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00:00Nous sommes assis avec Jacques Ierny
00:02et vous avez longtemps participé à la Ligue d'Alsace au football.
00:07Vous êtes toujours là.
00:09Je suis bénévole et homme d'honneur.
00:10Nous avons une association pour les bénévoles
00:13avec l'homme d'honneur.
00:14En anglais, volontaire.
00:16Les volontaires.
00:17Il y a beaucoup parlé de la Ligue d'Alsace dans les dernières années.
00:21Les régions se sont un peu arrêtées dans le Grand Est.
00:24L'Alsace, le district, a un peu forté.
00:27La Ligue d'Alsace n'est pas comme l'Alsace.
00:29Elle a été électorale contre la Gauche.
00:31Cela a l'air politique, non ?
00:33C'est compliqué.
00:35Le Grand Est, le sport de la Ligue d'Alsace, est une miséricorde.
00:40C'est clair.
00:42Nous avons une identité, une culture.
00:45Le football est un élément de la culture à l'Alsace.
00:49Je vous explique la histoire.
00:51Comme le Racing,
00:53ce qu'il signifie pour l'Alsace,
00:54ce n'est pas normal ici en France.
00:57Nous sommes très proches.
00:58Il s'explique pourquoi, en 1966,
01:02quand le Racing a gagné la Coupe de France,
01:05Télé, la Coupe, est partie en Allemagne.
01:07Ah oui, on l'a déjà vu.
01:09En 1979,
01:12il y a 45 ans,
01:14on a célébré le championnat de la France.
01:16Nous avons reçu de nouveau la prière de l'Alsace.
01:18C'est le football qui a gagné.
01:19C'est une histoire particulière.
01:22Le football, le Racing,
01:24c'est un peu comme un morceau.
01:27C'est comme si le sport avait été évérité.
01:29Combien de joueurs de football sont-ils ici,
01:31dans l'Alsace ?
01:33Environ 83 000.
01:35C'est le sport le plus joué ?
01:39Absolument, à l'Alsace et partout.
01:41Nous avons des joueurs de la ligue normale.
01:46Nous n'avons pas les Luthérens et les Champagnards.
01:50Mais nous avons une histoire.
01:51Avec le Grand Est, nous avons perdu notre efficacité.
01:55Nous avons un football à chaque 5 ou 10 kilomètres.
01:58A Luthéren, à chaque 20 kilomètres.
02:00A Champagne, à chaque 30 kilomètres.
02:02Nous ne pouvons pas comparer notre façon de fonctionner.
02:05Nous avons perdu notre efficacité.
02:06Malheureusement, nous avons beaucoup de proximité.
02:10Tout le carbone.
02:12Oui, on peut y aller.
02:15Mais ce n'est pas tout.
02:18Le problème, c'est qu'il faut reconnaître
02:23que nous pouvons exister.
02:25Nous pouvons exister.
02:27C'est notre prière à l'Alsace.
02:30Ce que nous avons fait,
02:33et ce que nous pouvons faire,
02:36c'est la raison pour laquelle il doit se passer.
02:40Et en ce qui concerne l'avenir,
02:44qu'est-ce que nous pouvons faire dans l'avenir ?
02:47L'Alsace a voté pour le Grand Est à 70%.
02:53Il n'y a pas eu de vote démocratique,
02:58mais il y a eu une consultation.
03:01Mertzoll, Weiden, Durst-Luthringer et Champagne
03:04ont voté pour l'Alsace.
03:06C'est une explication de vie pour nous.
03:08C'est bien.
03:09C'est pas la peine d'acheter de l'argent.
03:11Non, pas du tout.
03:14C'est clair.
03:16Nous avons une leçon au Moyen-Orient.
03:18Le président Macron a voulu s'éloigner.
03:21Nous espérons qu'il s'en sortira.
03:22Mais c'est compliqué,
03:23parce que nous sommes politiquement dépendants
03:28de la politique.
03:29Nous ne sommes pas indépendants.
03:30En France, c'est un des rares pays,
03:33avec la Russie blanche, la Russie biélorusse,
03:35où la politique est sûre.
03:37Nous existons seulement par délégation
03:40du service public.
03:41Je ne savais pas.
03:42Et ça explique pourquoi
03:44la politique et le sport
03:46sont juridiquement très compliqués.
03:49C'est pourquoi c'est très compliqué.
03:51Merci pour ces explications, Jacquie Ernie.
03:53Maintenant, nous comprenons mieux
03:55ce qui se passe ici.
03:56Et j'espère que vous aussi.
03:58Nous sommes à Rindol, Radio Sander.
04:00Connaissez-vous Rindol ?
04:02Allons-y.
04:06C'est compliqué.
04:08C'est compliqué, mais...
04:10C'était juste une blague, non ?
04:11Non, ce n'est pas une blague.
04:13Jusqu'en février,
04:17j'ai été invité à l'administration
04:19il y a dix ans.
04:20J'y suis allé avec le président de la France,
04:22Salamouch.
04:23Et le président de la DFP
04:26a expliqué à la Soud-Badnach
04:28qu'il ne s'agissait plus de les Stuttgartais
04:32qu'il s'agissait de les Schwaben.
04:33C'était une grosse blague.
04:35La réponse du président de la Soud-Badnach
04:37était qu'il ne s'agissait plus de les Alsaciens
04:38qu'il s'agissait des Schwaben.
04:41C'est comme ça qu'il peut se passer au football.
04:44C'est clair, il faut juste quelques minutes
04:46avec Jacques Hierney.
04:47On va parler de l'Alsace
04:48avec un autre, au football,
04:50dans quelques minutes.