour notre pays aussi.
00:27:13N'ayez pas peur, n'ayez pas peur de la clarté, vous le savez je suis un candidat
00:27:16droit dans mes bras, Rassemblement national et dans l'Union nationale.
00:27:20C'est quand même pas très clair, ça veut dire que si jamais vous n'avez pas la majorité
00:27:22absolue et que vous n'arrivez pas dans des choses sans Rassemblement national, les français
00:27:25allaient vous faire voir, on ne vous aidera pas.
00:27:26Absolument pas.
00:27:27Nous ce que nous disions c'est que nous ne pouvons pas gouverner si nous n'avons
00:27:30pas la majorité absolue.
00:27:31Est-ce qu'Emmanuel Macron a réussi…
00:27:32Et les autres ne l'auront pas non plus.
00:27:34Mais justement, il faudra peut-être jouer une autre élection qui s'appelle l'élection
00:27:38présidentielle.
00:27:39Vous voyez, Emmanuel Macron a plongé…
00:27:40Qui ne garantit pas une majorité à l'Observatoire national derrière.
00:27:41Qui ne garantit pas, évidemment, mais qui permettra de repartir sur des bassins.
00:27:47Donc vous voulez jouer des élections à un plus-tout, mais il faut gouverner, il ne
00:27:50faut pas faire que des élections tout le temps.
00:27:51Non mais ce que je vais vous dire, c'est qu'aujourd'hui Emmanuel Macron nous a
00:27:53plongé dans le chaos et aujourd'hui il a fait sauter l'ensemble des verrous institutionnels.
00:27:58Il a refusé la démocratie participative, il a refusé à chaque fois de donner la
00:28:04parole aux françaises et aux français.
00:28:06On a une opportunité majeure, celle d'arriver au pouvoir avec une majorité absolue et ainsi
00:28:12appliquer nos idées et notre programme.
00:28:15Mais pour que ça puisse se faire, il faut que les français comprennent l'importance
00:28:18du scrutin du 30 juin.
00:28:20C'est essentiel d'aller voter et d'aller voter pour ceux qui peuvent gouverner.
00:28:24Oui, je crois aussi.
00:28:25Brian Masson, on vous a beaucoup entendu, on va donner un peu la parole à M.Piacentini
00:28:28qu'on a beaucoup moins entendu.
00:28:29J'aimerais votre position d'écologiste du centre, déjà sur deux choses.
00:28:32Par rapport à votre leader, on parle beaucoup de Jordane Bardella à travers Brian Masson,
00:28:36qu'est-ce que vous pensez de Jean-Marc Gouvernatori, personnalité un peu étrange, un peu particulière.
00:28:41Est-ce que c'est un atout pour votre candidature ? Et deuxième question, cette position centrale
00:28:46que vous occupez notamment avec l'écologie vous fait dire quoi sur ce qu'il se passe
00:28:51aujourd'hui et sur ce personnel politique des deux extrêmes que vous avez face à vous
00:28:55quelque part ?
00:28:56C'est vrai que Jean-Marc Gouvernatori est un personnage un peu atypique que l'on connaît
00:29:00puisqu'il est de la région, au Niçois.
00:29:01Il ne faut pas oublier que c'est tout de même un très grand chef d'entreprise,
00:29:04enfin c'était un très grand chef d'entreprise, qui a été nommé deux fois meilleur gestionnaire
00:29:07de France.
00:29:08Il aurait très bien pu, quand il a vendu ses sociétés, comme on dit entre guillemets
00:29:13cela coulait douce, tranquillement, il a choisi de défendre quelque chose qui est au cœur
00:29:18de son corps même.
00:29:19C'est un écolo convaincu, d'accord ? C'est même un vegan, il défend l'animalisme.
00:29:26Donc c'est un personnage qui va au devant et même aux européennes, il ne faut pas avoir
00:29:33peur, il a perdu de l'argent, il a mis son argent personnel.
00:29:36Donc c'est une personne qui mérite le respect de ça, c'est qu'il est allé là où ses
00:29:41convictions le portent, alors qu'il aurait très bien pu en tant que chef d'entreprise
00:29:45aller jouer au golf, se promener et tout.
00:29:47Il a choisi un combat politique de défendre l'écologie.
00:29:50Maintenant l'écologie, bien sûr que c'est vaste, moi pourquoi je rejoins l'écologie
00:29:54au centre aussi.
00:29:55L'écologie au centre, ce n'est pas l'écologie du centre, ça ne veut pas dire que c'est
00:29:58une écologie du centre par rapport à la politique.
00:30:01On a voulu l'écologie au centre parce qu'on estime qu'on est tous là pour notre cadre
00:30:05de vie.
00:30:06Il défend l'immigration, il défend un programme économique, il défend les ouvriers, on est
00:30:12tous là pour notre cadre de vie.
00:30:13Et l'écologie est au centre, et c'est ça qui me plaît, c'est de dire nous, nous sommes
00:30:18au centre, on va travailler avec tout le monde.
00:30:20Je comprends très bien ce qu'a dit Brian par rapport à Laurence sur leur programme.
00:30:26Aujourd'hui, bien sûr, ils ont sorti des thèmes, mais une fois qu'ils seront au pouvoir,
00:30:31il y aura la réalité des dossiers, et c'est normal qu'ils l'adaptent à la circonstance
00:30:36du moment.
00:30:37Il n'y a pas la peine de le défendre à nouveau parce qu'il a très bien défendu
00:30:39Monsieur Bastien.
00:30:40Non mais c'est pour dire à quoi nous on sert, on est au central.
00:30:44Ça on l'a compris, mais c'est justement le problème, c'est qu'on ne voit pas trop
00:30:47à quoi vous servez de plus puisque vous n'apportez pas forcément de source.
00:30:51Parce qu'on est sur un cadre de vie.
00:30:52Le cadre de vie ça peut être bien sûr national, on est pour ou contre le nucléaire par exemple,
00:30:55on veut des voitures électriques ou on ne veut pas de voitures électriques, mais moi
00:30:58à titre personnel, je veux faire une écologie de, entre guillemets, de quartier de circonscription,
00:31:03c'est-à-dire d'essayer de résoudre un problème par exemple qui est béant sur Cagnes-Saint-Laurent-Villeneuve-Loué,
00:31:08c'est cet autour.
00:31:09Au lendemain des élections, on risque d'avoir une situation un peu particulière avec une
00:31:11absence de majorité absolue.
00:31:13Vous, vous êtes au centre, l'écologie au centre, qu'est-ce que vous appelez de vos
00:31:18voeux ?
00:31:19Un gouvernement d'union nationale, il faut quoi ? Votre parti préconise quoi ?
00:31:23Il faut que toutes les personnes qui ont envie de travailler ensemble, se mettent ensemble
00:31:26pour travailler.
00:31:27Que les bonnes idées qui viennent du centre, de la droite, de gauche, d'où vous voulez,
00:31:32se mettent en place.
00:31:33À un moment, comme on est tout de même, c'est vrai, dans un certain chaos.
00:31:37S'il n'y a pas de majorité et si on ne peut plus gouverner, c'est clair que moi aussi
00:31:41je suis d'accord, il faut qu'on revienne au présidentiel pour qu'une fois pour toutes
00:31:44on ait une majorité et puis on verra qui gagne la présidentielle.
00:31:46Moi, personnellement, si j'avais été président de la République, je n'aurais même pas fait
00:31:52les législatives, j'aurais fait la présidentielle directement.
00:31:54Laurent Strasbourg, même question qu'à Monsieur Piacentini, en cas d'absence de majorité
00:31:59absolue.
00:32:00Il va falloir trouver les alliances, quelque part, à droite, à gauche, au centre.
00:32:03Qu'est-ce que vous vous préconisez ? Comment vous voyez l'avenir ? Vous êtes donc resté
00:32:06dans LR Canal Historique, vous avez un remplaçant qui vient de chez Horizon, est-ce que ce sont
00:32:11les prémices de ce qui pourrait se passer après ? On entend les LR nous dire, pas question,
00:32:15ça sera le roi dans nos votes, il n'y aura pas d'alliance, mais enfin, c'est pas évident.
00:32:17Vous venez de donner une leçon à Monsieur Masson en disant, vous n'y allez pas en cas
00:32:19de majorité relative.
00:32:20Et vous alors, qu'est-ce que vous faites ?
00:32:21Je ne vais pas me présenter à la présidence, je ne vais pas en faire de majorité relative.
00:32:26Pour ma part, mon parti, il va continuer à défendre ses valeurs, et ces valeurs, c'est
00:32:30d'abord plus de sécurité pour les Français.
00:32:32D'accord, mais tout seul ?
00:32:33Mais pas tout seul, pas tout seul, et effectivement, tous ceux qui sont prêts.
00:32:37Est-ce que vous excluez une coalition entre tous les partis modérés en cas de majorité
00:32:41relative ?
00:32:42Non, c'est un peu le moment où on travaille dans le même sens, où on travaille pour
00:32:44les Français.
00:32:45Donc vous ne l'excluez pas ?
00:32:46Dans l'intérêt des Français, on va travailler ensemble, je l'espère, ou revenir aux urnes
00:32:52si cela s'avère nécessaire et qu'on n'arrive pas à travailler ensemble.
00:32:55Mais ce qu'il faut aujourd'hui, ce n'est pas se battre sur ce que va faire le RN.
00:33:00Si demain, le RN propose quelque chose qui, pour moi, est dans l'intérêt des Français,
00:33:05je n'ai jamais dit que je ne le voterai pas.
00:33:07Si demain, notre parti propose quelque chose dans l'intérêt des Français, je ne dis pas
00:33:13que je ne le voterai pas.
00:33:14Je pense qu'aujourd'hui, c'est la France qui compte.
00:33:16Ce n'est pas s'éclivage politique.
00:33:17Justement, on vous parle de comment gouverner la France demain.
00:33:19Au-delà des Républicains, c'est d'avoir des mesures aujourd'hui qui soient économiques
00:33:26et qui remontent le pays, qui soient économiques, qui soient également sur les flux migratoires,
00:33:31qui soient pour la sécurité des Français.
00:33:32Ok, je n'ai pas tout compris, mais…
00:33:35Moi, je pense qu'on peut travailler ensemble si c'est nécessaire pour notre pays.
00:33:39Si vous n'avez pas tout compris, c'est ça.
00:33:41C'est très important.
00:33:42Ça veut dire qu'implicitement, vous lancez quand même un appel à l'union des partis
00:33:46modérés et des bonnes volontés modérées de ce pays.
00:33:49Vous me dites s'il n'y a pas de majorité et qu'on n'arrive pas à travailler.
00:33:52Effectivement.
00:33:53Parce que tout le monde dans votre parti n'est pas sur cette ligne.
00:33:54C'est pour ça qu'on vous pose la question.
00:33:55S'il n'y a pas de majorité, comment vous voulez qu'on travaille correctement ?
00:33:58Est-ce que l'intérêt, c'est l'intérêt des partis en général, et je parle de tous les partis,
00:34:03ou c'est l'intérêt du citoyen ?
00:34:04Pour moi, l'intérêt, c'est la France, c'est mon pays, et c'est l'intérêt du citoyen.
00:34:08Mais c'est bien que les électeurs le sachent avant d'aller voter.
00:34:10On est d'accord.
00:34:11On va parler des premières mesures nationales.
00:34:13Juste une chose.
00:34:14Moi, ce que je voulais dire, c'est que ça fait quand même 7 ans que Renaissance et
00:34:18LR sont pratiquement au pouvoir et votent ensemble.
00:34:21Donc, ça fait 7 ans que la France est en train de chuter.
00:34:25Et donc, on s'aperçoit que…
00:34:27Sans coalition officielle, mais ils se retrouvent sur pas mal de thèmes, effectivement.
00:34:29Voilà, sur beaucoup de votes, ils ont voté ensemble, etc.
00:34:33C'est vrai que, pour moi, ça veut dire que depuis 7 ans…
00:34:37Maintenant, on parle de catastrophe au niveau des finances de la France.
00:34:41Je suis désolée, mais M. Le Maire a été pendant 7 ans un ministre de l'économie.
00:34:49Et si on est dans cet état-là, maintenant, peut-être qu'il devrait se poser la question.
00:34:54Je me prévais d'intervenir parce que vous parlez depuis 7 ans.
00:34:56Il faut savoir que lorsque j'étais à l'Assemblée nationale, j'ai été classée
00:35:00première et deuxième par contribuable associé pour les propositions que j'ai faites
00:35:04afin de diminuer les dépenses de l'État et de pouvoir améliorer, malheureusement,
00:35:09cette dette qui est abyssale et avec un gouvernement qui a fait augmenter la dette.
00:35:12Et vous avez raison sur l'augmentation de cette dette.
00:35:14C'est inimaginable qu'on ait pu, aujourd'hui, mettre le pays dans cet état.
00:35:18Mais pour ma part, j'ai toujours travaillé sur des propositions, justement,
00:35:21pour désendetter le pays et pour diminuer les dépenses publiques.
00:35:24Oui, sachant qu'on a donné pas mal à beaucoup d'entreprises qui sont allées à frais,
00:35:29à qui on a donné des subventions, qui sont parties à l'étranger
00:35:32et qui n'ont pas remboursé les subventions qu'ils ont eues.
00:35:35Et là, ça fait partie de la dette aussi.
00:35:37Alors, question courte qui va amener une réponse courte de votre part.
00:35:41On se place dans une situation où les partis que vous présentez sont en capacité de gouverner.
00:35:46M. Piacentis, sans vous faire offense, ça sera difficile d'imaginer quand même
00:35:50que l'écologie au centre de Jean-Marc Gavanatori gagne ses élections.
00:35:53Mais bon, jouer le jeu aussi.
00:35:55Quelle serait la première mesure que vous souhaiteriez mettre en place ?
00:35:58Soit si vous avez le pouvoir de main, soit s'il y a un autre,
00:36:00mais qu'est-ce que vous lui demanderiez de mettre en place ?
00:36:02Qu'est-ce qui, pour vous, est le plus important ?
00:36:04Déjà, si je suis député, je ne vous cache pas, je voterai vraiment toutes les lois
00:36:08qui seront pragmatiques et essentielles pour les Français.
00:36:10Maintenant, il y a quelque chose, c'est vrai qu'au niveau écologie,
00:36:13la première des lois, enfin, la première des lois,
00:36:15c'est cette maudite loi SRU sur les logements sociaux.
00:36:18Il faut que les communes reprennent la main.
00:36:20Et il faut arrêter de sanctionner une fois de plus.
00:36:23Donc, si on a envie de construire des logements sociaux, elle en fait.
00:36:25Si on n'a pas envie, elle n'en fait pas.
00:36:26Si on n'a pas envie, c'est qu'il faut laisser la main aux villes.
00:36:29Alors qu'aujourd'hui, on impose un pourcentage,
00:36:31alors qu'on sait très bien sur la Côte d'Azur
00:36:33qu'on a des problèmes d'inondations, on a des problèmes de...
00:36:35Voilà.
00:36:36Et donc elles sont dans la loi SRU,
00:36:38et on laisse les villes choisir leur modèle social de logement.
00:36:41Mais chaque ville connaît à peu près son nombre de personnes
00:36:45qui ont besoin de logements sociaux.
00:36:47On ne peut pas imposer à une ville 20 ou 25 %
00:36:50si elle n'a que, par exemple, 50 demandes de logements sociaux.
00:36:52Je vous arrête tout de suite, parce qu'on va parler du logement,
00:36:54ça va être un de nos thèmes de débat après.
00:36:56Brian Masson, Enquête Victoire du Rassemblement National le 7 juillet.
00:36:59Quelle est la première mesure que vous souhaitez,
00:37:01si vous avez la majorité absolue,
00:37:03que Jordan Bardella prenne, puisque ce sera lui le Premier ministre ?
00:37:06La première mesure, c'est le pouvoir d'achat.
00:37:08Aujourd'hui, le pouvoir d'achat est une mesure
00:37:11qui a été mise à l'écart par les gouvernements successifs.
00:37:15Il faut redonner de l'oxygène aux Français.
00:37:17Concrètement, ça sera quoi sur le pouvoir d'achat ?
00:37:19Évidemment, la baisse de la TVA sur les prix de l'énergie.
00:37:21Ça coûte 13 à 14 milliards d'euros au budget.
00:37:23Très bien, mais il faut redonner de l'oxygène aux Françaises et aux Français.
00:37:26Si ça coûte, ça bénéficiera aussi aux chefs d'entreprise,
00:37:29ça bénéficiera aux commerçants, ça bénéficiera aux petites retraites
00:37:32et ça bénéficiera à la plus large majorité de Françaises et de Français.
00:37:35Comment financez-vous ces 13 à 14 milliards ?
00:37:37Nous l'avons déjà rappelé il y a encore quelques jours
00:37:40sur le coût abyssal de l'immigration.
00:37:43Je vous rappelle qu'aujourd'hui, notamment dans les Alpes-Maritimes,
00:37:46nous ne sommes pas épargnés par les questions migratoires.
00:37:48Nous ne sommes pas épargnés par ces questions-là
00:37:50parce que nous sommes un département transfrontalier
00:37:52où nous avons vu des vagues successives de migrants
00:37:54arriver sur le territoire national.
00:37:56Vous avez, pour ces migrantes, une AME
00:37:58qui coûte plusieurs milliards d'euros.
00:38:00Donc on coupe les vivres sociales, médicales...
00:38:02Évidemment, on remet de l'ordre.
00:38:04On arrête de dépenser l'argent pour des étrangers
00:38:08qui, malheureusement, sont en situation irrégulière.
00:38:10Appliquons la loi, faisons des économies là où l'argent se trouve
00:38:14et je vous assure que sur les questions migratoires,
00:38:17pour avoir travaillé ce sujet à l'Assemblée nationale,
00:38:19vous savez que j'ai quand même aussi révélé
00:38:21avec plusieurs rapporteurs de tous bords politiques
00:38:25qu'il y avait encore des retraités en Algérie
00:38:28qui touchaient une retraite française
00:38:30et c'était estimé, selon la Cour des Comptes,
00:38:32à peu près à 3 milliards d'euros.
00:38:34Et à peu près la même chose pour l'AME,
00:38:35c'est-à-dire qu'on est loin des 13 à 14 milliards
00:38:36que va coûter la mesure.
00:38:37Allez, on passe à l'histoire.
00:38:38Laurence Rassourisnard, même question.
00:38:40Demain, les LR, Canal Historique,
00:38:42gagnent les élections, ont le pouvoir.
00:38:45Un Premier ministre issu de vos rangs sera nommé.
00:38:47Qu'est-ce qu'il doit prendre comme première mesure ?
00:38:48Revaloriser les petits salaires,
00:38:50revaloriser la retraite par rapport à l'inflation
00:38:53que nous avons subie,
00:38:54afin de redonner du pouvoir d'achat aux Français
00:38:56et surtout baisser également les charges
00:38:59pour les chefs d'entreprise.
00:39:01Et on finance comment la baisse de charges ?
00:39:03On finance la baisse de charges sur la fraude.
00:39:06La fraude, ça fait des années qu'on la cherche.
00:39:09La fraude, elle existe.
00:39:11Moi, j'ai travaillé sur un rapport sur la sécurité sociale.
00:39:14Quand on voit la fraude qu'il y a sur les cartes vitales,
00:39:16on peut trouver de l'argent sur cette fraude.
00:39:18Quand on voit effectivement sur les retraites,
00:39:21ça a été évoqué il y a quelques minutes,
00:39:22on peut trouver de l'argent à récupérer sur la fraude.
00:39:25D'accord, soudain, la fraude va devenir...
00:39:26C'est pas soudain, ça fait quelques années qu'on en parle.
00:39:28En tout cas, pour ma part,
00:39:30je l'ai déjà mis en avant à plusieurs reprises
00:39:33au sein de l'Assemblée Nationale.
00:39:34Je veux dire, il faut lutter contre cette fraude
00:39:36pour récupérer justement des financements.
00:39:38C'était tout simple.
00:39:39Nicole Mazella, demain, le nouveau Front Populaire
00:39:42gagne les élections, arrive au pouvoir.
00:39:44D'ailleurs, petite question, parenthèse au passage,
00:39:46quel Premier Ministre ?
00:39:47Votre choix, vous allez nous le dire.
00:39:49Moi, je n'ai pas de sou.
00:39:50Et votre Premier Ministre, dont vous allez nous donner le nom,
00:39:52il prendra quoi comme première décision ?
00:39:55Non, moi, ma première chose...
00:39:56Non, mais blague à part.
00:39:57Mélenchon ou il faut quelqu'un d'autre ?
00:39:59Je ne suis pas anti-Mélenchon,
00:40:02je ne suis pas anti-Madame Autain,
00:40:04je ne suis pas anti-Madame Pannot.
00:40:06En tout cas, vous resterez chez LFI, c'est ça que je vous entends.
00:40:08Je resterai chez LFI, bien sûr.
00:40:09Qu'est-ce que cette personne devra prendre comme première mesure ?
00:40:12De toute façon, je suis aussi pour le pouvoir d'achat.
00:40:16Et la première chose à faire pour moi,
00:40:18c'est de bloquer les prix de première nécessité.
00:40:20L'alimentation, l'énergie, le carburant.
00:40:23Maintenant, quand on parle de l'AME
00:40:26et qu'on dit qu'on va la supprimer,
00:40:27je vais vous parler en tant que soignante.
00:40:29Monsieur, vous allez supprimer l'AME,
00:40:31c'est-à-dire qu'on ne soignera plus les personnes migrantes.
00:40:35Mais si vous avez une épidémie derrière,
00:40:37comme on a eu il y a quelque temps
00:40:38une épidémie de la tuberculose qu'on n'avait plus,
00:40:41je pense qu'il faudra que vous reveniez là-dessus.
00:40:43Parce que tous les migrants qui arrivent...
00:40:46Alors, il faut savoir aussi pourquoi il y a des migrants.
00:40:48Pourquoi il y a des migrants climatiques.
00:40:50Parce que je ne sais pas,
00:40:51moi je suis allée en Afrique il n'y a pas très longtemps,
00:40:53et je peux vous dire,
00:40:54il faut pouvoir y vivre en Afrique, dans certains pays.
00:40:57Je suis allée au Niger,
00:40:58je peux vous dire,
00:40:59quand je vois des gosses qui sont lavés dans des flaques d'eau,
00:41:01je comprends qu'ils aient envie de venir en Europe.
00:41:03Pour autant, beaucoup de gens considèrent
00:41:04que la France ne peut pas accueillir tous les migrants.
00:41:06Mais je suis entièrement d'accord...
00:41:07Cette mesure est très controversée,
00:41:09qui serait une catastrophe migratoire.
00:41:11Beaucoup de fégalistes le disent.
00:41:12D'où il faut faire une écologie.
00:41:13Vous allez la voir, parce qu'il a raison, monsieur.
00:41:15Si on ne travaille pas sur l'écologie,
00:41:17même notre région, elle risque d'être en problème.
00:41:21Et on risque d'être, nous, des migrants climatiques.
00:41:24Parce que, vous savez qu'on s'attend à ce qu'on ait un tsunami ici.
00:41:28Et si vous avez demain un tsunami,
00:41:30si vous n'avez plus de quoi manger,
00:41:32qu'est-ce que vous faites ?
00:41:33Comme les Français, en 40, ils sont partis,
00:41:35ils sont allés ailleurs.
00:41:37Les migrants qu'on a eus dans les années 40,
00:41:39ce sont des gens qui venaient d'Italie,
00:41:41parce qu'ils ne voulaient pas de Mussolini.
00:41:43Après, on a eu les Espagnols,
00:41:45qui sont venus parce qu'ils ne voulaient pas de M. Franco.
00:41:47Et maintenant, on a des gens qui ne veulent pas de ce...
00:41:50On n'est pas les Canadiens.
00:41:51Ce n'est absolument pas la même proportion.
00:41:52Ce n'est absolument pas le sujet.
00:41:53Ça, c'est vous qui le dites.
00:41:54Non, non, non.
00:41:55Et il y a une réalité, c'est qu'aujourd'hui,
00:41:57il faut retravailler nos partenariats avec les pays africains,
00:41:59les pays d'où partent aussi les migrants.
00:42:01Je suis d'accord.
00:42:02Moi, je suis d'accord avec vous.
00:42:03Il faut aussi cesser et assumer que nous avons...
00:42:06que la France a fait des erreurs en Libye,
00:42:08puisqu'on s'est mêlés de ce qui ne nous regardait pas,
00:42:10et on a renversé la Libye,
00:42:12qui est aujourd'hui le carrefour des migrations,
00:42:14et qui a fait arriver toutes ces vagues de migrants sur notre territoire.
00:42:18Il faut retravailler avec les pays africains.
00:42:20Les migrants dont vous avez parlé, madame,
00:42:22quand ils sont arrivés en France,
00:42:23ils n'avaient rien et ils ont travaillé pour avoir.
00:42:26Oui, mais les gens...
00:42:27Ils ont toujours...
00:42:28Est-ce que vous savez...
00:42:29Bien sûr qu'il y en a qui travaillent.
00:42:30Bien sûr, certains travaillent.
00:42:31Mais pas tous.
00:42:32Est-ce que vous savez que les migrants, à l'heure actuelle,
00:42:34n'ont pas le droit de travailler ?
00:42:36Parce que moi, je travaille dans une association
00:42:39de distribution d'alimentation.
00:42:41Je ne donne pas de nom, comme ça, on est tranquilles.
00:42:43Mais je peux vous dire que les migrants qu'on a reçus...
00:42:46Alors, à l'heure actuelle, on reçoit beaucoup d'Ukrainiens aussi,
00:42:48mais eux, on les accepte,
00:42:49et on leur donne des sous et on les loge.
00:42:51La différence des autres.
00:42:52Mais certains migrants qui avaient du travail,
00:42:54qui pouvaient avoir du travail,
00:42:56on les empêchait de travailler,
00:42:58et c'est comme ça qu'ils restent dans des...
00:43:00Mais ce sont des clandestins.
00:43:02Ce sont des clandestins qui sont donc hors la loi
00:43:05et qui n'ont rien à faire sur le territoire national.
00:43:08Alors, on va quitter la question migratoire
00:43:11pour revenir sur les problématiques de circonscription.
00:43:13Voilà.
00:43:14Exactement.
00:43:15Laurence Trastour, quel est le besoin prioritaire
00:43:17de cette circonscription ?
00:43:18Sur quoi il faut se battre de façon urgente ?
00:43:20Je vais vous redonner les mêmes propositions
00:43:22qu'en 2022 sur le sujet.
00:43:24Pour moi, il faut un commissariat de plein exercice
00:43:26à Saint-Laurent-du-Var.
00:43:28Je travaille actuellement sur la création
00:43:30d'une maison des femmes à Cannes-sur-Mer
00:43:33pour pouvoir accueillir les femmes victimes de violences.
00:43:36Comme on le sait, c'est quelque chose qui me tient à cœur.
00:43:38Et puis sur un lycée.
00:43:40Alors, c'est bien que j'ai mon suppléant
00:43:42qui soit à la région.
00:43:43Justement, ça pourrait aider un lycée à Villeneuve-Loubet,
00:43:46axé sur le tourisme international
00:43:50et sur le nautisme,
00:43:52puisqu'on voit bien que le nautisme est très développé
00:43:54dans notre département
00:43:55et qu'il y a peu de formation sur le nautisme.
00:43:57Donc pour vous, on met l'accent sur la sécurité,
00:43:59sur l'éducation dans la circonscription ?
00:44:01C'est un peu ça ?
00:44:02Absolument.
00:44:03Merci.
00:44:04Monsieur Cassantini, même question.
00:44:06Quels sont les besoins urgents de cette circonscription ?
00:44:09Moi, je ne dirais pas urgent.
00:44:11C'est que l'écologie, ça se travaille à long terme.
00:44:14Et il y a quelque chose qui me chagrine depuis 40 ans,
00:44:16c'est cette autoroute.
00:44:17C'est une plaie pour Villeneuve-Loubet, Cannes, Saint-Laurent.
00:44:20Ça veut dire quoi ?
00:44:21À un ordre, ils ont réussi à la couvrir.
00:44:23Pourquoi on n'arriverait pas à couvrir cette autoroute A8 ?
00:44:25En plus, quand j'étais président de l'association de la gratuité de l'autoroute,
00:44:29ce n'est plus une autoroute.
00:44:30C'est une zone urbaine.
00:44:32Donc même en tant que chef d'entreprise,
00:44:33payer un péage, on n'a plus à payer l'autoroute.
00:44:36Et si on couvre l'autoroute,
00:44:38on va réduire la pollution, l'air.
00:44:41On va même obtenir des zones supplémentaires
00:44:44pour pouvoir construire des logements
00:44:45ou des infrastructures sportives.
00:44:46Faire même des routes,
00:44:47parce que pour traverser Cannes,
00:44:49des fois, il faut faire le tour par la gauche ou la droite
00:44:51pour aller en face.
00:44:52Et donc, couvrir cette autoroute,
00:44:54parce que c'est une plaie.
00:44:55Alors bien sûr que ce n'est pas...
00:44:57Il faut trouver l'argent, exceptionnellement.
00:44:58L'argent, on l'a.
00:45:00Vous en avez.
00:45:01Non, excusez-moi.
00:45:02C'est peut-être à ça que c'est à l'écologie.
00:45:04Demandez à Vinci combien il a gagné.
00:45:06Et puis, franchement, on dégage des surfaces.
00:45:09Il y a des promoteurs ou des gens qui vont payer.
00:45:11C'est vrai.
00:45:12C'est du voile en béton.
00:45:13C'est 2 000 euros le mètre carré, le béton.
00:45:14C'est pas énorme.
00:45:15Mais on va re-bétonner.
00:45:16Non, on ne bétonne pas.
00:45:17On couvre d'abord.
00:45:18Sur cette position, j'aimerais avoir votre avis.
00:45:19Est-ce qu'elle sort de nulle part ?
00:45:20Est-ce qu'elle est iconoclaste ?
00:45:21Elle existe.
00:45:22A Nantes, ils l'ont fait.
00:45:23Vous y souscrivez.
00:45:24Moi, ça me fait un peu sourire.
00:45:27Parce que ça veut dire que ces terrains vont devenir des terrains pour les promoteurs.
00:45:30Puisque vous me parlez, justement, que c'est eux qui vont aider à payer.
00:45:33Je veux dire, ils ne vont pas payer pour le plaisir de payer.
00:45:35Mais autre chose.
00:45:36On dégage.
00:45:37Je préfère là que de bétonner comme on bétonne n'importe où en tout moment.
00:45:40On continue sur les besoins de la circonception.
00:45:42Madame Azela, justement.
00:45:43J'ai quatre points.
00:45:45Le premier, c'était les logements.
00:45:48On va y revenir sur les logements.
00:45:49Donc, on y reviendra.
00:45:50C'est bien que vous en parliez, parce qu'on va mordre le temps.
00:45:52La deuxième, c'était l'écologie par rapport au stop au bétonnage.
00:45:57Parce qu'on s'aperçoit que dans notre coin, le bétonnage, ça y va.
00:46:00Il y en a encore un projet sur Cagnes-sur-Mer qui est en train de se faire,
00:46:04qui va encore faire qu'on va bétonner.
00:46:06Le troisième, je vais vous étonner, c'est la sécurité.
00:46:10Je pense qu'à une époque, M. Sarkozy a enlevé la...
00:46:14Ok, le bétonnage, d'accord.
00:46:16Mais ça fait partie des critiques qui sont portées très souvent contre Louis Negre.
00:46:19Mais Louis Negre, il cherche à loger les gens.
00:46:21Et ça, c'est plus difficile de vouloir loger les gens
00:46:23que d'attaquer systématiquement, de façon démagogique, sur le béton.
00:46:27On se plaint toujours de voir un logement.
00:46:29Quand on en crée, on en tombe sur les élus qui le font, malheureusement.
00:46:31Pour refiéger à la commission des logements, madame, on cherche à loger les gens, oui.
00:46:35À quelle surface ? C'est pas des bureaux.
00:46:37Malheureusement, j'ai encore eu deux cas cette semaine.
00:46:39Des femmes victimes de violences, par exemple.
00:46:41Ou des personnes qui sont en grosses difficultés.
00:46:43Ou des retraités qui n'arrivent plus à payer leur loyer.
00:46:45Et moi, je vais vous direr des travailleurs pauvres qui vivent dans leur voiture et qui viennent manger.
00:46:51Si on ne crée pas de logements, ils seront toujours dans leur voiture, madame.
00:46:53Je suis d'accord. Mais il y a des logements.
00:46:55Il y a quand même des logements qui pourraient être un petit peu libérés.
00:46:58Parce que rappelez-vous que les R&B prennent une place énorme.
00:47:04Et ils sont en train de manger beaucoup de ces logements.
00:47:08Et le quatrième ?
00:47:09Le quatrième point, c'est la santé.
00:47:10Vous me connaissez, je suis une humaniste.
00:47:12Et en plus, je suis dans la santé.
00:47:14C'est pour ça que j'étais contre le projet de M. Masson par rapport à l'AME.
00:47:18Pour avoir vu comment se passait tout ce qui est Covid, etc.
00:47:23Et donc, je pense qu'il faut arriver...
00:47:25On a applaudi les soignants. C'est bien, on les a applaudis.
00:47:28Ça leur a fait une belle jambe.
00:47:29On ne leur a pas toutes les promesses qui ont été faites par M. Macron.
00:47:32Dans la circonscription sur la santé, vous faites quoi ?
00:47:33Parce que là, on est sur la circo.
00:47:34Oui, mais alors ici, sur Cagnes-sur-Mer, il n'y a que des privés.
00:47:38Vous avez vu qu'on n'a que des cliniques privées.
00:47:41Avec, sans soi-disant, un but non lucratif pour certains.
00:47:45Après, il y a deux hôpitaux.
00:47:47C'est non lucratif.
00:47:48Antibes et Nice à proximité, quand même.
00:47:50Lesquels ?
00:47:51Antibes à Fontonne et Nice à la CHU.
00:47:53Ce n'est pas notre circo.
00:47:55Si vous nous parlez de circo...
00:47:56Mais on est dans cette grande zone urbaine, quand même.
00:47:58Alors si on reste dans cette...
00:48:00Nous avons deux belles cliniques dans la circonscription.
00:48:01Je crois qu'on peut en être fiers.
00:48:03Parce que les hommes et les femmes qui travaillent là-bas sont aussi investis
00:48:06dans une mission de service public à l'égard des malades, à l'égard des patients.
00:48:09Et les urgences...
00:48:10Pour les avoir rencontrés régulièrement, je peux vous assurer qu'ils débordent d'énergie,
00:48:14qu'ils ont besoin de moyens, parce qu'ils ont été trop souvent abandonnés par l'État,
00:48:18qui a toujours mis de côté, ou en tout cas qui a mis de la poussière sous le tapis.
00:48:21Et il va falloir aussi s'intéresser à ces questions-là.
00:48:23Et que la Clinique Saint-Jean accueille les urgences qui sont...
00:48:26Oui, oui, j'ai été aux urgences.
00:48:28Je peux vous dire que la première chose qu'on m'a demandé, c'est ma carte bleue.
00:48:31Donc déjà, je pense qu'il va falloir réfléchir là-dessus.
00:48:33Quand vous allez à l'hôpital, on vous demande aussi votre carte vitale ?
00:48:36Non, non, on vous soigne et on vous la demande après.
00:48:38On passe par le bureau des admissions à l'hôpital aussi ?
00:48:40Ceci étant, vous savez que l'hôpital...
00:48:41Que l'on croit en nos jurés sur ces cliniques qui font du bon travail ?
00:48:43Alors, il y a une autre chose.
00:48:44Sur les hôpitaux.
00:48:45Vous me parliez des hôpitaux.
00:48:46Il faut savoir qu'à l'heure actuelle, le CHU est en pleine transformation.
00:48:49Et si vous ne le savez pas, on est en train de faire 14 pôles.
00:48:5314 pôles qui seront des petites cliniques, en fait.
00:48:56Et donc, on est en train de détruire le service public par rapport à ça.
00:49:00Voilà.
00:49:01Ça, je tenais à vous le dire parce que j'y suis allée et je connais bien le centre.
00:49:07Ok.
00:49:08Et M. Basson ?
00:49:09Donc, voilà, les besoins prioritaires de la circonscription.
00:49:11Écoutez, moi j'en profite aussi pour parler de mon bilan en la matière sur les besoins de la circonscription.
00:49:14Très rapidement, je vous promets.
00:49:15Sur ce qu'il reste à faire, surtout, M. Basson.
00:49:17Exactement.
00:49:18Parce que je compte bien continuer à faire davantage pour la circonscription.
00:49:21Vous savez, on a besoin en effet d'effectifs supplémentaires de la police nationale dans notre circonscription.
00:49:26Et je suis assez satisfait que depuis que je suis député et que j'ai une nouvelle fois soulevé le problème
00:49:31et la nécessité d'avoir une brigade équestre de la gendarmerie à l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer.
00:49:37Eh bien, comme par hasard, après plusieurs courriers, ils ont fait l'annonce.
00:49:42Et je suis satisfait aujourd'hui que cette brigade équestre va naître à Cagnes-sur-Mer.
00:49:45Qu'est-ce qu'il reste à faire ?
00:49:46Il a fallu s'y mettre à deux, alors, pour faire des courriers.
00:49:48Mais sans doute.
00:49:49Mais vous savez que moi, je crois justement, comme je l'ai dit tout à l'heure, à l'Union nationale.
00:49:52Et sur des sujets aussi importants.
00:49:54Et donc, ce qu'il reste à faire, c'est par exemple, rénover la caserne de la CRS 6 à Saint-Laurent-du-Var,
00:49:58qui a besoin, évidemment, d'un coup de neuf.
00:50:01Et d'ailleurs, moi, je peux vous dire dès ce soir que j'ai obtenu un financement,
00:50:05une partie de financement par le conseil départemental des Alpes-Maritimes,
00:50:08qui s'engage, si l'État s'engage aussi, d'une partie.
00:50:10Donc, je suis assez content.
00:50:11Donc, quand Eric Ciolot sera à Beauvau, vous aurez les financements.
00:50:13C'est ça.
00:50:14Écoutez, vous voyez loin.
00:50:16Et j'espère partager, en tout cas, votre optimisme là.
00:50:19En tout cas, aussi, moi, j'ai voulu m'intéresser.
00:50:23Et j'ai voulu m'intéresser ces deux dernières années aussi au patrimoine culturel de notre circonscription.
00:50:27Parce que je crois, alors je fais du chauvinisme, mais notre circonscription, notre territoire,
00:50:31c'est le plus bel endroit de la Côte d'Azur, pour être tout à fait honnête.
00:50:34J'y suis né, j'y ai grandi.
00:50:36Et j'ai voulu aussi inscrire au monument historique la chapelle du Croc-de-Cagne
00:50:40et aussi l'église du Vieux-Village de Saint-Laurent-du-Var.
00:50:42Donc, pour la chapelle du Croc-de-Cagne, ça a été approuvé.
00:50:45C'est déjà modéré, alors.
00:50:46Non, le patrimoine culturel est essentiel.
00:50:50Vous savez, pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient.
00:50:53Et je crois que pendant trop longtemps, on n'a pas mis assez l'accent sur notre patrimoine culturel,
00:50:57sur ce qui fait de nous des Français ou sur ce qui fait de nous des habitants de la Côte d'Azur.
00:51:02On n'est pas qu'une carte postale.
00:51:03On a une histoire, on a des familles, on a des racines.
00:51:06Et j'ai voulu insister sur ces thématiques-là.
00:51:08OK. Alors, juste quand même une question sur la sécurité, Fred.
00:51:12Oui.
00:51:13Oui, alors, pendant votre mandat, enfin votre bout de mandat, M. Masson,
00:51:17vous avez déploré les problèmes de dégradation de la sécurité.
00:51:21Je ne vais pas reprendre mon texte parce que je ne sais plus où il est.
00:51:23Je l'ai dans la tête, donc il n'y a pas de souci.
00:51:25Avec une progression des délits à la fois préoccupante et révélatrice, avez-vous écrit.
00:51:29Vous avez communiqué sur certaines augmentations inquiétantes, mais parcellaires quand même.
00:51:33D'une manière générale, est-ce que vous diriez que la situation s'est dégradée
00:51:36depuis deux ans en termes de sécurité, de façon objective ?
00:51:40De façon objective, la situation, à la fois dans notre circonscription,
00:51:43dans notre département des Alpes-Maritimes, s'est évidemment aggravée.
00:51:47Les chiffres que j'ai d'ailleurs demandés et que j'ai obtenus et que j'ai diffusés
00:51:51du préfet des Alpes-Maritimes sont considérablement alarmants
00:51:55en termes d'immigration et d'insécurité.
00:51:58Les deux combos maléfiques, le cocktail Molotov de l'insécurité,
00:52:02marchent vraiment plein pot dans notre territoire.
00:52:04Oui, je constate, et ce n'est pas mes chiffres, c'est ceux du ministère de l'Intérieur,
00:52:08une nette augmentation de l'insécurité dans notre département,
00:52:11qui sont davantage concentrées sur Nice, mais qui débordent évidemment
00:52:15sur Saint-Laurent-du-Var et Keynes-sur-Mer.
00:52:18Mais sur les faits de cambriolage, sur les faits d'agression, sur les faits de viol,
00:52:22sur tous ces sujets-là, il y a une augmentation des faits d'insécurité qui sont réels.
00:52:26On n'est plus dans le monde des bisounours, on n'est plus chez Oui Oui.
00:52:29Aujourd'hui, l'insécurité est à nos portes et sur le trottoir, dans le quartier.
00:52:32Et ces sujets-là, ils ne peuvent être résolus que par deux moyens.
00:52:36Plus de moyens humains de la police nationale, mais aussi plus de moyens
00:52:40des polices municipales. Et c'est pour ça qu'à l'Assemblée nationale,
00:52:43j'ai siégé depuis deux ans dans le groupe d'études de la police municipale,
00:52:47pour qu'il y ait enfin un vrai projet pour donner davantage de moyens
00:52:50et de prérogatives à la police municipale et aux polices municipales,
00:52:53qui sont, je vous le rappelle, les primaux intervenants.
00:52:56Et malheureusement, ce gouvernement n'a rien fait sur cette question-là.
00:52:59Très rapidement, parce qu'on est vraiment en retard, Mme Etrastour,
00:53:02j'imagine que vous partagez le constat.
00:53:04Je partage le constat, je ne vais pas revenir sur le constat.
00:53:07Je partage qu'il faut plus de moyens. Il faut plus de moyens, effectivement,
00:53:10pour nos forces de l'ordre, mais il faut plus de moyens pour la justice,
00:53:13avec des peines qui soient plus strictes et qui soient appliquées.
00:53:16Parce qu'aujourd'hui, on se rend compte que les peines, souvent,
00:53:19ne sont pas appliquées correctement.
00:53:21Quand on a fait un acte criminel ou un acte de vandalisme,
00:53:24ou quel que soit l'acte, il faut une véritable punition
00:53:27pour que la personne ne réussisse pas.
00:53:29Et ça, c'est important à mettre en place.
00:53:31Je pense qu'aujourd'hui, ce n'est pas suffisamment mis en place dans notre pays.
00:53:34Mme Azela, sur la question de la sécurité, surtout sur ce qu'il faut mettre en oeuvre,
00:53:37est-ce que vous partagez le constat ?
00:53:39Trop ou pas assez de sécurité dans la circonscription ?
00:53:41Non, je pense que ça manque, en effet, aussi de sécurité.
00:53:44Je suis d'accord avec vous, mais je pense qu'il faut une police de proximité.
00:53:48La police municipale ?
00:53:50M. Sarkozy avait supprimé cette police de proximité
00:53:54en disant qu'ils n'étaient pas là pour jouer au ballon avec les jeunes.
00:53:57Sauf que, quand c'était comme ça, moi j'ai travaillé dans un quartier très populaire,
00:54:01qui était un quartier qui était connu pour des bastons, etc.
00:54:05Donc je remonte à quelques années.
00:54:07Il y avait une police de proximité.
00:54:09La police de proximité connaissait tous les jeunes.
00:54:12Et on arrivait à calmer la situation.
00:54:14Donc il faut qu'il y ait des dialogues aussi à travers les forces de sécurité, c'est ce que vous voulez dire.
00:54:16Il y avait des dialogues et il y avait tout ça.
00:54:18Merci Mme Azela.
00:54:20Contrairement, je trouve que dans la circonscription, on n'a pas ce sentiment d'insécurité.
00:54:26Par contre, là où on va en avoir, c'est avec l'arrivée du tram.
00:54:30Et là, je m'oppose farouchement au tram.
00:54:32Parce que le tram, ça va nous faire devenir la banlieue de Nice.
00:54:35Les cambrioleurs circulent dans le tram ?
00:54:37Non, mais ça va devenir la banlieue, la métropole de Nice.
00:54:40Cagnes, Saint-Laurent, tout le reste, on va devenir une banlieue de Nice.
00:54:44Pourquoi plus avec le tram qu'avec les bus ou avec les vélos ?
00:54:46Mais parce que le tram, ils vont circuler plus facilement.
00:54:49Et parce que c'est la vision aussi du président de la métropole.
00:54:54C'est que les villes avoisinantes deviennent la banlieue de Nice.
00:54:57Et souvent, les banlieues...
00:54:59Je pense que le tram va permettre à nos seigneurs et à nos étudiants
00:55:02de pouvoir se déplacer plus facilement dans le département.
00:55:05Si c'est leur vision du président de la métropole, c'est pas du tout...
00:55:07Après, j'ai très sérieux un tout petit peu de légèreté,
00:55:09donc une petite question simple et gentillette,
00:55:11et qui amène une réponse courte en deux mots.
00:55:13Madame Mazella, quelle est la meilleure adresse culturelle de la circonscription ?
00:55:17Alors, moi, je dirais sur Villeneuve-d'Houé, Escoffier, vous connaissez ?
00:55:22Oui, bien sûr, le pôle Escoffier.
00:55:24Le musée, pardon.
00:55:25Qui va d'ailleurs subir des travaux d'amélioration et d'agrandissement.
00:55:28Je pense que ça, c'est quelque chose de culturel et qui est important pour...
00:55:31Et vous aimez bien manger, madame Mazella, c'est ça ?
00:55:33J'aime bien manger, et je n'aime pas manger McDo, je vous le dis tout de suite.
00:55:36Là-dessus, je crois qu'on vous rejoint tous.
00:55:38Pierre Piacentini, quel est le meilleur endroit pour une balade le dimanche
00:55:41dans la sixième circonscription ?
00:55:43Une balade ?
00:55:44Celle que je ferai quand je serai maire.
00:55:46La Transcanoave de long de la Cagne.
00:55:48Mais par contre, un lieu qui était unique,
00:55:51et que malheureusement le maire a fermé pour l'instant à Cagne-sur-Mer,
00:55:54s'appelle le Loukabanou-Aucreau,
00:55:56un endroit intergénération et culturel.
00:55:59Et ça, c'est un endroit qui était exceptionnel tous les vendredis.
00:56:02Et c'est dommage qu'il l'ait fermé pour des soi-disant rénovations et sécurité,
00:56:06alors qu'on aurait très bien pu le laisser ouvert tranquillement l'été.
00:56:09Laurence Trastour, quel est le meilleur spot pour faire un selfie dans la sixième circonscription ?
00:56:14Alors, nos villes de la sixième circonscription sont toutes des joyaux,
00:56:18mais celle qui est connue dans le monde entier et qui est, je dirais, le phare,
00:56:22c'est Saint-Paul-de-Vence.
00:56:24Donc le selfie, ce sera à Saint-Paul-de-Vence.
00:56:26Parce qu'en plus, si on se met dans le bon sens des remparts,
00:56:29on voit toute la circonscription.
00:56:31C'est vrai.
00:56:32Marlène Masson a une question de Jones, que vous êtes.
00:56:34Quel est le meilleur endroit pour un date ?
00:56:36Un premier rendez-vous dans la circonscription ?
00:56:38Et ça, c'est une très bonne question.
00:56:40Vous n'avez pas le temps.
00:56:42C'est vrai.
00:56:44Au moins, ça va me donner une source d'inspiration, peut-être,
00:56:46tout ce qui a été dit.
00:56:47Non.
00:56:48Moi, je partage évidemment la carte postale qui est Saint-Paul-de-Vence.
00:56:53Je trouve aussi le date à Saint-Paul-de-Vence sur les remparts.
00:56:55Ça marche toujours.
00:56:56C'est éternel.
00:56:57Au coucher du soleil, avec en plus le monument aux morts avec le drapeau français.
00:57:01On y va ensemble.
00:57:02Avec le drapeau français.
00:57:03Chiche.
00:57:04Mon temps signoré, on les a retrouvés.
00:57:06Allez, on redevient sérieux, Fred.
00:57:07Parce que là, on passe dans la partie de conviction que vous devez avoir vis-à-vis des électeurs.
00:57:12Il vous reste à chacun 30 secondes pour exprimer ce que vous avez à dire aux électeurs,
00:57:17pourquoi ils doivent voter pour vous les 30 juin et, si possible, les 7 juillet.
00:57:22On va commencer par Brian Masson, si vous voulez bien.
00:57:25Et attention.
00:57:26Vous avez 30 secondes pour dire ce que vous avez à dire aux électeurs.
00:57:29Ça fait deux ans que je suis député de cette magnifique circonscription,
00:57:32que je siège à l'Assemblée nationale et que j'essaie de défendre une meilleure vision pour la France et les Français.
00:57:36Je crois avoir été droit dans mes bottes durant ces deux années.
00:57:39Je continuerai en tout cas d'être droit dans mes bottes pour les prochaines années
00:57:42et pour faire en sorte que Jordan Bardella soit Premier ministre,
00:57:45pour participer activement à l'Union nationale avec des gens comme Éric Ciotti.
00:57:49Et en tout cas, moi je veux insister auprès des électeurs de cette circonscription,
00:57:53vous avez pu me faire confiance, vous m'avez fait confiance il y a deux ans,
00:57:56vous pouvez continuer le 30 juin à le faire pour ensemble redresser ce pays qui en a tant besoin.
00:58:00Et c'est parfait, 31 secondes.
00:58:02Mais vous avez commencé une seconde après, donc il n'y a pas de problème.
00:58:04Pardon.
00:58:05Madame Mazzella, 30 secondes également.
00:58:0730 secondes pour convaincre.
00:58:08Alors moi je dirais qu'il faut absolument qu'il n'y ait plus de travailleurs pauvres dans notre circonscription,
00:58:13que les gens mangent à leur faim, que les prix baissent, parce que c'est ça qui est important,
00:58:18que les jeunes ne soient pas obligés d'aller dans les restos du cœur ou ailleurs,
00:58:22qu'ils puissent travailler tranquillement, qu'on arrête avec ce parcours sup,
00:58:27dont les résultats ont été donnés avant qu'ils passent le bac.
00:58:30Donc il y a beaucoup de jeunes qui sont en difficulté parce qu'ils ont eu que des refus.
00:58:35Donc pour moi, l'essentiel c'est de cibler sur les jeunes pour qu'ils puissent vivre tranquille.
00:58:41Merci Madame Mazzella, même question à M. Piacentini, c'est très court, forcément.
00:58:45M. Piacentini, 30 secondes également.
00:58:47Moi devant une gauche plurielle de circonstances électorales,
00:58:50une droite multiple déchirée par Ségolène Einstein et qui n'a plus de pièces détachées à remplacer,
00:58:54il y a une extrême droite bien sûr qui surfe sur l'exaspération des français et ce que je comprends,
00:58:59je préfère proposer une quatrième alternative, celle d'une personne qui se lève tous les matins
00:59:03pour essayer de gagner un euro devant une administration qui est omniprésente et qui nous écrase.
00:59:09C'est pour ça que j'ai voulu cet engagement, je ne suis pas un pro de la politique,
00:59:12mais je suis là pour essayer de rendre les gens heureux et c'est ce que ne font pas les politiques,
00:59:17ils ne nous rendent pas heureux.
00:59:18Merci M. Piacentini, on finit avec Mme Trastour.
00:59:22J'ai été pendant cinq ans une députée de proximité, je veux continuer à être cette députée de proximité,
00:59:28être au service des citoyens, être à leur écoute, être à l'écoute des maires de la circonscription également
00:59:34pour travailler main dans la main et pour mon pays, relever mon pays,
00:59:38parce qu'aujourd'hui je suis triste de voir dans quel état est la France
00:59:41et je veux pour la France plus de sécurité, moins d'immigration
00:59:45et surtout que nos jeunes puissent avoir un avenir et puissent se projeter dans l'avenir.
00:59:50Merci.
00:59:51Merci beaucoup, ce sera le mot de la fin, cette émission est maintenant terminée.
00:59:54Merci beaucoup à tous les quatre d'avoir participé à ce débat qui est resté fort courtois
00:59:59et c'est très agréable également.
01:00:01Avec beaucoup de contenu.
01:00:02Avec beaucoup de contenu.
01:00:03Merci Frédéric Maurice d'avoir co-animé avec moi cette émission.
01:00:06Merci à Philippe Bertigny et Sophie Doncet qui ont remarquablement réalisé cette émission également.
01:00:11On se retrouve demain à la même heure pour le débat de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes.
01:00:15Cette fois-ci nous serons à l'est du département, à Menton, dans la vallée de la Roya, dans le Payon,
01:00:20les Trois Corniches.
01:00:21Excellente soirée à tous.
01:00:36Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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