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00:00On vous a senti ému. Beaucoup de travail fait, vous avez dit, pour le Tampon, pour le Sud et pour la Réunion.
00:07Aujourd'hui, quel est un petit peu votre sentiment, votre état d'esprit ?
00:11Mon sentiment, c'est que je suis un citoyen de la République, je suis maire et que je dois l'être exemplaire,
00:21que je dois accepter les décisions des institutions qui le gouvernent.
00:27Et que, bien entendu, je suis ému parce que je pense à tous mes collègues qui sont maires et qui sont, comme moi-même,
00:36dans des situations de prise illégale d'attitude et que l'État doit se pencher, et c'est notre cas.
00:43Sinon, dans cette ville, que la moitié des maires et des responsables des institutions régionales départementales
00:52sont mis en colère. Et il est nécessaire qu'on prenne, qu'on clarifie par le texte, qu'est-ce que c'est une prise illégale d'intérim.
01:02Et je trouve que c'est une grave injustice. Et que cela tombe sur moi, j'accepte.
01:07Et que je sois celui qui doit être mentir d'une loi qui est mauvaise et qu'on aurait dû rectifier depuis très longtemps.
01:16Et tous les maires, vous avez vu, on vient de passer une sélection. Combien de maires ont participé aux campagnes électorales ?
01:23C'était moins de 1. Peu. Pourquoi ? Parce que, comme on dit en corolle, ils en ont plein sur la patate.
01:31Voilà, monsieur. On n'a pas le droit de traiter nos maires, les maires, qui sont émus par leur peuple, de cette façon.
01:40— Quelle est la suite pour vous, maintenant ? Vous allez faire quoi ?
01:46— Je suis quelqu'un d'inventif. Et quel que soit l'endroit où je serai, je serai toujours inventif.
01:53— Dernière question pour moi... — Je vais toujours décider à mettre en œuvre, quels que soient les secteurs.
01:58— Dernière question pour moi. On voit qu'aujourd'hui, la nation est dans une situation bien particulière.
02:02Quel est votre regard, puisque vous êtes dans la politique depuis très longtemps, dans l'expérience ?
02:07Aujourd'hui, les législatives anticipaient. Quel est votre regard là-dessus ? Comment vous vous situez par rapport à tout ça ?
02:14— Nous sommes dans un monde totalement incertain. Les Français sont désorientés. Et ils sont en perte de repère. Voilà.
02:26Et les maires de France, les 36 maires de France, sont malheureux. Il faudra qu'on s'occupe d'eux.
02:32Ceux qui ne s'occupent pas, ce sont les maires. Ils ne sont pas les ministres. Les ministres donnent 10 euros et les maires trinquent.
02:40Quand les lois sont bonnes, ça marche. Quand les lois ne sont pas bonnes, les maires trinquent.
02:44— Est-ce que vous allez vous investir dans la campagne législative ? Et si oui, pour qui ?
02:50— Eh bien pour l'instant, j'ai pas fait de décision. Je ferai le temps de réfléchir avec mes amis, mes collègues, tout ça, mes profs.
03:00Pour l'instant, mon souci, c'est la santé de mes femmes, parce que nous sommes mariés. Cette année, on aura 60 ans de mariage.
03:10Et j'aime ma femme. Et je continuerai à la soutenir pour qu'elle ait besoin de moi.