La 2e circonscription des Alpes-Maritimes inaugure cette série. Pendant une heure, ses quatre principaux candidats échangent autour des questions qui vont animer la campagne.
Sept candidats sont en lice. Mais pour des raisons pratiques, nous avons dû nous limiter aux quatre représentants des partis ayant attiré le plus de suffrages aux élections européennes du 9 juin. Soit le député sortant candidat à sa reconduction, Lionel Tivoli (Rassemblement national), Simon Daragon incarnant au titre d’Horizons la majorité présidentielle, Leïla Tonnerre (La France insoumise) pour le Nouveau Front populaire et Simon Daragon, candidat Les Républicains hostile à l’union avec l’extrême droite.
Pendant une heure, ces quatre adversaires se sont affrontés autour de questions posées par Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin, et Frédéric Maurice, chef de l’édition de Nice. Au programme : le bilan du député sortant, l’actualité politique nationale et les spécificités de cette circonscription assez rurale et montagnarde. Des échanges, courtois mais vifs, à découvrir dans les conditions du direct dans la vidéo ci-contre.
Sept candidats sont en lice. Mais pour des raisons pratiques, nous avons dû nous limiter aux quatre représentants des partis ayant attiré le plus de suffrages aux élections européennes du 9 juin. Soit le député sortant candidat à sa reconduction, Lionel Tivoli (Rassemblement national), Simon Daragon incarnant au titre d’Horizons la majorité présidentielle, Leïla Tonnerre (La France insoumise) pour le Nouveau Front populaire et Simon Daragon, candidat Les Républicains hostile à l’union avec l’extrême droite.
Pendant une heure, ces quatre adversaires se sont affrontés autour de questions posées par Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin, et Frédéric Maurice, chef de l’édition de Nice. Au programme : le bilan du député sortant, l’actualité politique nationale et les spécificités de cette circonscription assez rurale et montagnarde. Des échanges, courtois mais vifs, à découvrir dans les conditions du direct dans la vidéo ci-contre.
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00:22Bonjour à tous, bienvenue pour ce premier débat, moi député, organisé par Nice Matins dans le cadre des élections législatives,
00:28le 30 juin et 7 juillet prochains.
00:30Aujourd'hui, c'est sur l'avenir politique de la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes que nous allons nous pencher.
00:36Frédéric Maurice, chef de l'édition de Nice, de Nice Matins, va animer ce débat avec moi.
00:42Frédéric, est-ce que vous pouvez nous présenter la deuxième circonscription ?
00:46Avec plaisir, bonsoir à tous.
00:48La deuxième circonscription couvre la moitié nord de Grasse et son arrière-pays,
00:53le moyen-pays Venceois et toute la partie montagneuse située au nord-ouest de notre département.
00:58Il n'est pas facile d'y faire campagne parce que c'est un vaste territoire tout en relief.
01:03En plus, 72 communes, le plus grand nombre de communes pour une circonscription des Alpes-Maritimes.
01:08On est en grande partie sur un territoire rural qui compte plus de 115 000 habitants, dont 89 000 électeurs.
01:15Parlons politique maintenant.
01:17Lionel Tivoli avait fait partie de la vague de candidats du Rassemblement national qui avait été élu député,
01:24avec 51,6% des voix face à Loïc Dombreval.
01:30Au premier tour, la candidate de la NUPES, c'est-à-dire l'ancêtre du Nouveau Front Populaire,
01:35était arrivée troisième sans toutefois parvenir à se qualifier au second tour.
01:40Merci Frédéric. Lionel Tivoli, vous êtes candidat à votre réélection.
01:45Vous êtes notre invité. Bonsoir.
01:47Bonsoir.
01:48Vous êtes donc le candidat du Rassemblement national dans cette circonscription.
01:52Vous êtes également conseiller régional et délégué départemental de votre parti.
01:57Dans le civil, vous êtes dirigeant de société.
02:00Qu'est-ce que j'ai oublié dans votre présentation et qu'est-ce que vous rajouteriez ?
02:04Écoutez, pas grand-chose, que je suis le candidat de l'Union des droites.
02:09D'accord. Un mot sur votre suppléant ?
02:11Oui, mon suppléant sera Aura Bona, qui est conseiller municipal de la commune de Canseguide sur la circonscription.
02:17Très bien, à mon tour d'enchaîner avec Leïla Tonnerre. Bonsoir.
02:21Bonsoir.
02:22Vous êtes la candidate investie par la France Insoumise au nom du Nouveau Front Populaire.
02:27Qu'est-ce que vous souhaiteriez ajouter pour vous présenter auprès des électeurs ?
02:31Je suis surtout une citoyenne engagée en fait.
02:35Je ne suis pas du tout politicienne dans le sens où ce n'est pas mon métier.
02:40Je suis engagée localement dans ma ville qui est Grasse, Grasse-Centreville.
02:44Je suis par ailleurs conseillère citoyenne, élue parent d'élèves et très localement active.
02:54Très attachée.
02:55Très attachée, tout à fait.
02:56D'accord. Votre suppléant ?
02:58Mon suppléant, c'est Sébastien Braco, qui vient de Péménade.
03:05C'est un homme brillant et je suis ravie de travailler avec lui sur cette candidature.
03:12Alors sur ce plateau également, David Varone, bonsoir.
03:15Bonsoir.
03:16Vous êtes candidat horizon pour la majorité présidentielle.
03:19Vous êtes aussi maire d'Andon, dans l'arrière Pays Grassois.
03:23Vous êtes maire depuis 2020 et vous êtes commerçant.
03:26Qu'est-ce que vous ajouteriez à cette présentation ?
03:28Je suis aussi président du campus Provence Verte à Saint-Maximin-dans-le-Var, ancien élève d'un lycée agricole.
03:35Je connais bien le monde de la ruralité et je m'attache tous les jours en tant que maire à défendre les intérêts de la ruralité et le Haut-Pays.
03:44Un mot sur votre suppléant ?
03:45Ma suppléante, Ingrid Castin, qui est de Grasse et qui a travaillé dans les médias.
03:51Ce n'est pas grave.
03:53Non, aucun problème. Bien au contraire, quelqu'un de compétent, quelqu'un qui sait communiquer, quelqu'un de fiable et de fidèle.
04:01Très bien. Et on finit ce tour de table par Simon Daragon.
04:05Vous êtes chef d'entreprise, vous êtes maître de conférence à l'université.
04:09Vous portez les couleurs des Républicains, mais encore.
04:13Vous avez dit l'essentiel, chef d'entreprise, passionné par la matière fiscale, qui est mon domaine de spécialité.
04:18Je suis maître de conférence en droit fiscal, je dirige un master de droit fiscal.
04:21Votre commune d'attache dans la deuxième ?
04:23Carrosse, je suis un enfant de Carrosse, un enfant de la deuxième circonscription.
04:26Très bien. Et un mot sur votre remplaçant ?
04:29Annick, qui est troisième adjointe à la mairie de Vence.
04:32Très bien, merci. Ajoutons que trois autres candidats sont en liste dans la deuxième circonscription.
04:37Il ne nous est pas possible d'inviter malheureusement l'ensemble des candidats pour une bonne organisation de ces débats.
04:42Mais on va les citer. Il s'agit d'Ignatia Naporet-Rink et Pierre Giraud avec la restitue Reconquête.
04:48Florent Imbert et sa suppléante Sandrine Juel pour lutte ouvrière.
04:53Et enfin Patrice Mirand, assistée de Myriam Kassarini pour l'écologie au centre.
04:58Alors nous allons débuter par le bilan de ces deux années, de ces deux courtes années de mandat.
05:04Leïla Tonnerre, comment jugez-vous l'action de Lionel Tivoli depuis qu'il a été élu député ?
05:09Je suis ravie de vous rencontrer Monsieur Tivoli, vous êtes pourtant mon député.
05:13Votre permanence est à 20 mètres de chez moi et je ne vous ai jamais rencontré, c'est dommage.
05:17Vous n'allez pas venir ?
05:19J'y passe tous les jours en fait. D'ailleurs je suis déçue parce qu'elle est fermée depuis quelques temps.
05:24Ah ben oui, on n'est plus élu donc elle est fermée.
05:26Non, elle était fermée avant la dissolution.
05:29Donc voilà, je suis ravie de vous rencontrer.
05:33Là, je suis étonnée qu'on ne vous ait pas croisé dans le centre-ville.
05:38Pourtant, voilà, votre permanence est installée.
05:42Vous savez pourquoi ? Parce que j'ai changé de moyen, j'ai pris une permanence mobile simplement pour aller dans la ruralité.
05:47Donc c'est sûr que dans le centre-ville de Grasse, j'y étais, vous auriez pu passer avec grand plaisir.
05:52Mais je ne vous ai pas vu non plus.
05:54Ah ben, c'est parce que peut-être que vous n'y étiez pas.
05:57Le bilan, c'est que c'est l'absentéisme de votre mandat qui ressort.
06:03Et c'est dommage parce qu'il y a tellement à faire.
06:05Combien d'absentéisme ? J'étais présent à 90% des votes solennels.
06:09Ah ben, je n'ai pas les chiffres précis.
06:11Ah ben, il faut les avoir si vous parlez d'absentéisme.
06:13Ah ben, pourtant, quand même. Enfin, globalement...
06:16C'est pas une chose différente. C'est-à-dire que, effectivement, M. Thivoli est assez présent, effectivement, à l'Assemblée nationale.
06:21Si je comprends bien, vous lui faites le reproche d'être moins présent sur le terrain, c'est ça ?
06:24Oui, sur le terrain.
06:25C'est bien clair.
06:26D'accord. Alors, Simon Daragon, quel est votre regard sur le bilan de Lionel Thivoli ?
06:32Alors, très concrètement et sans filtre, on ne se connaît pas. C'est la première fois qu'on se rencontre.
06:37Le retour qui vient d'être fait par Madame a été le même, présent à l'Assemblée nationale, d'après ce que j'ai compris.
06:44Ce qui est plutôt un bon point.
06:46Ce qui est plutôt un bon point, mais un retour des habitants de la circonscription, depuis que je suis sur le terrain,
06:50c'est-à-dire depuis quelques jours, qui est généralisé et confirmé par tous.
06:56Pas de présence sur le territoire et sur le terrain en circonscription.
06:59David Varron, est-ce que vous rejoignez le constat des deux autres candidats ?
07:03Alors, moi, je ne peux pas dire que je n'ai pas rencontré Lionel Thivoli.
07:06Oui, le problème, c'est que je l'ai rencontré quand il n'était pas député.
07:08Voilà, ça, c'est un problème.
07:10Parce que depuis qu'il est député, il reçoit régulièrement les invitations de ma commune.
07:14Etant maire, malheureusement, il ne s'est rendu sur aucune de nos manifestations.
07:18Donc oui, moi, je peux dire que malheureusement, le député Lionel Thivoli n'était pas vraiment sur le terrain.
07:24Par contre, je l'ai vu intervenir à quelques reprises, hors circonscription, dans certains domaines hors circonscription.
07:31Donc il faut lui rappeler que la circonscription, c'est la deux.
07:34Et l'important, c'est la deux.
07:35Quand on est député de la deuxième circonscription, on représente les habitants de la deuxième circonscription.
07:41Et on ne va pas papillonner ailleurs.
07:43On a tellement de problématiques sur notre circonscription en termes de mobilité, etc.
07:47On y reviendra.
07:48Même si c'est un mandat national.
07:50C'est un mandat national.
07:51Mais aujourd'hui, les administrés ont besoin de proximité.
07:55Voilà.
07:56Ils ont besoin de rencontrer leurs députés.
07:58Ils ont besoin de faire remonter les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien.
08:01Et c'est ce qui manque aujourd'hui.
08:03Il faut avoir contact avec sa population.
08:07En tant que maire, moi, j'ai contact avec ma population tous les jours.
08:10Tous les jours.
08:11Et les problématiques, on les entend.
08:13Et on voit aujourd'hui, par rapport à ce qui se passe, et on sera là pour en débattre,
08:17qu'il y a une vraie demande de la population pour qu'il y ait un véritable dialogue et de véritable remontée de terrain.
08:24Voilà.
08:25Alors, Donald Kivoli, juste avant de vous donner la parole, on voit que les critiques se concentrent.
08:30J'ajouterais que tous les lundis, l'édition de Nice de Nice Matin publie l'interview d'un maire.
08:35Et souvent, effectivement, les maires de la deuxième circonscription se plaignent de ne pas voir assez le député.
08:41Certains disent jamais.
08:42En tout cas, ne pas voir assez le député de la deuxième circonscription.
08:44Et j'ajouterais juste que c'est une critique que vous aviez faite à l'encontre de votre prédécesseur, Loïc de Breval, en disant
08:50« On ne vous voit jamais sur le terrain ».
08:51Alors maintenant que vous y êtes et que vous faites les mêmes critiques, qu'est-ce que vous répondez ?
08:54Je répondais que les critiques sont quelquefois fondées.
08:58On a 72 communes sur la circonscription.
09:00Mais ce que je voudrais dire, c'est que dès mon élection, en juin 2022, j'ai écrit une lettre à tous les maires pour leur proposer une rencontre.
09:07Monsieur Varonne, vous ne m'avez jamais répondu.
09:09On vous invite régulièrement.
09:11Pas de son, pas d'image. Je vous ai proposé de nous rencontrer.
09:14Ensuite, j'ai fait plus de 300 déplacements dans la circonscription.
09:17Les retours que j'en ai sont, contrairement à vous, plutôt positifs.
09:22Beaucoup de maires qui avaient d'ailleurs appelé à voter contre moi en 2022.
09:26Je vous mets au défi, ces 13 maires, de leur demander s'ils appellent à nouveau à voter contre moi.
09:31Au vu du travail d'implantation qui a été fait, je crois qu'ils ne le feront pas parce qu'ils sont reconnaissants du travail d'implantation.
09:37Vous estimez les avoir convaincus, mais convaincus par quoi ?
09:39Par mon travail sur le terrain.
09:41Parce qu'en réalité, je vous dis, ces 300 déplacements, ces trois propositions de loi à déposer et une proposition de résolution qui viennent directement du terrain.
09:49Par exemple, j'ai déposé une proposition de loi pour le droit de visite inopiné des députés dans les EHPAD.
09:54Cette proposition de loi, je l'ai tirée de ma circonscription quand il y a eu des décès dans des EHPAD de ma circonscription avance.
10:01La proposition de loi, par exemple, pour abaisser la majorité pénale à 16 ans.
10:06Ce sont aussi des gens de ma circonscription qui me l'ont demandé et qui m'ont poussé à faire ces propositions de loi.
10:11Et là, justement, j'étais en train de faire une permanence mobile que je vais mettre en place pour le reste du mandat.
10:19Parce que vous savez, madame, on a une circonscription, 72 communes.
10:2272 communes, ce n'est pas en ayant sa permanence cas grâce, avant sa carrosse ou dans une autre commune, que l'on peut aller voir les gens.
10:27Donc, c'est ce que je voulais faire et ce que je ferai d'ailleurs si je suis réélu.
10:31Est-ce que vous y vivez maintenant dans cette circo, monsieur Thivoli ?
10:33Je crois qu'il n'y a pas besoin de vivre dans notre circonscription pour pouvoir avoir une vision des problématiques des Français.
10:41Vous savez, par exemple, monsieur Dombreval, qui vivait dans la circonscription, mon prédécesseur, son mandat, ça a été une proposition de loi pour sauver les marmottes.
10:49Donc, nous, on a des propositions crédibles.
10:51C'est peut-être le terrien aussi ? C'est peut-être les marmottes qui l'avaient fait inspirer ?
10:55Écoutez, je pense que les marmottes l'ont probablement inspiré, mais il a son successeur ici, monsieur Varone, qui pourra nous en dire plus.
11:00Alors, Lionel Thivoli, il n'y a pas de marmottes sur votre affiche de campagne.
11:04Il n'y a pas Eric Ciotti non plus, qui est pourtant sur les affiches d'autres candidats à l'Assemblée nationale.
11:11Pourquoi il n'y figure pas ?
11:13Écoutez, il n'y figure pas.
11:15On a dû, entre dimanche et aujourd'hui, créer des affiches.
11:19Il ne nous faudra pas échapper que nous avions demandé la dissolution, que nous appelions de nos voeux, et que nous y étions prêts.
11:26Mon matériel était prêt. C'est simplement pour cette raison-là.
11:29Les visuels étaient prêts. J'ai voulu rentrer en campagne très rapidement.
11:32Mais il me semble que le choix d'Eric Ciotti est clair.
11:35Il a appelé l'union des droites pour un gouvernement d'union nationale.
11:39Et par conséquent, je n'ai pas de doute sur cela.
11:42Et est-ce que vous estimez que le contrat est rempli ?
11:45Pour le moment, il y a très peu de députés qui ont suivi Eric Ciotti.
11:50C'est à Eric Ciotti de le dire.
11:55Vous aussi, en tant que cadre de règle ?
11:57Oui, en tant que cadre départemental.
11:59C'est des petites tambouilles internes.
12:01Les Républicains ont fait, je crois, sur la circonscription, 7,5% aux dernières élections.
12:08Pour un gouvernement d'union nationale, l'union des droites était déjà faite, me semble-t-il.
12:14Les électeurs ont déjà choisi. Les électeurs ont tranché.
12:16Il n'y a qu'à eux qu'on peut s'en remettre, en réalité.
12:18Est-ce qu'Eric Ciotti doit devenir ministre de l'Intérieur en cas de victoire du RN ?
12:24Ce n'est pas à moi de le décider.
12:26Ce sera en cas de victoire du RN.
12:28Vous souhaitez avoir un ministre de l'Intérieur comme Eric Ciotti ?
12:31Pourquoi pas ?
12:32C'est quelqu'un qui est compétent, qui n'a pas varié sur ses idées liées à la sécurité et à l'insécurité.
12:39C'est quelqu'un qui a fait un choix clair, qui s'est mis en danger, finalement, politiquement.
12:46Par conséquent, je le crois.
12:48Mais ça, c'est les prérogatives du Premier ministre.
12:50Et on n'en est pas là. Il faut que les électeurs nous fassent confiance massivement.
12:54Très bien.
12:55David Varron, est-ce que vous en voulez au Président de la République d'avoir décidé cette dissolution ?
13:01Écoutez, là, depuis deux ans, on assiste quand même à un Parlement qui ne fonctionne pas bien.
13:07On le voit.
13:08On a dû procéder à...
13:10Est-ce que ça va bien fonctionner après ? Il n'y a pas de garantie, quand même.
13:13Il va bien falloir trouver un consensus.
13:16Moi, je suis gaulliste. Je suis pour un large rassemblement, dans mon esprit gaulliste, de famille.
13:24Dans ma famille, on est gaullistes depuis...
13:26Même de ceux qui ne sont pas gaullistes, alors ?
13:28Bien sûr.
13:29Bien sûr.
13:30Un large rassemblement, de la gauche, du centre et de la droite, pour faire un programme de gouvernement.
13:37Et c'est ce qui sera important, parce qu'aujourd'hui, il faut qu'on redresse notre pays.
13:42Aujourd'hui, c'est l'intérêt général qui doit prévaloir.
13:44On pourrait vous dire, ça fait sept ans que vos amis sont au pouvoir.
13:48Pourquoi avoir attendu sept ans pour redresser le pays ?
13:50Ou alors, c'est eux qui l'ont tordu, le pays ?
13:52Tordu le pays ?
13:53Les réformes ne sont jamais faciles à faire.
13:55C'est pour ça qu'aujourd'hui, on doit trouver une large majorité.
13:59Tordre le pays.
14:00Il y a eu des bonnes choses de faites, aussi.
14:02Donc, je ne suis pas de cet avis-là.
14:04Je pense que, malheureusement, depuis deux ans et les dernières législatives, la mandature a été très compliquée.
14:09Et qu'aujourd'hui, c'est peut-être le moment d'éclaircir les choses, de voir qui veut faire front commun pour pouvoir aller dans l'intérêt de la France.
14:18Et c'est ça qui se joue aujourd'hui.
14:20Quitte à ce que vous soyez majorité présidentielle largement perdant.
14:23Écoutez, au moins, il y aura un éclaircissement.
14:25Moi, j'espère que nous ne serons pas perdants.
14:28Et j'espère que nous arriverons à trouver des alliés, une bonne coalition pour pouvoir gouverner le pays intelligemment et dans l'intérêt de la France.
14:35Il y a un très fort rejet d'Emmanuel Macron.
14:37Est-ce que ce n'est pas le principal handicap, aujourd'hui, pour les candidats de la majorité qui, selon les sondages, arrivent en troisième position ?
14:45Alors, écoutez, moi, sur Emmanuel Macron, je me suis engagé en politique pour Horizon.
14:51Edouard Philippe.
14:52Edouard Philippe, oui.
14:53Parce qu'il a mis au cœur les maires.
14:57Moi, je suis maire d'une petite commune.
14:59Quand vous avez la grogne dans vos petites communes, les gens ne vont pas voir le député.
15:05Déjà parce que le député n'est pas souvent là, donc ça va être un peu compliqué.
15:08Donc, ils viennent voir le maire.
15:09Ils font remonter les inquiétudes.
15:11Donc, de mettre cette organisation au sein d'Horizon en mettant au cœur les territoires.
15:17Parce que quand on met les maires, on met au cœur les territoires.
15:20Et en fait, ça nous permet de pouvoir faire remonter véritablement les difficultés de terrain.
15:25Moi, c'est pour ça que je me suis engagé là-dedans.
15:27Je pense qu'il faut remettre les territoires.
15:30On les a trop souvent oubliés.
15:32Il faut remettre les territoires au cœur des principes de décision.
15:36Ok.
15:37Leïla Tonnerre, est-ce que vous avez conscience que l'image du fondateur de la France insoumise,
15:43Jean-Luc Mélenchon, est un vrai boulet pour les candidats à la France insoumise ?
15:48Je ne dirais pas que c'est un boulet.
15:51Ce n'est pas un atout ?
15:52Je dirais qu'encore une fois, je suis dans une logique locale.
15:59Et tout ce qui concerne l'EFI et tout ce qui se passe en national, évidemment, ça nous concerne.
16:08Mais je suis plus pour porter la voix des locales.
16:14Et en fait, tout ce qui est en bouille nationale, ça me…
16:20Il n'en reste pas moins que pour le Nouveau Front Populaire, la question de Jean-Luc Mélenchon reste importante et centrale.
16:26Quel regard vous avez, vous, sur ce sujet ?
16:30Jean-Luc Mélenchon, c'est un parleur de la politique qui affirme des choses qui ne font pas l'unanimité,
16:41en matière notamment de lutte contre les discriminations.
16:45Il met en avant des personnes qui viennent du bas de la société, des personnes qu'on n'a pas l'habitude de voir,
16:52et notamment à l'Assemblée nationale.
16:55Et en ce sens, je crois que s'il dérange autant, c'est peut-être aussi parce qu'on n'a pas envie de…
17:04D'entendre ces gens-là.
17:06De voir et en tout cas de donner un visage à un certain nombre de citoyens de ce pays.
17:12Et il a raison.
17:14Il n'a pas tort.
17:16D'accord.
17:17Simon Aragon, si vous n'êtes pas un LR sciotiste, est-ce que ça veut dire que vous êtes un LR qui penche vers Emmanuel Macron ?
17:25Absolument pas. Absolument pas. Je suis le porteur des voix de la droite républicaine, avec les valeurs que ça entraîne.
17:33Le bilan d'Emmanuel Macron est catastrophique.
17:36Une société fracturée, un pouvoir d'achat qui n'en finit plus de baisser,
17:41des élus locaux, nationaux, qui sont totalement déconnectés du terrain.
17:45Aucun cap fixé, aucune logique globale.
17:49Un passage en force avec l'utilisation du 49-3, qui est certes un dispositif constitutionnel, mais utilisation excessive.
17:56Je crois que c'est pour ça qu'il était temps pour moi de m'engager, de m'engager pour être député de la deuxième circonscription.
18:04Ça veut dire que vous condamnez votre parti quand il n'aligne pas de candidats, dans certaines circonscriptions de France, face à des candidats de la majorité présidentielle ?
18:14Je suis, là encore, moi, très éloigné de ces tambouilles poéticiennes, vous le savez.
18:17Tout ça compte quand même. Vous dites tout ça, mais les étiquettes, vous savez très bien que ça va compter.
18:21Si vous avez des étiquettes, c'est pour ça. Et ces étiquettes, elles sont portées aussi par le contexte national.
18:25Donc on ne peut pas complètement s'en défaire en disant, il y a juste le local qui m'intéresse.
18:28Complètement. Moi, ce qui m'intéresse, c'est les valeurs de la droite républicaine.
18:31Éric Ciotti, je ne le connais pas, et j'ai le soutien de tous les cadres du parti, notamment du président du département,
18:37de l'ensemble des maires, députés et sénateurs de la circonscription, et ça, c'est le plus important.
18:42Éric Ciotti a tous les cadres du parti contre lui, mais est-ce qu'il n'a pas électoralement raison de se rapprocher du Rassemblement National
18:50et de prôner le nom des droites ? On voit dans les sondages qu'au moins la moitié des sympathisants des républicains approuvent la décision d'Éric Ciotti.
19:00Sur le fond, non, puisque le programme du Rassemblement National, à titre personnel, ne me convient pas, ne me correspond pas.
19:06On pourra rentrer dans le détail, si vous voulez, après. On peut évidemment trouver des points d'accord, j'imagine, sur la partie sécurité, notamment.
19:14On a des points qui se rejoignent, évidemment. Par contre, tout ce qui est points économiques, points fiscaux, qui sont mes domaines de spécialité,
19:20on est très loin. Lorsque je vois que le Rassemblement National, dans le programme qui est sorti, je crois, il y a quelques jours,
19:25suggère des dépenses qui s'élèvent à environ un dérapage de 100 milliards, non financées, je me demande comment on va faire.
19:32Moi, la fiscalité, je la connais. Je ne sais pas comment on va faire.
19:35Oui, je souhaitais réagir. Deux choses. Je suis d'accord avec vous sur la gestion catastrophique d'Emmanuel Macron.
19:41Je suis d'accord avec vous sur l'utilisation excessive des 49.3. Je me demande pourquoi vos collègues LR, Macron compatible à l'Assemblée Nationale,
19:49n'ont pas voté les motions de censure consécutives au 49.3, si vraiment vous vous y opposez.
19:54Ça, c'est une première chose. Vous êtes dans leur parti. En tout cas, je constate qu'ils ne les ont pas votées.
20:00Concernant les 100 milliards d'euros, ces chiffres-là, ce sont les chiffres encore des macronistes que vous avez pris sur le programme des macronistes
20:11et qui ne reflètent pas la réalité du tout. Parce que là, vous parlez des dépenses, mais vous ne parlez pas des économies.
20:18Par exemple, les 15 milliards d'économies possibles sur la fraude fiscale, les 25 milliards sur la fraude sociale,
20:23les 1,2 milliard sur la suppression de l'aide médicale d'État, par exemple, que vos collègues n'ont pas voulu voter.
20:29Tout ça, vous n'êtes plus pauvre. Vous allez prendre l'argent au plus pauvre et vous n'allez pas taper chez les pauvres.
20:32Pourquoi ?
20:33Ce que vous citez là, a priori, ça concerne que les plus faibles.
20:36Mais pourquoi la fraude fiscale et la fraude sociale, ça concerne les fraudeurs, pas les faibles ?
20:41Si je peux me permettre de répondre ?
20:43Oui, bien sûr.
20:45Je veux bien qu'on emploie des termes généraux comme économie sur la fraude fiscale.
20:49Moi, je suis un spécialiste de la fiscalité. La fraude fiscale, l'économie sur la fraude fiscale, ça ne veut rien dire.
20:53Rentrons dans le détail, si vous le voulez. Expliquez-moi comment on va économiser 15 milliards.
20:56Sur quelle fraude fiscale vous allez économiser 15 milliards ? Soyons précis.
21:00Écoutez, parlons, par exemple, des fraudes sociales. Nous avons proposé...
21:04Non, sociale et fiscale, c'est deux différents choses.
21:06Non, mais là, je vous parle de la fraude sociale, puisque c'est la plus grosse économie.
21:09C'est la fiscalité aussi.
21:10J'ai bien compris.
21:11Et d'ailleurs, quand on dit que nous n'avons personne pour gouverner, nous avons récupéré, par exemple, Charles Prats.
21:15C'est lui qui était chez vous, qui était le directeur de campagne de Valérie Précresse,
21:19qui est aussi fiscaliste et économiste, me semble-t-il, et qui a estimé cette fraude fiscale.
21:24Qui est un des candidats d'Éric Ciotti.
21:26Absolument.
21:27Oui, mais donc, je veux dire, on ne peut pas à la fois avoir soutenu un parti, avoir soutenu une candidate,
21:32avoir soutenu donc son programme, et contredire le programme de la même candidate sur ce plateau-là.
21:37À propos de programme, l'abrogation de la réforme des retraites, est-ce que c'est un engagement que vous prenez ?
21:43Et surtout, est-ce que ça veut dire que vous prenez l'engagement du retour de départ à la retraite pour tous les Français à 60 ans ?
21:49Non.
21:50Parce qu'on ne comprend pas très bien.
21:52Je vais vous l'expliquer clairement, ça a été très bien expliqué.
21:54En fait, pour toutes les personnes qui ont commencé à travailler avant 20 ans,
21:58nous proposons un âge légal de départ à la retraite à 60 ans, c'est l'âge légal, avec 40 annuités.
22:04C'est assez clair.
22:05Si on a commencé à travailler entre 18 et 20 ans, alors nous allons faire 40 annuités, nous pourrons partir à la retraite à partir de 60 ans.
22:1240 annuités minimum.
22:13Voilà. Mais en réalité, pourquoi ce choix-là ?
22:15Parce que ceux qui ont commencé à travailler entre 18 et 20 ans, ce sont ceux qui n'ont pas la chance d'avoir...
22:21On comprend.
22:22Sur les autres, rien ne changera, on n'abrogera pas.
22:25C'est-à-dire que là, votre réforme, tout ce dont on t'en parlait, c'est juste pour les gens qui ont travaillé entre 18 et 20 ans ?
22:30Entre 18 et 20 ans, mais attendez...
22:31Et le reste, vous ne changez rien ?
22:32Mais en réalité, monsieur, ce qui s'est passé, c'est que là, nous avons trois ans de mandat, nous n'avons pas cinq ans pour tout faire.
22:38Par conséquent, il faut prendre des mesures d'urgence, d'urgence pour le pouvoir d'achat de nos Français, d'urgence sociale pour les retraites.
22:44La question des retraites ne fait pas partie clairement des urgences.
22:47Mais bien sûr, la question des retraites, ça sera traité très rapidement.
22:51Mais là, il y a une urgence sécuritaire, il y a une urgence économique et il y a une urgence liée au pouvoir d'achat.
22:56Et en trois ans, il faut que nous fassions des choix par rapport à ce que nous avions proposé en 2022, où nous avions deux ans de plus pour mettre en place tout cela.
23:04Donc, globalement...
23:05Donc, vous gardez la réforme des retraites, sauf pour ceux qui ont commencé à travailler entre 18 et 20 ans, pour être très clair.
23:09Oui.
23:10D'accord.
23:11Qu'est-ce qu'il y a à tenir sur les retraites ? C'est abrogation directe dès que le Nouveau Front Populaire arrive au pouvoir ?
23:18Oui, il y a des mesures d'urgence qui sont prévues par le Nouveau Front Populaire.
23:21Ce sont des mesures sociales.
23:23Donc, abrogation de la loi...
23:25A 60 ans, pour tout le monde ?
23:28A 60 ans, oui.
23:30Ce n'est pas rien en termes d'impact économique.
23:33Oui, mais l'argent...
23:35Donc, moi, je ne suis pas fiscaliste, mais...
23:37Je ne suis pas spécialiste en fiscalité, mais...
23:38On ne sait pas où on va trouver cet argent.
23:40Mais on sait où est l'argent.
23:41L'argent...
23:42Franchement, je suis intéressé.
23:44Pour le RL, vous, c'est 235 milliards d'euros.
23:47Où est-ce que vous prenez l'argent ?
23:50L'argent, on va le prendre déjà aux plus riches.
23:52On va rétablir l'ISF.
23:54Alors, les chiffres, c'est 20 personnes...
23:57Et tout ça en plus de 4 millions par mois.
23:59Voilà.
24:00On a aussi prévu la division des tranches...
24:0414 tranches.
24:0614 tranches, exactement.
24:08Pour taxer, en fait, justement.
24:11Et donc, à partir de 4 000 euros, on est un peu plus taxé.
24:14Est-ce que vous connaissez beaucoup de personnes autour de vous
24:16qui gagnent 4 000 euros ?
24:17Moi, personnellement, je n'en connais pas.
24:20Donc, je...
24:23Donc, l'argent, on sait où le trouver.
24:26Je suis pour le partage des richesses.
24:28Vraiment.
24:29Et la justice sociale.
24:31Et les inégalités sont criantes.
24:34Donc, encore une fois, je vis dans un quartier politique de la ville
24:37où 50% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
24:41Je suis entourée de mères, de familles monoparentales,
24:45de mères qui se battent tous les jours pour vivre avec très peu.
24:49Je vois des habitants courageux,
24:53avec de l'ambition,
24:55pour eux et leurs enfants.
24:57Et en fait, je ne peux plus supporter ces inégalités entre les gens.
25:02Et c'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, je me suis engagée.
25:04Ça peut paraître naïf, mais c'est possible.
25:08Beaucoup d'économistes disent que c'est très, très naïf,
25:10parce qu'ils disent que ce serait un chaos économique.
25:12Alors, je n'ai plus la référence,
25:15mais il y a des économistes très sérieux
25:17qui se sont penchés sur le programme de la FI
25:19et qui ont dit que c'était un programme qui était tout à fait...
25:24Moi, je prends les noms.
25:25Je suis intéressé.
25:26C'est dommage, je n'ai pas la référence,
25:28mais je vous donnerai...
25:29Je vous prolongerai la discussion.
25:30Tout à fait.
25:31C'est frustrant quand même.
25:32Moi, j'ai pris les mesures fiscales des deux parties, des deux extrêmes.
25:36Rassemblement national, première mesure qui a été avancée,
25:39exonération de tous les jeunes actifs jusqu'à 30 ans
25:41pour éviter leur départ à l'étranger.
25:42Absolument.
25:43Exonération de l'impôt sur le revenu.
25:45De l'impôt sur le revenu, tout à fait.
25:46Déjà, une première mesure...
25:48C'est une excellente nouvelle pour les jeunes.
25:50Une excellente nouvelle...
25:51Moins pour les autres contribuables.
25:52Oui et non.
25:53Déjà, au niveau du principe d'égalité devant l'impôt, etc.,
25:56je ne sais pas si ça passe.
25:57À mon avis, on est loin d'une réponse positive.
26:00Je prends ensuite suppression de l'IFI,
26:02en contrepartie création d'un impôt sur la fortune financière
26:04pour taxer la spéculation.
26:05Donc, ça veut dire qu'on...
26:06Finalement, on n'assume pas complètement de taxer les grandes fortunes.
26:10On fait...
26:11On était avec l'immobilier,
26:12on taxait l'immobilier avec Macron.
26:13Maintenant, on passe aux fortunes financières.
26:15Je prends un autre exemple maintenant concernant l'LFI.
26:19ISF, rétablissement de l'ISF avec ajout d'un volet climatique.
26:22On ne sait pas ce que ça veut dire.
26:24C'est-à-dire que pour le spécialiste de la fiscalité que je suis,
26:26encore une fois, on fait des grands termes, etc.
26:29Rétablissement de l'exit tax.
26:30L'exit tax existe encore.
26:31On a bien compris qu'effectivement, pour vous, économiquement,
26:33les deux programmes étaient...
26:35Et surtout, c'est des grands termes sans précision.
26:37David Varron, il y a un point qui est très contesté.
26:40C'est la nouvelle réforme de l'assurance chômage.
26:43Est-ce que ce n'est pas une erreur de la part de la majorité ?
26:46Là, aujourd'hui, il faut réformer.
26:49Est-ce que c'est une erreur de la majorité ?
26:51Ce qu'il faut, en tout cas,
26:53c'est que pour pouvoir avancer et proposer des choses sociales,
26:58il va falloir rétablir les comptes publics.
27:00Là, ce n'est pas social. C'est antisocial.
27:02Non, mais il faut dégager des marges de manœuvre.
27:06Aujourd'hui, à l'heure actuelle,
27:08on n'a pas la possibilité de mettre en place les politiques d'envergure.
27:13Moi, je fais du social.
27:15Je donne un exemple simple sur ma commune.
27:17Je fais du social parce que l'éloignement fait
27:20qu'on rencontre finalement les mêmes difficultés
27:22que l'on peut rencontrer au cœur de Ville de Grasse.
27:25C'est-à-dire avec des gens qui ont du mal à se déplacer, etc.
27:28Nous, sur la commune, par exemple, on est parti d'un principe.
27:31C'est de réaliser des économies, de belles économies.
27:34Quand je cite ma commune, c'est parce que je pense qu'au final,
27:37pour pouvoir mettre en place une véritable action sociale,
27:42il faut déjà dégager des économies.
27:45Le problème, c'est qu'on a l'impression
27:47que c'est toujours concentré sur les économies,
27:49sur le dos des plus faibles, au profit des politiques.
27:51Je voudrais aller au bout, au bout.
27:53C'est-à-dire qu'à un moment donné,
27:54quand on gère une administration, qu'elle soit nationale
27:56ou qu'elle soit locale, il y a des marges de manœuvre.
28:00Aujourd'hui, on peut faire des économies
28:02sans forcément porter atteinte aux revenus des gens.
28:08Nous, les économies qu'on a faites sur la commune d'Andon,
28:10on les a faites en travaillant...
28:12C'est sur votre commune, mais...
28:14Oui, non, mais je sais, je sais.
28:16Mais cet exemple, en vérité,
28:18il peut être bien remis au niveau national.
28:20Parlez-en à Emmanuel Macron
28:21et au Premier ministre de votre parti politique,
28:23parce qu'en réalité, ils ont fait exactement le contraire
28:25de ce qu'ils ont fait.
28:26Monsieur Thivoli, moi, si je m'engage en politique,
28:28c'est parce que je veux participer
28:31à l'amélioration et au changement des choses.
28:33Voilà.
28:34Alors, je parle de ma commune
28:35parce que je suis le petit maire
28:37d'une petite commune rurale
28:39qui se bat chaque jour
28:40pour l'intérêt de ses administrés.
28:42Et je compte bien, si on me fait confiance,
28:45aller porter cette voie qui, certes, est différente.
28:48Là, aujourd'hui, on parle d'une nationale.
28:50Mais je pense qu'on peut revenir du local
28:54en remontant vers le national
28:56pour faire une politique vertueuse
28:58au profit des administrés,
29:00puisque vous êtes le représentant...
29:02Ou alors vous vous êtes trompé de parti,
29:04mais vous êtes le représentant d'un gouvernement
29:07qui a baissé les dotations de l'État
29:08envers les petites communes.
29:09Vous êtes le représentant de l'État
29:12qui a voté tous les traités de libre-échange
29:14qui tuent nos agriculteurs.
29:16Pas tous, hein, pas tous.
29:19Les traités de libre-échange, excusez-moi.
29:21Certains agriculteurs n'en bénéficient pas,
29:23d'autres agriculteurs en bénéficient pleinement.
29:25J'ai beaucoup de démagogie autour de ça.
29:26Non, non, attendez, je parle des traités de libre-échange,
29:28je parle pas de la PAC.
29:29Je parle du CETA, par exemple.
29:31Je suis désolé d'importer des poulets du Pérou,
29:34je sais pas quel agriculteur en France en profite.
29:36On va prendre cet exemple-là,
29:37mais il y a beaucoup d'autres exemples
29:38qui profitent largement de l'agriculture française.
29:39C'est beaucoup plus compliqué que ça, je pense.
29:41En tout cas, on a l'air tous d'accord sur une chose,
29:43c'est qu'il faut faire des économies,
29:44trouver de l'argent pour financer des nouvelles actions.
29:46Par contre, si je comprends bien,
29:48je suis le seul à avoir analysé la loi de finances
29:50et savoir où sont les économies.
29:51Ah non, je vous en ai parlé, d'économies.
29:53Après, économies n'est pas tout non plus.
29:55Absolument, mais si...
29:56Voilà, d'autres candidats pour rapporter des sensibilités.
29:581,2 milliard d'euros, par exemple,
29:59sur la suppression de l'AME
30:01pour un remplacement par une aide médicale d'urgence.
30:032 milliards d'euros, par exemple,
30:04par la suppression de la niche...
30:05C'est des chiffres, c'est des chiffres.
30:06Bah oui, ce sont des chiffres.
30:07Vous me demandez des chiffres,
30:08je vous réponds avec des chiffres.
30:09Ce qui m'intéresse, c'est de rentrer dans le détail.
30:11Sur les fiscales, sur les armateurs, par exemple,
30:132 milliards d'euros.
30:14Et si, par exemple, les 57 000 clandestins
30:17qui sont logés à Paris avec l'argent de l'État,
30:20par la politique immigrationniste
30:21de tous ceux qui sont autour de la table,
30:23ne l'étaient plus,
30:24on ferait là aussi des économies, par exemple, vous voyez ?
30:26Leïla Tonnerre, vous souhaitez réagir ?
30:28Oui, c'est la rhétorique habituelle du Rassemblement national.
30:31On connaît votre rhétorique sur les immigrés,
30:35et puis les migrants qui veulent l'argent des Français.
30:37Mais en réalité, les immigrés font partie prenante de la société,
30:41que vous le vouliez ou non, en fait.
30:43Donc, mon grand-père qui a immigré il y a deux générations,
30:47a travaillé, il a construit.
30:49Super, c'est très bien.
30:50Mais oui, mais la plupart, est-ce que...
30:52Comme les miennes ?
30:53Oui, comme les vôtres, très bien.
30:55Allez-les voir, les migrants.
30:57Est-ce que vraiment...
30:58Moi, je connais beaucoup de sans-papiers, par exemple,
30:59qui travaillent.
31:00Madame, je suis justement allé les voir,
31:01je suis justement allé les voir, ces migrants,
31:04puisque figurez-vous que j'étais le seul élu
31:06à Châteauneuf-de-Grâce à dénoncer la location de l'hôtel
31:12par le département des Alpes-Maritimes.
31:17Alors, qui a signé cette location de l'hôtel ?
31:21C'est une association, monsieur, financée par le département.
31:24Oui, et qui, au département, s'est engagé dans cette procédure ?
31:29Qui est le dirigeant politique du département ?
31:31Oui, qui ?
31:32Qui est le monsieur qui vous lit ?
31:34Monsieur Ciotti.
31:35Merci, monsieur.
31:36Mais je n'ai pas dit que tu faisais, monsieur Ciotti.
31:38Mais alors, ce n'est pas parce que...
31:39Même si là, il faut dire que ce ne sont que des lois
31:41qui sont impliquées par le département.
31:42Non, non, mais bien sûr, je l'entends, je l'entends.
31:44Ce n'est pas parce que monsieur Ciotti nous a rejoint que...
31:46Et d'ailleurs, je l'ai dénoncé.
31:48Non, non, mais je reviens sur Châteauneuf,
31:50qui n'est pas dans la deuxième circonscription,
31:52et où le maire, aujourd'hui, de Châteauneuf, se bat
31:54pour pouvoir assurer une tranquillité à ses administrés.
31:58Voilà, c'est tout.
31:59À propos de personnalité, un petit mot.
32:02Comment ça se fait que votre suppléante se retrouve contre vous,
32:04aujourd'hui, aux législatives, Indiana pour Eric,
32:07qui est candidate, maintenant, reconquête,
32:09alors que c'était votre suppléante, jusqu'alors ?
32:11Oui, c'était ma suppléante.
32:12Alors, soit elle a changé d'idée,
32:13soit elle a mal supporté son licenciement, il y a deux mois.
32:16D'accord.
32:17Parce qu'elle était ma collaboratrice parlementaire, aussi.
32:19Et pourquoi l'avez-vous licenciée ?
32:21Ça, écoutez, c'est des affaires entre elle et moi,
32:23c'est des affaires dans le travail.
32:25Je n'ai pas envie d'en arriver à parler de ce qu'elle a fait,
32:28ou de ce qu'elle n'a pas fait à l'Assemblée nationale.
32:31Voilà.
32:32D'ailleurs, il y a deux plaintes à son encontre,
32:35donc je suis étonné qu'entre le mois d'avril,
32:39où elle mettait encore des photos avec moi, où elle me soutenait,
32:41puis maintenant, elle va chez reconquête,
32:43elle qui prenait l'union des droites, aussi.
32:46Simon Daragon, on parlait du rôle d'Eric Ciotti au département.
32:50Est-ce qu'aujourd'hui, Eric Ciotti doit être exclu de la majorité départementale ?
32:54Je n'ai aucune réponse à cette question,
32:56pour une raison très simple,
32:57c'est que je ne le connais pas, personnellement, je vous le répète.
32:59Non mais là, c'est la politique, on ne juge pas l'être humain.
33:01Mon engagement est très clair, je m'engage avec la droite républicaine,
33:04les responsables du parti feront ce qu'ils ont à faire,
33:07je ne me positionnerai pas sur cette question.
33:09Donc vous êtes parti avec des indépendantistes comme vous,
33:11avec des gens comme Ciotti,
33:12et puis avec des gens qui font des alliances dans certaines circonscriptions.
33:16Je pars avec tous les électeurs de la droite républicaine,
33:20qui sont les bienvenus pour me rejoindre,
33:21et pour qu'on aille au bout de cette aventure.
33:23David Varone, on revient sur la mise en œuvre de la politique
33:28qui pourrait être appliquée après les élections.
33:32Qui, pour vous, pourrait être le premier ministre pour mener cette politique ?
33:38Alors, quelqu'un qui prenne le rassemblement.
33:40Le rassemblement des démocrates, de la gauche à la droite démocratique.
33:46Qui ressemble à ce profil, pour vous ?
33:49Je pense qu'il y a plusieurs profils qui pourraient correspondre.
33:53Là, aujourd'hui, on a Gabriel Attal, pourquoi pas Gabriel Attal ?
33:56Pourquoi pas un élu d'horizon ?
33:58Pourquoi pas un élu qui soit issu de la gauche républicaine ?
34:05Quelle est la première mesure que vous souhaiteriez voir appliquée ?
34:10La mesure, on en a parlé tout à l'heure, c'est le rétablissement des comptes publics.
34:15Parce que pour pouvoir mener une politique, il va falloir rétablir les comptes publics,
34:19pour pouvoir avancer et faire prospérer le pays.
34:22Aujourd'hui, on en est là.
34:23Il faut à tout prix qu'on puisse garder notre indépendance.
34:26Et pour pouvoir garder notre indépendance, il nous faut une indépendance financière.
34:31Ça marche.
34:32Alors, une question qui s'adresse...
34:34On va finir avec les questions politiques, mais c'est important.
34:37Une question qui s'adresse à Simon Daragon, Lélia Tonnerre et David Varone.
34:40Appliquerez-vous le barrage républicain si M. Thivoli est le mieux placé pour l'emporter ?
34:44M. Daragon, d'abord.
34:46Je n'aurai pas de consigne de vote pour mes électeurs.
34:49Qu'on soit bien d'accord.
34:50C'est-à-dire que si Mme Tonnerre et M. Thivoli sont face à face, ça ne sera pas de consigne de vote ?
34:57Chacun votera en son âme et conscience.
34:59Et si c'est M. Varone ?
35:00Chacun votera en son âme et conscience. Je n'aurai pas de positionnement.
35:02Mme Tonnerre ?
35:03Pas de positionnement.
35:04D'accord. Même si c'est M. Varone contre M. Thivoli ?
35:07Pour moi, il y a notre candidature, donc NFP, le nouveau Front populaire, et puis les autres.
35:14Il y a deux modèles de société.
35:15Il y a l'égalité, l'égalité entre les gens, la solidarité.
35:23Et puis, de l'autre côté, l'individualisme.
35:26Le centrisme et l'extrême droite, alors.
35:28Et M. Varone ?
35:29Alors, moi, je vais tout simplement vous répondre ce que je vous ai dit au début.
35:32Je suis gaulliste.
35:33Donc, à partir de là, je pense que vous aurez compris ma position.
35:36Voilà.
35:37D'accord. Ce sera ni-ni entre les...
35:40On verra.
35:41Les deux extrêmes.
35:42Je suis gaulliste.
35:43Et juste une dernière question aussi là-dessus.
35:45Leïla Tonnerre et Lionel Thivoli.
35:46Qu'est-ce que vous répondez à Guyane Mbappé quand il dit, qu'il appelle tous les jeunes
35:49à aller voter car les extrêmes sont aux portes du pouvoir ?
35:52En vous visant, en visant vos deux hôtes.
35:54Alors, moi, je suis extrêmement étonnée, surprise d'entendre que le nouveau Front populaire
36:00et l'extrémisme empruntent des valeurs humanistes, républicaines, d'égalité entre les gens,
36:07de respect entre les gens, d'égalité même en matière d'écologie notamment.
36:14Et on n'a rien d'extrême.
36:17Je ne comprends pas en fait.
36:19Moi, je lui réponds qu'il a tout simplement le droit de le dire, que je ne me sens pas
36:23concerné, que mes électeurs ne se sentent pas concernés par ce qu'il dit.
36:27Peut-être faudrait-il qu'il sorte de son terrain de foot et de ses milliards d'euros
36:33qu'il gagne, qu'il vienne voir sur le terrain ce que ressentent les Français.
36:37Les Français qui font confiance au Rassemblement National, au parti que je représente.
36:42Et peut-être qu'il changera d'avis.
36:45Donc, je lui dis, allez, viens voir sur le terrain.
36:47Donc, pour vous, le Rassemblement National est clairement visé par les propos de Kylian Mbappé ?
36:52Non, je ne me sens pas impliqué ni désigné par les propos de Kylian Mbappé, qu'il les précise.
37:00Et puis, si tant est qu'il nous visait, écoutez, je lui répète, viens sur le terrain avec moi.
37:07Alors, quelques questions spécifiques à la deuxième circonscription.
37:11Simon Daragon, quel est, de votre point de vue, le premier problème dans la circonscription ?
37:16Je dirais que les problématiques sont les mêmes que celles qui existent au niveau national.
37:21La sécurité et les problématiques liées au fonctionnement des services publics.
37:25Mais si vous me permettrez, je préférerais parler des atouts de cette circonscription, qui est exceptionnelle.
37:32On vit dans une région exceptionnelle.
37:34Donc, pas besoin de changer de candidat, puisque tout va bien.
37:36Évidemment, il y a un certain nombre de problématiques, notamment liées à l'absentéisme de M. Thivolier.
37:41On en a parlé au début, mais...
37:42Ah bon, vous pensez que les habitants sont touchés du fait qu'ils ne l'auraient pas vu ?
37:46Vous manquez terriblement aux habitants, M. Thivolier.
37:48Alors, c'est quand même le rôle d'un député d'être le représentant des électeurs d'une circonscription.
37:53Mais ce n'est pas le sujet, encore une fois. Ce n'est pas la question que vous m'avez posée.
37:56Donc, je vais y répondre.
37:57Non, cette circonscription, elle est incroyable.
37:59Il y a le pôle d'excellence des Parfumeurs de Grasse.
38:02Il y a la Cité de la Culture, de l'Arrêt de la Culture-Avance.
38:04Il y a la zone industrielle de Carros.
38:06Il y a de la nature.
38:07Il y a des paysages exceptionnels.
38:09On est tous d'accord.
38:10Pour ceux qui connaissent la deuxième, c'est une formidable circonscription.
38:12Alors, peut-être si je devais noter un point qui est important, qui concerne plutôt la ruralité.
38:17Je crois que c'est une problématique, là encore, qui nous concerne, nous, mais qui est peut-être nationale.
38:22Il y a un sentiment d'abandon dans les communes rurales.
38:25L'État s'est écarté de ses obligations, certainement, peut-être par manque de moyens,
38:31en rassemblant les services publics dans des endroits stratégiques.
38:35Et je crois qu'il est temps de remettre l'État, de la même manière qu'on doit le remettre sur le terrain au niveau de la sécurité.
38:41Il faut également remettre l'État dans les communes rurales pour que les citoyens ne se sentent pas abandonnés.
38:46Merci.
38:47Laïla Tonnerre, quel est le premier problème auquel est confrontée cette circo ?
38:53A mon sens, la problématique de logement.
38:57On a en pénurie de logement dans notre circonscription,
39:01parce que le foncier est tellement cher auprès du littoral que les gens montent.
39:07Du coup, problématique de transport.
39:09Il y a des endroits enclavés dans le Haut-Pays.
39:15Et après, évidemment, il y a des atouts.
39:18Il y a des atouts.
39:19Les associations, la présentation de nombreuses associations, des gens qui sont sur le terrain,
39:24qui agissent concrètement pour les leurs.
39:28Et donc ça, c'est un bel atout, en plus de, évidemment, la diversité de la circonscription des trois villes.
39:36Et des quartiers populaires qui sont quand même en nombre.
39:39On en a à Carros, à Vence et à Grasse.
39:41Donc ce sont des quartiers politiques de la ville qui concentrent une population riche et courageuse.
39:49Lionel Thivoli, le premier problème qui demeure dans la circonscription ?
39:52Notre circonscription, c'est une petite France.
39:54C'est une circonscription qui regroupe finalement toutes les problématiques françaises.
39:58C'est une belle circonscription, mais qui est finalement victime de toutes les insuffisances de l'État.
40:04Du côté rural, problématique liée au transport.
40:07Quand vous dites que je ne suis pas présent.
40:09Le maire de Pierre Lasse le disait la même chose hier.
40:11C'est un mensonge.
40:12Je l'ai d'ailleurs démontré à vos équipes.
40:14Puisque j'ai eu des échanges, je l'ai aidé pour sa ligne.
40:16Le maire de Conségud, pareil.
40:18Combien de temps on met d'un point à l'autre la circonscription ?
40:21On a près de deux heures.
40:23C'est très long.
40:24Donc les transports.
40:25Les transports, l'aménagement du territoire.
40:28Mais il y a aussi des problèmes liés à la sécurité et au trafic.
40:32Notamment Carros et Grasse.
40:34On va y venir.
40:35Avec la mort par exemple de ce jeune.
40:37C'est pas sur ma circonscription.
40:39C'est sur eux.
40:40C'est aux portes de cette circonscription.
40:42Et c'est dramatique.
40:43Et nous avons les problèmes économiques liés au pouvoir d'achat.
40:46Donc en fait, si effectivement Jordan est premier ministre,
40:49je peux garantir aux habitants de ma circonscription
40:51qu'ils retrouveront de la sécurité à la fois dans la rue,
40:54mais de la sécurité sur la finance.
40:56La sécurité, pardon, la sécurité, excusez-moi.
40:59Donc la sécurité, pour vous, ça se résume,
41:02M. le député sortant, à les délinquants qui seraient dans la rue.
41:07Écoutez Madame, l'insécurité, je ne comprends pas votre question.
41:10Alors vous savez, je vais vous dire,
41:12dans le cadre de mes activités associatives,
41:16j'ai rencontré le commissaire de Grasse qui m'a indiqué
41:19qu'on est plus en sécurité à Grasse qu'à Cannes ou à Nice.
41:22Oui, mais je n'ai pas dit le contraire.
41:24Déjà en plus, vous instrumentalisez la mort d'un jeune homme.
41:27Vous ne savez même pas, vous ne connaissez pas les familles.
41:30C'est un jeune qui a été tué gratuitement,
41:33qui n'y fait absolument pas...
41:35Et donc c'est bien ?
41:36Pas du tout.
41:37C'est de la sécurité ?
41:38J'ai une autre conception de ce qu'est la sécurité.
41:40Pour moi, la sécurité, c'est la sécurité de base,
41:42c'est-à-dire manger à sa faim,
41:44se loger correctement dans un...
41:46Mais vous avez raison, Madame.
41:48Vous êtes allé voir dans quoi logent les gens
41:50qui sont dans les quartiers populaires, par exemple ?
41:52Bien sûr, Madame, parce que j'en suis issu
41:54et ma famille en est issue d'une grammaire femme de ménage.
41:57Je connais ce que c'est.
41:58D'accord, et donc ça suffit ?
41:59Bah non, mais ça suffit, en fait.
42:00Je ne sais pas.
42:01Non, mais non, parce que...
42:02La sécurité, en fait, la sécurité,
42:03ce n'est pas uniquement exprimer ce sentiment de peur...
42:09Que la délinquance.
42:10Voilà, ce n'est pas que la délinquance.
42:11Vous parlez de la sécurité financière,
42:12mais moi, là, on parlait de la sécurité dans la rue.
42:16Monsieur Farron, sur la sécurité,
42:17est-ce que c'est un sujet prégnant ?
42:19Il y a un ressenti d'insécurité.
42:21Oui, il y a un ressenti d'insécurité.
42:23Je parle pour le territoire et notamment le Haut-Pays,
42:26effectivement.
42:27On se rend compte qu'il y a de plus en plus d'incivilité.
42:29Il va falloir remettre de l'ordre.
42:30Quand vous dites ressenti, c'est bien une réalité,
42:32ce n'est pas juste un sentiment.
42:33Il y a des faits de délinquance qui existent sur le Haut-Pays,
42:37qu'on ne connaissait peut-être pas avant.
42:39Voilà, aujourd'hui...
42:40C'est davantage d'incivilité, si je suis bien.
42:42Incivilité, il y a quelques fois d'autres problèmes un peu plus graves.
42:46Mais c'est vrai que ce ressenti,
42:48ce ressenti et ce qui se passe aujourd'hui,
42:50on a besoin de mettre davantage d'ordre.
42:52Et de lien social aussi.
42:54Et de lien social, parce que les deux vont ensemble.
42:55Et là, sur ce sujet, je vous rejoins.
42:58Il faut du lien social.
43:00Il faut que les gens se parlent.
43:01Il faut que les gens se rencontrent.
43:03Il faut pouvoir essayer au mieux de les accompagner au quotidien,
43:08dans le transport, dans la santé.
43:12On a la chance d'avoir une circonscription quand même exceptionnelle,
43:17qui part de ville et qui va jusque dans le mercantour.
43:23Avec aujourd'hui...
43:25Parce qu'il y a une petite chose qui a changé.
43:27C'est le nom du ministère de l'agriculture.
43:30Vous le connaissez ?
43:33Allez-y, allez-y, parce que...
43:34C'est le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.
43:37Absolument, oui, pardon.
43:38Aujourd'hui, la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes
43:41a un atout exceptionnel à faire valoir.
43:43Elle peut encore nourrir ses habitants.
43:44C'est cet atout.
43:45Alors, elle ne peut pas encore les nourrir,
43:47parce que l'autonomie alimentaire des Alpes-Maritimes, c'est un jour.
43:50Mais par contre, où produire aujourd'hui dans les Alpes-Maritimes ?
43:53Si ce n'est...
43:54Alors, il y a d'autres circonscriptions.
43:55Mais la circonscription la plus importante pour pouvoir relever ces défis,
43:59et on les a vus, notamment avec les agriculteurs,
44:02c'est dans la deuxième circonscription qu'on pourra tirer notre épingle du jeu.
44:06Monsieur Daragon, sur la sécurité,
44:08ce drame qu'on évoquait le 24 juin,
44:11un adolescent de 15 ans tué en pleine rue à Grasse,
44:15c'est marginal ou c'est le symptôme de quelque chose de plus profond ?
44:20Je ne rentrerai pas dans le détail de cette affaire.
44:22En revanche, ce que je peux vous dire,
44:23c'est que moi, ma première mesure,
44:24ce sera de prendre le retour de l'ordre dans le pays.
44:27Et l'ordre, c'est plusieurs choses.
44:29C'est évidemment le retour de l'ordre dans la rue et à nos frontières.
44:32Dans la rue, pourquoi ?
44:33Parce que les gens se sentent en insécurité.
44:35C'est une réalité.
44:36Et à nos frontières, parce qu'on est dans les Alpes-Maritimes,
44:39on a une passoire.
44:40On manque de moyens.
44:41Aujourd'hui, on a des personnes en situation régulière
44:44qui entrent sur le territoire.
44:46On a des statistiques de reconduction qui ne sont pas bonnes.
44:49Donc, dans nos rues et à nos frontières.
44:51L'ordre public également à l'école.
44:53C'est à l'école qu'on va faire ce travail-là,
44:55de préparer les citoyens de demain,
44:56en leur transmettant les valeurs qui sont bonnes
44:58et les valeurs qui doivent faire de...
45:00Et en donnant de l'argent aux écoles aussi.
45:01Comment ?
45:02Il faudrait qu'il y ait un peu plus d'argent
45:03pour les écoles et les services publics.
45:04Ça fait sans aucun doute...
45:05Pour permettre aux équipes pédagogiques d'être à l'aise,
45:07de pouvoir...
45:08On est tout à fait d'accord.
45:09De pouvoir travailler dans de bonnes conditions.
45:10Comment ?
45:12Par contre, je peux vous parler des économies
45:13et de où on trouve de l'argent.
45:14Ça, moi, je peux vous en parler en détail,
45:16sans aucun problème.
45:17Et les Français, d'un point de vue social,
45:20c'est fini pour eux ?
45:21Vous êtes sur le programme de François Fillon,
45:23500 000 fonctionnaires de moins ?
45:24Ah non, absolument pas.
45:25Absolument pas.
45:26Les économies, elles peuvent se faire
45:27de manière beaucoup plus visée.
45:30On rentre dans le détail ?
45:31Non, on ne va pas rentrer trop dans le détail.
45:33Non, on a déjà parlé du chapitre économie.
45:36Je suis passionné.
45:37La fiscalité, on peut en parler.
45:38On va revenir à sa conscription.
45:40Alors, quelques questions plus légères,
45:42l'aile à tonnerre.
45:43Quel est votre endroit préféré
45:44dans la circonscription ?
45:46Grasse-Centreville,
45:47centre historique de Grasse.
45:48C'est un endroit...
45:49Vous êtes née ?
45:50J'y suis née.
45:51J'y ai grandi.
45:52J'ai des souvenirs émus.
45:53Je me suis fait une joie d'y retourner.
45:56Il y a une richesse incroyable
45:57dans ce centre-ville.
45:58Il y a un patrimoine incroyable
46:01et une population d'une richesse...
46:05Si vous n'êtes pas lui député,
46:06vous pouvez prendre la direction
46:07de l'Office de tourisme de Grasse.
46:09M. Thivoli,
46:10qui incarne le mieux
46:11cette circonscription,
46:12selon vous,
46:13à part le député ?
46:15Qui incarne le mieux ?
46:16Est-ce qu'il y a une personnalité
46:17pour vous qui incarne
46:18cette deuxième circonscription ?
46:21Quelqu'un que vous avez rencontré ?
46:22Quelqu'un qui bouge
46:23peut-être ce territoire ?
46:25Je pense nos agriculteurs.
46:27Je pense que je vais parler
46:28de nos agriculteurs
46:29parce que ce sont eux
46:30qui font aussi en partie
46:32vivre le territoire.
46:33J'ai un immense respect envers eux
46:35et en tout cas...
46:37Comment dire ?
46:41Ce sont des personnes
46:42qui ont tout subi
46:43depuis des décennies.
46:45Ce sont les personnes
46:46qui nourrissent les Français.
46:47Et je dois dire
46:48que j'ai vraiment une admiration
46:49envers toutes ces personnes-là
46:51qui sont un peu
46:52la France des oubliés,
46:53dont on ne parle jamais
46:55et qui se sont relevées
46:56il y a quelque temps.
46:58David Varron,
46:59une question très sérieuse.
47:00Quelle est la meilleure table
47:01de la circonscription
47:02et vous n'avez pas le droit
47:03de parler d'Andon ?
47:04Je n'ai pas le droit
47:05de parler d'Andon.
47:06Je vais parler
47:07du restaurant de la Colette
47:08à Escragnol.
47:09Pourquoi ?
47:10Parce qu'on y mange très bien
47:11et que la patronne
47:12est une amie.
47:13Donc je pense à elle.
47:14J'y vais régulièrement.
47:15Alors ça m'embête
47:16de ne pas pouvoir
47:17parler de ma commune
47:18mais il y a d'autres
47:19très bons restaurants
47:20sur la circo.
47:21C'est parce que là
47:22c'est proche de chez moi.
47:23Vous nous donnerez
47:24les adresses pour Andon.
47:25Très bien.
47:26Simon Daragon,
47:27une soirée idéale
47:28à passer dans la deuxième circonscription,
47:29conseillez quoi ?
47:30C'est très compliqué
47:31la question que vous me posez.
47:34La soirée
47:35elle est jeudi soir
47:3619h30
47:37pour la réunion publique
47:38que j'organise à Grasse.
47:40On va se réveiller
47:41tout le monde quand même.
47:42Franchement.
47:45Très bien.
47:46Alors on parlait
47:47de la ruralité.
47:48On voit bien que c'est
47:49un élément important
47:50aujourd'hui dans le vote
47:51des Français
47:52d'une manière générale.
47:53C'est-à-dire en fait
47:54ce clivage électoral
47:55entre la France rurale
47:56et la France des métropoles
47:57comme on dit.
47:58Est-ce que c'est particulièrement
47:59prégnant
48:00dans cette circonscription
48:01et comment concrètement
48:02contribuer à sa résorption
48:03Madame Thériault ?
48:04Madame Thénière
48:05qu'est-ce que vous conseillez ?
48:06Parce que c'est vrai
48:07qu'on est sur une circonscription
48:08extrêmement rurale pour le coup.
48:09Tout à fait.
48:10La ruralité c'est...
48:11Concrètement
48:12qu'est-ce qu'on pourrait faire
48:13pour améliorer les choses ?
48:14Moi je m'inquiète
48:15des déserts médicaux
48:16dans la ruralité.
48:17Il faut amener des médecins
48:18encore une fois
48:19les transports
48:20il faut reconnecter...
48:21Oui mais
48:22il faut, il faut
48:23c'est pas si simple
48:24parce que je pense quand même
48:25que et M. Thivoli
48:26et les dirigeants
48:27de ce pays
48:28font tout ce qu'ils peuvent
48:29pour y arriver.
48:30Est-ce que vous avez
48:31des mesures concrètes ?
48:32Notamment sur
48:33les déserts médicaux.
48:34Quel type de réponses
48:35on pourrait apporter ?
48:36Ben...
48:37Faire des maisons médicales ?
48:38Il y en a déjà.
48:39Oui mais
48:40on fait comment ?
48:41Parce que c'est pas
48:42les bâtiments qui manquent
48:43aujourd'hui.
48:44C'est les êtres humains
48:45ce sont les praticiens.
48:46Comment on fait venir
48:47les praticiens dans les pays ?
48:48Pour les encourager à...
48:49Je sais pas.
48:50Je sais pas.
48:51C'est une question
48:52qui est importante
48:53pour une circonscription
48:54aussi rurale que celle-ci.
48:55C'est vrai, c'est vrai.
48:56M. Thivoli ?
48:57Oui.
48:58Il me semble
48:59dans des maisons médicales
49:01il y en a déjà.
49:02Ce qui est important
49:03pour notre ruralité
49:04c'est permettre
49:05à nos agriculteurs
49:06de mieux vivre.
49:07Vivre de leur métier
49:08et notamment
49:09leur permettant
49:10de ne plus vivre
49:11uniquement
49:12de la PAC.
49:13Je crois aussi
49:14qu'il faut revoir
49:15notre territoire
49:16et ne pas oublier
49:17nos services publics.
49:18Parce que nos services
49:19publics ne sont pas là
49:20pour avoir
49:21de la rentabilité.
49:22Nos services publics
49:23les transports,
49:24les trains,
49:25la région,
49:26faire de l'électricité
49:27et faire de l'électricité
49:29la région ferme
49:30de plus en plus
49:31de guichets de gaz.
49:32C'est très facile à dire
49:33mais comment on les finance ?
49:34Parce que le problème
49:35c'est que si on les ferme
49:36c'est pour des raisons de coûts.
49:37C'est faux.
49:38C'est faux.
49:39Je prends l'exemple
49:40d'une gare
49:41de celle de Golfe-Jean
49:42par exemple.
49:43C'était 400 000 euros
49:44par an
49:45de recettes
49:46pour un seul salarié.
49:47Elle était rentable.
49:48Mais les recettes
49:49n'en servent pas
49:50qu'à faire tourner la gare
49:51ou faire tourner
49:52la SST en général.
49:53Je parlais des recettes
49:54de cette gare.
49:55En tout cas,
49:56il y a une entreprise
49:57sur ma liste
49:58j'avais le directeur
49:59de la gare de Cannes
50:00et de Vallaurus
50:01qui m'assurait
50:02qu'il y avait
50:03une rentabilité.
50:04En réalité,
50:05je crois qu'il faut
50:06changer de logiciel.
50:07Il faut arrêter
50:08de se dire
50:09qu'on va tout concentrer
50:10sur le littoral.
50:11Il faut arrêter
50:12de dire que l'on va...
50:13C'est facile à dire
50:14mais concrètement
50:15comment on fait ?
50:16Est-ce qu'il y avait
50:17une mesure ?
50:18Parce que là,
50:19pour l'instant,
50:20c'est des incantations.
50:21Je peux le dire aussi.
50:22Je parlais par exemple
50:23pour nos agriculteurs
50:24de la PAC.
50:25Nous, nous parlons
50:26au niveau national.
50:27Par exemple,
50:28ça c'est une mesure
50:29que nous avons proposée.
50:30Nous avons proposé
50:31à l'Assemblée nationale
50:32systématiquement...
50:33La PAC dont on rappelle
50:34que la France
50:35en bénéficie davantage
50:36qu'elle ne...
50:37La PAC vient d'où ?
50:38La PAC vient de l'Europe
50:39et nous sommes contributeurs
50:40nets à l'Europe
50:41à 12 milliards d'euros.
50:42Donc nous payons
50:4312 milliards d'euros...
50:44Sur la PAC,
50:45ce n'est pas le cas.
50:46C'est l'Europe, la PAC.
50:47Donc dans tous les cas,
50:48c'est l'argent
50:49que les Français ont donné
50:50à l'Europe
50:51qui revient à la France.
50:52Mais vous m'avez fait
50:53perdre le fil.
50:54Est-ce que vous avez
50:55le moyen d'aider
50:56concrètement les agriculteurs ?
50:57Voilà.
50:58En fait, la France,
50:59par exemple,
51:00au travers de tous
51:01les gouvernements successifs
51:02et par exemple,
51:03notamment de celui
51:04de M. Varone,
51:05a surtransposé
51:06les normes européennes.
51:07Nos agriculteurs,
51:08en fait,
51:09quand l'Europe dit
51:10ben voilà,
51:11vous avez 10 normes,
51:12la France va jouer
51:13à leur jeu
51:14le meilleur élève
51:15et leur en proposer
51:1612...
51:17Même si vous savez
51:18qu'il y a une pression
51:19des consommateurs aussi.
51:20On l'accuse toujours au Brossel
51:21mais il y a beaucoup
51:22de consommateurs.
51:23Il y a beaucoup
51:24de normes.
51:25Je crois que les consommateurs
51:26veulent aider nos agriculteurs
51:27que nous voulons
51:28fonctionner en circuit court
51:29et ne plus commander
51:30notre viande
51:31ni au Pérou
51:32ni dans d'autres
51:34pays américains,
51:35par exemple.
51:36Viande qui est élevée
51:37dans des conditions
51:38délétères souvent,
51:39dans des conditions
51:40sociales liées
51:41aux travailleurs
51:42qui ne sont pas
51:43les mêmes qu'en France.
51:44Par conséquent,
51:45je crois que...
51:46Les consommateurs
51:47qui veulent consommer local,
51:48ils peuvent très bien
51:49le faire aujourd'hui
51:50sans aucun problème.
51:51M. Laragon ?
51:52Encore une fois,
51:53on parle de mesures.
51:54En face,
51:55aucun moyen
51:56d'avoir des rentrées
51:57supplémentaires,
51:58des rentrées
51:59dans les finances publiques.
52:00Moi, je vous prends
52:01un exemple très simple.
52:02La TVA
52:03qui est un impôt
52:04qui est considéré
52:06par certains
52:07comme injuste
52:08mais qui est
52:09globalement indolore.
52:10Vous prenez par exemple
52:12la TVA sur les limonades,
52:14les sirops,
52:15on est à 5,5 %.
52:17Est-ce que ce serait incohérent
52:18d'imaginer de passer
52:19ce taux à 10 % ?
52:20Je ne sais pas,
52:21Je sais pas, je pose la question.
52:22On rappelle que c'est le gouvernement Nicolas Sarkozy qui avait baissé la TVA sur les restaurateurs.
52:28C'est un exemple.
52:29Et les gouvernements sont morts de l'épidémie.
52:30Mais moi je peux vous répondre.
52:31Si vous voulez.
52:32Un autre exemple, juste pour, comme ça vous répondez sur les deux si ça vous convient.
52:37Également, tout ce qui est CIR, qui est prestations liées aux animaux, on est à 5,5%.
52:42Est-ce que ce serait incohérent de ne pas s'adresser ?
52:44Je prends juste deux exemples.
52:45Bien sûr.
52:46Encore une fois, je tranche pas la réponse.
52:47Je dis juste qu'il faut que nous tous, en tant que futurs représentants de l'État,
52:52il faut qu'on se plonge dans le technique pour savoir où est-ce qu'on trouve de l'argent.
52:56C'est bien beau de dire fraude fiscale, fraude sociale, en économie.
52:59Alors si vous perdez, je reviens sur la deux.
53:01Je reviens sur la deux parce qu'on parlait d'un sujet, sur la ruralité, un sujet important,
53:06qui est l'agriculture.
53:08Aujourd'hui, il faut l'agriculture, les transports, la médecine.
53:13Pour pouvoir développer ce genre d'activité sur le territoire, il faut le rendre attractif.
53:17Il faut trouver des moyens de diversifier l'action de notre Haut-Pays.
53:24Et vous pensez à quoi, là ?
53:25Je parle, par exemple, à un lycée agricole.
53:27Quel endroit est le mieux placé pour créer un lycée agricole ?
53:31On peut se poser un peu maritime.
53:33Pour les déserts médicaux, à part des primes.
53:35Non, mais je veux bien.
53:36Je veux bien, oui.
53:37Vous me parlez de...
53:38Non, je ne suis pas conseiller régional.
53:40Je suis élu pays.
53:42Et on parle depuis tout à l'heure.
53:44Et parce qu'on a dit tout à l'heure...
53:45On parle de vote des lois, monsieur.
53:46Non, mais on vote des lois.
53:47Mais on parle aussi de ce qu'on appelle l'autonomie alimentaire.
53:49Ça participe quand même.
53:50Non, mais attendez, on parle d'autonomie alimentaire.
53:53Il faut nous donner les moyens d'arriver à cette autonomie alimentaire.
53:56Pour nous donner les moyens d'arriver à cette autonomie alimentaire,
54:00dans les Alpes-Maritimes, il y a peut-être une opportunité, voilà,
54:04pour développer le Haut-Pays, pour pouvoir créer de l'attractivité.
54:08Parce que je les entends, moi, les administrés.
54:10Qu'est-ce qu'ils disent ?
54:11Ils veulent rester vivre au Haut-Pays.
54:13Ils veulent rester vivre au Haut-Pays.
54:15Ils veulent de l'activité sur le Haut-Pays.
54:17Alors, il y en a qui sont en capacité de créer leur entreprise.
54:20Il y en a qui ne le sont pas et qui cherchent du travail.
54:23Aujourd'hui, il va falloir développer le travail sur la deuxième circonscription
54:26en trouvant des domaines qui puissent correspondre aux enjeux de la deuxième circonscription
54:32et notamment aux enjeux du Haut-Pays.
54:34Et je pense que la deuxième circonscription, dans ce cadre-là, a sa carte à jouer.
54:39Et on réglera de par là même, puisqu'on développera intelligemment la circonscription,
54:45on développera de fait le transport, la médecine,
54:49on encouragera les gens à venir s'installer dans le Haut-Pays.
54:52Et c'est comme ça qu'il faut la jouer.
54:54Non, je ne suis pas conseiller régional, M. Thibault.
54:56C'est parce que je vous ai dit que tous ceux dont vous parlez,
54:58ce sont des prérogatives d'un conseiller régional.
55:00Oui, mais un député, il défend ce genre de dossier, M. Thivoli.
55:05Il est présent, il vient, il discute avec les gens.
55:08Oui, c'est ce que j'ai fait sur la circonscription.
55:10Pas sur la mienne, pas sur ma commune en tout cas.
55:13Merci à tous. Alors, notre débat arrive à son terme.
55:16Pour finir, on va vous donner 30 secondes chacun pour convaincre.
55:20Je vais charger Frédéric de faire le gong.
55:23David Varone, 30 secondes pour convaincre.
55:26Je suis très fier, moi, d'être candidat sur la 2e circonscription des Alpes-Maritimes.
55:31Je suis content d'avoir participé à ce débat.
55:33Si je suis élu député, je serai un député de terrain, présent, à l'écoute,
55:38à l'écoute des maires, à l'écoute des citoyens.
55:41Et je compte m'engager pleinement dans le mandat si je suis élu.
55:44Très bien. Et vous n'avez consommé que 19 secondes. Bravo.
55:47Leïla Tonnerre, même question.
55:51Effectivement, je suis honorée aussi de représenter le NFP pour la 2e circonscription.
55:58Si je suis élu député, je vais être un visage de la population française
56:04qu'on ne voit pas beaucoup, qu'on n'entend pas également.
56:09Et je veux dire aussi que je ne suis pas à la recherche d'un poste
56:15où je ne suis pas candidate.
56:19Ce n'est pas quelque chose qui...
56:22Merci, merci.
56:24Lionel Tivoli, 30 secondes pour convaincre les électeurs de vous choisir à nouveau.
56:29Il y a deux ans, j'ai été élu député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes.
56:33J'ai été très honoré de servir les habitants des Alpes-Maritimes
56:37de la 2e circonscription, mais les Français aussi.
56:40La majorité représentée par monsieur, c'est 23-49-3,
56:45dont zéro motion de censure votée par monsieur.
56:48Je crois que le débat va réellement s'installer.
56:51Il ne faut pas que Jean-Luc Mélenchon puisse accéder au pouvoir.
56:56Et là, il faut se mobiliser pour que Jordan Bardella puisse
56:59les représenter à l'Assemblée nationale et que nous n'ayons pas
57:01la bordélisation de l'Assemblée nationale.
57:04Simon Daragon.
57:06Chers électeurs de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes,
57:09je m'appelle Simon Daragon et je veux devenir votre député.
57:12Pas pour le prestige du titre, mais bien pour établir l'ordre et la sécurité.
57:16Évidemment, la sécurité dans nos rues et à nos frontières,
57:19mais aussi l'ordre à l'école et dans nos comptes publics
57:22pour que notre avenir soit plus prospère.
57:24Je veux aussi incarner le renouveau de la vie publique
57:27dans notre pays comme dans notre circonscription.
57:29Je veux surtout rentrer à l'Assemblée pour défendre nos convictions.
57:32Je suis et serai votre représentant, défenseur de nos valeurs républicaines.
57:36Merci, monsieur Daragon.
57:37Si vous me permettez, c'était chronométré à 30 secondes.
57:40Oui, mais vous avez eu des prises et des avantages.
57:42Alors, le 30 juin prochain, si vous me permettez,
57:44j'aurai besoin de chacun d'entre vous.
57:46Chaque voix va compter.
57:47Il s'agit d'une campagne historique.
57:49C'est pour ça que je suis devant vous.
57:51Merci à vous quatre pour ce débat et ces échanges.
57:55Merci Frédéric.
57:56Merci à Philippe Bertigny et Franck Fernandez
57:59pour la réalisation de cette émission.
58:01Vous pourrez retrouver le compte-rendu de ce débat
58:04dans les colonnes de Nice Matin ce mercredi,
58:07donc dans les éditions Grand Ouest et Nice Métropole de Nice Matin.
58:11Et on se retrouve demain soir sur ce plateau
58:14pour un nouveau débat consacré, Frédéric.
58:17À la troisième circonscription des Alpes-Maritimes,
58:19Nice, Falicons, Sainte-Andrée-de-la-Roche et la Trinité.
58:22Merci de nous avoir suivis.
58:24Bonne soirée à tous.
58:34Sous-titrage Société Radio-Canada