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Transcription
00:00Et une semaine après le séisme de la dissolution de l'Assemblée nationale,
00:04Nicolas Sarkozy prend position ce matin dans les colonnes du journal du dimanche.
00:08Et l'ancien président de la République critique ouvertement cette dissolution
00:13décidée par Emmanuel Macron qui constitue, selon lui,
00:16un risque majeur pour le pays comme pour le chef de l'État.
00:19Mais ce n'est pas tout, il revient également sur la décision d'Éric Ciotti
00:23de rallier le Rassemblement national.
00:25Jacques Serret.
00:26Nicolas Sarkozy ne blâme pas Éric Ciotti.
00:28« Je n'ai jamais fait à quiconque de procès pour délit d'opinion.
00:32Il a parfaitement le droit d'exprimer une orientation politique »,
00:35explique-t-il, tout en regrettant la méthode.
00:37Éric Ciotti aurait dû soumettre aux instances dirigeantes sa conviction
00:41et proposer aux adhérents de se prononcer par vote électronique.
00:44L'union des droites doit se faire par les électeurs, non par les États-majors.
00:48Reste que l'ancien chef de l'État est contre cette alliance.
00:51Pour lui, être le supplétif du RN n'est pas une ambition,
00:54mais un constat de renoncement.
00:56Nicolas Sarkozy précise sa position.
00:58« Je voterai pour un candidat LR si celui-ci s'engage
01:01à faire partie de la majorité présidentielle autour d'un programme d'autorité ».
01:06Toutefois, l'ancien président estime que le RN a fait un travail sur lui-même
01:09qui est indéniable.
01:10Le combattre comme s'il n'avait pas changé,
01:12comme s'il y avait toujours le Jean-Marie Le Pen du détail,
01:15serait une grossière erreur.
01:16Nicolas Sarkozy se dit bien plus préoccupé par les choix économiques
01:19du parti de Jordan Bardella que par l'argument factice
01:23de l'appartenance ou non à l'arc républicain.
01:25Jacques Serret du service politique d'Europe.

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