Aujourd'hui, l'équipe de Télématin reçoit Arielle Dombasle. L’artiste vient présenter son nouvel album intitulé « Iconics » qui rend hommage à toutes les femmes célèbres importantes pour elle.
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00:00Elle est unique et iconique, et d'ailleurs, iconique, c'est presque le titre de son nouvel album, c'est ICONIX.
00:06Bonjour Arielle Domballe.
00:08Bonjour.
00:09Merci d'être là en direct sur notre plateau.
00:10Mais oui, c'est gay.
00:12Ah ben ça, on vous confirme, c'est très gay sur ce plateau, il y a beaucoup de gaieté évidemment.
00:16Cet album rend hommage à toutes ces femmes célèbres dont vous dites qu'elles ont été vos déesses protectrices,
00:21les figures phares de votre cosmos, c'est bien dit.
00:24Et notamment Marlène Diétrich, Shirley Bassett, Judy Garland, Brigitte Bardot, Josephine Baker.
00:29Est-ce que choisir a été facile, Arielle ?
00:31Non, bien entendu, parce que mon partenon, mon Olympe, est très fourni.
00:40Et c'est un exercice d'admiration envers des femmes qui m'ont forgée, qui m'ont donné la force.
00:47Comme on dit, ça met longtemps de devenir ce qu'on est.
00:51Eh bien, ce sont mes modèles, mes grands modèles.
00:54Bon allez, quelques exemples. Shirley Bassett, Diamonds Are Forever, J'ai Deux Amours, Josephine Baker.
00:58Mais on commence par Somewhere Over The Rainbow de Judy Garland, regardez.
01:29J'ai deux amours, mon pays est Paris.
01:36J'ai deux amours, heureux toujours.
01:42Mon cœur est ravi.
01:45C'est évidemment, on l'entend très dansant.
01:47Donc on a eu Shirley Bassett, Josephine Baker, Judy Garland.
01:50Il y a aussi un hommage à Marlène Diétrich.
01:52Oui.
01:53Alors c'est quoi cette chanson, Boys in the Back Room ?
01:55Boys in the Back Room.
01:57Eh bien, j'ai travaillé avec Charlie Voodoo, qui est un merveilleux compositeur, pianiste virtuose, qui travaille chez Madame Arthur.
02:06Le cabaret à Paris.
02:07Voilà, voilà.
02:08Et cette chanson de Marlène Diétrich, qui date des années 40, parle de ce qui se passe dans les backrooms, c'est-à-dire l'amour.
02:19Et elle dit, c'est une chose assez tragique.
02:22Elle dit, quand je serai morte, je ne veux pas qu'on encadre mon visage, ni qu'on me donne des fleurs.
02:30Je veux ce qui se passe dans les backrooms, c'est-à-dire l'amour.
02:36L'amour, oui.
02:38Et alors, oui.
02:39Pardon, allez-y, allez-y.
02:40Et alors, j'allais dire qu'évidemment, il y a le bonus track d'Olympics.
02:44Oui.
02:45J'ai fait donc un hymne olympique.
02:48Ah bon, on va l'écouter tout à l'heure.
02:49C'est prévu.
02:50C'est prévu, Ariel.
02:51On va écouter un autre titre, Barbie conique.
02:53Hommage à la poupée Barbie qui, pour vous, n'était pas qu'un simple jouet.
03:00Elle a joué quel rôle ?
03:02Eh bien, vous voyez, j'étais en avance par rapport à maintenant.
03:07Regardez, c'est vous, la poupée Barbie, Ariel, non ?
03:10Oui, oui.
03:11C'est-à-dire que j'ai adoré ma poupée Barbie.
03:15On m'a longtemps réduit à la poupée Barbie.
03:18Enfin, des préjugés sur les femmes.
03:20Bon, chacun porte sa croix.
03:23Et puis, tout à coup, je me suis dit, mais cette poupée a tellement compté pour moi.
03:29Elle est la première poupée féministe parce que, je dis, et c'est la vérité,
03:34c'est la première poupée qui avait cette panoplie
03:38et qui permettait aux petites filles de se projeter dans le futur
03:41en étant championne de skate, conductrice de camion, avocate,
03:48ou femme au foyer, ou princesse, ou sirène,
03:51où tous les destins possibles vous étaient donnés avec la panoplie.
03:58Et je trouve que c'est ça qui a tellement plu à toutes les petites filles du monde.
04:02Autre star mise à l'honneur dans cet album, c'est Brigitte Bardot.
04:05Alors, vous chantez Blonde Vénus.
04:07Pourquoi Brigitte ? Pourquoi cette chanson ? Qu'est-ce que vous aimez chez elle ?
04:11Alors, parce que c'est tout à coup, l'arrivée de Brigitte Bardot,
04:17c'était tous les codes qui explosaient, les codes de beauté.
04:21Il y avait tout à coup cette beauté sauvage, le côté entrenched,
04:28le côté ballerine, libre, libre.
04:31Et puis, je trouve qu'on est très cruelle avec cette actrice.
04:35On la critique beaucoup, on critique le fait qu'elle vieillisse.
04:40Et on ne fait pas, enfin, on ne lui rend pas assez hommage.
04:46Elle a été notre première militante écolo, vraiment.
04:51Une critique aussi, Ariel, si je peux me permettre,
04:53le fait que Brigitte Bardot ait des idées un peu rétrogrades,
04:56pas forcément tournées vers l'autre.
04:59Oui, oui, en fait.
05:00C'est plus ses sorties que le fait qu'elle vieillisse.
05:03C'est un peu le tout.
05:05Un peu le tout, un peu le tout.
05:06Mais je trouve qu'on est particulièrement féroces avec elle.
05:09Et puis, moi, pour qui le militantisme animal,
05:14contre, a toujours été un de mes pères de lance.
05:19Voilà.
05:20Alors, elle a tellement fait contre la souffrance animale.
05:24Voilà.
05:25Elle a vraiment fait avancer les choses.
05:27Vous nous parliez d'Olympique.
05:28Alors, ce bonus, on va l'écouter.
05:30Alors, c'est une chanson.
05:33Donc, c'est quoi ?
05:34C'est pour motiver nos athlètes français ?
05:36Voilà.
05:37Alors, j'ai été choisie pour l'arrivée de la flamme à Paris.
05:42Et c'est quelque chose que j'ai écrit sur la septième symphonie de Beethoven.
05:48Alors, en effet, c'est un hymne.
05:50C'est la joie.
05:52C'est l'ode au dépassement de soi, aux forces athlétiques.
05:57Et c'est aussi, dans le clip, les médaillés sont des médaillés femmes.
06:05Parce que « Iconic », c'est une ode aux femmes.
06:08Et donc, aussi, aux Jeux olympiques, ça a été très difficile pour les femmes.
06:12Ça n'a pas été…
06:15Monsieur Coubertin, le fondateur, disait
06:18« On ne va pas abîmer les Jeux olympiques avec des femmes ».
06:22Et donc, c'était très difficile…
06:25Oui, j'imagine.
06:26… d'avoir accès à l'athlétisme, à la natation.
06:29Les femmes n'avaient le droit qu'au tennis.
06:32Et donc, c'est gloire aux héroïnes féminines aussi athlètes.
06:36On va marquer une toute petite pause.
06:37On va continuer à parler.
06:38Je réalise que j'ai dit « Iconics », mais non, il faut le prononcer à l'anglaise.
06:40« Iconics ».
06:41« Iconics ».
06:42« Iconics », voilà.
06:43On va continuer à parler.
06:44Il y a Binti qui dit qu'on retourne dans quelques instants.
06:46Il y a également Adrien.
06:47On part en pause avec « Fever », que vous reprenez également dans votre album.
06:50Allez, à tout de suite.
06:51On revient.