• il y a 6 mois

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Transcription
00:00Je voudrais répondre tout simplement à ceci à monsieur Schoenpanne.
00:04D'abord je ne crache pas dessus, c'est lui qui ne nous imprime plus.
00:08Ce n'est pas moi, c'est lui qui ne nous imprime plus.
00:12Ce n'est pas une affaire d'argent, c'est faux.
00:14Alfred Schoenpanne ment lorsqu'il dit que c'est une affaire d'argent.
00:18Ça n'est pas vrai et je vais vous le prouver.
00:22Lorsque Carole Schoenkichun nous a fait savoir que son imprimerie allait être liquidée,
00:31nous devions trouver un imprimeur, en l'occurrence Alfred Schoenpanne, il n'y a que lui.
00:35Il y a une situation de monopole caractérisée et bien établie.
00:39Donc depuis trois semaines, ce n'est pas moi, je refuse de discuter avec Alfred Schoenpanne,
00:46d'entamer le moindre dialogue avec Alfred Schoenpanne, depuis le moment où il y a à peu près deux ans de ça,
00:53pendant une semaine, il ne nous a pas imprimé par rapport, en fonction de la ligne éditoriale.
01:00La première censure, c'est là, c'est celle-là.
01:04Avec des propos orduriers de la part d'Alfred Schoenpanne.
01:08S'il y a un qui crache sur l'autre, c'est lui, ça n'est pas moi.
01:11Et moi, quand j'écris, je signe. Ce qui n'est pas son cas.
01:16Quand il ne peut pas le faire, il le fait faire par ses petits camarades.
01:19Donc, les discussions avec Alfred Schoenpanne étaient assez claires.
01:25Ce n'est pas un problème d'ugir avec 8 millions de passifs, 3 millions de passifs ou 2 millions de passifs.
01:31Nous lui avons dit, nous achetons notre papier nous-mêmes.
01:37J'y tiens, je veux acheter mon papier.
01:41Il a donc, Alfred Schoenpanne, comme garantie, le papier 50 tonnes.
01:45Ou 27 tonnes, en fonction d'eux.
01:48Et nous lui disons aussi, comme garantie supplémentaire,
01:52nous vous payons, comme nous le faisions avec sa fille, 15 jours d'avance.
01:58Il a donc deux garanties.
02:00Ce n'est pas une question d'argent.
02:02Si ça avait été une question d'argent, dans la mesure où nous sommes en redressement judiciaire,
02:07Alfred Schoenpanne pouvait très bien, par l'intermédiaire de son avocat,
02:10prendre contact avec notre administrateur judiciaire,
02:13en disant, monsieur, moi je veux bien imprimer le journal de Lille,
02:16mais je suis un peu craintif, qu'est-ce que vous me conseillez ?
02:18Maxime Longer, administrateur judiciaire, lui aurait dit, on fait ça, ça et ça.
02:22Ce que j'ai fait, ce que je lui ai demandé.
02:25Il a attendu l'ouverture de la campagne législative.
02:30Il attend, curieusement, la mise en chantier de la police judiciaire,
02:37du service économique lance, depuis deux ou trois jours,
02:42l'affaire des emplois frauduleux, familiaux et politiques,
02:50sur commission ragatoire.
02:52Ça y est, c'est parti.
02:54Les contractuels jetés comme des chiens sont entendus, vont être entendus.
02:59Ça y est, c'est parti.
03:01Donc c'est pas une question d'argent, c'est une question de lignes.
03:04Il faut qu'Alfred Tchampagne assume.
03:07Aujourd'hui, empêcher un journal de paraître, c'est grave, c'est pas rien.
03:12Et si c'était une question de...
03:14Vous vous rendez compte, c'est ahurissant, c'est un procédé,
03:21c'est un truc de barbouze, c'est stalinien ce machin-là.
03:26Empêcher un journal de paraître, quel que soit le journal,
03:30on n'a pas le droit de faire ça.
03:32En plus, il est en situation de monopole, je ne peux aller ailleurs.
03:36Pour la rigolade, Alfred Tchampagne dit que nous avons acheté 27 tonnes de papier
03:43et nous avons forcé les portes de son entreprise.
03:5027 tonnes, c'est 17 bobines.
03:53Du 7h le matin à 18h.
03:58Vous voyez notre responsable des achats, en l'occurrence Franck Pembrel,
04:06à bord d'un petit camion franchir de force les grilles de l'entreprise Tchampagne.
04:11Il se fout du monde.
04:13Ce type se fout du monde.
04:16Aux instances judiciaires de tranchées, il y aura un référé, il y en aura plusieurs,
04:24il y en aura un qui, mercredi, 8h30, on verra bien.
04:28Je veux dire une chose, il parle d'argent.
04:31J'ai entendu dire qu'il avait dit qu'on lui devait 80 000.
04:35Mais c'est pareil à côté de ce qu'il nous doit.
04:38Il nous doit 450 000 euros et nous avons une procédure judiciaire le 3 juillet prochain.
04:44A la limite, il fait 450 moins 80, c'est lui qui nous en doit encore.

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