• il y a 4 mois
Exclu des Républicains mercredi, Eric Ciotti arrive au siège de son parti, dont il se dit toujours "président". "Je vais à mon bureau, c'est tout", déclare-t-il, dénonçant le "coup de force" de ses opposants internes.

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Transcription
00:00Racontez-nous, l'idée là c'est d'aller avec la force ?
00:02Il n'y a pas de force, j'ai bien mon bureau. Je suis président de parti.
00:07Le coup de force, c'est ceux qui ne respectent pas les statuts.
00:11Mais vous avez été exclu hier.
00:13Mais il n'y a pas eu de bureau politique hier.
00:16C'est une réunion de personnes qui se sont réunies elles-mêmes, hors de tout cadre.
00:22Et d'ailleurs, le tribunal judiciaire de Paris, en ce moment même, est saisi par référé
00:29pour contester la validité de cette décision qui n'a aucun sens.
00:33Ça veut dire quoi M. Di Sotti ? Juridiquement, aujourd'hui, vous êtes toujours président
00:36et vous allez à votre bureau comme si de rien n'était ?
00:38Mais bien sûr.
00:40Mais de quelle manière ?
00:42Qui sont les 85 candidats dont vous parlez ?
00:44Avancez, avancez, s'il vous plaît.
00:46Parce que pour l'instant, vous êtes un peu désavoués au sein de votre parti.
00:49Vous verrez bien, madame.
00:52M. Di Sotti, on parle d'un déjeuner ce midi avec Jordan Bardella.
00:57Est-ce que vous pouvez nous le confirmer ou pas ?
00:59Pardon ?
01:00On parle d'un déjeuner avec Jordan Bardella ce midi. Est-ce que vous pouvez nous le confirmer ?
01:05Est-ce que vous allez déjeuner avec M. Bardella, monsieur ?
01:07Vous verrez bien.
01:09Attention au feu.
01:12Je suis avec M. Di Sotti.

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