• il y a 5 mois

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Transcription
00:00L'autre événement de ces derniers jours, c'est le licenciement de Guillaume Meurice à France Inter, après avoir réitéré sa blague contre Netanyahou.
00:08Comment vous vous positionnez par rapport à ça ?
00:10Je trouve ça ridicule de l'avoir licencié. Je n'aime pas cette blague, mais je trouve qu'il a le droit de le faire.
00:14L'humour a le droit d'être maladroit. L'humour, c'est des tentatives. On vit dans une période difficile.
00:19C'est compliqué de faire de l'humour. On ne tape pas juste à tous les coups.
00:23Il y a toutes sortes d'humour pour toutes sortes de gens. Il n'y a pas un bon humour et un mauvais humour.
00:26Si on commence à décider ça, alors c'est quoi la prochaine étape ?
00:30S'il y a un régime un peu extrême en France qui vient, alors on va faire des commissions pour dire telle blague est bonne, pas bonne.
00:38Je trouve que c'est bon, la blague, ils l'ont suspendue. Ça va, ça me choque.
00:46Avant, il y avait des précédents. Il y avait Stéphane Guillaume, Nicole Ferroni, Didier Porte.
00:50Il y a eu des humoristes qui se sont fait virer.
00:53Je trouve que dans la période actuelle, il y a peut-être d'autres urgences que de virer Guillaume Meurisse pour une blague qui est ratée.
00:58Je suis choquée. Je ne trouve pas ça bien. Je trouve que ça ouvre la porte à une espèce de raisonnement intellectuel.
01:04On aurait le droit de décider ça, c'est bon, ça, ce n'est pas bon.
01:07Alors eux, ils disent que ce n'est pas contre la liberté d'expression, mais c'est la déloyauté.
01:10Il n'y a qu'à écouter la chronique de Charline. Je trouve que c'était assez drôle là-dessus.

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